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Extrait du dernier appel du rav Nissim Yagen

+ Extrait du dernier appel du rav Nissim Yagen :

-> Mes chers amis, la question à un milliard de dollars est la suivante : quand machia'h viendra-t-il, inaugurant la guéoula finale tant attendue, lorsque le monde atteindra un état idéal?

Nos Sages (guémara Sanhédrin 91a) répondent que le machia'h viendra "dans une génération entièrement méritante ou dans une génération entièrement coupable".
Je ne comprends pas : machia'h ne viendra-t-il que dans une génération où tout le monde est parfaitement juste? Si c'est le cas, il devra peut-être attendre éternellement!
Viendra-t-il dans une génération où tout le monde est racha? Cela n'existe pas ; dans chaque génération, il y a 36 personnes justes dont le mérite soutient le monde.

Nos Sages veulent dire que le machia'h viendra dans une génération où chaque individu sera soit juste, soit racha. Chacun devra prendre position et afficher ses couleurs : est-il avec la Torah ou contre elle?
Il n'y aura pas de juste milieu. Soit vous serez dans le programme, soit vous ne le serez pas.

Certains disent : "Nous gardons ce que nous pouvons", c'est-à-dire les mitsvot qui leur conviennent ou qui sont confortables pour eux. Mais la Torah n'est pas un magasin de proximité ou un canapé confortable. C'est une obligation pour chacun d'entre nous.
Certaines personnes disent : "J'ai un bon cœur." Mais si vous n'utilisez pas votre bon cœur, que vaut-il?
[...]

La guémara nous donne de nombreux signes permettant de reconnaître la venue imminente de machia'h, et ils sont tous évidents à l'heure actuelle.
Que se passera-t-il exactement? À quoi ressemblera le processus de rédemption?
Cela aussi, nous le savons, car un modèle nous a été donné.
La Rédemption finale ressemblera à la première. La sortie d'Égypte, il y a plus de trois millénaires, lorsque nous avons été délivrés de l'esclavage au milieu d'un spectacle éblouissant de miracles, est notre modèle pour ce qui se passera lorsque machia'h viendra.
Il s'agit d'une promesse explicite : "Comme aux jours de votre sortie d'Égypte, je vous montrerai des prodiges [à la guéoula finale]" (Mikha 7,15).
Mais il y a un inconvénient terrifiant.
Seuls 20% des juifs ont été rachetés. 80% morts peu avant la rédemption d'Egypte.
Convertissons ces pourcentages en chiffres. La Torah rapporte que 600 000 hommes âgés de vingt à soixante ans ont quitté l'Égypte. Cela signifie que plus de deux millions de juifs de cette seule catégorie sont morts peu avant la sortie d'Egypte, sans compter les femmes, les mineurs et les hommes retraités.

Voyons maintenant plus en détail. Au moment de la sortie d'Egypte, tout le monde a vu des miracles et a compris qu'ils venaient d'Hachem. Au milieu des dix plaies, même les astrologues de Pharaon disent : "C'est le doigt de D.!" (Chémot 8,15). Pharaon lui-même a admis que "Hachem est le juste, et moi et mon peuple sommes les méchants (racha)" (Chémot 9,27).

Imaginez la scène. Tout le monde a vu l'eau se transformer en sang, les grenouilles sauter dans les marmites et les lits, les poux ramper sur la peau, les bêtes sauvages rôder dans les rues, la peste tuer le bétail, les furoncles douloureux affliger le corps, d'énormes grêlons faire pleuvoir la destruction et une nuée de sauterelles dévorer les récoltes.
Pendant tout ce temps, seuls les Égyptiens ont été frappés, aucun juif n'a été touché.
Mais même après avoir vu ces 8 fléaux miraculeux, 80% des juifs ne se sont pas repentis. Ces millions de personnes indignes d'être délivrés sont mortes lors de la 9e plaie.

En regardant ces événements historiques se dérouler dans notre esprit, nous nous sentons blessés et frustrés. Nous avons envie de crier à ces juifs d'Égypte : "Qu'est-ce qui vous arrive? Réveillez-vous et repentez-vous avant qu'il ne soit trop tard! La rédemption [d'Egypte] arrive d'un moment à l'autre. Ne voulez-vous pas en faire partie?"
[d'une certaine façon : vous êtes trop bêtes ou quoi là, vous allez rater la sortie d'Egypte!! ]

Mais qu'en est-il de nous-mêmes? [est-ce que nous agissons différemment d'eux? ]
Des choses étranges se produisent dans le monde. Il est évident que la Rédemption (guéoula) finale est imminente et que nous devons tous nous y préparer en faisant téchouva.

Qu'est-ce que la téchouva ?
Littéralement, téchuva signifie "retour". Faire la reshuvah signifie revenir à Hachem. Cela implique de respecter Sa Torah et Ses mitzvot, d'améliorer notre caractère et de changer notre comportement.
La téchouva s'adresse à chacun d'entre nous, des ultra-orthodoxes aux non-religieux. Nous avons tous une grande marge de progression.

Le Zohar nous avertit que, comme lors de la première rédemption, la venue de machia'h sera précédée de jours d'obscurité. Mais cette fois, au lieu de 3 jours d'obscurité, il y en aura quinze!
Quinze jours d'obscurité, au cours de laquelle les Juifs indignes de la rédemption mourront.
Faisons vite téchouva avant qu'il ne soit trop tard!
[...]

Que se passera-t-il lorsque machia'h viendra?
Il y aura le terrible Jugement dernier, où tous les peuples du monde seront jugés pour leurs actes depuis la Création.
En outre, la liberté de choix prendra fin. En effet, lorsque tous les habitants du monde verront des miracles impressionnants, ils reconnaîtront clairement la royauté d'Hachem et personne n'osera fauter.
Sans mérite ni culpabilité, il n'y aura pas de téchouva ni de possibilité de réparer le passé.

Mes amis, la fin des temps est beaucoup plus proche que vous ne le pensez.
Toute personne saine d'esprit doit se dépêcher d'attraper le dernier train!

La date de la venue du machia’h (selon le Ben Ich ‘Haï)

+ La date de la venue du machia'h (selon le Ben Ich 'Haï) :

-> Bien que D. nous ait donné des descriptions de la venue du machia'h par l'intermédiaire des prophètes, il a veillé à ce que le moment fixé pour l'arrivée du machia'h reste caché.
Avant de mourir, Yaakov appela ses fils et leur dit : "Réunissez-vous, et je vous dirai ce qui vous arrivera à la fin des jours" (Vayé'hi 49,1). Pourtant, nous ne trouvons pas dans les versets suivants qu'il leur ait révélé la fin. Le midrach (Béréchit rabba 98,2) explique que lorsqu'il a essayé de la révéler, la Présence divine s'est soudainement éloignée de lui.

