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Provoquer la guéoula = un désir de davantage de spiritualité

+ Provoquer la guéoula = un désir de davantage de spiritualité :

"Je vous sortirai des fardeaux de l'Égypte... et je vous délivrerai" (Vaéra 6,6)

-> Le Sfat Emet cite le 'Hidouché haRim qui explique que la délivrance du peuple juif a été déclenchée par son incapacité à supporter plus longtemps l'impureté de l'Egypte.
C'est leur reconnaissance du fait que le fait d'être juif ne pouvait s'accommoder de l'immoralité omniprésente qui les a rendus dignes de la rédemption.

C'est pour cette raison que, pour parvenir à la rédemption, le peuple juif devait atteindre un état de détresse où son "manque de spiritualité" lui était plus insupportable que sa souffrance physique.

[c'est incroyable de se dire qu'entre la douleur liée à leur terrible esclavage en Egypte, et leur manque de spiritualité, c'est ce dernier qui lesfaisait le plus souffrir, le plus crier à Hachem. ]

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=> L'exil en Egypte comprend tous les autres exils. Ainsi, si nous voulons mériter la guéoula finale, notre plus grande souffrance doit être sur notre "manque de spiritualité".
Hachem dévoile toi pleinement, permets nous de plus de connaître, d'être plus proche de Toi, ...

Le machia’h

+ Le machia'h (rav Eibshitz) :

-> Voici quelques éléments enseignés par le rav Yonathan Eibshitz sur la période suivant la venue du machi'ah :

Il y aura un sentiment de véritable fraternité au sein du peuple juif.
Le peuple juif atteindra des niveaux de spiritualité qui l'élèveront au-dessus des Anges de service (d'Hachem). [Ahavat Yéhonathan - Kora'h]

A cette époque, il sera permis de manger tous les animaux non casher. [Ahavat Yéhonathan - Haazinou]

Nous n'aurons plus besoin de nous occuper de notre subsistance.
Tous nos besoins seront satisfaits. Nous nous consacrerons entièrement à l'étude de la Torah et nous serons dispensés d'accomplir tous les autres commandements positifs. [Ahavat Yéhonathan - Nitsavim]

A l'ère messianique, la Torah et ses commandements resteront inchangés. Cependant, Hachem nous révélera les secrets les plus profonds qui s'y trouvent. [Ahavat Yéhonathan - Nitsavim]

Actuellement, Hachem juge le peuple juif avec les attributs de la justice et de la compassion. Cependant, à l'ère messianique, Hachem ne jugera le peuple juif qu'avec les attributs de la miséricorde et de la compassion. [Ahavat Yéhonathan - Shoftim ]

Nous ferons tous téchouva, et il ne restera aucun vestige de nos fautes, [Ahavat Yéhonathan - Vayigach]

Nous serons aimés et bénis par Hachem, et nous le servirons avec amour et crainte. [Ahavat Yéhonathan - Massé]

Toutes les qualités négatives seront éliminées de nous, comme la colère. [Ahavat Yéhonathan - Balak]

Il n'y aura pas de yétser ara (mauvais penchant) et nous ne serons pas tentés de fauter. Il n'y aura donc pas de notion de récompense et de punition. Les justes regretteront les moments où ils ont pu lutter contre leur mauvais penchant et en sont sortis victorieux. [Ahavat Yéhonathan - Vaét'hanan]

Bien qu'il n'y ait pas de yétser ara et que nous n'ayons pas de désir pour du plaisir physique, le concept de faute existera toujours. Nous nous efforcerons d'atteindre des niveaux spirituels pour lesquels nous ne sommes pas correctement préparés, et un tel comportement est considéré comme une faute. [Ahavat Yéhonathan ]

Les personnes âgées seront rajeunies et auront l'énergie et la vitalité de leur jeunesse. [Ahavat Yéhonathan - Toldot]

La guémara (Béra'hot 57b) associe le sommeil à la mort, et comme à l'époque du monde à Venir (olam aba), il n'y aura pas de mort, l'homme n'aura pas besoin de dormir. [Ahavat Yéhonathan - 'Hayé Sarah]

Les gens vivront pour l'éternité, car il n'y aura pas de mort. [Yaarot Dvach 1,5]

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-> Le rav Yonathan Eibshitz écrit que lorsque machia'h arrivera et ramènera le peuple juif sur la terre d'Israël, même les personnes qui n'ont jamais su qu'elles étaient juives feront partie du rassemblement.
Il cite les écrits de Abarbanel, qui affirme que les juifs qui ont été contraints d'abandonner le judaïsme et d'embrasser le christianisme à l'époque de l'Inquisition espagnole feront également partie du rassemblement des exilés.
[Ahavat Yéhonathan - Tsav ; Balak]

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-> La venue du machia'h implique un rassemblement de tous les juifs sur la terre d'Israël.
Selon le rav Yonathan Eibshitz (Ahavat Yéhonathan - Nitsavim) :
Hachem reviendra avant le retour du peuple juif. Cela explique pourquoi, dans la guémara, il est dit que de nombreux grands Sages s'inquiétaient de la période précédant l'ère messianique.
Cette appréhension était fondée sur l'idée qu'à ce moment-là, Hachem serait déjà revenu en Israël. Et, dans un sens, nous serions laissés à nos propres ressources dans la diaspora.

