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La date de la venue du machia’h (selon le Ben Ich ‘Haï)

+ La date de la venue du machia'h (selon le Ben Ich 'Haï) :

-> Bien que D. nous ait donné des descriptions de la venue du machia'h par l'intermédiaire des prophètes, il a veillé à ce que le moment fixé pour l'arrivée du machia'h reste caché.
Avant de mourir, Yaakov appela ses fils et leur dit : "Réunissez-vous, et je vous dirai ce qui vous arrivera à la fin des jours" (Vayé'hi 49,1). Pourtant, nous ne trouvons pas dans les versets suivants qu'il leur ait révélé la fin. Le midrach (Béréchit rabba 98,2) explique que lorsqu'il a essayé de la révéler, la Présence divine s'est soudainement éloignée de lui.

Daniel a eu des visions des quatre empires qui domineraient Israël et de la venue du machia'h.
Pourtant, il lui fut dit : "Mais toi, Daniel, ferme les paroles et scelle le livre jusqu'au temps de la fin" (Daniel 12,4). Pourquoi D. ne permet-il pas que la fin soit révélée?

Si nous observons les réactions des gens lors d'occasions joyeuses, nous remarquerons que la joie s'estompe avec le temps parce que nous savons qu'elle sera bientôt terminée.
Il en va de même pour la souffrance. Si une personne sait que sa souffrance est limitée dans le temps, elle se sentira déjà soulagée vers la fin. En revanche, s'il pense que sa souffrance ne cessera jamais, son malheur ne s'atténuera pas avec le temps.
La joie de l'ère messianique ne s'estompera pas, car elle ne sera pas suivie de souffrances.
C'est ainsi qu'il est écrit : "Les rachetés d'Hachem reviendront et chanteront à Sion. Une joie éternelle sera sur leur tête. Ils obtiendront l'allégresse et la joie, le chagrin et les soupirs disparaîtront" (Yéchayahou 35,10) = ils n'auront pas à s'inquiètent que leur joie soit suivie de souffrance.

Il est écrit dans le midrach (Yalkout Téhilim 816) : "C'est ainsi que la Communauté d'Israël a dit devant Hachem : "Mon âme refuse d'être consolée." Pourquoi?
Parce que je ne connais pas la fin, comme il est écrit : "Hachem, fais-moi connaître ma fin" (Téhilim 39,5)."

La souffrance de notre exil est essentielle pour l'expiation de nos péchés.
La douleur apportera la joie éternelle de la rédemption finale.
Il est donc nécessaire que "les jours de votre deuil soient achevé" (Yéchayahou 60,20).
Si D. avait révélé la fin, à mesure qu'elle approchait, quelle que soit l'ampleur de nos souffrances, elles seraient mêlées à une joyeuse anticipation. Dans Sa sagesse, Hachem nous a donc caché la fin, de sorte que, même vers la fin de notre exil, nous resterions dans le chagrin, comme nous l'étions lorsque le Temple a été détruit pour la première fois, et c'est précisément de ce chagrin que jaillira notre joie!

Le midrach (Dévarim rabba 2,37) suivant insiste sur ce point :
"La Communauté d'Israël dit : "Maître du monde! Cette âme qui Te loue, combien de temps restera-t-elle dans la poussière?"
Hachem répondit : "Par vos vies! La fin viendra et vos âmes se réjouiront"."

À première vue, nous pourrions nous demander comment la réponse répond à la question. Après tout, la Communauté d'Israël croit également que la fin viendra ; sa question n'était pas de savoir si elle viendra, mais quand!
La réponse de D., cependant, signifie : Comment puis-je vous révéler la fin? Car si Je le faisais, à l'approche de la fin, vos âmes se réjouiraient, même si vous étiez encore en exil. Dans ce cas, votre deuil ne serait pas achevé. C'est pourquoi je dois vous le cacher.
[Ben Ich 'Haï - Malah' haBrit - Vayéhi]

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-> La fin de cet exil n'a pas été révélée, afin que la joie ne commence pas avant le temps de la guéoula. Car si la fin était connue, le chagrin de l'exil ne serait pas suffisant pour redresser Israël.
[...]

La joie de la rédemption de cet exil, qui suit la destruction du second Temple, est différente de la joie de la rédemption qui a suivi la destruction du premier Temple.
Après la destruction du premier temple, "ils se sont réjouis devant toi comme la joie de la moisson" (Yéchayahou 9,2). Lorsqu'un agriculteur voit pour la première fois les hautes tiges de grains dorés dans son champ, il est rempli de joie en prévision de la récolte qui aura lieu des mois plus tard.
De même, après la première destruction, le peuple savait que son exil ne durerait que 70 ans, après quoi il reviendrait à Jérusalem et reconstruirait le Temple. Leur joie a donc commencé tôt.

