Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

-> Une seule personne faisant téchouva avec sincérité peut amener la guéoula [pour tout le monde].
[Pélé Yoets - ערך ציוי]

-> Une seule personne priant avec sincérité peut amener la guéoula [pour tout le monde].
[Targoum - Yéchayahou 59,16 ; 63,5]

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[Hachem demande la sincérité, les profondeurs de notre cœur.
Ainsi, chaque juif doit se dire : ma téchouva, ma prière, a le pouvoir d'amener la guéoula pour tout le monde! ]

L’aspect spirituel de la guerre de gog et magog

+ L'aspect spirituel de la guerre de gog et magog :

-> Au-delà de l'aspect d'une bataille physique, Gog et Magog sera un combat spirituel royal entre l'impureté et la pureté.
[ à l'image d'une flamme qui fait un dernier sursaut de lumière avant de s'éteindre, les forces d'impureté vont se déchaîner juste avant leur fin avec la venue du machia'h.
Nos Sages enseignent que lorsqu'il y a une bataille, bien qu'elle a lieu dans ce monde terrestre, en réalité l'essentiel se déroule au Ciel. En ce sens, lors de Gog et Magog, Hachem va détruire au Ciel l'ange responsable de chaque nation, et cela va permettre qu'elles soient détruites dans ce monde.]

-> Le rav Chatzkel Levenstein a répété une fois les paroles du 'Hafets 'Haïm au sujet d'à quel point sera terrifiante la 3e partie de la guerre de Gog et Magog : elle sera bien pire que les horreurs de l'holocauste, car selon le 'Hafets 'Haïm : la 2e partie sera comme un jeu d'enfant en comparaison de la 3e partie.
[selon le midrach (Téhilim 118), il y a 3 parties dans la guerre de Gog et Magog. Le Hafets 'Haïm les met en lien avec les guerres mondiales)]

Le rabbi Shalom Schwadron était là à ce moment, et il a remarqué que les auditeurs étaient vraiment terrifiés. Il a alors demandé au rav Levenstein : quel est le but de révéler cela? Quel avantage pouvait-il y avoir à effrayer si terriblement les auditeurs?

Le rav Chatzkel Levenstein a répondu qu'il a été mal compris :
le 'Hafets 'Haïm voulait signifier que la 3e guerre allait être très largement pire dans un sens spirituel.
[parmi toutes les batailles spirituelles, il donna l'exemple de celles liées à la émouna.
(en ce sens le rabbi Ezriel Tauber fait remarque que notre période précédant la venue du machia'h est appelée : 'hévlé machia'h (חבלי משיח), qui vient du mot : 'hévél (une corde - חבל).
En effet, juste avant l'arrivée du machia'h, Hachem va "secouer le monde", à l'image d'une corde (symbolisant la émouna, notre liaison à D.), et uniquement ceux qui y resteront attachés mériteront d'être sauvés.]

Le rav Chatzkel Levenstein explique que la raison pour laquelle il (ainsi que le 'Hafets 'Haïm) mentionne cela n'est pas pour semer la peur, mais plutôt pour nous faire prendre conscience des grands combats spirituels dont les juifs serons confrontés, afin que nous nous protégeons autant que possible.
[ex: à l'image du capitaine de l'avion de l'avion qui avertit de quelques turbulences avant l'arrivée à destination.
Cela doit nous faire dédramatiser les secousses, et toujours nous permettre de garder à l'esprit que c'est notre papa Hachem qui est aux commandes pour notre bien ultime.]

Le rav Levenstein concluait que cette seule connaissance doit nous motiver à faire téchouva, et à supplier pour une arriver rapide du machia'h.

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-> Nos Sages rapportent qu'il y aura 2 machia'h : machia'h ben Yossef et machia'h ben David, et que le machia'h ben Yossef pourra être tué.
[en ce sens, le Arizal dit que lorsque nous disons dans le "véliYérouchalayim Irkha", les mots "vékissé David avdékha mééra létokha takhin", nous sommes supposés avoir à l'esprit que le machia'h ben Yossef ne se fasse pas tuer.]

=> Pourquoi Hachem va-t-il faire qu'un machia'h se fasse tuer?

-> Le rav 'Haï Gaon et le rav Saadia Gaon répondent :
"Hachem veut nous donner une épreuve de émouna à l'époque du machia'h. Si le machia'h ben Yossef est tué, alors les gens se diront : "Vous voyez, le machia'h, que nous attendons depuis si longtemps a été tué!", et alors de nombreuses personnes ne surmonteront pas ce challenge."

