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L’incroyable impact de la prière de chaque juif

+ L'incroyable impact de la prière de chaque juif :

-> Lorsqu'une personne prie, elle élève le monde entier par sa parole. Les kabbalistes expliquent, étape par étape, comment les différentes phases de nos prières quotidiennes élèvent les différents niveaux du monde.
Le kaddich récité avant Pessouké déZimra élève le monde du niveau de la "assiya" au niveau de la "yétsira". Le kaddich récité après Yichtaba'h élève le monde de "Yétsira" à "Bria".
Entre Ga'al Israël et la Amida, lorsque le monde s'élève du niveau de "bria" à "atsilout", il n'y a pas de kaddich, puisque lorsque nous prions la Amida, ces 2 niveaux sont considérés comme un seul.
[voir le Arizal - chaar haKavanot - drouché téfilat haCHakhar - drouch 1]

-> Le Zohar (II,129b) compare le kaddich à des chaînes de fer qui se tendent pour briser les "klipot", les enveloppes d'impureté qui cherchent à s'attacher à nos mitsvot pour s'emparer de leur pouvoir et les détourner vers le mal.
Lorsque nous nous élevons de monde en monde dans nos prières, des klipot tentent de se joindre à nous, mais le pouvoir du kaddich brise leur emprise et les empêche de nuire à nos prières.
Les différents niveaux du Ciel que nous traversons en priant sont les lieux d'habitation de différents niveaux d'anges. Le Arizal (chaar hakavanot) enseigne que le type d'anges dit "Ophanim" habitent dans le domaine de la "assiya". Lorsque nous récitons le kaddich avant le Pessouké déZimra, ils s'élèvent du niveau de "assiya" à "yétsiraé en même temps que nous.
Les anges dit " 'hayot" habitent dans le domaine de niveau "Yétsira". Lorsque nous récitons le kaddich après Yichtaba'h, ils montent avec nous du niveau de "Yétsira à celui de "Bria".

-> Notre prière est une ascension progression avec comme sommet le monde le plus élevé de "Atsilout" que l'on atteint au moment de commencer notre Amida.
À ce stade, aucun kaddish n'est requis. [en effet, nous sommes alors si élevés, si proche d'Hachem (il n'y a pas de niveau au-dessus!), que les anges ne peuvent pas venir avec nous. Chaque juif (même le plus simple, racha) dans sa Amida est en face à face avec papa Hachem, avec une proximité phénoménale! ]
b'h, au sujet de la Amida :
- https://todahm.com/2024/02/28/la-amida
- https://todahm.com/2024/03/11/la-amida-un-moment-au-plus-proche-dhachem

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-> Les anges au Ciel plaident en notre faveur et nous aident à élever nos prières vers le Ciel, lorsque nous prions avec une bouche pure de toute parole pécheresse.
Les anges du Ciel défendent les intérêts des juifs, dans la mesure où nous gardons nos lèvres pour ne dire que de bonnes choses. Lorsque nous fermons nos lèvres comme un bloc d'argent massif pour empêcher le passage de mots insensés ou méchants, n'ouvrant nos lèvres que pour émettre des mots saints de prière et de Torah, alors les anges claironnent les louanges des juifs.
[d'après le Abir Yaakov]

Notre prière & lachon ara

+ Notre prière & lachon ara :

-> Les hommes ont à peine conscience de la puissance de leur parole. Nous ne voyons devant nos yeux que la matière, et nous ne percevons pas la grande puissance des mots spirituels et informes qui sortent de nos bouches. Nous ne pouvons pas imaginer le mal que nous causons par nos mauvaises paroles, tant au Ciel que sur la Terre.
Si nous réalisions que ce monde matériel n'est que la plus petite facette de la réalité, alors que les Cieux constituent la grande majorité de l'existence, et que ces mondes spirituels n'ont pas de forme ou de substance matérielle, nous nous rendrions compte de la puissance investie dans les mots que nous prononçons.

"Lorsque j'invoquerai le Nom d'Hachem, attribuez de la grandeur à notre D." (Haazinou 32,3).
Le Abir Yaakov (Pitou'hé 'Hotam - Haazinou) commente : ici, Moché dit aux Bné Israël combien de bénéfices sont apportés aux mondes célestes chaque fois qu'ils invoquent le Nom d'Hachem dans leurs bénédictions. Nous ne devons jamais sous-estimer le pouvoir de nos bénédictions et de nos prières.
Nos mots spirituels de prière ont un grand pouvoir dans le monde spirituel du Ciel.

Les anges ne peuvent chanter leurs grandes et saintes louanges au Ciel qu'après que les juifs ont chanté les louanges d'Hachem ici sur terre.
Nous voyons ici le véritable pouvoir de la voix des bné Israël (juifs) et l'influence qu'ils exerce sur les mondes célestes.
[...]

Nous ressemblerons aux anges dans leurs prières, comme nous le disons dans les bénédictions qui précèdent le Shéma le matin : "Ils ouvrent tous la bouche dans la sainteté et la pureté ... ils proclament avec crainte et parlent avec effroi".
Lorsque nous prions avec la même sainteté, la même pureté et la même crainte, la ressemblance entre nos prières et celles des anges les incite à chanter les louanges d'Hachem dans les cieux.
Cependant, lorsque nos prières sont prononcées par des bouches souillées par le lachon ara et d'autres fautes de la parole, elles ne ressemblent en rien aux prières des anges et ne peuvent les éveiller à chanter.

À cet égard, le Abir Yaakov (Chaaré Téchouva 14) nous avertit que la voix de la prière avec laquelle nous éveillons les chants des anges doit être exempte de faute. Sinon, elle pourrait réveiller les forces du mal et se joindre à elles.
Le mot קול (kol - voix), qui fait référence à la voix de la prière, nous donne une indication à ce sujet. La guématria de קול, lorsqu'elle est doublée, est égale à ערב (arèv - doux), comme nous le voyons dans le verset : "Car ta voix est douce" (ki kolé'h arèv - כי קולך ערב - Chir haChirim 2,14).
Cela fait référence à la voix des Bné Israël, qui s'unit à la voix des anges dans le Ciel, pour faire une louange douce et agréable devant Hachem. Tout cela n'est possible que lorsque notre voix est gardée dans la pureté, afin qu'elle soit digne de se joindre à la voix des anges.

Cependant, la gematria de קול (voix), lorsqu'elle est doublée, est également égale à ברע (béra - avec le mal). Lorsqu'une voix est souillée de mauvaises paroles, au lieu de s'unir à la voix des anges, elle s'unit à la voix de la sitra a'hra (forces du mal/d'impureté).
Il est écrit à ce sujet : "Garde ta langue du mal" (nétsor léchoné'ha méra - Téhilim 34,14) = garde-la, de peur que tes prières ne soient souillées par le lachon ara, et qu'elles ne se joignent ainsi à la sitra a'hra.

[d'après rabbi Yaakov Abou'hatséra ]

Le pouvoir de nos paroles

+ Le pouvoir de nos paroles :

-> L'humanité s'est vue confier un don précieux et céleste : le pouvoir de la parole.
C'est l'avantage principal de l'homme sur l'animal.
Hachem "souffla dans ses narines l'âme de la vie, et l'homme devint un être vivant" (Béréchit 2,7), selon le Targoum Onkelos : "un esprit de parole" (roua'h mémaléla).
Les gens sous-estiment souvent l'importance de ce don. Ils ne se rendent pas compte du pouvoir qu'il confère, celui de construire ou de détruire des mondes entiers.