La joie de la rédemption après la seconde destruction du Temple est "comme celle qu'on éprouve en partageant le butin" (Yéchayahou 9,2). Les soldats en guerre sont dans un état de peur et de tension qui ne se dissipe pas même une heure avant la victoire. Ce n'est que lorsque l'ennemi a été mis en déroute et que les vainqueurs partagent le butin qu'il y a de la joie.
De même, la joie de la rédemption/guéoula finale ne commencera que lorsqu'elle commencera réellement.
[Ben Ich 'Haï - Ben Ich 'Hayil 4 , haGadol 5]

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-> Il suffit que la personne en deuil soit en deuil. [guémara Sanhedrin 97b]

La guémara fait référence à Israël, qui pleure l'exil sans savoir quand son deuil prendra fin.
La dernière année de deuil est donc aussi difficile que la première. Le chagrin qu'ils subissent à cause de la dissimulation de la fin est suffisant pour expier leurs fautes.
[Ben Ich 'Haï - Bénayahou]

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-> Le fils de David (le machia'h) viendra soit dans une génération totalement innocente, soit dans une génération totalement coupable.
[guémar Sanhedrin 98a]

-> Le machia'h viendra soit "dans une génération totalement innocente" = qui s'est repentie par amour de D. , "soit dans une génération totalement coupable" = qui s'est repentie par crainte de D.

Le mot : 'hayav (coupable - חייב) peut être divisé en חי יב soit : 18 × 12, ce qui équivaut à 216, la guématria de יראה (yir'a - la crainte).

216 est aussi la guématria de גבורה (guévoura - la stricte justice).
Le repentir, que ce soit par amour ou par crainte de D., modère l'Attribut Divin de stricte justice.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

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-> Si tout Israël se repent comme un seul homme, il sera immédiatement délivré.
[Sanhedrin 97b - Rachi]

-> L'âme de chaque juif a une racine dans la sainteté et une klipa (force du mal/impureté) qui la contrebalance, car "D. a fait une chose qui contrebalance l'autre" (Kohélet 7,14).
Si seulement quelques juifs se repentent, il restera quelques édifices de toutes les klipot, correspondant aux juifs qui ne se sont pas repentis. Mais si tout Israël se repent en même temps, tous les édifices de toutes les klipot s'écrouleront. Le mauvais penchant cessera alors d'exister et la rédemption/guéoula viendra.

C'est ainsi qu'il est écrit à propos d'Edom, qui représente le mauvais penchant, "Ils bâtiront, et moi Je démolirai" (Mala'hi 1,4) = ils construiront des édifices à partir des fautes d'Israël, mais Je démolirai ces édifices par la repentance d'Israël.

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-> Rabbi Eliezer dit : En Nissan, ils ont été délivrés [d'Égypte], mais en Tichri, ils seront délivrés dans le futur.
Rabbi Yéhochoua dit : En Nissan, ils ont été délivrés, et en Nissan, ils seront délivrés dans le futur.
[guémara Roch Hachana 10b]

-> Un Sage parle de la guéoula céleste par les 70 anges gardiens des nations ; l'autre Sage parle de la guéoula terrestre par les 70 nations.
Étant donné que la rédemption/guéoula future concernera à la fois les nations et leurs anges gardiens, elle ne sera pas suivie d'un exil.
[...]

La guémara stipule que si une personne fait le vœu de ne pas boire de vin le jour de la venue du machia'h, il lui est interdit de boire les jours de la semaine, mais il lui est permis de boire le Shabbat et les jours de fête, car le machia'h ne viendra ni l'un ni l'autre (guémara Erouvin 43a).

Toutefois, selon la guémara, le machia'h ne viendra qu'en Nissan ou en Tishri. Pourquoi, alors, la personne qui a fait le vœu devrait-elle se voir interdire de boire du vin pendant les jours de la semaine des dix autres mois de l'année?

Il existe deux temps pour la rédemption : la fin fixe, que D. amènera, que nous en soyons dignes ou non, et un temps antérieur, que le peuple d'Israël peut provoquer lui-même par ses bonnes actions. Lorsque la guémara nous dit que le machia'h ne viendra qu'au cours du mois de Nissan ou de Tichri, elle parle de la fin fixée.
En ce qui concerne la rédemption antérieure, Eliyahou haNavi a dit à Rabbi. Yéhochoua ben Lévi que le machia'h viendrait aujourd'hui si les juifs obéissaient à D. (guémara Sanhédrin 98a).
Étant donné que si les juifs se repentent, le machia'h peut venir n'importe quel jour de la semaine de l'année, une personne qui fait le vœu de ne pas boire de vin le jour de la venue du machia'h n'a pas le droit de boire n'importe quel jour de semaine.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

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-> Toutes les fins sont passées. Le sujet [de la guéoula] ne dépend que du repentir et des actes de bonté ...
Rabi Eliezer dit : Si Israël se repent, il sera racheté/délivé. Sinon, il ne sera pas racheté.