Daniel a eu des visions des quatre empires qui domineraient Israël et de la venue du machia'h.
Pourtant, il lui fut dit : "Mais toi, Daniel, ferme les paroles et scelle le livre jusqu'au temps de la fin" (Daniel 12,4). Pourquoi D. ne permet-il pas que la fin soit révélée?

Si nous observons les réactions des gens lors d'occasions joyeuses, nous remarquerons que la joie s'estompe avec le temps parce que nous savons qu'elle sera bientôt terminée.
Il en va de même pour la souffrance. Si une personne sait que sa souffrance est limitée dans le temps, elle se sentira déjà soulagée vers la fin. En revanche, s'il pense que sa souffrance ne cessera jamais, son malheur ne s'atténuera pas avec le temps.
La joie de l'ère messianique ne s'estompera pas, car elle ne sera pas suivie de souffrances.
C'est ainsi qu'il est écrit : "Les rachetés d'Hachem reviendront et chanteront à Sion. Une joie éternelle sera sur leur tête. Ils obtiendront l'allégresse et la joie, le chagrin et les soupirs disparaîtront" (Yéchayahou 35,10) = ils n'auront pas à s'inquiètent que leur joie soit suivie de souffrance.

Il est écrit dans le midrach (Yalkout Téhilim 816) : "C'est ainsi que la Communauté d'Israël a dit devant Hachem : "Mon âme refuse d'être consolée." Pourquoi?
Parce que je ne connais pas la fin, comme il est écrit : "Hachem, fais-moi connaître ma fin" (Téhilim 39,5)."

La souffrance de notre exil est essentielle pour l'expiation de nos péchés.
La douleur apportera la joie éternelle de la rédemption finale.
Il est donc nécessaire que "les jours de votre deuil soient achevé" (Yéchayahou 60,20).
Si D. avait révélé la fin, à mesure qu'elle approchait, quelle que soit l'ampleur de nos souffrances, elles seraient mêlées à une joyeuse anticipation. Dans Sa sagesse, Hachem nous a donc caché la fin, de sorte que, même vers la fin de notre exil, nous resterions dans le chagrin, comme nous l'étions lorsque le Temple a été détruit pour la première fois, et c'est précisément de ce chagrin que jaillira notre joie!

Le midrach (Dévarim rabba 2,37) suivant insiste sur ce point :
"La Communauté d'Israël dit : "Maître du monde! Cette âme qui Te loue, combien de temps restera-t-elle dans la poussière?"
Hachem répondit : "Par vos vies! La fin viendra et vos âmes se réjouiront"."

À première vue, nous pourrions nous demander comment la réponse répond à la question. Après tout, la Communauté d'Israël croit également que la fin viendra ; sa question n'était pas de savoir si elle viendra, mais quand!
La réponse de D., cependant, signifie : Comment puis-je vous révéler la fin? Car si Je le faisais, à l'approche de la fin, vos âmes se réjouiraient, même si vous étiez encore en exil. Dans ce cas, votre deuil ne serait pas achevé. C'est pourquoi je dois vous le cacher.
[Ben Ich 'Haï - Malah' haBrit - Vayéhi]

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-> La fin de cet exil n'a pas été révélée, afin que la joie ne commence pas avant le temps de la guéoula. Car si la fin était connue, le chagrin de l'exil ne serait pas suffisant pour redresser Israël.
[...]

La joie de la rédemption de cet exil, qui suit la destruction du second Temple, est différente de la joie de la rédemption qui a suivi la destruction du premier Temple.
Après la destruction du premier temple, "ils se sont réjouis devant toi comme la joie de la moisson" (Yéchayahou 9,2). Lorsqu'un agriculteur voit pour la première fois les hautes tiges de grains dorés dans son champ, il est rempli de joie en prévision de la récolte qui aura lieu des mois plus tard.
De même, après la première destruction, le peuple savait que son exil ne durerait que 70 ans, après quoi il reviendrait à Jérusalem et reconstruirait le Temple. Leur joie a donc commencé tôt.

La joie de la rédemption après la seconde destruction du Temple est "comme celle qu'on éprouve en partageant le butin" (Yéchayahou 9,2). Les soldats en guerre sont dans un état de peur et de tension qui ne se dissipe pas même une heure avant la victoire. Ce n'est que lorsque l'ennemi a été mis en déroute et que les vainqueurs partagent le butin qu'il y a de la joie.
De même, la joie de la rédemption/guéoula finale ne commencera que lorsqu'elle commencera réellement.
[Ben Ich 'Haï - Ben Ich 'Hayil 4 , haGadol 5]

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-> Il suffit que la personne en deuil soit en deuil. [guémara Sanhedrin 97b]

La guémara fait référence à Israël, qui pleure l'exil sans savoir quand son deuil prendra fin.
La dernière année de deuil est donc aussi difficile que la première. Le chagrin qu'ils subissent à cause de la dissimulation de la fin est suffisant pour expier leurs fautes.
[Ben Ich 'Haï - Bénayahou]

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-> Le fils de David (le machia'h) viendra soit dans une génération totalement innocente, soit dans une génération totalement coupable.
[guémar Sanhedrin 98a]

-> Le machia'h viendra soit "dans une génération totalement innocente" = qui s'est repentie par amour de D. , "soit dans une génération totalement coupable" = qui s'est repentie par crainte de D.

Le mot : 'hayav (coupable - חייב) peut être divisé en חי יב soit : 18 × 12, ce qui équivaut à 216, la guématria de יראה (yir'a - la crainte).

216 est aussi la guématria de גבורה (guévoura - la stricte justice).
Le repentir, que ce soit par amour ou par crainte de D., modère l'Attribut Divin de stricte justice.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

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-> Si tout Israël se repent comme un seul homme, il sera immédiatement délivré.
[Sanhedrin 97b - Rachi]

-> L'âme de chaque juif a une racine dans la sainteté et une klipa (force du mal/impureté) qui la contrebalance, car "D. a fait une chose qui contrebalance l'autre" (Kohélet 7,14).
Si seulement quelques juifs se repentent, il restera quelques édifices de toutes les klipot, correspondant aux juifs qui ne se sont pas repentis. Mais si tout Israël se repent en même temps, tous les édifices de toutes les klipot s'écrouleront. Le mauvais penchant cessera alors d'exister et la rédemption/guéoula viendra.

C'est ainsi qu'il est écrit à propos d'Edom, qui représente le mauvais penchant, "Ils bâtiront, et moi Je démolirai" (Mala'hi 1,4) = ils construiront des édifices à partir des fautes d'Israël, mais Je démolirai ces édifices par la repentance d'Israël.