-> Le Zohar (III,31b) enseigne :
""Il prononcera un discours" (védabèr davar - Yéchayahou 58,13) = [la double formulation de ce verset implique que] lorsqu'une personne prononce une parole ici-bas, elle éveille un pouvoir de parole correspondant en-Haut ... Sa parole monte au ciel, à l'endroit qui lui correspond, et éveille les forces qui lui sont liées.
Une bonne parole éveille les forces du bien, tandis qu'une mauvaise parole éveille les forces du mal. "

-> Le Zohar (II,47b) affirme que chaque mot prononcé par une personne monte au Ciel pour éveiller une influence correspondante d'en haut.
Les bonnes paroles éveillent une force du bien, tandis que les mauvaises paroles éveillent une force du mal.

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-> Selon le Zohar (tikoun 69,p.105b) :
"Lorsque l'homme émet de sa bouche des paroles de prière, combien de saints anges étendent leurs ailes et ouvrent leur bouche pour les recevoir, comme il est écrit : "Car un oiseau du Ciel portera la voix, et les ailés rapporteront ce qui a été dit" (Kohélet 10,20).
Ensuite, Hachem prend ces mots et construit avec eux des mondes célestes, dont il est écrit : "Les nouveaux Cieux et la nouvelle Terre que Je ferai" (Yéchayahou 66,22).
... "Ne lisez pas ceci "Vous êtes Ma nation" (ami ata - Yéchayahou 51,16), mais plutôt "imi ata" (Tu es avec Moi", ensemble en tant que Mon partenaire.
Par nos mots, Hachem construit des mondes, et c'est comme si la personne qui prie les avait construits en partenariat avec Hachem."

-> Selon le Arizal (chaar Roua'h haKodech 1) :
"Nos Sages (Pirké Avot 4,11) nous disent que pour chaque mitsva qu'une personne accomplit, un ange est créé pour plaider en sa faveur.
Les paroles d'une personne créent des forces bonnes ou mauvaises, selon le contenu de son discours."

-> Le rav 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm 1,13) écrit à ce sujet :
"Chaque mot prononcé par une personne éveille une puissance au Ciel. Les bonnes paroles renforcent les forces de la sainteté."

-> Le roi Shlomo commence le livre de Kohélet par 7 utilisations du mot : hével (hével havalim ...). Hével signifie littéralement "brume". Le Zohar (I, p.146b) explique qu'il s'agit de la vapeur insubstantielle que l'homme émet de sa bouche lorsqu'il parle, et qui forme les piliers sur lesquels repose le monde entier.

-> Par exemple, le Zohar (II,39a) affirme : "C'est le secret des précieuses vapeurs qui sortent de la bouche et se transforment en sons. Le monde entier est soutenu par le "hével" des enfants qui étudient la Torah et qui sont innocents de toute faute".
L'étude de la Torah est plus qu'un simple effort intellectuel. Les mots de Torah prononcés ont un grand pouvoir. La guémara (Erouvin 54a) affirme que lorsqu'une personne prononce à haute voix des mots de Torah qu'elle étudie, ils la vivifient, comme il est écrit : "Car ils sont vie pour ceux qui les trouvent, et guérison pour toute sa chair" (Michlé 4,22). Ne lisez pas cela comme "lémotséé'ém" (pour ceux qui les trouvent), mais plutôt "lémotsié'ém bapé" (pour ceux qui les prononcent à haute voix).

-> De même que des paroles de Torah ont le pouvoir d'attirer la sainteté sur une personne, de même, dans une mesure égale et opposée, des paroles mauvais (selon la halakha - ex: lachon ara) attirent l'impureté sur elle.
Le Méor Enayim (Vayéra) écrit : "lorsque la parole d'une personne est pure, elle attire en elle la sainteté d'Hachem. En revanche, lorsqu'elle souille sa bouche par le mensonge, le rékhilout et le lachon ara, leur impureté bloque l'ouverture de la bouche et empêche cette sainteté d'entrer.

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-> En protégeant notre parole du lachon ara et d'autres mots interdits, nous préservons son pouvoir et sa sainteté pour l'étude de la Torah et la prière.
Le Ri Ibn Shou'ivo (Shlach) écrit que la parole est la porte de l'âme sainte. Lorsqu'une personne contamine son discours avec du lachon ara, c'est comme faire couler des eaux usées d'égout à ciel ouvert devant l'entrée du Temple.

-> Le Chlah haKadoch (chaar ha'Otiyot - shin-Shétika 22) avertit que si nous souillons bouche par du lachon ara ou d'autres formes de paroles interdites, alors toutes les paroles de Torah et de prière qu'on prononce sont dégradées par leur impureté.
Non seulement on ne recevra aucune récompense pour ces paroles, mais on sera puni. On est comme quelqu'un qui offre un cadeau au roi sur un plat sale et maculé de boue.

-> Le Chlah haKadoch (chaar ha'Otiyot - shin-shétika) compare les bavardages insensés à des relations interdites. Tout comme chaque graine est sacrée et ne doit jamais être gaspillée, il en va de même pour chaque mot que nous prononçons.
La brit de la parole est en parallèle à la brit mila. Le mot מילה (mila - l'organe masculin) a la même guématria que פה (pé - la bouche). Les efforts que nous faisons pour s'améliorer dans un domaine améliore également l'autre domaine (les 2 brit [alliance] étant liées).
De même, les fautes de l'un sont équivalents aux fautes de l'autre, comme il est écrit : "Ne laisse pas ta bouche porter le péché sur ta chair" (Kohélet 5,5).

-> Le Alchikh haKadoch (Tétsavé 28,35) ajoute que lorsqu'une personne prie, elle plaide devant le Trône d'Hachem au nom de son âme. Cependant, lorsque la même langue qui implore la miséricorde est également utilisée pour du lachon ara et d'autres fautes avec la parole, son avocat/défenseur se transforme alors en son pire procureur/accusateur.
Chaque mot prononcé pour sa défense ne fait que rappeler à la Cour céleste les nombreuses fautes qu'elle commet avec sa bouche. Ce n'est que lorsque la bouche est utilisée pour le bien, et non pour le mal, que ses paroles trouveront grâce aux yeux d'Hachem lorsqu'on se tiendra debout pour prier.

-> Le midrach (Vayikra rabba 16,2) raconte l'histoire d'un marchand ambulant qui allait de ville en ville en criant : "Qui veut la vie? Qui veut la vie?"
Rav Yanaï entendit l'appel de sa fenêtre et invita le marchand à venir chez lui pour lui vendre la vie.
Le marchand lui répondit : "Vous n'avez pas besoin de ma marchandise".
Le marchand vint chez lui, ouvrit un livre de Téhilim et lut le verset suivant : "Qui est l'homme qui désire la vie? Garde ta langue du mal" (Téhilim 34,13).
Rav Yanaï acquiesça et ajouta les mots du roi Shlomo : "Celui qui garde sa bouche et sa langue, garde son âme du mal" (Michlé 21,13).
"J'ai lu ce verset tout au long de ma vie, mais je n'avais jamais réalisé sa signification simple, jusqu'à ce que ce marchand vienne et me l'explique", conclut Rav Yanaï.

