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"améat mim'ha rav Etslo" (Rabbénou Bé'hayé - dans le 'Hovot haLévavot) = ce qui nous semble être un petit acte, une petite mitsva à tes yeux, est en réalité très apprécié par Hachem, et a un impact énorme au Ciel, et par ricochet dans le monde entier.

[pour limiter nos ambitions, notre yétser ara fait croire à chaque juif que ce qu'il fait est "méat" (tout petit), mais en réalité chaque petit pas d'un juif vers Hachem influence énormément le monde.  Un juif a une part Divine en lui, et peut donc agir à l'image de D., avec une grandeur phénoménale.
Et si cela te semble petit (méat) c'est seulement "min'ha" (de ton point de vue d'humain limité, dans le mensonge), car dans le monde de Vérité c'est "rav" (beaucoup) aux yeux d'Hachem (Etslo). Ainsi, tâchons de voir notre vie selon la Vérité, pour tenter d'exploiter au mieux nos potentialités internes, dans la joie et la fierté (un juif semble "méat" aux yeux des gens, mais en réalité il est éternellement "rav" aux yeux d'Hachem), b'h. ]

Avant qu'une personne ne dise quelque chose, elle devrait d'abord considérer l'exaltation et la grandeur d'Hachem. Cela l'amènera à aimer et à craindre le nom de D., puis à vivre une expérience pleine de passion du Divin.
C'est ainsi qu'elle suscite la bienveillance de D. dans le monde.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Noa'h 6,15]

=> En imprégnant nos paroles de la conscience d'Hachem, nous pouvons susciter la bienveillance de D.

Une personne doit utiliser tout ce qui se trouve dans ce monde au service de D.
En d'autres termes, s'il désire un objet matériel, comme de l'argent ou des honneurs, il doit se demander : "Quel est ce désir que je ressens pour une chose physique? Cette entité matérielle est quelque chose de temporel, qui finira par se dissiper et se désintégrer, alors que le service de D. a une valeur éternelle. De plus, tous les plaisirs appartiennent à D., qui les dispense à sa guise, car il est à l'origine de toute la création."

Méditer sur les objets de nos désirs matériels de cette manière, en tant qu'inspiration vers un plus grand service divin, est le but ultime de tous les aspects de la Création, à savoir nous permettre de servir uniquement D. et donc de Lui donner du plaisir, comme l'ont dit nos Sages : "D. a créé tout ce qu'Il a créé uniquement pour Sa gloire" (Pirké Avot 6,10), c'est-à-dire pour que Ses créatures puissent les utiliser (en méditant sur leur nature éphémère, comme indiqué) pour les inspirer à mieux Le servir et donc à Lui donner du plaisir.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Noa'h 6,9]

Hachem nous aime davantage à chaque seconde

+ Dans les bénédictions de la lecture du Shéma Israël, nous trouvons le terme "ahava rabba ahavtanou" (Tu nous as aimés d'un grand amour).
Le rav Shimon Schwab écrit que le terme "ahava rabba", souvent traduit par "amour abondant", devrait en fait être interprété comme "amour toujours croissant". Chaque jour qui passe, l'amour qu'Hachem a pour nous grandit.
Ainsi, alors que les années s'enchaînent, que cela tant de siècles depuis notre délivrance d'Égypte et du moment où nous nous sommes tenus au mont Sinaï, actuellement Hachem nous aime plus que jamais.

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=> On peut voir ce message dans l'allumage des bougies de 'Hanoucca.
S'il l'on peut dire : chaque jour nous allumons davantage de lumière, à l'image d'Hachem qui a chaque jour un "sourire", un "regard" plus lumineux d'amour pour Ses enfants adorés (les juifs).
Le yétser ara tend à nous persuader du contraire, d'à quel point nous sommes insignifiants, voir nuls par rapport aux anciennes générations si élevées spirituellement (en comparaison quelle joie a Hachem de nous).
Mais la réalité est différente : quoique nous puissions faire Hachem nous aime à chaque instant davantage que le précédent, Il est si fier et aime infiniment tout chaque juif, et cela sans exception, par le simple fait que c'est Son fils unique et adoré.