-> On peut rapprocher cela à un autre de ses enseignements (dans son Ahavat Yéhonathan) :
Au moment de la délivrance ultime (guéoula), des décrets terribles seront pris à l'encontre du peuple juif vivant dans la diaspora (dehors d'Israël). De nombreux juifs iront vivre en terre d'Israël. Hachem entendra leurs cris et enverra le machia'h.

-> Le prophète décrit le machia'h qui "vient à toi, juste et victorieux, humble, monté sur un âne" (Zé'haria 9,9).

Le Imré Emet (sur Chemot 4,20) demande : si le machia'h est déjà en route, pourquoi voyager avec un âne et non pas avec un moyen de transport plus rapide?
Comme le midrach (Chémot rabba 14,3) nous l'indique, la guéoula profitera avant tout à ceux qui souhaitent y participer.
Le machia'h prend donc son temps dans l'espoir que le plus grand nombre possible de retardataires se repentiront et se joindront à lui.

La guéoula et la lumière du machia'h ressemblent à une gazelle.
La gazelle bondit sur une montagne, de rocher en rocher, échappant à la vue à tel moment pour revenir dans le champ de vision un instant plus tard pour disparaître à nouveau et réapparaître escaladant un plateau.
[d'après le midrach Chir haChirim rabba 2,14]

Un judaïsme basé sur l’amour d’Hachem

+ Un judaïsme basé sur l'amour d'Hachem :

-> Nos Sages (guémara Sota 49b) nous disent que dans la période précédant le machia'h "ceux craignant la faute seront méprisés" (יראי חטא ימאסו).

-> Le 'Hozé de Lublin donne une nouvelle interprétation au nom de rabbi Zoucha d'Anipoli : Avant l'arrivée du machia'h, le monde juif sera opposé à ceux dont le judaïsme est basé sur la crainte de la faute parce qu'ils aspireront à un judaïsme rempli d'amour.

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[avant la venue du machia'h, ceux qui vivent leur judaïsme majoritairement en servant Hachem par la crainte, seront injuriés parce que tout le monde Le servira majoritairement par amour. ]

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-> Le rav Avigdor Miller enseigne qu'une personne ne devait pas laisser passer un seul jour sans affirmer, au moins une fois : "Je t'aime, Hachem!".

Etre dégoûter de notre exil, condition préalable à la guéoula

+ Etre dégoûter de notre exil, condition préalable à la guéoula :

"C'est pourquoi tu diras aux Bné Israël : "Je suis Hachem, et Je vous ferai sortir du fardeau des égyptiens"" (Vaéra 6,6)

-> Le séfer Kol Mévasser rapporte que le rav Bounim de Peshischa demande pourquoi Hachem dit qu'il sortira les juifs "du fardeau" (sivlot) de l'Egypte. Pourquoi ne dit-Il pas simplement qu'Il les sortira de l'esclavage en Egypte?
Il répond en disant que "le plus grand malheur, c'est quand on ne sent plus la douleur".

Il explique qu'au début de la servitude, l'esclavage était très dur pour le peuple juif. Mais au bout d'un certain temps, ils se sont habitués à la douleur et à la souffrance, qui sont devenues leur nature. Ils ont commencé à tolérer leur vie difficile et n'ont plus été dérangés par elle.
[au début c'est dur, mais après cela devient notre train-train quotidien]

Lorsque Hachem vit que les juifs commençaient à tolérer ce que les égyptiens leur faisaient subir et qu'ils étaient devenus tellement prisonniers de la dépravation et de l'immoralité de l'Egypte qu'ils commençaient à ne plus s'en préoccuper, Il dit qu'Il devait les sauver immédiatement. Cela ne pouvait plus attendre.
Hachem déclara : "S'ils sont déjà capables de tolérer les égyptiens, il n'y a pas d'autre choix que de les délivrer maintenant! "

[ le mot "sivlot" peut être traduit par "sovel", qui signifie tolérer. Le mot "sivlot" peut être traduit par "sovel", qui signifie tolérer. Ainsi, le verset peut être compris comme disant qu'Hachem a vu qu'Il devait sauver la nation de leur situation de tolérance des égyptiens. ]

-> De même, il est dit au nom du 'Hidouché haRim que la première étape de la délivrance consiste à se dégoûter de l'exil. Tant que nous sommes capables de tolérer d'être dans l'exil, la guéoula ne peut arriver.
C'est dans cet esprit qu'il explique qu'Hachem a d'abord dû sortir la nation des "sivlot" d'Egypte. Il a d'abord dû leur faire cesser de tolérer l'exil et les dégoûter des égyptiens. Ce n'est qu'ensuite qu'Il a pu les délivrer.