=> Sur la base de ces versets, le Ménorat Hamaor (chap.18) avertit que toutes les difficultés et les souffrances qui s'abattent sur une personne sont uniquement dues au lachon ara qu'elle prononce.

-> Le Rav 'Haïm Vital écrit dans Shaaré Kédoucha (2:5) :
"Lorsqu'une personne n'étudie pas la Torah, ses lèvres doivent rester serrées l'une contre l'autre comme une meule de pierre sur une autre. Toutes les bonnes actions et tous les mérites qu'une personne accumule tout au long de sa vie ne suffisent pas à compenser une seule mauvaise parole qu'elle prononce.
Heureux celui qui sait se comporter comme s'il était muet, sourd, aveugle ou infirme, selon la situation, afin que ses membres ne fautent pas et ne le condamnent pas à Guéhinam, comme l'a dit David Hamelech : 'Je suis comme les sourds qui n'entendent pas et les muets qui ne peuvent pas ouvrir la bouche' (Téhilim 38,14)."

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-> Il est très difficile de protéger notre parole parce que nous ignorons à quel point elle est puissante.
Nous sommes tellement immergés dans nos activités quotidiennes banales (dans le monde matériel avec la même vision que les juifs qui nous entourent) que nous perdons la sensibilité nécessaire pour percevoir la spiritualité qui sous-tend la création et les ramifications célestes de tous nos actes et paroles.
C'est pourquoi les gens ont tendance à dire des choses telles que : "Ce n'était qu'une blague. Juste quelques mots. Où est le problème? Comment pourrais-je être puni si sévèrement pour une simple remarque?" ...
C'est le plus dangereux de tous les pièges du yétser ara.
[...]

L'ampleur des pouvoirs de l'esprit (spirituel), par rapport aux pouvoirs beaucoup plus limités de la matière physique (matériel), peut être constatée en comparant le corps et l'âme. Bien que le corps semble être la principale force active, il n'en est ainsi qu'au niveau le plus superficiel.
Dans la profondeur de la réalité, c'est l'âme invisible qui agit sur le monde, utilisant le corps comme une main dans un gant.
Il en va de même pour le pouvoir de la parole, qui influence la réalité plus profonde et spirituelle de la création d'une manière que nous ne pouvons pas voir, mais que nous savons être vraie.
[...]

Puisque la parole est si importante dans notre avodat Hachem, nous devons prendre grand soin de protéger notre pouvoir de parole et ne pas le souiller avec la saleté du lachon ara et d'autres fautes de parole qui nuisent à son efficacité. La bouche souillée par des paroles fauteuses ne peut attirer la sainteté dans le monde par le biais de la Torah et de la prière.
Au contraire, de telles paroles sont aussi offensantes qu'un cadeau offert au roi sur un plat taché de boue. [voir Zohar II 263b]

[d'après les enseignements de rabbi Yaakov Abou'hatséra, le Abir Yaakov]

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Nos paroles sont articulées par la bouche, la langue et les lèvres, chacune d'entre elles représentant représentent les noms d'Hachem.

-> la bouche (pé - פה) en guématria équivaut à 85, soit 63 plus 22.
63 est la guématria des lettres du Nom d'Hachem (יהוה) lorsqu'elles sont écrite pleinement : יוד הי ואו הי.
Il y a 22 lettres dans l'alphabet hébraïque.
L'ensemble est égal à פה. Après avoir ajouté 1 pour la valeur du mot, cela équivaut également au Nom Divin : Elokim - אלהים (valeur de 86).

-> la langue (lachon - לשון) a une guématria de 386, ce qui équivaut à : Chékhina (Présence Divine) - שכינה (après avoir ajouté 1 pour la valeur du mot).
Cela équivaut également aux lettres pleines de אלהים soit : אלף למד הי יוד מם (valeur de 300), auquel on rajoute le Nom Divine : Elokim - אלהים (soit 86). [le total est 386 = lachon]

-> la lèvre (chafa - שפה) a une guématria de 385, ce qui correspond exactement à la valeur de שכינה (Chékhina).
Après avoir ajouté 1 pour la valeur du mot (שפה), il est également égal aux lettres de אלהים lorsqu'elles sont épelées : אלף למד הי יוד מם, plus le nom אלהים (86).

Si une personne mérite de sanctifier sa parole, chaque mot qu'elle prononce est investi de secrets célestes, provenant des 6 noms d'Hachem qui composent son pouvoir de parole.
Cependant, s'il ne garde pas sa langue, les forces du mal (yétser ara) usurperont le saint pouvoir de la parole pour lequel l'homme a été créé, et les déformera à des fins maléfiques.
[rabbi Yaakov Abou'hatséra]

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Si une personne croyait que la providence d'Hachem guide tout ce qui lui arrive, et qu'elle n'est jamais à la merci des autres pour l'aider ou lui nuire, mais qu'elle est toujours entre les mains d'Hachem, alors elle ne serait pas poussé à la colère par les blessures qu'il a subies de leur part.
Elle ne serait pas motivée à dire du lachon ara contre eux, puisqu'elle sait que tout vient d'Hachem et que tout est pour le mieux.
De plus, même si elle voulait prononcer des paroles de lachon ara contre eux, elle serait retenu par la reconnaissance du fait qu'Hachem entend toutes ses paroles et qu'un jugement sévère attend chaque parole de lachon ara qu'elle prononce.

Réprimander avec amour

+ Réprimander avec amour :

-> La guémara (Yoma 54b) écrit que lorsque les non-juifs sont entrés dans le Temple pour le détruire, ils ont vu les kérouvim (chérubins) s'enlacer.

Le Ritva note que les Bné Israël n'accomplissaient certainement pas la volonté d'Hachem à ce moment-là, alors pourquoi les kérouvim ne s'étaient-ils pas détournés les uns des autres?

-> Le Ri Migach (cité dans Shita Mékoubétsét Baba Batra 99a) répond qu'Hachem voulait offrir aux non-juifs un aperçu de Son amour pour le peuple juif, même avant la destruction.
[Peu importe ce que nous pouvons faire, Hachem a un amour inconditionnel, une proximité particulière, avec chaque juif! ]

-> Le rav 'Haïm Chmoulévitz (Si'hot Moussar 5731:26) adopte une approche différente.
La punition et la réprimande ne sont efficaces que si elles découlent d'un amour intense pour la personne qui les reçoit. Dans le cas contraire, la réprimande est impure et vouée à l'échec.
Ainsi, lorsque Hachem a puni les Bné Israël par la destruction du Temple (malgré de la patience et des avertissements préalables), les kérouvim étaient enlacés, démontrant l'amour absolu avec lequel Hachem nous réprimande.

=> Ainsi, même lorsqu'autrui, et à plus forte raison nos proches (enfants, conjoint) ... pousse notre patience à bout, avant toute réaction nous devons d'abord nous assurer que cela repose sur un amour intense, et non pas sur une blessure de notre orgueil, une vengeance de notre égo (ex: je vais avoir le dernier mot, tu vas voir de quel bois je me chauffe, tu sais qui JE suis, ...).