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-> Rabbi Eliezer dit : En Nissan, ils ont été délivrés [d'Égypte], mais en Tichri, ils seront délivrés dans le futur.
Rabbi Yéhochoua dit : En Nissan, ils ont été délivrés, et en Nissan, ils seront délivrés dans le futur.
[guémara Roch Hachana 10b]

-> Un Sage parle de la guéoula céleste par les 70 anges gardiens des nations ; l'autre Sage parle de la guéoula terrestre par les 70 nations.
Étant donné que la rédemption/guéoula future concernera à la fois les nations et leurs anges gardiens, elle ne sera pas suivie d'un exil.
[...]

La guémara stipule que si une personne fait le vœu de ne pas boire de vin le jour de la venue du machia'h, il lui est interdit de boire les jours de la semaine, mais il lui est permis de boire le Shabbat et les jours de fête, car le machia'h ne viendra ni l'un ni l'autre (guémara Erouvin 43a).

Toutefois, selon la guémara, le machia'h ne viendra qu'en Nissan ou en Tishri. Pourquoi, alors, la personne qui a fait le vœu devrait-elle se voir interdire de boire du vin pendant les jours de la semaine des dix autres mois de l'année?

Il existe deux temps pour la rédemption : la fin fixe, que D. amènera, que nous en soyons dignes ou non, et un temps antérieur, que le peuple d'Israël peut provoquer lui-même par ses bonnes actions. Lorsque la guémara nous dit que le machia'h ne viendra qu'au cours du mois de Nissan ou de Tichri, elle parle de la fin fixée.
En ce qui concerne la rédemption antérieure, Eliyahou haNavi a dit à Rabbi. Yéhochoua ben Lévi que le machia'h viendrait aujourd'hui si les juifs obéissaient à D. (guémara Sanhédrin 98a).
Étant donné que si les juifs se repentent, le machia'h peut venir n'importe quel jour de la semaine de l'année, une personne qui fait le vœu de ne pas boire de vin le jour de la venue du machia'h n'a pas le droit de boire n'importe quel jour de semaine.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

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-> Toutes les fins sont passées. Le sujet [de la guéoula] ne dépend que du repentir et des actes de bonté ...
Rabi Eliezer dit : Si Israël se repent, il sera racheté/délivé. Sinon, il ne sera pas racheté.

Rabbi Yéhochoua lui répondit : Hachem établira sur eux un roi dont les décrets seront aussi durs que ceux d'Haman. Israël se repentira alors, et Il les ramènera au bien (למוטב).

[guémara Sanhédrin 97b]

-> Il y a deux temps pour la rédemption : le temps final fixé par D. et dans lequel le machia'h doit venir même si nous n'en sommes pas dignes, et un temps antérieur qui dépend de la valeur/mérites d'Israël.

L'expression "toutes les fins sont passées" se réfère à ces temps d'arrivée plus précoces et possibles.

En ce qui concerne la guéoula anticipée, Rabbi Eliezer dit : "Si Israël se repent", tout le monde "sera racheté/délivré". Si ce n'est pas tout le monde qui se repent, mais seulement quelques-uns, voire la majorité, "ils ne seront pas rachetés".

Mais Rabbi Yéhochoua dit que D. "élèvera sur eux un roi dont les décrets seront aussi durs que ceux d'Haman" = les souffrances qu'ils subiront du fait de ces décrets suffiront à remplacer le repentir et à permettre une rédemption rapide.

"Israël se repentira alors, et Il les ramènera au bien (למוטב)" :
En hébreu, l'expression "au bien" devrait être לטוב (latov), mais la guémara utilise une variante : למוטב (lémoutav).

Ce mot est composé des lettres : מול ט"ב (moul ט"ב - face au ט et au ב). Dans l'alphabet hébraïque, les lettres précédant ט et au ב sont י"ג dont la guématria est 13 (soit אחד - é'had - un).

La guémara fait allusion au fait que lorsque les juifs se repentiront, D. leur rendra le titre d' "un", de sorte que l'on pourra à nouveau dire d'eux : "Qui est comme Ton peuple Israël, une nation une sur la terre" (I Divré haYamim 17,21).

[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

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-> Fais de moi un signe (אות) pour le bien, afin que mes ennemis le voient et en aient honte.
[Téhilim 86,17]

-> La guématria (avec le kollel) de אות est ת"ח. Le Zohar y voit une allusion au fait que l'année juive ת"ח (1648 de l'ère chrétienne) aurait pu être l'année de la guéoula.
Au lieu de cela, elle est devenue l'année des infâmes pogroms de Chelminski.
Au printemps de cette année-là, Bogdan Chelminski incite les Cosaques à résister à l'armée polonaise. Après le succès de leur rébellion, des bandes de Cosaques sont allées de ville en ville en Ukraine, massacrant des milliers de juifs.
Avec l'aide de Dieu, le peuple juif a survécu.
[Ben Ich 'Haï - 'Haïm véhaShalom]

[cela met en avant qu'il peut y avoir des dates précises où la guéoula peut se produire (même le Zohar de Rabbi Chimon bar Yo'haï!), mais rien peut se passer, voir même des choses horribles pour notre peuple.]

-> Il y a 2 temps différents : "en son temps"= un temps fixe auquel D. a juré d'amener le machia'h indépendamment de la valeur d'Israël ; "je le hâterai" = si Israël est digne, D. amènera le machia'h avant le temps fixé (Sanhedrin 98a).
Le temps fixé se situe à la fin des six millénaires qui ont suivi la création du monde, c'est-à-dire quelque temps après l'an 5500 (soit 1740!). .
Personne ne peut cependant connaître cette date avec exactitude.
[Ben Ich 'Haï - Od Yossef 'Haï - drouchim Bo - Bamidbar]

[nous sommes dans une période où d'une seconde à l'autre la guéoula peut arriver soit parce que nous sommes méritants, soit parce que c'est la date limite fixée par Hachem depuis le début, indépendamment de notre comportement. ]

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-> Un grand nombre des 613 mitzvot de la Torah ne peuvent pas être observées en l'absence du Temple. C'est pourquoi le 3e Temple sera reconstruit au cours du 6e millénaire, immédiatement après la venue du machia'h : le peuple pourra alors accomplir toutes les mitsvot et entrer dans le 7e millénaire dans un état de perfection spirituelle.
[Ben Ich 'Haï - Torah Lichma]

-> Le temps de la guéoula finale se situe à la fin du 6e millénaire, c'est-à-dire à n'importe quel moment entre 5501 et 6000.
Lorsque nos Sages disent que la fin est cachée, ils veulent dire que personne ne sait en quelle année de cette période.
Quoi qu'il en soit, le machia'h doit venir au moins un certain nombre d'années avant l'an 6000.
[Ben Ich 'Haï - Torah Lichma 472]

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-> En ses jours (בימיו) le tsadik fleurira, et il y aura abondance de paix jusqu'à ce que la lune soit épuisée. (Téhilim 72,7)

-> Les 6 millénaires du monde correspondent aux 6 jours de la création, car le jour de D. est un millier d'années, comme il est écrit : "Mille ans sont à Tes yeux comme un jour" (Téhilim 90,4 ; midrach Béréchit rabba 8,2).