Rabbi Yéhochoua lui répondit : Hachem établira sur eux un roi dont les décrets seront aussi durs que ceux d'Haman. Israël se repentira alors, et Il les ramènera au bien (למוטב).

[guémara Sanhédrin 97b]

-> Il y a deux temps pour la rédemption : le temps final fixé par D. et dans lequel le machia'h doit venir même si nous n'en sommes pas dignes, et un temps antérieur qui dépend de la valeur/mérites d'Israël.

L'expression "toutes les fins sont passées" se réfère à ces temps d'arrivée plus précoces et possibles.

En ce qui concerne la guéoula anticipée, Rabbi Eliezer dit : "Si Israël se repent", tout le monde "sera racheté/délivré". Si ce n'est pas tout le monde qui se repent, mais seulement quelques-uns, voire la majorité, "ils ne seront pas rachetés".

Mais Rabbi Yéhochoua dit que D. "élèvera sur eux un roi dont les décrets seront aussi durs que ceux d'Haman" = les souffrances qu'ils subiront du fait de ces décrets suffiront à remplacer le repentir et à permettre une rédemption rapide.

"Israël se repentira alors, et Il les ramènera au bien (למוטב)" :
En hébreu, l'expression "au bien" devrait être לטוב (latov), mais la guémara utilise une variante : למוטב (lémoutav).

Ce mot est composé des lettres : מול ט"ב (moul ט"ב - face au ט et au ב). Dans l'alphabet hébraïque, les lettres précédant ט et au ב sont י"ג dont la guématria est 13 (soit אחד - é'had - un).

La guémara fait allusion au fait que lorsque les juifs se repentiront, D. leur rendra le titre d' "un", de sorte que l'on pourra à nouveau dire d'eux : "Qui est comme Ton peuple Israël, une nation une sur la terre" (I Divré haYamim 17,21).

[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

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-> Fais de moi un signe (אות) pour le bien, afin que mes ennemis le voient et en aient honte.
[Téhilim 86,17]

-> La guématria (avec le kollel) de אות est ת"ח. Le Zohar y voit une allusion au fait que l'année juive ת"ח (1648 de l'ère chrétienne) aurait pu être l'année de la guéoula.
Au lieu de cela, elle est devenue l'année des infâmes pogroms de Chelminski.
Au printemps de cette année-là, Bogdan Chelminski incite les Cosaques à résister à l'armée polonaise. Après le succès de leur rébellion, des bandes de Cosaques sont allées de ville en ville en Ukraine, massacrant des milliers de juifs.
Avec l'aide de Dieu, le peuple juif a survécu.
[Ben Ich 'Haï - 'Haïm véhaShalom]

[cela met en avant qu'il peut y avoir des dates précises où la guéoula peut se produire (même le Zohar de Rabbi Chimon bar Yo'haï!), mais rien peut se passer, voir même des choses horribles pour notre peuple.]

-> Il y a 2 temps différents : "en son temps"= un temps fixe auquel D. a juré d'amener le machia'h indépendamment de la valeur d'Israël ; "je le hâterai" = si Israël est digne, D. amènera le machia'h avant le temps fixé (Sanhedrin 98a).
Le temps fixé se situe à la fin des six millénaires qui ont suivi la création du monde, c'est-à-dire quelque temps après l'an 5500 (soit 1740!). .
Personne ne peut cependant connaître cette date avec exactitude.
[Ben Ich 'Haï - Od Yossef 'Haï - drouchim Bo - Bamidbar]

[nous sommes dans une période où d'une seconde à l'autre la guéoula peut arriver soit parce que nous sommes méritants, soit parce que c'est la date limite fixée par Hachem depuis le début, indépendamment de notre comportement. ]

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-> Un grand nombre des 613 mitzvot de la Torah ne peuvent pas être observées en l'absence du Temple. C'est pourquoi le 3e Temple sera reconstruit au cours du 6e millénaire, immédiatement après la venue du machia'h : le peuple pourra alors accomplir toutes les mitsvot et entrer dans le 7e millénaire dans un état de perfection spirituelle.
[Ben Ich 'Haï - Torah Lichma]