En allumant et en publiant cet amour extraordinaire d'Hachem pour tout juif, nous voulons également allumer en nous ces flammes d'amour fou pour le meilleur des papa, l'Unique : Hachem.
Fort de cette Vérité, on ajoute beaucoup de lumières et de joie à notre vie.

Rabbi Mendel de Rimanov se promenait avec ses 'hassidim lorsqu'il remarqua un garçon assis derrière un arbre et qui pleurait.
Le Rabbi lui demanda : "Pourquoi pleures-tu?
Le garçon répondit : "Nous jouons à cache-cache, et c'est à mon tour de me cacher, mais personne ne me cherche! Personne ne veut me trouver!"
Le Rabbi se tourna vers ses 'hassidim et s'exclama : "Entendez-vous cet enfant? "Personne ne me cherche. Personne n'est intéressé à me trouver". C'est ce que ressent Hachem dans ce long et amer exil."

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-> Le 'Hafets 'Haïm disait souvent : "Plus que nous ne voulons qu'il [le machia'h] vienne, c'est lui qui veut venir. Cependant, il ne peut venir que si le peuple juif l'attend avec impatience."

La venue du machia’h = disparition du libre arbitre, des récompenses … ?

+ La venue du machia'h = disparition du libre arbitre, des récompenses ... ?

-> "La récompense est à la mesure de l'effort" (Pirké Avot 5,23).
Ainsi, la vie quotidienne est remplie d'efforts, de luttes, pour étudier la Torah, faire les mitsvot, ... et c'est cela qui nous donne encore plus de mérite de rester fidèle à Hachem malgré les vents de face, notre naturalité qui peut s'y opposer.
[toute la notion de récompense est basée sur l'existence d'un réel libre arbitre. ]

=> Qu'est-ce qui nous permettra d'avoir une grande récompense lorsque machia'h arrivera et que la lutte cessera d'exister?

-> Le rav Friedlander (Sifté 'Haïm) affirme que même lorsque machia'h arrivera, les défis à notre spiritualité ne disparaîtront pas, mais plutôt le yétser ara relâchera progressivement son emprise sur le cœur de l'homme. Finalement, la notion de yétser ara existera en dehors de la nature de l'homme et "l'homme retournera à l'état qui existait à l'époque d'Adam, avant qu'il ne faute".
[c'est le sens de : "Hachem, ton D., circoncira ton cœur et celui de ta postérité, pour que tu aimes Hachem, ton D., de tout ton cœur et de toute ton âme" (Nitsavim 30,6)]

Dans le gan Eden, la présence de D. était évidente.
L'homme n'avait aucune envie de défier Sa volonté. Adam a mangé de l'Arbre de la Connaissance, non par défi, mais dans une tentative erronée de mieux servir Hachem.
Cependant, en faisant cela, il a introduit le mauvais penchant dans l'être humain, où il pouvait l'influencer intérieurement à faire le mal. (si le yétser ara n'est plus seulement extérieur, mais qu'il est en moi, alors j'aurai plus de mérite, et je ferai plus plaisir à Hachem. Le problème de ce raisonnement est que cela n'était pas en accord avec la volonté d'Hachem. )
L'homme a été banni du jardin pour se retrouver dans le monde naturel, où la présence d'Hachem n'était plus évidente à percevoir. La bataille spirituelle qui s'ensuivit prendra fin avec l'arrivée de machia'h, car la présence de D. sera alors évidente/éclatante pour tous.