Le roi Shlomo dit : "Le sage a des yeux dans la tête, mais l'insensé marche dans les ténèbres" (Kohélet 2,14).

=> Qu'est-ce que cela signifie exactement? Bien sûr, le sage a des yeux dans la tête. L'insensé a-t-il des yeux ailleurs?

Cela signifie plutôt que le sage a la vision nécessaire pour reconnaître que la Présence Divine (Chékhina) plane au-dessus de sa tête à tout moment. C'est pourquoi il se conduit avec le sérieux que cela implique.
L'insensé n'est pas conscient de cela. Il "marche dans les ténèbres", pensant que ses fautes sont cachées sous le manteau des ténèbres. Il oublie que la lumière de la Chékhina brille sur lui et qu'Hachem voit toutes ses actions. C'est pourquoi il s'abandonne à la légèreté et à la frivolité.

Le roi Shlomo dit également : "Que tes vêtements soient toujours blancs et que ta tête ne manque jamais d'huile" (Kohélet 9,8).
Le Zohar (III, p.109b) précise que l'huile fait référence à la lumière de la Chékhina. Ainsi, le verset nous enseigne que si une personne souhaite garder ses vêtements blancs et propres de toute tâche de faute, elle doit toujours se rappeler que la Chékhina plane au-dessus de sa tête.
[rabbi Yaakov Abou'hatséra - Guinzé haMélé'h - tikoun habrit 27]

Respecter la sainteté d’une synagogue

+++ Respecter la sainteté d'une synagogue :

+ Introduction :

-> Nos Sages parlent de chaque synagogue, comme d'un mikdach mé'at, un microcosme du Temple, où l'on peut toujours trouver la présence d'Hachem.
D'une part, nous devrions être remplis de joie de pouvoir déverser nos cœurs 3 fois par jour, sachant que nos prières sont si proches de la Porte des Cieux. D'autre part, nous devrions être remplis de crainte et d'inquiétude, comme Yaakov l'a dit en se réveillant de son sommeil : "Que ce lieu est redoutable! ceci n'est autre que la maison d'Hachem et c'est ici la porte du ciel" (Vayétsé 28,17).
Étant donné qu'une synagogue est un microcosme du Temple et qu'elle en possède la sainteté, nous devons faire très attention à la manière dont nous nous comportons à la synagogue, tout comme nous le ferions si nous devions entrer dans le Temple.
En ce sens, le Choul'han Aroukh (Ora'h 'Haïm 151:1) dit : "La frivolité, comme les plaisanteries, les moqueries et les discussions oiseuses, sont interdites dans les synagogues et les baté midrach. Il est également interdit d'y manger ou d'y boire, de s'y parer, de s'y promener ou d'y entrer pour échapper au soleil ou à la pluie. On ne doit pas non plus y faire de calculs, sauf s'ils se rapportent à une mitsva".

Le Noda biYéhouda (drouché haTsla'h - 'Hanoucca III) écrit qu'il n'y a pas de plus grande rébellion contre le maître du monde que de parler à la synagogue, dans le sanctuaire d'Hachem, où Sa présence est si forte.

Le Séfer Déré'h Moché (Yom Chémini) écrit que chaque fois que le Satan tente d'accuser peuple juif d'un méfait, Hachem le fait taire. Par exemple, lorsqu'il proclame que peuple juif est coupable de vol, Hachem répond : "Si les nations du monde avaient accepté la Torah, qui sait si elles n'auraient pas été de plus grands voleurs que le peuple juif?".
Cependant, si le Satan prétend que le peuple juif n'a pas la crainte nécessaire de la sainteté d'une synagogue, cela se manifestant par le fait qu'il y parle, alors Hachem n'a pas de réponse, puisque les non-juifs ont effectivement un sentiment de crainte et de peur lorsqu'ils entrent dans leurs lieux de culte.
Lorsque Satan porte cette accusation, Hachem permet aux forces Accusatrices de causer la destruction dans le monde, il s'agit de דבר (déver - un fléau/peste) qui est également la racine du mot דיבור (dibour - parole).
Lorsqu'une personne converse à la synagogue, elle crée des anges destructeurs qui peuvent lui nuire.

-> Le Réchit 'Hokhma (chaar hakédoucha 14) écrit que toutes les halakhot concernant le fait de parler dans une synagogue semblent concerner la prise de parole durant la prière. Cependant, étant donné qu'une synagogue est un lieu saint, la résidence de la Présence Divine (Chékhina), on doit éprouver de la crainte et du respect pour la synagogue elle-même, et pas seulement pendant la prière.
La règle générale est qu'un lieu de sainteté doit être traité avec un sentiment de crainte.

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+ La sainteté d'un synagogue :

-> Le Smak (Asin 18) écrit qu'il existe un commandement positif d'avoir de l'admiration pour le Mikdach, comme le dit le verset : "et révère Mon Saint Temple" (Kédochim 19,30).
Nos synagogues et baté midrach (lieux d'étude) sont appelés baté mikdach mé'at, des microcosmes du Temple, comme le dit le verset : "Je serai pour eux un Temple en miniature" (Yé'hezkel 11,16).

-> "Et tu craindras Ton D." (Kédochim 19,14), le Séfer Yéréim écrit que la Torah ordonne que lorsqu'une personne entre dans le Mikdach, ou une synagogue, ou un beit midrach, elle doit entrer dans un état de crainte et de révérence, comme le dit le verset : "Vous garderez Mes Shabbath et révérerez Mon Mikdach - Mon Saint Temple"(Kédochim 19,30).
La guémara (Yébamot 6a) commente ceci : "Vous ne révérerez pas Mon Mikdach. Vous devez plutôt révérer Celui qui vous a mis en garde contre le Mikdach", c'est-à-dire votre Créateur.

Le verset dit : "Je rendrai Mikdacheékhem - vos Temples désolés" (Bé'houkotaï 26,31) ; il aurait pu dire 'le Mikdach', ou 'Mon Mikdash' (au singulier, puisqu'il ne se réfère qu'au Temple.
Le verset dit "Mikdachékhem - vos Temples" (au pluriel), afin d'inclure les synagogue et les baté midrach. [Torat Cohanim - Bé'houkotaï 2]

De même, la guémara (Méguila) commente le verset : "Je serai pour eux un Mikdach miniature dans les pays où ils entreront" (Yé'hezkel 11,16). Nous apprenons ainsi que lorsque la Torah dit "et révérez Mon Mikdach - Mon Saint Temple", elle se réfère également aux synagogues et aux batei midrash.

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-> Le 'Hatam Sofer (drachot II 309b) écrit que [après la destruction du Temple] dans Sa miséricorde pour nous, Hachem nous a laissé un mikdach mé'at : les synagogues et les baté midrach parmi nous.
Si nous les traitons avec la sainteté qui leur est due, ils sont destinés à être rétablis en terre d'Israël.
Même de nos jours, ils (les synagogues et lieux d'études de Torah) contiennent la sainteté de la terre d'Israël, et les prières qui y sont prononcés sont envoyés directement à la Porte des Cieux.