-> Le temps de la guéoula finale se situe à la fin du 6e millénaire, c'est-à-dire à n'importe quel moment entre 5501 et 6000.
Lorsque nos Sages disent que la fin est cachée, ils veulent dire que personne ne sait en quelle année de cette période.
Quoi qu'il en soit, le machia'h doit venir au moins un certain nombre d'années avant l'an 6000.
[Ben Ich 'Haï - Torah Lichma 472]

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-> En ses jours (בימיו) le tsadik fleurira, et il y aura abondance de paix jusqu'à ce que la lune soit épuisée. (Téhilim 72,7)

-> Les 6 millénaires du monde correspondent aux 6 jours de la création, car le jour de D. est un millier d'années, comme il est écrit : "Mille ans sont à Tes yeux comme un jour" (Téhilim 90,4 ; midrach Béréchit rabba 8,2).

Dans notre verset, le mot בימיו (béyamav - en ses jours), "en ses jours", peut être divisé en בימי ו (béyamé vav - aux jours de vav = 6).
Notre verset dit donc : "Aux jours du 6e millénaire, le tsadik (le machia'h) s'épanouira/fleurira.
[Ben Ich 'Haï - 'Haïm véhaShalom]

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-> Le roi David est vieux, il avance en âge (ba bayamim - בא בימים - littéralement : il avance en âge). (I Méla'him 1,1)

-> Ici, le "roi David" fait allusion à son descendant, le machia'h.
Il est "vieux" = la révélation de son royaume a été retardée. Mais il vient vraiment. Quand?
Divisez le mot בימים (bayamim - dans les jours), en ב ימים (deux jours) = référence aux 5e et 6e millénaires, appelés les deux mille ans du machia'h (guémara Sanhédrin 97a).
[Ben Ich 'Haï - Birkat 'Haïm - haftara 'Hayé Sarah]

[nos Sages ont enseigné que "le monde durera 6 000 ans : deux mille = le vide ; deux mille = la Torah ; deux mille = les jours du machia'h" (guémara Sanhédrin 97a)
Ainsi, depuis l'an 240 (année 4000), nous sommes dans la période que nos Sages appellent : "jours du machia'h".]

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-> "Israël espère en Hachem, dès ce moment et pour toujours" (Téhilim 131,3)

-> Les 5e et 6e millénaires correspondent à l'époque où le machia'h est attendu (guémara Sanhédrin 97a).
Dans notre verset, le mot "dès ce moment" (méata - מעתה), peut être divisé en מעת ה (depuis le 5e millénaire).
Le Téhilim dit : "Depuis ce moment" = [depuis l'année 5000 - soit l'an 1240] Israël doit espérer qu'Hachem apportera la guéoula d'un jour à l'autre.

[ainsi, nous avons une forte probabilité que le machia'h puisse arriver chaque jour! ]

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-> Qu'ils ne révèlent pas la fin (kéts - קץ) et qu'ils ne la retardent pas [ou ne l'éloignent pas] [en fautant beaucoup (Rachi)].

-> Le mot קץ (kéts - fin) aune guématria de 190 en hébreu.
Dans l'Alliance entre les parties, Hachem a dit à Avraham : "Sache que tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne leur appartiendra pas. Ils les soumettront et les opprimeront pendant 40 ans" (Lé'h Lé'ha 15,13).
Cependant, le peuple juif n'est resté en Égypte que 210 ans sur ces 400 ans. Les קץ (soit 190) années restantes devaient être rattrapées par d'autres exils après leur entrée en Terre sainte [Israël].

Mais après avoir conquis la Terre sainte, ils ont fauté et ont été exilés en raison de leurs nouveauses fautes. La "dette" de קץ (des 190) ans restait donc à payer, mais seulement après avoir expié tous leurs fautes. Ce n'est qu'après avoir payé cette dette que le machia'h viendra.
Ainsi, s'ils continuent à fauter en exil, ils retarderont le paiement de la dette. Ils sont donc invités à ne pas "retarder la fin (קץ) en fautant beaucoup".

De plus, "le machia'h ne vient qu'à l'improviste" (guémara Sanhedrin 97a). Par conséquent, nous ne devrions pas trop parler de sa venue, comme l'a dit rabbi. Zéra : "Je vous demande à tous de ne pas en parler" (Sanhedrin 97a).
En conséquence, parler constamment de la venue du machia'h retarde la fin.