-> Le rav 'Haïm Friedlander rapporte la guémara (Shabbath 151b) qui nous conseille de rechercher le mérite tant qu'il est encore disponible :
Le roi Shlomo conseille : "Souviens-toi donc de ton Créateur pendant les jours de ta jeunesse, avant que n'arrivent les mauvais jours et les années dont tu diras : "Je n'y ai pas pris plaisir" (Kohélet 12,1) ; ce sont les jours de machia'h, où il n'y aura plus d'occasion d'acquérir du mérite ou de libre arbitre".
[Si la base de la récompense est le choix du bien par rapport au mal, et que "la récompense est à la mesure de l'effort", quelle récompense peut-on obtenir lorsqu'il n'y aura plus de lutte?
L'idée est que l'objectif de l'ère messianique pour le peuple juif et pour l'humanité est : la révélation de la gloire de D. dans notre monde.
D'une certaine façon, en désirant la guéoula, on est prêt à sacrifier toute considération personnelle (obtenir un maximum de mérites par l'accomplissement des mitsvot dans ce monde), pour le fait de désirer que la grandeur d'Hachem soit manifeste au plus vite, qu'on arrête d'avoir du 'hilloul Hachem dans le monde, ... (et cette attitude d'abnégation peut provoquer la guéoula, et d'énormes bénédictions/mérites futurs.)]

-> Le 'Hafets 'Haïm affirme que la forme habituelle de la monnaie spirituelle : la persévérance face à la difficulté, sera largement dévaluée lors de l'arrivée de machia'h, puisque les obstacles à notre spiritualité n'existeront plus.
Néanmoins, il explique que le peuple juif ne perdra rien, car le grand kidouch Hachem qui imprègne le monde augmentera infiniment la pureté de nos mitsvot.
[rapporté dans le Ohr Yé'hezkel - Elloul]

-> Lorsque le machia'h arrivera, l'observance des mitsvot s'élèvera au-dessus de tout ce qu'une personne peut atteindre aujourd'hui.
Le rav Dessler explique comment cela permettra non seulement de préserver, mais aussi d'accroître la récompense éternelle obtenue par l'accomplissement d'une mitsva, même sans l'élément de sacrifice personnel.
Tout d'abord, il explique que toutes les motivations pour accomplir une mitsva entrent dans l'une des deux catégories suivantes : soit "Lichma" (pour le ciel), dans laquelle la seule intention est de servir Hachem et de suivre Ses voies ; soit "chélo Lichma" (pas pour le ciel), où l'on accomplit une mitsva pour ses propres raisons, même si celles-ci sont altruistes.

Le rav Dessler (Mikhtav méEliyahou) poursuit :
"Seule le lichma peut préparer pleinement l'âme à jouir des délices raréfiés du monde à venir. Comme le décrit la guémara (Béra'hot 17a) : "Les justes s'assoient ... et jouissent de la splendeur de la Ché'hina".
Il s'agit d'une image des âmes justes qui se délectent d'un attachement sublime à D., faisant l'expérience d'un grand déversement de Sa gloire.
Celui qui sert D. lichma verra cette même sainteté insuffler à son âme une vigueur redoublée ....
Sa conscience sera multipliée ... par millions, jusqu'à ce qu'elle s'étende jusqu'aux limites les plus extrêmes possibles ... En bref, la récompense doit être précisément équivalente à la qualité de l'acte."

=> Parce que chaque juif servira D. lichma à l'époque de machia'h, l'âme de chaque juif sera préparée à cette récompense sublime dans le monde à venir.
En accomplissant les mitsvot au maximum pendant l'ère messianique, l'homme s'élèvera à un niveau où son âme sera capable de recevoir le plaisir ultime du Monde à Venir, non pas au prix de luttes et de souffrances, mais plutôt comme le résultat inévitable de son attachement pur et sans entrave à D., par lequel il devient un partenaire avec Lui dans l'accomplissement du mandat de la Création.
[voir à ce sujet le 'Hafets 'Haïm - Ahavat 'Hessed II - chap.2]

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-> À l'heure actuelle, notre mérite provient de nos efforts, de nos batailles face à notre yétser ara. Après la venue du machia'h, lorsqu'il n'y aura plus de luttes internes, notre mérite viendra de notre relation exaltée et omniprésente avec D.
Ce sont nos luttes et nos efforts dans les circonstances actuelles qui nous rendent capables de participer pleinement au "festin" spirituel à venir.

