Hachem dit : "Un petit groupe [de personnes] en Israël M'est plus cher que le grand Sanhédrin en dehors de la terre [d'Israël]."
[guémara Yérouchalmi Sanhédrin 1,2]
Catégorie : Terre d’Israël
"Chaque juif doit avoir une détermination totale de faire son alya, et venir vivre en Israël.
[...]
C'est précisément [la raison] pour laquelle des tragédies nous sont arrivées durant ces 2000 dernières années.
Nous avons totalement oublié Israël : pas une personne sur mille souhaite sérieusement y vivre ...
Les juifs pensent vraiment qu'en vivant tranquillement en dehors d'Israël, ils ont trouvé un autre Israël et une autre Jérusalem.
[...]
Aussi longtemps que les juifs ne feront pas de leur terre leur occupation principale, leur Torah ne sera pas totalement réalisée, car la Torah et la terre [d'Israël] sont dépendantes l'une de l'autre.
[...]
En réalité, il est surprenant que les saints juifs, qui partout où ils ont vécu, ont fait tellement d'efforts afin de réaliser les mitsvot au mieux, mais ils sont apathiques en ce qui concerne cette mitsva [d'habiter en Israël] qui est la fondation de toute la Torah.
[...]
La véritable raison pour laquelle ils ne font pas leur alya : c'est parce qu'ils rejettent la terre d'Israël."[Rabbi Yaakov Emden - (1697-1776) - dans sa préface de son Siddour Beit Yaakov]
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Rabbi Yaakov Emden y écrit également :
-> Pourquoi les gens refusent d'aller en Israël?
Pour l'argent.
Une personne est prête à entreprendre de dangereux voyages afin d'amasser des biens, mais pour aller en Israël, elle est paresseuse.
-> En négligeant l'importance de la mitsva de venir en Israël, on se rend quitte (à l'image des explorateurs dans le désert) de la faute de mépriser Israël.
[les explorateurs (méraglim) affirmaient : nous nous concentrerons mieux dans la Torah et dans notre service Divin dans le désert car nous recevons la manne du Ciel, et ainsi nous ne sommes pas dérangés à devoir chercher de quoi nous nourrir, ce qui ne sera pas le cas si nous entrons en terre d'Israël.
Nous agissons de même de nos jours en se racontant toutes sortes de belles légitimations à nos yeux pour ne pas venir vivre en Israël.]
Il ajoute que c'est cela qui a entraîné notre difficile exil, nos persécutions, et le fait de ne jamais être tranquilles et en paix.
-> Rabbi Yissa'har Shlomo Teichtal (Ein haBanim Sémé’ha) enseigne :
Même rabbi Zeira, qui était très vigilant à propos de sa parole, a appelé les juifs babyloniens : "les Babyloniens fous" (guémara Méguila 28a), et ce bien qu'ils étaient énormes en Torah (des guédolé Torah), car ils ne sont pas montés en Israël à l'époque de Ezra. [préférant rester en Babylonie] ...
Rabbi Yossef 'Haïm Sonnenfeld ... maintient que même des tsadikim peuvent être des explorateurs (méraglim). En effet, ceux qui s'opposent à l'alya, à la reconstruction et la réinstallation en Israël appartiennent au camp des méraglim.
Mais tous ceux qui choisissent l'alya appartiennent au camp de Yéhochoua et de Kalev ... [qui] se sont eux-mêmes sacrifiés pour l'alya.
Tout le monde voulait leur jeter des pierres, mais ils ont dit : "Montons, montons-y et prenons-en possession [de la terre d'Israël/Canaan]!" (Chéla'h Lé'ha 13,30).
Israël & étude de la Torah
-> "Il y a 10 portions de Torah dans le monde : 9 sont en Israël, et une seule dans le reste du monde"
[midrach Esther rabba 1]-> "Il n'y a pas de Torah, comme celle de la terre d'Israël"
[midrach rabba 16,4]-> "Il y a une aide divine dans l'étude de la Torah en Israël ...
[Ceux qui y étudient] arrivent à atteindre des accomplissements plus grands dans leur étude de la Torah que ceux qui étudient en dehors de la terre [d'Israël]."
[Rav Eliyahou Dessler - Mikhtav méEliyahou]-> Celui qui étudie la Torah en Israël mérite de se rappeler de son étude, tandis qu'en dehors d'Israël, il a des difficultés à cela.