=> Ceci est un exemple des épreuves que Hachem peut nous donner sur notre émouna à la venue du machia'h. Ainsi, lorsque nous avons des périodes de déception, où nous perdons espoir sur une guéoula proche, cela peut être un des tous derniers tests avant que le machia'h arrive.

Les 4 délivrances relatives aux 4 exils du peuple juif s'accompliront chacune par le mérite de nos Patriarches : la première délivrance eut lieu par le mérite d'Avraham, la 2e par le mérite d'Its'hak, la 3e par le mérite de Yaakov.
La 4e et dernière délivrance, celle orchestrée par le machia'h lui-même, aura lieu par le mérite de l'étude de la Torah.
[Zohar Béréchit 12]

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-> Le Ohr ha'Haïm haKadoch (Vayé'hi) explique d'après ce Zohar que l'âme de Moché s'unira avec celle du machia'h ben David, et que l'allongement de notre exil est dû au manque d'investissement dans l'étude de la Torah et des commandements.
En effet, Moché ne peut délivrer un peuple qui ne s'affaire pas à l'étude de la Torah.

Le monde à Venir nous est actuellement incompréhensible

+ Le monde à Venir nous est actuellement incompréhensible :

-> Le Séfer haYachar (chap.12) nous explique cela par le biais d'une parabole :
Ce monde-ci peut être comparé à une caverne creusée profondément sous le sol et coupée de tout contact avec la surface. Les hommes qui habitent cette grotte souterraine ne connaissent que leurs murs et leurs sombres tunnels. Leur concept de réalité est fondé sur leur environnement restreint.

Imaginez la stupéfaction et le bouleversement de ces habitants des grottes s'ils sortaient de leur confinement pour apercevoir de vastes étendues de terre, les montagnes et les flots agités de la mer, toutes ces innombrables merveilles de la nature. Comme ils seraient éblouis par l'éclat du soleil, des étoiles et du ciel infini.

Les humains confinés sur cette terre sont ainsi comparables à ces hommes des cavernes qui ne conçoivent pas la réalité.
Ce n'est que lorsqu'il meurt que l'homme sort de sa caverne terrestre pour apercevoir la splendeur éternelle du Vrai monde : le monde à Venir.

+ A la fin des temps, lors de la guerre de Gog et Magog, la totalité des oppresseurs du peuple juif durant l'histoire sera réincarnée pour effectuer la réparation des dommages commis à son encontre.
Depuis Pharaon, en passant par Nabuchodonosor Haman, les empereurs romains jusqu'à Hitler, tous les tyrans de ces dernières décennies qui oppressèrent Israël, se réincarneront durant la dernière génération et accéderont au pouvoir de leurs nations afin de préparer leur propre chute et glorifier ainsi majestueusement le Nom de D.
[Tsor ha'Haïm - Béchala'h]

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-> "Les eaux se retournèrent, elles couvrirent les chars et les cavaliers, toute l'armée de Pharaon qui était entrée derrière eux dans la mer, il n'en resta pas un seul" (Béchala'h 14,28)

-> Le midrach (Mékhilta Béchala'h 6) enseigne :
Il ne resta pas un survivant à l'exception de Pharaon au sujet duquel il est écrit : "Mais voici pourquoi Je t'ai laissé vivre, pour te faire voir Ma puissance dans le monde".

-> Au sujet de Hillel l'Ancien : "Même lui vit un crâne flotter sur l'eau. Il lui dit : c'est parce que tu as noyé que l'on t'a noyé, et ceux qui t'ont noyé seront noyés à leur tour" (Pirké Avot 2,7).

-> Selon le Arizal (Chaar haGuilgoulim), l'âme Moché et celle d'Hillel provenaient d'une même racine.

-> Par ailleurs, selon Zohar haKadoch (A'haré Mot 76a) :
"Viens et constate, concernant celui qui transgresse les commandements de la Torah, que ses transgressions montent et descendent, et laissent des traces sur son visage afin que les êtres des mondes supérieurs et du monde d'en-bas le regardent et déversent des malédictions à son encontre".