Dans notre verset, le mot בימיו (béyamav - en ses jours), "en ses jours", peut être divisé en בימי ו (béyamé vav - aux jours de vav = 6).
Notre verset dit donc : "Aux jours du 6e millénaire, le tsadik (le machia'h) s'épanouira/fleurira.
[Ben Ich 'Haï - 'Haïm véhaShalom]

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-> Le roi David est vieux, il avance en âge (ba bayamim - בא בימים - littéralement : il avance en âge). (I Méla'him 1,1)

-> Ici, le "roi David" fait allusion à son descendant, le machia'h.
Il est "vieux" = la révélation de son royaume a été retardée. Mais il vient vraiment. Quand?
Divisez le mot בימים (bayamim - dans les jours), en ב ימים (deux jours) = référence aux 5e et 6e millénaires, appelés les deux mille ans du machia'h (guémara Sanhédrin 97a).
[Ben Ich 'Haï - Birkat 'Haïm - haftara 'Hayé Sarah]

[nos Sages ont enseigné que "le monde durera 6 000 ans : deux mille = le vide ; deux mille = la Torah ; deux mille = les jours du machia'h" (guémara Sanhédrin 97a)
Ainsi, depuis l'an 240 (année 4000), nous sommes dans la période que nos Sages appellent : "jours du machia'h".]

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-> "Israël espère en Hachem, dès ce moment et pour toujours" (Téhilim 131,3)

-> Les 5e et 6e millénaires correspondent à l'époque où le machia'h est attendu (guémara Sanhédrin 97a).
Dans notre verset, le mot "dès ce moment" (méata - מעתה), peut être divisé en מעת ה (depuis le 5e millénaire).
Le Téhilim dit : "Depuis ce moment" = [depuis l'année 5000 - soit l'an 1240] Israël doit espérer qu'Hachem apportera la guéoula d'un jour à l'autre.

[ainsi, nous avons une forte probabilité que le machia'h puisse arriver chaque jour! ]

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-> Qu'ils ne révèlent pas la fin (kéts - קץ) et qu'ils ne la retardent pas [ou ne l'éloignent pas] [en fautant beaucoup (Rachi)].

-> Le mot קץ (kéts - fin) aune guématria de 190 en hébreu.
Dans l'Alliance entre les parties, Hachem a dit à Avraham : "Sache que tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne leur appartiendra pas. Ils les soumettront et les opprimeront pendant 40 ans" (Lé'h Lé'ha 15,13).
Cependant, le peuple juif n'est resté en Égypte que 210 ans sur ces 400 ans. Les קץ (soit 190) années restantes devaient être rattrapées par d'autres exils après leur entrée en Terre sainte [Israël].

Mais après avoir conquis la Terre sainte, ils ont fauté et ont été exilés en raison de leurs nouveauses fautes. La "dette" de קץ (des 190) ans restait donc à payer, mais seulement après avoir expié tous leurs fautes. Ce n'est qu'après avoir payé cette dette que le machia'h viendra.
Ainsi, s'ils continuent à fauter en exil, ils retarderont le paiement de la dette. Ils sont donc invités à ne pas "retarder la fin (קץ) en fautant beaucoup".

De plus, "le machia'h ne vient qu'à l'improviste" (guémara Sanhedrin 97a). Par conséquent, nous ne devrions pas trop parler de sa venue, comme l'a dit rabbi. Zéra : "Je vous demande à tous de ne pas en parler" (Sanhedrin 97a).
En conséquence, parler constamment de la venue du machia'h retarde la fin.

En revanche, "ils ne doivent pas éloigner la fin" = ils ne doivent pas penser que l'espoir de la venue du machai'h est lointain. Ils ne doivent pas dire : "S'il n'est pas venu dans les générations précédentes, lorsque les juifs étaient des anges comparés à nous, il ne viendra certainement pas de nos jours! Au contraire, nous devons toujours attendre la guéoula.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada - guémara Kétoubot 11a]

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-> Lève-toi, aide-nous (lanou - לנו), délivre-nous par Ta bonté (Téhilim 44,27)

-> En Égypte, Israël a délivré 202 des 288 étincelles de sainteté, de sorte que 86 devaient encore être délivrées dans d'autres exils.
Dans notre verset, le psalmiste demande à D. de l'aide pour לנו qui a une valeur de 86, ce qui est une allusion à ces 86 étincelles qui attendent d'être délivrées.
Une fois cela accompli, Hachem va immédiatement "nous délivrer par Ta bonté" en amenant le machia'h.
[Ben Ich 'Haï - 'Haïm véhaShalom]

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-> Alors nos bouches seront remplies de rires et nos langues de chants. On dira alors parmi les nations : "Hachem a fait de grandes choses avec ce peuple. Si Hachem avait fait de grandes choses avec nous [également], nous nous serions réjouis. (Téhilim 126,2-3)

-> Parfois, Hachem sauve Israël parce que nous sommes absolument justes ; d'autres fois, parce que nous sommes justes par rapport aux nations.
Dans ce dernier cas, les nations participent également aux bénéfices de la rédemption/guéoula d'Israël, puisqu'elles ont eu une part de responsabilité dans sa réalisation.

Notre passage [des Téhilim] exprime l'espoir que la rédemption finale se produira parce que nous sommes parfaitement justes.
"Nos bouches seront remplies de rires et nos langues de chants" = voyant qu'elles n'en tirent aucun profit, les nations diront : de toute évidence, "Hachem a fait de grandes choses avec ces gens-là", parce qu'ils avaient un mérite absolu.
"Si Hachem avait fait de grandes choses avec nous, en jugeant Israël par rapport à nous, nous nous serions réjouis", car nous aurions reçu une part de la générosité [bienfaisance d'Hachem en récompense].
[Ben Ich 'Haï - Yédé 'Haïm 560]

[ainsi, nous devons donner le meilleur de nous même pour que la guéoula permette le plus de kidouch Hachem. Papa Hachem délivrant Ses enfants adorés parce qu'ils le méritent et non pas parce que c'est la date limite fixé, parce que en comparaison des autres nations ils sont les moins pires, ... ]

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-> Le guémara souligne que la venue du machia'h est décrite de différentes manières.
Selon Daniel : "Voici qu'au sein des nuages célestes survint quelqu'un qui ressemblait à un fils de l'homme" (Daniel 7,13).
En revanche, Zé'haria décrit le machia'h comme "un pauvre monté sur un âne" (Zé'haria 9,9).
Le guémara conclut que si nous sommes dignes, il viendra sur les nuées du ciel. Si nous sommes indignes, il sera pauvre et monté sur un âne.
[Sanhedrin 98a]

-> Si le peuple d'Israël est parfaitement juste ("méritant"), le machia'h viendra en raison d'un "éveil par le bas". Un éveil par le bas est comme les nuages, qui commencent par des vapeurs de la terre qui s'élèvent vers le ciel. Là, les vapeurs forment des nuages qui font tomber la pluie sur la terre.