-> Craindre une synagogue est une mitsva de la Torah :
Le 'Hafets 'Haïm (Béer Mayim 'Haïm - intro assin) écrit qu'il semblerait que ce soit un commandement positif (mitsvat assé) de la Torah que d'avoir de la crainte pour les synagogue et les baté midrach.
[voir aussi le Smak (mitsva 124) ; 'Hayé Adam (1:17:6) ; Kitsour Choul'han Aroukh 13:1]

Le Maharcham (chéélot outéchouvot) ajoute que de nombreux Richonim sont de cet avis.
La michna (Méguila 3:3) déclare que même sur le site d'une synagogue qui a été détruite, il faut agir avec un grand respect, et la michna cite le verset : "Je rendrai Mikdasheichem - vos Temples désolés."

-> Le rav Ména'hem Rekanti (12) explique la raison de la mitsva de la crainte du Mikdach :
lorsque l'on craignait et tremblait dans le Beit Hamikdach (Temple), lorsqu'il était encore debout, par crainte de la Gloire qui y résidait, cette crainte et ce tremblement restaient ancrés dans l'âme ; le cœur s'adoucissait lorsqu'on venait y faire la prière en présence d'Hachem et Lui apporter des sacrifices.
Tout cela s'est produit en raison de la sainteté, de la grandeur et de l'exaltation d'Hachem.
Aujourd'hui, en raison de nos fautes, lorsque nous n'avons pas de Temple, une synagogue est un microcosme du Temple. C'est pourquoi : "révérez Mon Mikdach", ayez la même crainte que s'il s'agissait du Temple.

-> Certains 'hassidim évitent de parler du début de la prière jusqu'à la fin de Alénou. La raison de cette coutume est qu'à partir du moment où l'on commence à parler au roi, il est inapproprié de se retourner et de parler à Son serviteur jusqu'à ce qu'il ait terminé son audience avec le roi.

-> Le Séfer 'Harédim (66:110) écrit que quelqu'un qui empiète sur la propriété d'autrui, en construisant une maison sur la terre d'autrui, est sévèrement puni.
Malheur à celui qui empiète sur la propriété du roi, pour réfléchir à des affaires personnelles ou mondaines, sans parler de converser à ce sujet, dans la maison de prière d'Hachem."

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-> Dans les lieux saints, il convient de se tenir avec crainte et effroi et avec une sainteté accrue. On doit s'imposer la crainte du Ciel (yirat Chamayim) dans ses paroles, ses pensées et ses actions. Par conséquent, une personne qui converse de questions banales dans le beit midrach ou la synagogue, même si ce n'est pas pendant la prière ou l'étude, enlève la yirat Chamayim de son corps.
Il s'agit d'une faute supplémentaire qui s'ajoute à celui des conversations mondaines en général.
[Chlah haKadoch ]

-> Une synagogue est un microcosme du Temple ; c'est un lieu de sainteté.
Le simple fait de respirer l'air d'une synagogue apporte des bénédictions de force et de longévité.
Cependant, si quelqu'un parle de choses banales à la shusynagogue, il empoisonne l'atmosphère ; il se nuit à lui-même et aux autres physiquement et spirituellement.
Il leur nuit physiquement en leur faisant respirer un air vicié ; il leur nuit spirituellement puisque cette impureté renforce le yetser ara. Chacun est en droit de le réprimander pour avoir causé du tort à autrui.
[Yessod haEmouna - Likouté Shass 57]

-> Selon le Maguen Avraham (Ora'h 'Haïm 151:1)
"Les non-juifs n'ont commencé à traiter le Temple avec mépris que lorsque le peuple juif a cessé de lui accorder le respect qui lui est dû ...
La faute de frivolité à la synagogue peut même entraîner la transformation d'une synagogue en une maison d'adoration d'idoles, que D. préserve."

-> Le Rokéa'h (Shomer Emounim - maamar Pit'hou Chéarim) suggère une raison possible pour la punition si sévère qui attende ceux qui parlent pendant la prière du tsibour : la même punition que celle infligée à quelqu'un qui se moque des paroles de nos Sages. Puisque nos Sages ont émis tant d'avertissements sévères à ce sujet, et que cette personne n'est toujours pas inquiète et n'a aucune crainte, elle est jugée comme quelqu'un qui se moque des paroles de nos Sages.

-> La Michna Broura (151:2) écrit qu'il faut veiller à ne pas parler inutilement à la synagogue et dans le beit midrach, car cela peut souvent conduire à des propos interdits, tels que des conversations qui impliquent les interdictions de calomnie, de querelles et de disputes.
Outre la gravité réelle de ces transgressions, ces fautes sont multipliées lorsqu'elles sont commises à la synagogue ; il n'y a pas de comparaison entre fauter lorsqu'on est seul et commettre la même faute dans le Palais du Roi (la synagogue).
De plus, on pousse les autres à fauter également. On peut commencer une dispute avec un petit groupe de personnes, mais en fin de compte, un groupe après l'autre se joindra à l'un ou l'autre camp, jusqu'à ce que toute la synagogue soit entraînée dans la conflagration qui se développe à partir de la dispute.

La Michna Broura poursuit : Très souvent, à cause de nos fautes, cela conduit à des insultes d'une telle ampleur que l'on peut même embarrasser quelqu'un en public, et très souvent cela se produit en présence d'un séfer Torah.
Nos Sages (Sanhédrin 99b) disent que celui qui embarrasse un autre en présence d'un talmid 'hakham est un hérétique qui n'a aucune part dans le monde à Venir. Il est donc évident que cela s'applique à celui qui embarrasse quelqu'un en présence d'un séfer Torah, devant l'honneur de la Chékhina.
Parfois, les disputes peuvent même conduire à des bagarres physiques, à la dénonciation d'autres personnes et à la profanation du Nom d'Hachem parmi les non-juifs. Le premier qui a commencé à parler est en fait la cause de tout cela, et il sera certainement puni autant que tous les autres réunis.
Par conséquent, celui qui craint Hachem doit toujours être sur ses gardes et éviter les conversations futiles à la synagogue ou dans le beit midrach. Ces lieux doivent être réservés à la Torah et à la prière.

-> Dans son introduction au séfer 'Hafets 'Haïm, la Michna Broura (151:2) ajoute :
Celui qui parle du lachon ara dans le beit midrach ou à la synagogue a violé le commandement positif de "et révère Mon Saint Temple" (Kédochim 19,30).
Cette mitsva exige que nous craignions Celui qui réside à l'intérieur du Temple. Lorsqu'une personne converse à la synagogue, elle montre qu'elle ne croit pas vraiment qu'Hachem y réside. Sinon, elle n'oserait pas s'engager dans une telle conversation dans la maison du Roi, en faisant ce qui est contraire à Sa volonté.

-> Dans de nombreux sefarim, il est écrit qu'il n'y a pas de plus grande profanation du Nom d'Hachem que de parler pendant la prière ou lorsque Son Nom est prononcé dans une bénédiction. Par conséquent, il ne faut certainement pas répondre lorsque quelqu'un nous parle. Au contraire, on doit faire savoir que ce n'est pas le moment de parler ...
Chaque fois que quelqu'un essaie de nous parler et que nous ne répondons pas, nous accomplissons la mitsva de "Je serai sanctifié" (Emor 22,32), car nous sanctifions le Nom d'Hachem en faisant cela."
[Séfer haTakanot 41]

-> Selon le Pélé Yoets (Erekh Beit haKnesset) : celui qui est prudent à cet égard (de ne pas y parler), en plus de se sauver d'une punition sévère, recevra également une grande récompense, en tant que personne ayant accompli une mitsva. En effet, il a accompli la mitsva "et révère Mon Saint Temple" (Kédochim 19,30), ce qui inclut la crainte de la synagogue, un microcosme du Temple.