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[pour provoquer la venue du machia'h, nous devons être dégoûter de cet exil, au point d'exiger de tout cœur à Hachem de nous en sortir.
Cependant, à nous de décider : est-ce que cela viendra par nous-même (en travaillant pour que notre intériorité crie à Hachem, malgré qu'en apparence tout va relativement bien dans notre vie), ou bien est-ce que Hachem devra la provoquer en nous envoyant des galères extérieures, nous poussant à vouloir échapper à cet exil?
Dans Sa bonté, Hachem fait que le confort de notre exil est plutôt bon, et dans la routine quotidienne, il peut être facile de ne pas être tant que cela dégoûté par notre vie. On s'habitue et on apprécie globalement notre situation.
Pourtant, pour provoquer la guéoula, on doit certes remercier Hachem pour ce que l'on a, mais une condition préalable est de développer un dégoût de notre état actuel en tant que juif, car on veut qu'Hachem se dévoile, on veut vivre dans une réalité d'un amour et d'une proximité sans limite avec papa Hachem! (on en a marre qu'Il soit aussi dissimulé!) ]

Le machia’h arrivera d’une manière soudaine

+ Le machia'h arrivera d'une manière soudaine :

+ Yaakov appela ses fils et dit : "Rassemblez-vous et je vous dirai ce qui vous arrivera (ét acher yikra) à la fin des temps" (Vayé'hi 49,1)

-> Le séfer Yalkout Moché, cite le Baal Shem Tov, qui dit que le mot "yikra", arriver, a une connotation de "mikré", un événement qui arrive par hasard.
Cela indique que le machia'h viendra d'une manière imprévue. Les gens seront assis et feront leur travail ou étudieront la Torah. La vie se poursuivra comme d'habitude, et il arrivera soudainement.

Le rav de Satmar (le Divré Yoel) écrit : "J'ai entendu au nom de rav Elazar de Raisha, qui a entendu du Divré 'Haïm, qui lui l'a entendu directement du rabbi de Rophitz, que nous n'aurons pas besoin de passer par toutes les souffrances et les épreuves que nos Sages ont prédits au sujet des jours précédant l'arrivée du machia'h parce que les tsadikim des générations passées ont déjà rectifié cela.
Au lieu de cela, le tailleur "il sera assis dans sa boutique et coudra, et l’aubergiste sera assis dans son auberge, et soudain, l’annonce sera faite que le machia’h est arrivé!"

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-> Pourquoi est-il écrit : "pitom yavo él hékhalo" (le machia'h "viendra soudainement dans Son sanctuaire" - Mala'hi 3,1)?
Le peuple d'Israël dans cette génération [précédant la venue du machia'h] dira : "Est-il possible que nous voyons le monde fonctionner comme il l'a toujours été, et cependant la guéoula arrivera cette année?"
Mais ils ne savent pas que le machia'h arrivera soudainement.
[midrach Hechalot Rabbati 36,5]

-> "pitom yavo él hékhalo" (le machia'h "viendra soudainement dans Son sanctuaire" - Mala'hi 3,1)
Le rav Moché Sorotzkin dit que le risque d'être pris au dépourvu est que nous n'ayons aucune chance de nous y préparer ; et nous serions alors exclus de cet incroyable moment qu'est la guéoula.
Par conséquent, on nous envoie des souffrances pour nous motiver à nous préparer à l'avance, afin que notre expérience du machia'h soit à un niveau spirituel élevé.

Notre génération est appelée le "ékev" (le talon) de l'histoire, en ce sens qu'à notre époque, le monde est descendu à un niveau de moralité sans précédent.
En même temps, ce terme est porteur d'espoir, car tout comme le talon soutient le reste du corps, la génération d'aujourd'hui peut jeter les bases de la grandeur future.
C'est pourquoi notre époque est appelée "Ikvéta déMéchi'ha" (le talon du machia'h), car notre avodat Hachem, aussi difficile et décourageant qu'elle puisse être, est le soutien qui amènera le machia'h, qu'il vienne bientôt.
[Sfat Emet - Souccot 5636 ]

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[dans l'obscurité de la génération actuelle, avec la diminution de la grandeur des âmes venant au monde et la baisse de la sainteté environnante, même une petite action pour D. a un impact énorme. Ainsi, à l'image des talons, c'est notre génération qui a le pouvoir de faire marcher/venir le machia'h.]

Le machia'h arrive bientôt. Nous sommes proches de son temps.
Nous devons dès à présent nous attacher à Hachem par un lien d'amour fort. Cet amour de notre part invoquera un fort amour de la part de Hachem en retour.
[Chem miChmouël - année 5671 - Lé'h Lé'ha 12,11 ]

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[plus nous développons notre amour pour Hachem, plus Hachem nous aime encore davantage, ce qui Le pousse à immédiatement se dévoiler et à envoyer le machia'h. ]

-> "A l’époque qui précédera l’arrivée du machia’h, l’effronterie grandira" (guémara Sota 49b)

Le Sfat Emet explique qu'avant que le machia'h ne vienne, les gens seront effrontés en disant : "Je sui un tsadik! Je suis spécial!"
[Grâce à cette orgueil, cette fierté, nous pouvons conquérir notre yétser ara.]

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-> issu du divré Torah : Confiance en soi & l'orgueil de la sainteté : https://todahm.com/2021/12/12/confiance-en-soi-lorgueil-de-la-saintete