Cependant, si le peuple d'Israël n'est pas parfaitement juste, D. devra délivrer [les juifs] en lui faisant une grande faveur, c'est-à-dire en comparant ses actes avec ceux des non-juifs.
Ainsi, même s'il est "pauvre" en mitsvot et en bonnes actions, comparé aux nations, qui sont comme un âne (voir Yé'hezkiel 23,20), le peuple juif apparaîtra comme bon.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

-> Ailleurs, le Ben Ich 'Haï ('Haïm véhaShalom) commente cette même guémara :
Cela signifie que si nous sommes indignes, Hachem trouvera un mérite pour nous délivrer.
Il le fera en nous comparant aux nations méchantes, "dont la chair est comme la chair des ânes" (Yé'hezkiel 23,20). [le machia'h viendra alors sur un âne]
Mais si nous sommes dignes, nos bonnes actions brilleront même en comparaison avec les anges du Ciel. [le machia'h viendra alors sur des nuages célestes]

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-> Le descendant de David [le machia'h] ne viendra pas tant que les rois indignes n'auront pas disparu d'Israël.
[guémara Sanhedrin 98a]

-> La guémara ne parle pas spécifiquement des rois, mais des dirigeants en général.
Il existe des dirigeants dépourvus de qualités, mais qui parviennent néanmoins à accéder au pouvoir, que ce soit par la violence ou par d'autres moyens.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

Attendre la guéoula (selon le Ben Ich ‘Haï )

+ Attendre la guéoula (selon le Ben Ich 'Haï ) :

-> "Je dors, mais mon cœur est éveillé. Le son de mon bien-aimé qui frappe!" (Chir haChirim 5,2-3)

-> Israël dit : Même si je suis en exil comme quelqu'un qui dort, qui néglige les mitsvot, mon cœur est éveillé = je n'ai pas désespéré, l'espoir de la rédemption est toujours vibrant dans mon cœur.
C'est grâce à ce mérite que D. reviendra vers moi.
[Ben Ich 'Haï - Even Chéléma]

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-> "Vous attendrez (autre sens de chamarta, comme Béréchit 37,11) ce décret ('hok) au temps fixé, d'année en année (littéralement : de jours en jours)" (Bo 13,10)

-> De nos jours, il y a des gens qui ont perdu l'espoir en la venue du machia'h. Le fait que près de 2 000 ans d'exil se soient écoulés et qu'Israël n'ait pas encore été racheté prouve, selon eux, que D. a abandonné Israël (les juifs).

Rien n'est plus faux. Nous devons continuer à attendre la reconstruction du Temple et la venue du Messie, comme nous l'affirmation [3 fois par jour] dans les quatorzième et quinzième bénédictions de la Amida.

Comment pouvons-nous renforcer notre conviction que la rédemption viendra?
Il est écrit : "Mille ans sont à tes yeux un jour" (Téhilim 90,4). Comment le psalmiste peut-il faire une telle équation? Après tout, D. est infini. Même dire que dix milliards d'années "sont un jour à Tes yeux" serait une erreur. De plus, quel est l'intérêt d'un tel calcul ?

Le psalmiste nous enseigne que, bien que près de deux mille ans se soient écoulés et que nous n'ayons pas encore été rachetés, nous ne devons pas perdre espoir. Car si pour nous cela semble une éternité, pour D. deux mille ans sont comme deux jours.
Ne faisons donc pas de fausses déductions basées sur la durée de l'exil, car "pouvez-vous sonder le mystère de D.? Peux-tu saisir le dessein du Tout-Puissant?" (Iyov 11,7) ; "Mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit Hachem. Car, de même que les cieux sont plus élevés que la terre, de même Mes voies sont plus élevées que vos voies, et Mes pensées que vos pensées" (Yéchayahou 55,8-9).

De plus, nos Sages ont enseigné que "le monde durera 6 000 ans : deux mille = le vide ; deux mille = la Torah ; deux mille = les jours du machia'h" (guémara Sanhédrin 97a).
[...]

Il existe un temps fixe, immuable et connu de Dieu seul, où le machia'h doit venir même si la génération en est totalement indigne (guémara Sanhedrin 98a).
La venue du machia'h est donc comme un 'hok, une décret qui ne peut être changée et qui ne peut être comprise par la raison humaine, car nous ne pouvons pas comprendre comment il peut venir dans une génération qui n'en est pas digne ...

"En son temps, je le hâterai" (Yéchayahou 60,22). Ce verset semble contradictoire : son arrivée se fera-t-elle "en son temps" ou D. la hâtera-t-il?
Il faut expliquer qu'il s'agit de 2 temps différents : "en son temps"= un temps fixe auquel D. a juré d'amener le machia'h indépendamment de la valeur d'Israël ; "je le hâterai" = si Israël est digne, D. amènera le machia'h avant le temps fixé (Sanhedrin 98a).

Le temps fixé se situe à la fin des six millénaires qui ont suivi la création du monde, c'est-à-dire quelque temps après l'an 5500.
Personne ne peut cependant connaître cette date avec exactitude.

Les 5e et 6e millénaires sont le temps du "Je le hâterai" = Hachem fera venir le machia'h chaque fois qu'Israël se repentira.
Même si le peuple d'Israël se repent seulement en pensée, mais s'il est uni et charitable les uns envers les autres, il peut être racheté avant le temps fixé.
La possibilité de hâter la rédemption est entre nos mains.

D'autre part, la rédemption au temps fixé, à la fin des six millénaires, est le mérite des deux millénaires de Torah.
Lorsque le temps fixé arrivera, la rédemption sera apportée immédiatement, sans délai, même si Israël n'en est pas digne.