[Rabbi Yaakov Emden - Introduction du Amoudé Chamayim]-> "Loué soit celui qui mérite de résider en Israël, car il atteint la complétude dans la Torah et les mitsvot"
[le 'Hovot Yaïr]-> "Hachem a ordonné que l'objectif essentiel de venir en terre [d'Israël] est de planter des arbres fruitiers, faisant référence aux étudiants en Torah"
[Ohr ha'Haïm - Vayikra 19,23]<------------>
-> "Si tu désires voir la présence divine dans ce monde, étudie la Torah en terre d'Israël"
[midrach Téhilim 105]
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-> "Mais de Tsion, on dit : Celui-ci et celui-là y sont nés" (oultsion yéamar : ich vé'ich youlad ba - Téhilim 87,5)
La guémara (Kétoubot 75a) explique que la double expression : "ich vé'ich" (אִישׁ וְאִישׁ - litt. un homme et un homme), nous enseigne que les habitants d'Israël sont [spirituellement] 2 fois plus grands que ceux des autres pays.
Pour preuve, l'exemple de Rabbi Yirmiya : tant qu'il vivait à Bavél, il était un élève moyen et parvenait difficilement à saisir ce qu'il étudiait, mais lorsqu'il vint s'installer en terre d'Israël, ses dons se développèrent si rapidement qu'il ne tarda pas à surclasser ses condisciples demeurés à Babylone.
Selon Rachi, ce verset est une prophétie pour les temps messianiques. Tous les empires et nations de la terre auront de l'estime pour les gens nés à Tsion, et toutes les fois qu'ils reconnaîtront un natif de Tsion demeuré en exil, ils s'empresseront de l'escorter jusqu'à sa patrie.
-> Cette même guémara explique également que cette double expression : אִישׁ וְאִישׁ, nous enseigne qu'il existe 2 sortes de personnes susceptibles d'être appelées : "enfants de Tsion" : ceux qui y sont nés de fait, et ceux qui ont toujours rêvé d'y habiter.
-> A l'époque du mandat britannique, il y avait des quota très stricts d'immigration, et le nombre de juifs autorisés à monter en terre d'Israël était extrêmement limité.
Cependant, toute personne née en Palestine était autorisée à y revenir sans conditions.
Un groupe de juifs désespérés prit un jour contact avec rabbi Yossef 'Haïm Sonnenfeld, rav de Jérusalem.
Pour eux le seul moyen de pouvoir monter en Israël était de prétendre y être nés.
Rav Sonnenfeld, qui était pourtant scrupuleusement honnête (émet), les autorisa à faire une déclaration dans ce sens.
Il expliqua : "Le Talmud, nous enseigne que celui qui désire ardemment vivre à Tsion mérite d'être appelé : "enfants de Tsion", au même titre que celui qui y est né!"
[haIch al ha'Hokhma II - p.154]
-> Le 'Hatam Sofer (Drachot - discours Shabbath haGadol de 1798) affirme : "Quiconque désire [sincèrement] monter en terre d'Israël est considéré comme s'y étant déjà établi."
En effet, il rapporte la guémara (Béra'hot 6a) qui dit que tout celui qui veut vraiment faire une mitsva mais qui ne peut pas la faire, alors la Torah considère comme s'il l'avait faite.
Le Tachbets (Téchouvot 3,288) est également de cette opinion.
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Voir également b'h :
-> https://todahm.com/2017/12/11/5802
-> https://todahm.com/2015/04/30/letude-de-la-torah-en-israel
"Ceux qui s'imaginent que la Torah et les mitsvot sont accessoires et ne comptent pas dans la construction du pays [d'Israël] commettent une grave erreur.
La terre d'Israël étant le palais du Roi, les péchés qui y sont commis sont nuisibles à l'extrême ..."
[le 'Hafets 'Haïm]
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"Afin que le pays ne vous vomisse pas" (A'harei Moth 18,28)
-> Rachi de dire : "la terre d'Israël ne peut conserver les pécheurs".
-> Le 'Hafets 'Haïm de nous enseigner : "Si nous ne prenons pas soin d'observer scrupuleusement la Torah, rien n'y fera, ni un état, ni la langue.
Il en a toujours été ainsi.
Nos ancêtres ont vécu en terre d'Israël, puis ils ont été exilés en raison de leurs péchés.
D. a affirmé [par l'intermédiaire du] prophète (Yé'hezkiel 39,23) : "Les nations sauront que c'est à cause de son iniquité que la maison d'Israël a été exilé, parce qu'ils M'ont été infidèles, Je leur ai caché Ma face, et Je les ai livrés dans les mains de leurs oppresseurs." "
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-> "La terre d'Israël n'est pas comme les autres terres, et ne peut pas tolérer ceux qui transgressent (les mitsvot) ...