En revanche, "ils ne doivent pas éloigner la fin" = ils ne doivent pas penser que l'espoir de la venue du machai'h est lointain. Ils ne doivent pas dire : "S'il n'est pas venu dans les générations précédentes, lorsque les juifs étaient des anges comparés à nous, il ne viendra certainement pas de nos jours! Au contraire, nous devons toujours attendre la guéoula.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada - guémara Kétoubot 11a]

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-> Lève-toi, aide-nous (lanou - לנו), délivre-nous par Ta bonté (Téhilim 44,27)

-> En Égypte, Israël a délivré 202 des 288 étincelles de sainteté, de sorte que 86 devaient encore être délivrées dans d'autres exils.
Dans notre verset, le psalmiste demande à D. de l'aide pour לנו qui a une valeur de 86, ce qui est une allusion à ces 86 étincelles qui attendent d'être délivrées.
Une fois cela accompli, Hachem va immédiatement "nous délivrer par Ta bonté" en amenant le machia'h.
[Ben Ich 'Haï - 'Haïm véhaShalom]

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-> Alors nos bouches seront remplies de rires et nos langues de chants. On dira alors parmi les nations : "Hachem a fait de grandes choses avec ce peuple. Si Hachem avait fait de grandes choses avec nous [également], nous nous serions réjouis. (Téhilim 126,2-3)

-> Parfois, Hachem sauve Israël parce que nous sommes absolument justes ; d'autres fois, parce que nous sommes justes par rapport aux nations.
Dans ce dernier cas, les nations participent également aux bénéfices de la rédemption/guéoula d'Israël, puisqu'elles ont eu une part de responsabilité dans sa réalisation.

Notre passage [des Téhilim] exprime l'espoir que la rédemption finale se produira parce que nous sommes parfaitement justes.
"Nos bouches seront remplies de rires et nos langues de chants" = voyant qu'elles n'en tirent aucun profit, les nations diront : de toute évidence, "Hachem a fait de grandes choses avec ces gens-là", parce qu'ils avaient un mérite absolu.
"Si Hachem avait fait de grandes choses avec nous, en jugeant Israël par rapport à nous, nous nous serions réjouis", car nous aurions reçu une part de la générosité [bienfaisance d'Hachem en récompense].
[Ben Ich 'Haï - Yédé 'Haïm 560]

[ainsi, nous devons donner le meilleur de nous même pour que la guéoula permette le plus de kidouch Hachem. Papa Hachem délivrant Ses enfants adorés parce qu'ils le méritent et non pas parce que c'est la date limite fixé, parce que en comparaison des autres nations ils sont les moins pires, ... ]

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-> Le guémara souligne que la venue du machia'h est décrite de différentes manières.
Selon Daniel : "Voici qu'au sein des nuages célestes survint quelqu'un qui ressemblait à un fils de l'homme" (Daniel 7,13).
En revanche, Zé'haria décrit le machia'h comme "un pauvre monté sur un âne" (Zé'haria 9,9).
Le guémara conclut que si nous sommes dignes, il viendra sur les nuées du ciel. Si nous sommes indignes, il sera pauvre et monté sur un âne.
[Sanhedrin 98a]

-> Si le peuple d'Israël est parfaitement juste ("méritant"), le machia'h viendra en raison d'un "éveil par le bas". Un éveil par le bas est comme les nuages, qui commencent par des vapeurs de la terre qui s'élèvent vers le ciel. Là, les vapeurs forment des nuages qui font tomber la pluie sur la terre.

Cependant, si le peuple d'Israël n'est pas parfaitement juste, D. devra délivrer [les juifs] en lui faisant une grande faveur, c'est-à-dire en comparant ses actes avec ceux des non-juifs.
Ainsi, même s'il est "pauvre" en mitsvot et en bonnes actions, comparé aux nations, qui sont comme un âne (voir Yé'hezkiel 23,20), le peuple juif apparaîtra comme bon.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

-> Ailleurs, le Ben Ich 'Haï ('Haïm véhaShalom) commente cette même guémara :
Cela signifie que si nous sommes indignes, Hachem trouvera un mérite pour nous délivrer.
Il le fera en nous comparant aux nations méchantes, "dont la chair est comme la chair des ânes" (Yé'hezkiel 23,20). [le machia'h viendra alors sur un âne]
Mais si nous sommes dignes, nos bonnes actions brilleront même en comparaison avec les anges du Ciel. [le machia'h viendra alors sur des nuages célestes]

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-> Le descendant de David [le machia'h] ne viendra pas tant que les rois indignes n'auront pas disparu d'Israël.
[guémara Sanhedrin 98a]

-> La guémara ne parle pas spécifiquement des rois, mais des dirigeants en général.
Il existe des dirigeants dépourvus de qualités, mais qui parviennent néanmoins à accéder au pouvoir, que ce soit par la violence ou par d'autres moyens.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada]

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