C'est pour cette rédemption accélérée que nous prions dans la Amida lorsque nous disons : "Élève rapidement à la grandeur le descendant de Ton serviteur David [le machia'h]" = nous espérons que notre génération accomplira de bonnes actions qui amèneront le salut plus tôt que prévu.
[Ben Ich 'Haï - Od Yossef 'Haï - drouchim Bo - Bamidbar]

[nous voyons que la guéoula peut venir d'un instant à l'autre : soit par nos mérites, soit parce que c'est le temps fixé par décret d'Hachem, et cela peut arriver à chaque seconde. En effet, le Ben Ich 'Haï affirme que cela s'applique depuis l'année 5500 (soit 1740!).
Certes la date limite est 6000, mais Hachem a très bien pu la fixer maintenant! On ne doit donc pas désespérer, et toujours aspirer à une guéoula par nos mérites, car permettant une plus grande sanctification du Nom Divin. ]

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-> La liberté spirituelle vient par le mérite des Patriarches ; la rédemption physique vient par le mérite des Matriarches.
C'est ainsi qu'il est écrit : "La voix de mon Bien-Aimé! Voici qu'il vient, sautant sur les montagnes, bondissant sur les collines" (Chir haChirim 2,8) = les "montagnes" sont les Patriarches ; les "collines", les Matriarches (guémara Roch Hachana 11a).
Ce concept se retrouve dans les lettres de leurs noms. Les premières lettres des noms des Patriarches : אברהם יצחק יעקב sont égales en guématria au nom divin אהיה, qui est associé à la rédemption (Chémot 3,14).
Les dernières lettres des noms des Matriarches : שרה רבקה רחל לאה sont égales à גאולה (guéoula - rédemption).
[Ben Ich 'Haï - Od Yossef 'Haï - drouchim Bamidbar]

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-> "bé'hol tsarotam lo (écrit : לא et lu : לו) tsar" (Yéchayahou 63,9)
En fonction de l'orthographe du "lo", la guémara (Sota 31a) dit que nous pouvons comprendre ce verset de 2 façons : "dans toutes leurs souffrances, Il souffre avec lui (chaque juif)" ; "dans toutes leurs souffrances, il n'y a pas de souffrance".
Et ces 2 significations renforcent notre espoir en la rédemption à venir.

"Dans toutes leurs souffrances, il n'y a pas de souffrance" = Rachi explique que la souffrance du peuple juif n'est pas totale, elle est moindre que ce qu'ils pourraient mériter.
Tout au long de l'exil, Hachem a pitié d'Israël et ne lui a jamais infligé un châtiment complet pour ses fautes.
=> Nous pouvons donc être sûrs que, malgré nos nombreuses transgressions, Il ne nous laissera pas en exil, mais qu'Il finira par nous racheter grâce à Sa miséricorde.

De plus, partout où Israël est exilé, la Présence divine l'accompagne (guémara Méguila 29a). C'est pourquoi "dans toutes leurs souffrances, Il souffre avec lui".
=> Par conséquent, même si nous sommes indignes, Il nous rachètera pour l'amour de la Présence divine.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

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-> "S'il ne vous rachète pas, Je vous rachèterai, car Hachem est vivant" (Ruth 3,13)

-> "Je vous rachèterai" par Mon mérite, pour Mon Nom, qui a été profané parmi les nations lorsqu'Israël était opprimé en exil.

De plus, "comme Hachem est vivant" pour toujours, Israël vit aussi pour toujours. En effet, les nations sont le lot de leurs anges gardiens/titulaires.
Tout comme les anges peuvent cesser d'exister, leurs nations peuvent également cesser d'exister. Mais Israël est le lot de D. et il est donc éternel.
[Ben Ich 'Haï - Em haMélé'h]

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-> S'ils étaient sages et discernaient cela (zot - זאת), ils comprendraient leur fin (Haazinou 32,29)

-> Le mot זאת (zot - ceci/cela), fait allusion à la Présence Divine (Zohar 3:33:2 , 3:81:2).
Si, dans notre exil, nous discernons que la Présence divine est avec nous, nous réaliserons que notre fin sera bonne. Car pourquoi Hachem aurait-il envoyé sa Présence divine avec nous en exil, si ce n'est pour nous racheter au moment prévu, même si la génération n'en est pas digne?
[Ben Ich 'Haï - Ben Ich 'Hayil 3 , téchouva 3]

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-> De là [en exil], vous chercherez Hachem, votre D., et vous le trouverez, si vous Le cherchez de tout votre cœur et de toute votre âme (Vaét'hanan 4,29)

-> Si "tu cherches Hachem ton Dieu" = si tu pries pour la rédemption pour l'amour du Ciel plutôt que pour ta détresse personnelle, alors "tu trouveras" = tu atteindras ton souhait de rédemption même si tu n'en es pas digne.
Mais il ne suffit pas de faire des vœux pieux ; il faut prier "de tout son cœur et de toute son âme".
[Ben Ich 'Haï - Adéret Eliyahou - Vaét'hanan]

[ainsi on doit réalisé que l'exil implique que Hachem est en exil également, comme sans 'lieu de résidence' (Temple) dans ce monde, subissant nos souffrances, étant éloigné de Ses enfants, Sa Gloire étant très obscurcies ... nous devons donc ressentir cela et prier de tout coeur pour que la guéoula vienne pour la grandeur d'Hachem dans le monde ...
De même que celui qui prie pour son prochain est exaucé de ce besoin en premier, de même nous n'en serons que gagnant de prier pour notre papa Hachem, que peut tout! ]

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-> "Dix choses ont été créées le vendredi après-midi [de la Création], au crépuscule. [L'une d'entre elles] est constituée par les Tables de la Loi (Pirké Avot 5,6)

-> Au cours de nos deux millénaires d'exil, les nations se moquent de nous et disent que nous ne sommes plus le peuple élu. Elles disent que D. nous a quittés pour ne plus jamais revenir. Après tout, tout le monde peut voir que le Temple a été détruit, que le mont du Temple est sous le contrôle des non-juifs et que nous sommes en exil parmi les nations.

En effet, la situation est sombre. Pourtant, nous pouvons trouver du réconfort dans les Tables de la loi (Lou'hot), par lesquelles D. a consacré Israël à être son peuple, tout comme un homme consacre une femme à être son épouse avec un anneau d'or.
Si, par la suite, l'homme souhaite divorcer de sa femme, il doit lui remettre une lettre de divorce (Ki Tétsé 24,1). De même, si D. avait voulu divorcer de son peuple, il nous aurait aussi donné une lettre de divorce.
Mais Il ne l'a jamais fait, comme il est écrit : "Ainsi parle Hachem : Où est l'acte de divorce de votre mère?" (Yéchayahou 50,1).
C'est ainsi que nous attendons le retour de notre "Mari" (Hachem).
[Ben Ich 'Haï - Birkat Avot]

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-> Ne craignez rien, car je suis avec vous. Ne vous effrayez pas, car Je suis votre D. Je vous ai fortifié, Je vous ai secouru, Je vous ai soutenu par la droite de Ma justice. (Yéchayahou 41,10)

-> Même si vous constatez que la génération est totalement indigne de la rédemption, "ne craignez pas" de rester éternellement en exil. Car il est vrai qu'en fautant, une personne abîme l'âme que D. lui a prêtée, et qu'elle doit payer pour ce dommage.
C'est comme lorsqu'une personne emprunte un objet et le détériore. Elle doit payer le propriétaire pour le dommage. Mais il y a une exception à cette règle : si le propriétaire était avec lui lorsqu'il a emprunté l'objet, il n'a pas à payer (Michpatim 22,14).
Hachem, le propriétaire de l'âme, est toujours avec Israël ; la Présence divine nous accompagne dans tous nos exils (guémara Méguila 29a).
Parce que "Je suis avec vous", si le temps de la guéoula arrive et que vous n'avez pas de vertus rédemptrices, Je vous rachèterai quand même.