En ce cens le Maharal (Nétsa'h Israël - chap.46) affirme qu'une fois que le machia'h viendra, il ne sera plus possible de changer véritablement [de l'état que nous aurons atteint à notre mort] ; les gens seront influencés par leur désir de participer au bien indescriptible que D. dispensera au monde, plutôt que par un pur désir de se rapprocher de Lui.
[le Maharal explique également que toute personne qui avait avant la venue du machia'h des ambitions spirituelles qu'elle n'a pas pu accomplir (ex: manque de temps, de capacités, ..), en toute honnêteté et sincérité, alors on lui donnera la possibilité de les réaliser même après la venue du machia'h, où sinon il nous sera impossible de vraiment évoluer. D'où l'importance d'avoir d'énormes ambitions spirituelles! ]

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-> Le rav Mattisyahou Salomon (Matnat 'Haïm - maamarim 1) explique qu'une fois que le machia'h arrivera, il y aura une capacité considérablement accrue de gagner du mérite dans le monde à Venir ...
Cependant, cela ne s'appliquera qu'à ceux qui, avant l'arrivée du machia'h, recherchaient l'excellence spirituelle, ce qui impliquait une lutte quotidienne dans un monde spirituellement sombre (chacun du mieux de ses capacités, possibilités).
Leurs luttes passées serviront de "rampe de lancement" pour leur mérite dans un monde nouveau et délivré.

Citant le rav Eliyahou Lopian, le rav Salomon explique que D. accorde Sa récompense en fonction de la lutte initiale d'une personne.
Dans la paracha Lé'h Lé'ha, D. dit à Avraham : "Compte les étoiles si tu en es capable ; il en sera de même pour ta descendance" (v.15,5). La Torah nous informe ensuite "il eut foi en Hachem, et Hachem le lui compta comme une vertu/un mérite (vaya'hchévéa lo tsédaka)" (v.15,6).
Cela incite le Ramban à se demander ce qui, dans la réponse d'Avraham, justifie le qualificatif de "tsédaka". Avraham avait déjà fait preuve de son incroyable foi au cours de nombreuses épreuves ; il semblerait que sa confiance en D., à ce moment-là, aurait dû être considérée comme banale, quelconque (en comparaison de ce qu'il a témoigné pendant ses épreuves).

Néanmoins, selon le rav Lopian, Avraham a été crédité pour les premières épreuves auxquelles il a résisté. Le fait que, par la suite, sa foi lui soit venue sans difficulté, n'était que le résultat de sa capacité à surmonter ces épreuves initiales difficiles.
Cette analyse explique également comment le mérite du monde à venir nous reviendra après la venue de machia'h qui mettra fin à nos luttes spirituelles.
Les triomphes que nous remportons aujourd'hui resteront à notre compte, fournissant le "capital de départ" pour des dividendes illimités et éternels.

Dans ce monde nous avons un voyage ardu, nous devons nous sacrifier et lutter contre vents et marées, tout cela dans le but de servir D. du mieux que nous pouvons. Cependant, lorsque la distance qui nous sépare de D. se réduira considérablement, nos luttes antérieures nous seront toujours utiles. Grâce à elles, nos âmes seront préparées à s'engager avec D. d'une manière beaucoup plus élevée.

[ => Dans la vie nous avons constamment des épreuves, des choix plus ou moins difficiles, où nous sommes testés : quelle valeur, quelle importance, donnons nous à Hachem au point de Lui être fidèle selon Sa volonté?
Chaque victoire que nous avons va nous servir de tremplin permettant de justifier une croissance dans l'éternité du monde à Venir. Certes il n'y aura plus de libre arbitre, la présence Divine sera alors claire, mais notre comportement d'avant viendra à notre secours pour toujours bénéficier davantage de proximité, de connaissance, d'Hachem.
Car à défaut de cela, nous n'aurons plus la possibilité de pouvoir vraiment évoluer vers Hachem. ]

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-> Le Ram'hal (Daat Tévounot) explique que D. a créé l'univers comme un acte d'amour, si immense que l'esprit humain ne peut commencer à le comprendre.
Le monde est destiné à servir de réceptacle dans lequel Il peut éventuellement déverser Son bien. Mais l'amour de D. est si grand que tout bien qu'Il accorde doit être le plus grand bien possible. Tout autre bien ne serait pas digne de D.
Le plus grand cadeau que D. puisse accorder à l'homme est la capacité de jouir d'une récompense optimale dans le monde à venir : de se prélasser dans le rayonnement de la Chékhina. [Ram'hal - Messilat Yécharim - chap.1]