-> Le rav Pin'has Friedman (Shvilei Pinhas) commente :
Lorsqu'Hillel vit le crâne, il put lire ce qui était inscrit sur le crâne et il sut qu'il s'agissait de celui de Pharaon le racha. C'est pourquoi il déclara avec certitude que ce dernier était mort noyé car il avait lui-même noyé.
Les mots de la michna des Pirké Avot : "même lui vit un crâne" font allusion au fait qu'Hillel n'était autre que la réincarnation de Moché, qui "vit" lui aussi le crâne en question et "comprit" qu'il appartenait à la réincarnation de Pharaon puni, dans cette génération, mesure pour mesure pour avoir noyé les Bné Israël, comme il est écrit : "Tout mâle nouveau-né, jetez le dans le fleuve" (Chémot 1,22).

Hillel s'adressa ensuite au peuple d'Israël et non plus au crâne en disant : "Non seulement Pharaon a été noyé parce qu'il t'a noyé, mais il en sera de même pour toutes les autres nations du monde qui te nuiront. Elles seront aussi punies, comme Pharaon. C'est le sens des paroles d'Hillel : "Et ceux qui t'ont noyé, seront à leur tour noyés".

[Dans les Pirké Avot, lorsqu'il est dit que Hillel vit un crâne (golgolet - גלגלת), l'étymologie est la même que le mot : réincarnation (guilgoul - גלגול).]

Moché savait que Pharaon fut épargné afin de témoigner auprès des nations du monde de la grandeur d'Hachem et sanctifier ainsi Son Nom en racontant la sortie d'Egypte. Cependant, la justice Divine ne dépend ni de l'espace et ni du temps et Pharaon devra revenir en réincarnation pour subir son châtiment.

Hillel souhaitait renforcer les juifs de sa génération dans la foi en la justice Divine, dans la notion de récompense/punition. [et qui est au-delà de l'espace et du temps]
En effet, à l'époque d'Hillel, ses contemporains souffraient des persécutions romaines. Ainsi Hillel rassura le peuple juif en lui expliquant qu'à l'avenir, Hachem vengera Son peuple.
De la même façon que Pharaon fut puni des générations plus tard à travers une réincarnation qui endura mesure pour mesure son lot de réparation, de même tous les oppresseurs du peuple juif devront rendre des comptes, mesure pour mesure, que ce soit dans cette vie ou dans une autre, car chacun sera réincarné pour effectuer sa réparation, mesure pour mesure, en fonction du mal qu'il aura commis.
[à notre niveau nous ne pouvons pas appréhender les actions d'Hachem, surtout en se détachant de la notion de temps.]

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-> Si nous souhaitons juger les actes d'Hachem, nous devons prendre en considération que Sa justice [s'étend] sur plusieurs générations et peut ne devenir compréhensible que dans une seule génération ...
Ainsi, mieux vaut ne pas se poser trop de questions.
[Moussar Israël]

"Dans les temps à venir, les Bné Israël auront le mérite de voir la Présence Divine, œil contre œil, car ils verront de leurs propres yeux Hachem entrer dans Sion."
[Rabbi Chimon bar Yo'haï
- Mékhilta - sur Yéchayahou 52,8 : "ils voient, de leurs propres yeux, Hachem rentrer dans Sion"]

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-> "Ton Maître ne se dérobera plus à ton regard, tes yeux pourront voir ton Guide et tes oreilles entendre Ses paroles" (Yéchayahou 30,20).
Rachi explique que Hachem ne Se recouvrira pas de Ses vêtements et ne détournera pas Sa Face de nous.
[à la guéoula, D. se dévoilera à nous sans que rien ne fasse abstraction!]

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-> "Oui, comme à l'époque de ta sortie d'Egypte, Je te ferai voir des prodiges. Les nations en seront témoins et elles auront honte en dépit de toute leur puissance ; elles poseront la main sur leur bouche, leurs oreilles seront frappées de surdité" (Mikha 7,15).

De la même façon que les Bné Israël aperçurent, durant la sortie d'Egypte, la lumière redoutable du Nom d'Hachem (יהוה) qui se dévoila pleinement sans aucune obstruction, dans le futur également, Hachem sortira le soleil de son écrin.
Ainsi, les tsadikim s'en réjouiront, tandis que les ennemis d'Israël périront.
[rav Pin'has Friedman - Shvilei Pin'has]

"A cette époque [du machia'h], il n’y aura plus ni famine ni guerre, ni jalousie, ni rivalité, car les bienfaits seront distribués en abondance, et les délices trouvés comme la poussière.
Le monde entier ne s’occupera que de la seule Connaissance de D."
[Rambam - Hilkhot Méla'him 12,5]