"Ne vous laissez pas abattre et ne désespérez pas, "car je suis votre D.", et vous êtes Ma part ; Je ne peux pas vous laisser en exil pour toujours.
De plus, je vous ai déjà délivré de 3 des 4 exils. "Je vous ai fortifié" lors de l'exil babylonien, "Je vous ai aidé" lors de l'exil perse et "Je vous ai soutenu" par la droite de ma justice lorsque tu as été asservi par les Grecs. Certainement "Je vous rachèterai" aussi du 4e et dernier exil.

D'ailleurs, Je vous ai déjà construit 3 sanctuaires. "Je vous ai fortifié" avec le Michkan dans le désert, "Je vous ai aidé" avec le premier Temple et "Je vous ai soutenu par la droite de Ma justice" avec le second Temple. Tout cela n'a certainement pas été vain. Au contraire, elles étaient toutes une préparation au sanctuaire final et permanent.
[Ben Ich 'Haï - Adéret Eliyahou - Lé'h Lé'ha]

"À l'époque de la guéoula, il y aura un formidable éveil à la téchouva"
['Hafets 'Haïm - Intro au 'Homat HaDat]

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-> Je pense qu'aujourd'hui, c'est notre mission, de faire du kirouv.
Pourquoi le machia'h n'est-il pas encore venu?
Je pense que le machia'h attend que tous les juifs fassent téchouva.
Telle est notre mission. Les Bné Torah en particulier doivent être actifs dans le kirouv (rapprocher autrui d'Hachem)".
[rav Shlomo Wolbe]

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En ce sens :
-> Le Rav Moshe Shapiro a déclaré : "La porte est ouverte. Quiconque se lance dans le kirouv voit la bénédiction, ce que nous n'avions pas la chance de voir dans les générations précédentes."

-> Le rav Aharon Leib Steinman (Yémalei Pi Téhilaté’ha, Inyanei Tsibbour) souligne que dans les générations précédentes, il n'était pas facile pour les personnes qui n'étaient pas des "hommes formidables" d'amener les autres à la droiture.
Aujourd'hui, la capacité de le faire est accessible à tous ceux qui le désirent.

Réflexions sur l’exil (par le Sfat Emet)

+ Réflexions sur l'exil (par le Sfat Emet) :

-> L'objectif principal de l'exil (galout) est de libérer le potentiel inné de chaque âme juive.
Le mot : "galout" (exil - גלות) provient de : "itgualout" (révélation - התגלות) et peut même être lié à "galgual" (une roue - גלגל).
A la suite de l'exil et de ses multiples expériences, le juif subit tant de changements (semblables aux révolutions d'une roue) qu'il finit par révéler tout son potentiel interne.
[Sfat Emet - Chémot 5657]

-> L'exil, qui a entraîné la dispersion d'Israël, a eu pour effet bénéfique de faire connaître le nom d'Hachem et de faire reconnaître Sa souveraineté dans le monde entier.
[Selon cette approche, le terme גלות (gualout) est également lié à גלוי (gualouï), la révélation de la Gloire d'Hachem]
[Sfat Emet - Chémot 5657]

-> La voix de la Torah n'a jamais été réduite au silence.
Comme le chante le roi Shlomo : "kol dodi dofék" = "la voix de mon bien-aimé [la Ché'hina] frappe" dans chaque âme juive.
L'acceptation de la Torah par Israël et notre réponse retentissante (naassé vénichma) ont laissé une empreinte permanente et indélébile sur la psyché juive (l'aspiration intérieure à la Torah), même aujourd'hui dans l'exil. Si nous désirons seulement qu'Hachem se révèle, comme Il l'a fait pour nos ancêtres en Égypte, alors nous mériterons nous aussi la guéoula (rédemption).
[Sfat Emet - Chémot 5657]

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-> La longueur infinie de l'exil (gualout) final nous assure que lorsque la Rédemption finale arrivera, nous serons comblés par la générosité infinie d'Hachem.
[Sfat Emet - Vaéra 5643]

-> De même que la souffrance en Egypte était un prélude au don de la Torah, et l'errance dans le désert une condition préalable à la terre d'Israël, de même l'exil actuel et sa misère sont le prélude au machia'h.
[Sfat Emet - Chémot 5641 ; 5658]

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-> L'exil (gualout) ne se limite pas à un asservissement matériel/physique. L'âme du juif est également piégée dans la galout.
En ce sens, les 4 expressions de la rédemption correspondent aux 4 composantes de la personnalité humaine : le néfech, le roua'h et la néchama [qui sont les 3 niveaux de l'âme], ainsi que le kouf (le corps lui-même).
[Sfat Emet - Vaéra 5641]

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-> La guéoula commencera lorsqu'Israël ne ressentira plus sa souffrance physique à cause de sa préoccupation pour sa détresse spirituelle. [nous avons davantage de souffrances en réalisant tout ce que l'exil nous fait perdre en spiritualité, qu'en pensant à ce qu'il nous fait perdre physiquement. ]
La séquence suivante se produira : l'exil physique cédera la place à l'exil de l'âme, suivi de la rédemption (guéoula).
[Sfat Emet - Chémot 5641]

-> La guéoula commencera lorsque le peuple juif saura pourquoi il est en exil ...
Dans notre exil actuel, notre objectif devrait être d'accepter et d'apprendre de notre présence en galout, plutôt que d'uniquement prier pour la guéoula.
Comme le disent nos Sages : "le machia'h arrivera lorsque nous ne l'attendons pas" = puisque nous serions concentrés sur les leçons à apprendre de la galout (ex: se travailler à développer l'amour gratuit entre nous [en compensation de la haine gratuite], arrêter le lachon ara, ...).
[il est facile de passivement passer commande du machia'h, mais ce que attend Hachem est que nous soyons dans une dynamique d'amélioration personnelle dans un but de provoquer sa venue. ]
[Sfat Emet - Chémot 5648]