Pour permettre à l'homme de mériter Sa récompense, D. lui a donné la capacité de choisir entre le bien et le mal. Comme le dit le Zohar (Vayikra 47b) : "S'il n'y avait pas d'obscurité, la lumière ne serait pas discernable et ne produirait aucun bénéfice".
Parce que le libre arbitre est une composante nécessaire du dessein de D. pour le bien de l'homme, la possibilité de faire un mauvais choix existe toujours dans notre monde.

Selon le Ram'hal (Daat Tévounot), si le peuple juif serait autorisé à se prélasser en présence de D. sans avoir mérité ce privilège, cela serait une récompense dit de "pain de la honte" (nahama dékissoufa), et ce serait une énorme source d'embarras. [la nature humaine n'aime pas un sentiment de dépendance, de gratitude, en recevant quelque chose sans pouvoir rien faire en retour.]
C'est pourquoi D. nous a placés dans ce monde et nous a opposés au yétser ara afin que nous puissions mériter notre récompense éternelle en l'emportant sur lui. En accomplissant les mitsvot de D. au mieux de nos capacités pendant la période avant la venue du machia'h, où il a une dissimulation d'Hachem et des tests difficiles, nous gagnons l'opportunité d'accomplir les mitsvot à la perfection pendant les temps messianiques.

Ainsi, notre yétser ara interne entrave notre service Divin et troubler nos cœurs, ce qui permet de faire des mitsvot pures qui nous donneront le droit de jouir, sans la moindre sentiment de honte, du bonheur ultime : prélasser dans la présence de D. dans le monde à Venir.

[Hachem n'a pas besoin de nos mitsvot, Il est parfait. Il agit à l'image de quelqu'un qui demande un tout petit service à la personne qu'il a grandement aidé, non pas parce qu'il en a besoin mais pour permettre à cette personne de perdre son sentiment désagréable de redevabilité.
De même, plus nous faisons la volonté de D. dans ce monde, plus nous créons une réalité future où Hachem pourra nous donner et se révéler à nous, sans souffrir du goût de "pain de la honte". ]

Si vous demandez ce qu'il convient de faire pour hâter le machia'h, je répondrai et dirai que Hachem n'attend pas de nous de grandes choses et des choses impossibles à réaliser ...
Au contraire, chaque personne, selon ses forces et ses capacités, doit se préparer à la venue de machia'h.
['Hafets 'Haïm - Za'hor léMyriam - chap.18]

[ainsi, hâter la guéoula implique à chacun de se renforcer de son mieux, comme l'indique le verset : "Tout ce que tes propres moyens permettent à ta main de faire, fais-le" (Kohélet 9,10). ]

Hachem a créé l'homme dans le but d'en faire un être élevé et spirituel, s'élevant au-dessus des animaux et de tout comportement basique.
Hachem a fait de l'homme un être droit, unique parmi toute la création, pour lui montrer qu'il a la possibilité de s'élever et de devenir le sommet de toute vie. L'échec de l'homme dans cette noble mission exigeait la justice ; c'est pourquoi Hachem a provoqué le Déluge.
[Ramban - Noa'h 6,4]
ainsi selon le Ramban, l'effondrement moral qui s'est produit au moment du Déluge a commencé par un manque d'aspiration à la sainteté.

[issu du dvar Torah : https://todahm.com/2023/12/27/noah-la-reelle-raison-du-deluge-le-manque-dambition-spirituelle ]

En croyant fermement en quelque chose, nous le tirons de sa Source en- Haut et le nourrissons jusqu'à ce qu'il existe.
Notre foi parfaite en Hachem, selon laquelle Il peut et va réaliser nos désirs, est le moyen même par lequel nos souhaits se matérialisent.
[Ohev Israel - Noa'h]

Si vous êtes le même après votre prière qu'avant, pour quelle raison ou dans quel but avez-vous prié?
[Baal Chem Tov]