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+ Parler à la synagogue :

-> Chaque mot inutile créé un ange Destructeur :
Le Réchit 'Hokhma (Déré'h Moché Yom Chémini) présente une parabole concernant une personne qui avait gagné beaucoup d'argent à l'étranger. Afin de protéger son argent lors de son voyage de retour, il engagea des gardes de sécurité pour l'accompagner, et réussit à terminer son voyage en toute sécurité.
De même, nos prières doivent s'élever jusqu'aux Cieux, un voyage de 500 ans. Dans l'atmosphère terrestre, il existe de nombreuses forces destructrices et nuisibles qui ont l'intention d'empêcher l'ascension des prières. Certaines de ces forces destructrices attendent depuis des temps immémoriaux le moment opportun pour arracher les prières.
Cependant, de nouveaux anges destructeurs sont créés à chaque mot prononcé pendant la prière, de Barou'h Chéamar à la Amida ; ces anges s'emparent de la prière et la détruisent.
La seule façon de protéger nos prières est d'éviter de parler à la synagogue.

-> Nos os ne pourriront pas :
Le Réchit 'Hokhma (chaar haanava 3) cite un puissant midrach.
Rabbi Na'hman bar Its'hak engagea des ouvriers pour enlever un monticule de terre de son vignoble. Au cours du 2e jour de creusage, un homme est apparu du monticule dans la vigne de Rabbi Na'hman bar Its'hak et s'est assis sur le monticule, se balançant et criant à plusieurs reprises : "Peut-être que le temps de la résurrection des morts est arrivé?"
Les ouvriers coururent appeler Rabbi Na'hman bar Its'hak, qui demanda à l'homme : "Qui es-tu ?". Il répondit : "Je suis un mort. L'heure de la résurrection des morts est-elle peut-être arrivée?"
Rabbi Na'hman lui demanda alors : "Qu'avez-vous à voir avec ce monticule de terre ?" L'homme répondit : "Je vous l'ai déjà dit - je suis un mort".
Rabbi Na'hman lui demanda : "Les morts ne pourrissent-ils pas?" Il répondit : "N'a-t-il jamais été apporté dans la maison du rabbin et lu dans le séfer Michlé (14,30) les mots du roi Shlomo : "L'envie [conduit à] la pourriture des os" ? Tout au long de ma vie, j'ai toujours négligé le fait que les gens me fassent du tort, je n'ai jamais été envieux d'un autre, je n'ai pas conversé dans le beit midrach ou à la synagogue, mon cœur et mon esprit étaient toujours concentrés sur les pensées de la Torah, comme le dit le verset : 'Celui qui m'écoute se reposera en toute sécurité' (Michlé 1,33)."

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-> Lorsque le peuple juif part en guerre, les officiers demandent : "S'il est un homme qui ait peur et dont le cœur soit lâche, qu'il se retire et retourne chez lui, pour que le cœur de ses frères ne défaille point comme le sien" (Choftim 20,8).
Nos Sages (Sota 44a) commentent que cela fait référence à quelqu'un qui doit quitter le champ de bataille parce qu'il a peur de ses propres péchés.
Le Beit Yossef (Tour OH 54) cite le midrach (Tan'houma) selon lequel la faute consistant à parler dans la prière entre Yichtaba'h et Yotser [Or] est une faute pour laquelle on doit quitter le champ de bataille.
Le Matté Moché (53) explique que les klipot (forces d'impureté/du mal), les obstructions qui empêchent les prières de monter, sont neutralisées par les Pessouké dézimra que nous disons (cha'harit).
Mais lorsque l'on parle entre Yichtaba'h et Yotser Or, ces klipot sont réactivées.
Ces klipot sont les légions de soldats qui nous font la guerre dans notre combat pour accomplir la volonté d'Hachem.

-> Le Séfer Hagan (Yom Shéni) cite le Rokéa'h selon lequel même un talmid 'hakham qui étudie constamment la Torah ne peut pas étudier pendant la prière et lorsque le tsibour dit les bénédictions ; le temps pour étudier et le temps pour la prière doivent être séparés.
Si un talmid 'hakham manque la prière à cause de son étude, même s'il a étudié toute la journée et enseigné aux autres, on considère qu'il n'a pas étudié du tout ce jour-là.

-> La Michna Béroura (151:10) dit que le Arizal faisait très attention lorsqu'il était à la synagogue à ne pas dire autre chose que les mots de la prière ; il évitait même de dire des mots de moussar à la synagogue afin de ne pas conduire à une conversation mondaine.

-> "Il ne faut pas parler de choses banales pendant que l'officiant répète la Amida. Si quelqu'un parle, c'est qu'il est un pécheur, dont la transgression est trop grande pour être supportée, et il doit être réprimandé". [Choul'han Aroukh - Ora'h 'Haïm 124:7]

-> Le Choul'han Aroukh haRav (124:10) ajoute que quelqu'un qui converse à la synagogue pendant que le tsibour loue Hachem, montre qu'il n'a pas sa place au sein du peuple juif. Même si quelqu'un étudie la Torah pendant les prières, ce qui n'est pas une faute aussi grave, ce n'est toujours pas convenable.

-> Le Kaf Hachaim (53:16) écrit que c'est une grave faute de parler lorsque l'on a terminé la Amida Esrei et que l'on attend que l'officiant commence la répétition.
L'officiant doit également faire très attention à ne pas parler à ce moment-là ; comment peut-on représenter le tsibbour devant Hachem après avoir commis une telle faute?

-> Le midrach (Bamidbar rabba 4:21) rapporte le récit suivant.
Un homme se trouvait à la synagogue avec son fils. L'officiant faisait la prière, et tout le monde répondait allélouka, tandis que le fils répondait par des sottises. Le tsibour dit au père : "Votre fils dit des choses stupides", et il répondit : "Que dois-je faire, ce n'est qu'un enfant, laissons-le jouer".
Le lendemain, la même chose se répète : ils répondent tous amen et allélouka et son fils répond par des bêtises. Le tsibour dit au père : "Ton fils dit des choses stupides", et il répondit : "Que dois-je faire, ce n'est qu'un enfant, laissez-le jouer."
Pendant les 8 jours de Souccot, le fils répondit aux prières par les mêmes paroles idiotes, et personne ne dit un mot à l'enfant. Avant la fin de l'année, le père mourut, ainsi que sa femme, son fils et son petit-fils, en tout, 15 personnes de la même famille. Tout ce qui resta de cette famille fut 2 personnes, l'une estropiée et aveugle, l'autre est une personne stupide et racha.

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-> Le Zohar (A'haré Mot 75b) dit : "[Le peuple] d'Israël reste en exil pour 3 fautes : pour avoir fait honte à la Chékhina pendant l'exil, pour avoir tourné le dos à la Chékhina, et pour s'être souillé en présence de la Chékhina."
Le fait de parler de choses banales à la synagogue, ce qui revient en fait à tourner le dos à la Chékhina, fait que le peuple juif reste en exil."