Nous ne devrions pas nous considérer comme la génération de la Destruction, mais plutôt comme celle de la Reconstruction. Chaque mitsva que nous accomplissons est une brique dans la reconstruction du Temple.
Lorsque nos Sages ont dit (guémara Yérouchalmi Yoma 4b) que toute génération au cours de laquelle le Temple n'est pas reconstruit est considérée comme ayant contribué à sa destruction, ils faisaient référence aux générations qui n'ajoutent pas leurs mérites [spirituels] à la reconstruction.
Nous faisons allusion à cette accumulation progressive de mérites dans la bénédiction de la Amida disant : "Qui construit (au présent) Jérusalem" plutôt que "Qui construira (au futur) Jérusalem"
[Sfat Emet - Dévarim 5634]

"Avec Moi, de Lévanon, ô épouse, avec Moi, de Lévanon, tu viens ; tu regarderas du haut du mont Amana" (iti miLévanon kala, iti miLévanon tavo'i, tachouri méroch amana - Chir haChirim 4,8)

-> Lors de la rédemption finale, les exilés rassemblés regarderont la Terre sainte du haut du mont Amana, comme quelqu'un qui regarde sa maison après l'avoir quittée pendant de nombreuses années ...
Il existe une montagne nommée Amana dont le sommet est la frontière nord de la Terre Sainte [d'Israël] (voir guémara Guitin 8a).
Lorsque les exilés rassemblés y parviendront, ils "regarderont le pays du haut de la Amana", se réjouiront et exprimeront leur gratitude.
[...]

Chaque nuit, pendant que nous dormons, nos âmes s'élèvent pour étudier la Torah dans les écoles célestes de Torah. Cette ascension se fait par le site du Temple, où se trouve la porte du ciel.
Lorsque les exilés rassemblés [au moment de la guéoula] arriveront à la frontière de la Terre d'Israël, leurs âmes reconnaîtront le lieu et réveilleront leurs corps pour se réjouir et chanter.
[en effet même chez les juifs dont le corps ne sera jamais venu en Israël, en réalité leur âme aura constamment contemplé la Terre d'Israël. ]

Hachem dit aux âmes : "C'est de Lévanon que tu viendras avec Moi, ô fiancée, c'est de Lévanon que tu viendras avec Moi".
Lévanon (de lavan, "blanc") fait référence au Temple, qui blanchit les fautes d'Israël grâce aux sacrifices expiatoires (guémara Yoma 39b).
Hachem dit : Ô épouse, chaque nuit tu viens pour être avec Moi, arrivant de Lévanon, le site du Temple. La preuve en est que "tu regarderas depuis le sommet de l'Amana", ce qui témoigne que vous reconnaissez la Terre.
[Ben Ich 'Haï - Even Chéléma]

Obtenir une délivrance & émouna

-> La émouna dans les promesses d'Hachem, même lorsqu'elles semblent ne pas correspondre à la réalité que nous percevons, génère un mérite extrêmement puissant pour nous.
En fait, le midrach (Yalkout Chimoni - Hochéa 2) affirme que la émouna que les juifs en Égypte avaient concernant leur libération éventuelle était en fait ce qui a permis à leur délivrance de se produire.
C'est la raison pour laquelle Moché a d'abord partagé la nouvelle de la délivrance avec les juifs lorsqu'il est retourné en Égypte. Ce n'est qu'ensuite qu'il alla parler à Pharaon (Chémot 4,31 ; 5,1). Il avait besoin d'allumer la flamme de la émouna des juifs avant que la délivrance ne se produise.
De même, le Sforno (Bo 12,11) écrit que lorsque le peuple juif a mangé le Korban Pessa'h la nuit précédant la sortie d'Égypte, il lui a été ordonné de le faire "(avec) vos reins ceints, vos chaussures aux pieds et votre bâton à la main" (Bo 12,11). Les juifs devaient agir comme s'ils étaient déjà en train de partir. Ils démontraient ainsi leur foi en la réalisation de la sortie d'Egypte, ce qui leur permettait de partir (voir Sforno - Vaéra 6,9).

-> Il nous est enseigné que c'est également de cette manière que la délivrance future doit se produire.
Ce même midrach (Yalkut Chimoni - Hochéa 2) poursuit : "Par le mérite de la émouna, nous mériterons la délivrance future et le rassemblement des exilés .... [tout comme] ils ont quitté l'Égypte grâce à [leur] émouna".

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-> Ce concept est également crucial pour notre vie quotidienne.
Le moyen de nous racheter de nos difficultés personnelles est également la émouna.
Le midrach (Béréchit rabba 98,14) affirme que l'on se libère de la souffrance grâce à "l'espoir".
Le rav Yérou'ham Lévovitz explique cette affirmation ainsi :
Supposons qu'un juif souffre et qu'il renforce sa émouna en pensant que toute sa douleur vient d'Hachem. Il affirme qu'Hachem peut mettre fin à sa douleur à tout moment, et cette connaissance l'imprègne du grand espoir que les choses changeront.
C'est précisément cette émouna et cet espoir qui fournissent le mérite par lequel la délivrance [personnelle] d'une personne peut survenir.

Pourquoi en est-il ainsi?
La réponse est simple : Hachem veut nous racheter de nos problèmes. Cependant, Il attend que nous renforcions notre émouna.
En effet, le but même de la souffrance est souvent de renforcer notre émouna et de nous rapprocher de Lui.

"Les fleurs se montrent sur la terre, le temps des chants est venu, la voix de la colombe se fait entendre dans notre pays" (Chir haChirim 2,12)

-> Le Ben Ich 'Haï (Even Chéléma) commente :
Dans les jours à Venir, "les fleurs se montrent" = même les enfants seront réputés pour leur sagesse.
C'est ce qui nous a été promis : "Tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu'au plus grand" (Yirmiyahou 31,33) = même les petits seront de grands sages de la Torah (Zohar Vayikra 23a).

"Le temps des chants est venu" = chaque jour deviendra une fête au cours de laquelle nous chanterons le Hallel pour pour commémorer les grands miracles de la rédemption finale.

"La voix de la colombe se fait entendre dans notre pays"= comme la colombe, qui est remarquablement fidèle à son compagnon, Israël se tiendra à l'écart des nations et s'attachera exclusivement à D. et à Sa Torah. Israël restera en permanence "sur notre terre", sans jamais être exilé à nouveau.

L'humilité amène la guéoula.
L'humilité est symbolisée par : מָה (ma - que) comme le dit Moché : "que sommes-nous" (véna'hnou ma - Béchala'h 16,7), terme qui a la même valeur numérique que גאולה (guéoula - Délivrance).
[Ben Ich 'Haï - Ben Ich 'Hayil 3, haGadol 4]