C'est pourquoi, toute personne allant en Israël se doit de trembler, et doit doubler et tripler sa crainte du Ciel qu'elle avait en dehors d'Israël, car elle doit savoir qu'elle réside (maintenant) dans le palais du Roi."
[Chela haKadoch - Chaar haOtiot]
Il y écrit également que chaque juif doit désirer aller vivre en Israël : "comme un enfant courant vers les genoux de sa mère", et également le fait qu'à chaque instant on y pratique une mitsva (d'y habiter), ce qui fait que l'on doit constamment s'en réjouir.
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-> "La terre d'Israël est un lieu saint ... et comme le dit la guémara : "Quiconque est plus grand que son ami a un yétser ara plus grand que le sien" (guémara Soucca 52a).
Il en est de même des lieux particuliers.
Comme la sainteté est plus grande en Israël, il existe davantage de barrières et de forces contraires, et un yétser ara plus fort.
Par conséquent, [en terre d'Israël,] les épreuves et les défis y sont plus grands et peuvent conduire à la faute."
[le Sfat Emet]
[Il faut être davantage vigilant lorsque l'on est en Israël, car de même qu'il y a une potentialité accrue d'aller très très haut, il y a un attrait accru de descendre très très bas, et ce afin d'assurer la persistance du libre arbitre. ]
" Toutes les souffrances qui arrivent aux juifs le sont car ils ne désirent pas ardemment la terre d'Israël"
[midrach Téhilim 17,1]
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-> "L'unique objectif de toutes nos afflictions est de nous réveiller à retourner à notre sainte terre [d'Israël]."
[rabbi Yissa'har Shlomo Teichtal - Ein haBanim Sémé'ha]
-> Rabbi Yaakov Emden (le Yaavets - Siddour beit Yaakov) écrit que si le peuple juif traverse un exil aussi long, c'est une punition Divine pour les juifs pour leur faute monumentale : celle d'être indifférant à la terre d'Israël.
b'h, voir : https://todahm.com/2018/05/30/6484
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-> "A chaque fois que les juifs en exil ressentent qu'ils vivent dans des demeures permanentes, c'est un signe certain que des malheurs leur arriveront.
Par la colère et la haine, ils vont bientôt apprendre qu'ils ne sont que des invités non désirables dans les terres des non-juifs."
[Rav 'Haïm de Kosov]
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-> Nous allons voir b'h 2 illustrations de cela :
1°/ Rabbi Bounim de Peshischa dit qu'il y a 2 moyens de faire bouger un animal : soit en l'appelant verbalement, soit en le frappant (plus ou moins fortement).
Il demande : "Ne devons-nous pas tenir compte de l'appel de Hachem pour la terre d'Israël, et ne pas attendre jusqu'à ce qu'Il en vienne à nous frapper avec Son bâton?"
Le Méchéch Chochma (paracha Bé'houkotaï) a écrit 40 ans avant la 2e guerre mondiale :
"Il arrivera un jour où les juifs de Berlin penseront qu’ils vivent à Jérusalem.
A ce moment, il y aura des horreurs indescriptibles."
Il enseigne que cette attitude va amener une puissante tempête, une qui va les détacher de leurs racines, les posant parmi d'autres gens, dans une répétition de l'histoire juive, jusqu'à ce que les juifs réalisent que c'est uniquement la terre d'Israël qui est l'endroit où ils pourront trouver du repos.
[Hachem désire que nous venons résider en Israël.
Il nous accorde de longues périodes de calme, ainsi qu'un exil confortable (comme une magnifique salle d'attente, de transit!), nous appelant et attendant constamment notre retour en Israël.
Lorsque nous oublions que nous sommes en exil (c'est beau, c'est confortable, agréable, ...), alors Il est obligé de nous "taper" pour que nous bougeons en Israël ... ]
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2°/ Durant la période des croisades (1095-1291), beaucoup de juifs ont été tués dans les villes allemandes de Worms, de Mayence et de Spire.
Chacune de ces villes a subi de terribles tragédies, mais c'est à Worms, que les souffrances ont été les plus importantes.
Rav Yé'hiel Halperin (Séder haDorot) fait remarquer que Worms est une des communautés les plus anciennes en dehors d’Israël, et elle a commencé par se développer lorsqu'un groupe de juifs s’y est installé après la destruction du 1er Temple.
Lorsqu'on a annoncé à cette communauté, que le 2e Temple allait être reconstruit, leur réponse a été : "Vous restez où vous êtes dans la grande Jérusalem, pendant que nous restons ici dans notre petite Jérusalem".