+ "Je construirai tes murailles en pierre précieuse (kadkod - כַּדְכֹד)" (Yéchayahou 54,12)
Selon rabbi Chmouël bar Na'hmani, il y eut dans le Ciel une controverse entre 2 anges : Mikhaël et Gavriel, et sur terre entre 2 Sages : Yéhouda et 'Hezkia, fils de rabbi 'Hiya : l'un soutenait que le "kadkod" désigne l'onyx (ou pierre de "choham") et l'autre soutenait que "kadkod" désigne le jaspe.
Hachem leur dit : "Comme l'un et comme l'autre" : Je construirai [mes murailles de Jérusalem] avec l'onyx et le jaspe.

"Et Je construirai tes portes en escarboucles (pierres précieuses rouge-grenat)" (Yéchayahou 54,12)
Rabbi Yo'hanan était assis et exposait une leçon : Hachem fera venir (à l'époque messianique) des pierres précieuses et des perles de dimensions 30 coudées sur 30 coudées, dans un creux de 10 coudées de large et de hauteur 20 coudées, et les établira comme portes de la ville de Jérusalem.
Un élève de rabbi Yo'hanan se moqua de son maître : "N'est-ce pas qu'on ne trouve pas de pierres précieuses de la taille d'un œuf d'une petite colombe, comment pourrions-nous en trouver d'aussi grandes?"
Plus tard, cet élève fit un voyage en bateau et il vit (dans la mer) des anges qui taillaient des pierres précieuses et des perles de dimensions 30, 30 et 20 coudées avec un creux de 10 coudées de large.
L'élève demanda : "A quoi ces joyaux sont-ils destinés?"
Les anges répondirent : "Dans le futur, Hachem les installera aux portes de Jérusalem".
A son retour, ce élève retrouva rabbi Yo'hanan et lui dit : "Rabbi, continue ta leçon! Tu enseignes bien, car ce que tu avais décrit, je l'ai vu (de mes propres yeux)!"
Rabbi Yo'hanan répondit : "Homme vide! Si tu ne l'avais pas vu, tu ne m'aurais pas cru? Tu tournes en dérision les paroles des Sages!"
Rabbi Yo'hanan (irrité) porta son regard sur cet élève qui devint un amas d'os (qui mourut).
[guémara Baba Batra 75a]

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=> A quoi font allusion l'onyx et le jaspe dans les futures murailles de Jérusalem?

-> Le Ben Ich 'Haï enseigne :
Les 2 pierres précieuses enchâssées dans de l'or, sur le pectoral du Cohen Gadol, étaient au nombre de 12.
Les 2 premières citées dans Chémot (28,2) : l'onyx (choam) et le jaspe (yachfé), correspondaient respectivement aux tribus de Yossef et de Binyamin, car selon Rachi, ces pierres étaient citées dans l'ordre de naissance.
Or Yossef associé à l'onyx, est le fondement (yessod) "masculin", et son frère Binyamin associé au jaspe, est le fondement "féminin".
Ces 2 fondements sont en allusion dans le mot : kadkod (כדכד) du verset de Yéchayahou (54,12).
En effet, les lettres כד de ce mot donnent par multiplication 4*20 = 80, qui est la guématria de : yessod (fondement - יסוד).
Les 2 fois כד font allusion à ces 2 fondements.

L'onyx (le choam - שהם) fait allusion à l'existence de 2 atouts à l'époque du machia'h : la malkhout (royauté) et la Tiférét (gloire et magnificence).
En effet, le mot "choam" a pour initiale la lettre ש qui s'écrit pleinement שין et possède les mêmes lettres que le mot שני (chéni : 2), en allusion aux 2 atouts signalés.
Les lettres restantes du mot "choam" (שהם) sont donc מ et ה, initiales de l'expression : mélé'h haMachia'h (le Roi machia'h - מלך המשיח).
Ainsi, la pierre de choam fait allusion à la Royauté et à la Magnificence à l'époque du roi machi'ah.

Le jaspe (yachfé - ישפה) peut être décomposé en 2 mots : יש (yech) et פה (pé), en allusion au fait que la force du peuple d'Israël est essentiellement sa bouche (פה) à travers la prière et l'étude de la Torah.
Ainsi à l'époque messianique, les portes de la prière s'ouvriront largement, elles qui étaient pratiquement fermées durant la période d'exil.