-> Le père du Chlah haKadoch (Séfer Yech Nochalin) ajoute qu'il n'y a pas de faute aussi grave que de parler pendant la prière.
Lorsqu'une personne transgresse d'autres fautes, telles que le vol, l'immoralité ou la consommation d'aliments non casher, le yétser ara l'attire par le plaisir physique.
Cependant, le yétser ara d'une personne qui parle à la synagogue n'est pas aussi fort ; lorsqu'une personne succombe, elle choisit de renforcer son yétser ara et de commettre une faute qui ne lui procure aucun plaisir physique. En outre, non seulement elle commet une faute, mais elle entraîne aussi les autres à fauter, car une conversation implique au moins 2 personnes.

[le 'Hafets 'Haïm (Pessikha léHilkhot Lachon ara 7) rapporte que selon le Choul'han Aroukh : parler à la synagogue est une faute grave, malheur à celui qui parle et à celui qui écoute. ]

-> Le Gaon de Vilna (dans sa lettre Alim léTéroufa) dit que pour chaque conversation vaine à la synagogue ou un beit midrach, il faut descendre dans les profondeurs du Guéhinam ; on ne peut commencer à imaginer la souffrance intense qu'on endurera pour chaque mot ; aucun mot n'est oublié.

Le Shéma Israël

+ Le Shéma Israël :

-> Au sujet du verset suivant du Hallel : "Du lever du soleil jusqu'à son coucher, le nom d'Hachem est loué" (mimizra'h chémech ad mévo'o, méoulal chem Hachem - Téhilim 113).
Cela peut être compris comme une référence à la récitation du Shema matin et soir, par laquelle le Nom d'Hachem est unifié dans le monde.
Les premières lettres de "mimizra'h chéméch ad" (ממזרח שמש עד) forment le mot שמע (Shéma).

De plus, les dernières lettres de ces mots forment le mot חדש ('hadach - nouveau), ce qui nous apprend que chaque fois que nous récitons le Shéma, il s'agit d'une nouvelle expérience. Les mots sont les mêmes, mais à chaque fois, ils apportent de nouvelles rectifications dans le Ciel, qui n'existaient pas auparavant.
En ce sens, le verset de Téhilim poursuit en disant : "Le Nom d'Hachem est loué de la même manière". Cela fait référence aux nouvelles rectifications qui sont annoncées dans le nom d'Hachem.
[ rabbi Yaakov Abou'hatséra - Bigdé Hasrad ]

L’importance du ta’hanoun

+++ L'importance du ta'hanoun :

+ Relever les étincelles tombées suite à nos fautes :

-> Le ta'hanoun est une tâche spirituelle difficile et importante.
Le Arizal (chaar haKavanot - Néfilat Apayim 2) écrit qu'il s'agit en fait d'un moment dangereux, dans lequel l'âme d'une personne risque de tomber dans les klipot (force du mal/impureté). Cependant, si cela est récité comme il le faut, alors cela peut élever une personne à des niveaux spirituels élevés.
Il y a donc beaucoup à gagner avec le ta'hanoun, mais aussi beaucoup à perdre.

Les hôtes du Ciel interviennent également à ce moment vital. D'un côté, il y a les forces de l'impureté, qui lancent des accusations et affirment que l'âme mérite d'être perdue à cause de ses fautes.
De l'autre côté, il y a les forces de sainteté, les anges qui se tiennent dans le camp de la Chékhina, qui aspirent et espèrent son succès, afin qu'elle puisse émerger indemne dans la lumière.
Si c'est le cas, la Chékhina en bénéficie grandement, car les étincelles de sainteté qui sont tombées sont élevées, ce qui ajoute à l'éclat de la Chékhina.

Sur cette base, rabbi Yaakov Abou'hatséra (Alef Bina - Téhilim 25) explique le verset récité dans le Ta'hanoun séfarade : "Tous ceux qui espèrent en Toi n’auront pas honte. Ceux qui se rebellent pour rien seront humiliés" (Téhilim 25,3)
Cela nous apprend que lorsqu'une personne réussit à accomplir la tâche du ta'hanoun, non seulement elle sera sauvée de la honte, mais tous les saints anges qui espèrent en elle pour le bénéfice de la Chékhina seront également justifiés dans leurs espoirs pour elle.

"Ceux qui se rebellent" fait référence aux sitra a'hra et aux forces du mal qui se rebellent contre la Chékhina. Ils avaient espéré le voir échouer et se perdre parmi les klipot, incapable de revenir.
Ils seront humiliés lorsque leurs espoirs envolés seront brisés et qu'ils n'auront plus rien à montrer.

[ le ta'hanoun = le texte général de vidouï, de confession de nos fautes, ce qui nous permet de profiter de la force de la téchouva. ]

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-> Le Arizal (chaar haKavanot) explique qu'il y a un élément de martyre dans le ta'hanoun. Dans la profondeur de sa kavana kabbalistique, au moment du ta'hanoun on abandonne notre vie pour descendre dans les klipot, afin de sauver les étincelles déchues qui y sont piégées.
Si ces kavanot ne sont pas exécutés correctement, une personne peut rester piégée en bas, incapable de revenir, et perdre ainsi sa vie.

Sur cette base, rabbi Yaakov Abou'hatséra (Alef Bina - Téhilim 25) ajoute que lorsqu'une personne accomplit le ta'hanoun, elle renaît avec une nouvelle vie. La personne qu'on était auparavant a abandonné sa vie, et une nouvelle personne est née à la place.

C'est ainsi que nous pouvons comprendre le verset suivant du ta'hanoun : "Fais-moi connaître tes voies, Hachem, et apprends-moi ton chemin" ( דְּרָכֶיךָ יְהוָה הוֹדִיעֵנִי אֹרְחוֹתֶיךָ לַמְּדֵנִי - Téhilim 25,4)
Les premières lettres de ce verset correspondent à la guématria de ילות (yaloud - né).
Lorsqu'une personne se couvre le visage pendant le ta'hanoun (ou bien qu'elle se courbe, tombant comme "mort" devant Hachem (annulant son égo), exprimant le regret d'avoir pu bomber le torse pour agir contre Sa volonté), alors elle renaît comme un nouvel enfant.
Une telle personne se tourne alors vers Hachem pour qu'Il lui enseigne la Torah, tout comme la Torah est enseignée aux jeunes enfants, qui sont éduqués à marcher sur le chemin d'Hachem.

Le verset utilise deux synonymes pour chemins, "déra'him" et "or'hot".
Nous pouvons comprendre cela en nous basant sur le Zohar (III,88a), qui explique que "déra'him" sont les chemins bien tracés qui symbolisent les explications simples de la Torah. "or'hot" se réfère à un nouveau chemin qui vient juste d'être ouvert, et qui n'a pas encore été emprunté par les masses. Cela fait référence aux secrets de la Torah qui ne sont connus que de quelques privilégiés.
Dans ce verset, le roi David a prié pour la connaissance des deux, puisque toutes les chemins de la Torah sont ouverts à celui qui se sacrifie pour ta'hanoun.