Ils en sont arrivés à oublier où se situe leur véritable maison.
Rachi (guémara Kidouchin 69b) rapporte qu'à cette époque c'est seulement les pauvres et les opprimés qui sont allés en Israël avec Ezra haSofer.
Les autres ont préféré garder leur richesse, leur position sociale et autres avantages.
Selon le 'Hovot Yaïr (Rabbi Yaïr Bacharach), Rabbi Zeira était très peiné de constater qu'autant de juifs restaient en Babylonie (après y avoir été exilés) plutôt que d'aller en Israël avec Ezra haSofer, les appelant : "les Babyloniens fous" (guémara Beitsa 16a), car si les juifs étaient allés en Israël, il y aurait eu une délivrance définitive (la guéoula).
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-> b'h, voir également : https://todahm.com/2016/11/04/diaspora-construction-permanente
"Il n'y a pas de bénédiction dans une propriété que l'on possède en dehors d'Israël (èn baém béra'ha), mais cependant lorsque tu retourneras dans la terre de tes ancêtres, Je (Hachem) serais avec toi"
[midrach Béréchit rabba 74,1 - paroles de Rech Lakich ]
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-> "Celui qui construit une maison [permanente] afin d'agrandir son domicile en dehors d'Israël, sans avoir une pensée de revenir en Israël ... ne sera pas protégé du danger chez lui, car par cela il étend son séjour en dehors d'Israël."
[le 'Hatam Sofer - dans ses téchouvot sur Yoré Déa 138]
-> Le Chla haKadoch déplorait le fait que les riches construisaient de luxueuses maisons permanentes dans une terre impure (en dehors d'Israël), rendant apparent le fait qu'ils avaient complètement oublié la venue de la guéoula.
[Le Chla écrit : "Si Hachem t'a donné de la richesse, construit une demeure modeste répondant à tes besoins essentiels, mais pas plus"]
"Il vaut mieux habiter dans les déserts de la terre d'Israël que dans les palaces en dehors d'Israël"
[Avraham Avinou - midrach Béréchit rabba 39,8]
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-> "On doit toujours habiter en terre d'Israël, même dans une ville où la plupart des gens sont idolâtres, et non en dehors, même dans une ville à majorité juive, car quiconque vit en terre d'Israël est semblable à quelqu'un qui a un D., et quiconque vit ailleurs est semblable à quelqu'un qui n'a pas de D."
[guémara Kétoubot 110b]
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-> "Mieux vaut un morceau de pain sec mangé en paix, qu'une maison pleine de festins accompagnés de disputes" (Michlé 17,1)
Le midrach (Yalkout Chimoni 2,956) commente :
- "Mieux vaut un morceau de pain sec mangé en paix" = rabbi Yo'hanan a dit : Cela désigne la terre d'Israël, car même si une personne mange du pain sec et du sel quotidiennement en demeurant en terre d'Israël, elle est assurée d'obtenir une part dans le monde futur.
- "qu'une maison pleine de festins accompagnés de disputes" = cela désigne ce qui est hors d'Israël ('houts laarets), qui est plein de violence et de vol."
-> "Il est plus grand d'être un simple ouvrier en Israël que d'être un rabbin en dehors d'Israël"
[Rabbi Yossef 'Haïm Sonnenfeld - rapporté par rabbi Hillel Danziger]
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-> "Toute personne qui a les moyens de venir vivre en Israël et ne le fait pas, devra rendre des comptes pour cela au Ciel"
[Rabbi Yossef 'Haïm Sonnenfeld]
Le Ben Ich 'Haï (dans son séfer Od Yosef 'Haï) écrit que la sainteté d'une synagogue est mesurée par sa proximité avec le Temple. Plus une communauté est proche du Har HaBayit, plus son niveau de sainteté est élevé.
En effet, le Har HaBayit (mont du Temple) est la porte du Ciel et plus une communauté est proche de Har HaBayis, plus elle est proche du Ciel.
La valeur est accentuée si le rez-de-chaussée de l'endroit où se trouvait autrefois le Temple peut être vu depuis les fenêtres de la synagogue.
Le Ben Ich 'Haï conclut en écrivant que celui qui a le mérite de prier ou d'étudier la Torah dans une telle synagogue est chanceux.
"L'âme du peuple juif est sa sainte Torah, et son corps est la terre d'Israël.
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La terre d'Israël sans Torah n'est qu'un bout de terrain, un corps sans âme ; seuls les 2 réunis en un, sont bons."['Hafets 'Haïm al haTorah - paracha Bo]