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=> Comment justifier les dimensions (30*30*20 amot) des pierres précieuses dans la construction des portes de Jérusalem (soit environ 15 mètres par 15 mètres par 10 mètres)?

-> Le Ben Ich 'Haï enseigne :
Du fait que la guématria de la lettre ל est 30, la base des pierres précieuses de dimensions 30 amot sur 30 amot fait allusion à 2 lettres ל, donc aux mérites de 2 types de limoud (étude - לימוד) : l'étude de la Torah révélée et l'étude de la Torah cachée.

La hauteur de 20 amot et le creux de 10 amot (coudées) font allusion au mérite de la tsédaka.
En effet, c'est la paume de la main (kaf) associé à la lettre hébraïque (kaf - כ) de guématria 20, qui donne la tsédaka, ne serait-ce la plus petite pièce d'une prouta associée à la lettre youd (י) de guématria 10. [la plus petite lettre de l'alphabet hébraïque]

=> Ainsi les mérites de l'étude [de la Torah] et de la tsédaka sont à l'origine de ces grandes pierres précieuses à Jérusalem dans le futur.
[d'une certaine façon par nos actions (étude & tsédaka) nous avons la possibilité d'embellir notre Jérusalem pour l'éternité.]

Les dimensions indiquées 30 amot, 30 amot, 10 amot et 20 amot font allusion aux lettres respectives : lamed (ל) et lamed (ל) de guématria 30 chacune, youd (י) de guématria 10, et kaf (כ) de guématria 20, qui forment le mot : kalil (parfait, complet - כליל) qui caractérise la perfection de cette œuvre purement Divine.

A l'époque du machia'h, le Nom Divin (יהוה) de guématria 26, sera remplacé par le Nom Divin : יהיה de guématria 30, selon rabbi Chimon bar Yo'haï.
C'est à ce nom (révélé à Moché en Egypte) que font allusion les dimension 30 amot par 30 amot, de la base des pierres précieuses.
Il y aura ainsi la transformation du vav en youd, de guématria simple 10 et de guématria pleine : יוד qui est : 20, en allusion au creux de 10 amot sur une hauteur de 20 amot.

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=> L'obligation de faire confiance aux Sages de la Torah :

-> Le Ran écrit :
De même que l'on doit respecter les décisions de justice des juges rabbiniques (dayanim), nous apprenons de notre guémara (ci-dessus), l'obligation d'accepter les opinions de nos Sages et leurs interprétations des versets de la Torah.
Quiconque s'oppose aux enseignements des Sages est considéré comme s'il s'oppose aux fondements de la Torah, et donc il est un hérétique (apikoros) qui perd sa part dans le monde futur.

-> Le Bné Yissa'har ('Hodech Sivan 5,19) enseigne à ce sujet :
Après que nos ancêtres aient manifesté leur confiance en Hachem et en Ses Sages, nous avons l'obligation de croire en leurs paroles d'un cœur entier, sans avoir besoin d'enquêter, comme si nous avions assisté réellement à l'événement.
C'est pourquoi, rabbi Yo'hanan a qualifié son élève de moqueur, pour n'avoir pas eu confiance en son enseignement avant d'avoir vu.
S'il en est ainsi pour une dracha, qui n'est pas un principe de foi, à fortiori est appelé : moqueur, celui qui nie les grands principes de foi ou qui en doute, comme : l'existence d'Hachem, Son unicité, Son intervention dans la récompense et les sanctions.
Il est inutile d'enquêter, même si la motivation de cette enquête est pour l'honneur du Ciel (léchem chamayim), afin de renforcer sa foi.
Il s'agit donc de faire confiance totalement à nos pères et à nos Sages.

Il y a 2 sortes d'exil.
Le premier est un exil collectif, l'exil de la nation juive parmi les nations du monde.
Le second est un exil personnel qui affecte chacun des juifs. C'est l'exil de l'âme parmi les forces du yétser ara.
[Méor Enayim - Tsav]

La vraie identité d'un juif est l'âme brillante qu'il a en lui.
Toute laideur est le produit de l'influence étrangère du yétser ara.
Lorsque le yétser ara sera détruit, notre nation sera naturellement élevée pour communier avec le Maître du monde
[...]
Lorsque le yétser ara sera déraciné [avec la venue du machia'h], il n'y aura plus d'obscurité dans le monde.
[le Divré Yé'hezkel (de Shinov)]