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-> Ceux qui risquent leur vie dans le ta'hanoun pour honorer Hachem bénéficient d'une aide Divine spéciale, qui les conduit sur le chemin de la vérité.

Rabbi Yaakov Abou'hatséra (Alef Bina) explique ainsi la suite du ta'hanoun : "Il enseigne aux humbles Son chemin" (vilaméd anavim darko - Téhilim 25,9). Une personne humble fait abstraction de ses propres intérêts et se consacre uniquement à la réalisation de la volonté d'Hachem.
En retour, Hachem la protège le long d'un chemin droit, sans obstacles ni pierres d'achoppement.
Il est écrit à son sujet : "Heureux l'homme qui se confie en Ta force et qui trace sa route dans son cœur" (Téhilim 84,6). C'est comme si une personne avait un ami de confiance qui l'oriente dans la bonne direction à tous les carrefours de sa vie.

C'est ainsi que rabbi Yaakov Abou'hatséra (Alef Bina) explique le verset du ta'hanoun : "Guide-moi dans Ta vérité et enseigne-moi, car Tu es le D. de mon salut. C'est vers Toi que j'espère tout au long de la journée" (adéri'héni baamité'ha ... - Téhilim 25,5).
Lorsqu'une personne récite le ta'hanoun avec de la kavana, elle prie Hachem de la guider sur le chemin de la vérité et de dégager son chemin des obstacles qui l'obstruent.

Une telle personne n'imagine pas qu'elle mérite ces conseils en récompense de ses propres efforts ou parce qu'elle a si bien récité le ta'hanoun. Elle se rend compte de ses nombreuses lacunes et ne compte que sur la bonté de Hachem pour la sauver, "puisque Tu es le D. de mon salut".
Telle est notre espérance, non seulement lorsque nous récitons le ta'hanoun, mais aussi tout au long de la journée et de notre vie.

[le ta'hanoun est un moment d'humilité intense, où l'on reconnaît nos torts devant le Roi des rois, et notre désir d'agir selon la volonté d'Hachem, et par cela nous méritons d'être assister et aider par Hachem dans notre vie. ]

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-> Comment expliquer qu'une personne puisse fauter et atteindre des hauteurs spirituelles uniquement grâce à la téchouva et au ta'hanoun?

Rabbi Yaakov Abou'hatséra (Alef Bina) explique en se basant sur le verset : "Souviens-Toi de Ta miséricorde, Hachem, et de Ta bonté, car elles sont éternelles" (zé'hor ra'hamékha Hachem ... - Téhilim 25,6).
Ces hauteurs spirituelles précèdent la création du monde et constituent le fondement sur lequel le monde a été construit. Il existe un monde de pureté parfaite qui précède le monde dans lequel nous vivons, et aucune faute ne peut toucher ou nuire à ce monde de perfection.
Lorsqu'une personne met de côté ses intérêts personnels et s'élève au-dessus de ce monde physique, elle atteint ce monde primordial de perfection, où elle est purifiée de ses fautes.

C'est le sens du verset :
"Souviens-Toi de Ta miséricorde, Hachem, et de Ta bonté" = dans Ta miséricorde et Ta bonté, aide-moi à atteindre ces hauteurs spirituelles que je ne mérite pas vraiment.
"car elles sont éternelles" = elles ont précédé la création de ce monde et sont hors de portée de la faute.

[ selon le midrach (Téhilim 90) : "Grande est la téchouva puisqu'elle a précédé la création du monde."
De même, la guémara (Nédarim 39b) met la téchouva parmi les 7 choses furent crées avant la création du monde.
En ce sens, faire ta'hanoun c'est se reconnecter avec le monde dans son état le plus parfait, le plus pur, avant la création. ]

Lorsque quelqu'un s'élève au-dessus du monde de la faute en récitant correctement le ta'hanoun, ses pas sont guidés par le Ciel pour marcher sur le chemin de la droiture.
Même s'il faute accidentellement à l'occasion, il ne continuera pas sur la voie de la faute. Il recevra immédiatement un message du Ciel, parfois à travers une courte période de souffrance, pour purifier ses fautes et le ramener sur le chemin de la vérité.
[...]

Hachem guide quelqu'un sur le chemin qu'il a choisi. En faisant les ta'hanoun (je me suis égaré dans la faute, et en réalité j'ai vraiment envie de faire ta volonté, même si le yétser ara peut être trop fort!), on mérite d'être aidés pour aller sur le chemin de la dvékout (l'attachement avec Hachem).

"Vous qui êtes attachés à Hachem votre D. êtes tous vivants aujourd'hui" (Vaét'hanan 4,4).
Nous vivrons aujourd'hui : le gentri se sent sur (plus 1 pour la valeur de la phrase).
1 pour la valeur de la phrase).
La guématria הַדְּבֵקִים בַּיהוָה (attachés à Hachem) a une guématria (+1 du kollel) égale à זו נפילה (zo néfila).
Cela fait référence à la néfilat apayim, le fait de tomber sur son visage pendant le ta'hanoun, par lequel une personne mérite de s'attacher à Hachem et de gagner la vie éternelle.

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+ Corriger les fautes liées à la brit :

-> Le ta'hanoun est également efficace pour guérir les dommages causés par la souillure de la brit.

Selon rabbi Yaakov Abou'hatséra (Guinzé haMélé'h - tikoun haBrit 36)
il y a un élément d'abandon de sa vie pour Hachem qui est inhérent au Tachanoun.
Certaines fautes sont expiées par la téchouva seule, mais certaines fautes sont si graves que la téchouva ne peut que retarder la punition, alors que l'expiation complète n'est réalisée qu'avec la mort du fauteur.
La souillure de la brit est une telle faute. Bien qu'une certaine forme d'expiation soit possible même du vivant d'une personne, l'expiation totale se fait par la mort.

Le ta'hanoun étant considéré comme une sorte de "mort", au cours de laquelle le fauteur disparaît et une nouvelle personne renaît à sa place, il peut expier même les fautes de la brit.
Une personne n'a pas besoin de mourir pour être pardonnée. Lorsqu'il abandonne sa vie à Hachem dans la téchouva et le ta'hanoun, elle renaît à nouveau et se purifie des fautes de sa vie précédente.

La préciosité de la Torah

+ La préciosité de la Torah :

-> Le roi Shlomo a témoigné que la Torah est : "plus précieuse que les perles, et toutes les choses désirables [de notre monde] ne peuvent lui être comparées" (Michlé 3,15).

-> La guémara (Yérouchalmi Péa 1,1) affirme que toutes les pierres précieuses du monde ne valent pas un seul mot de la Torah.

-> Le 'Hafets 'Haïm fait remarquer : les anges sont des créatures spirituelles, dans le monde de Vérité, qui comprennent plus que quiconque la véritable valeur des choses.
Lorsque nous voyons à quel point les anges voulaient obtenir la Torah lorsque Moché est monté au Ciel, on peut comprendre à quel point elle est précieuse.
Combien nous devons être reconnaissants de la bonté que nous fait Hachem en nous octroyant la Torah.

Nos Sages disent que le lachon ara mène à la pauvreté (voir Séfer haKané et Tikouné Zohar).
['Hafets 'Haïm - Chemirat haLachon - conclusion chap.6 ]