Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Des étincelles divines et saintes sont dispersées dans le monde entier. La mission du peuple juif est de les trouver et de les élever à un niveau supérieur.
Ils peuvent le faire avec la force de la Torah. Ou, s'ils n'en sont pas dignes, ils doivent partir en exil pour les rassembler.
[Sfat Emet]

Celui qui se moque des paroles des Sages [en Torah] est jugé avec des excréments bouillants.
[guémara Guitin 57a]

-> Le feu du Guéhinam brûle chaque personne selon l'étendue de sa méchanceté. Mais si l'un d'entre eux est jugé dans des excréments bouillants, les autres souffriront également de l'odeur. Tous insulteront et maudiront cette personne qui s'est moquée des paroles des Sages et qui leur a causé une souffrance supplémentaire. Cette injure sera plus douloureuse pour lui que sa souffrance physique.
[Ben Ich 'Haï - Ben Ich 'Hayil 1, Téchouva 4]

-> "Plus que tous les jeûnes et toutes les afflictions, rien ne purifie autant que l'étude de la Torah"
['Havatsélet haSharon - introduction]

-> "Venez et voyez le grand pouvoir de l'étude de la Torah. Elle purifie les juifs même s'ils ont adoré l'idolâtrie (avodah zarah)."
[Tana déBé Eliyahou rabba 18]

-> "Nos Sages disent que l'étude de la Torah expie, protège et sauve, et le feu du Guéhinam ne fait pas de mal à ceux qui étudient la Torah ...
Ceux qui étudient la Torah ... cela les purifiera et les expiera, et cela les conduira sur le chemin de la téchouva et du pardon complet."
[Yessod haAvodah 3:5:8]

Si la délivrance vient par le mérite de l'étude de la Torah et l'accomplissement des mitsvot, alors se dévoilera dans toute sa splendeur le royaume Divin. Sinon, le machia'h sera comme "étant un homme pauvre chevauchant un âne" (Zé'haria 9,9).
[...]
Si la délivrance vient par le mérite de la Torah, alors elle sera agréable et facile, sinon elle se fera par le joug des nations, et sera désagréable et douloureuse.
Car par le biais des épreuves, les âmes des Bné Israël vont se purifier et sortiront des étincelles de sainteté, de la même manière que peuvent sortir ces étincelles grâce à la Torah.
[d'après le Ohr ha'Haïm haKadoch - Vayé'hi 49,11]

Etudier à haute voix

+ Si nous souhaitons dévoiler des 'hidouchim de Torah, nous devons éveiller la parole d'Hachem et ainsi nous attirerons sur nous un dévoilement de la Torah.

En effet, ce mécanisme est une grande règle générale que nous trouvons dans le Zohar haKadoch (Lé'h Lé'ha 88a) : "Lorsque se manifeste un éveil en bas, il se crée un éveil en haut".
Lorsque nous souhaitons recevoir de l'abondance, nous devons créer un éveil dans les mondes supérieurs grâce à un éveil préalable dans ce monde ici-bas.
Ainsi, chaque juif qui se consacre à la Torah dans ce monde-ci devra faire jaillir de sa bouche le son des paroles de Torah, ce qui entraînera un éveil céleste et ainsi Hachem fera "sortir de Sa Bouche" la Torah des mondes supérieurs.

Aussi, même si un homme connaît des difficultés pour accéder à la compréhension de la Torah, lorsqu'il prononce son étude à voix haute, il se connecte directement avec la Bouche du Créateur. Les capacités de son âme s'en trouvent élargies et par conséquent, son accès à la compréhension de la Torah s'étend sans aucune limite.
[Shvilé Pin'has - Bamidbar]

+ [ Le jour de Roch ‘Hodech Elloul, Moché est à nouveau monté sur le mont Sinaï pour prier en tant qu’émissaire d’Israël, demandant à D. d’avoir pitié d’eux et de les pardonner. Le jour de Yom Kippour, leur repentir a été pleinement accepté. Moché est descendu pour donner aux juifs le 2e ensemble de Tables de la Loi et pour les informer qu’ils étaient pardonnés de la faute du Veau d'or. ]

La montée de Moché sur le mont Sinaï pour recevoir la Torah (les Lou'hot) une seconde fois, maintenant à la tête d'une nation de pénitents (chacun ayant fait téchouva sur le Veau d'or), met en lumière un objectif central d'Elloul : le retour à la Torah.
Chaque juif a une contribution unique à apporter à notre mission nationale d'étude et de diffusion de la Torah, comme nous le demandons trois fois par jour dans nos prières : "Accorde-nous notre part de Ta Torah" (véten 'helkénou béToratékha).

Les origines de ce concept remontent même avant la Création du monde, puisque les Sages enseignent (Yalkout Chimoni - Béréchit 2) qu'Hachem a utilisé la Torah comme plan pour construire l'univers. Ainsi, le monde est apparu et continue d'exister uniquement pour la Torah ; il s'ensuit que chaque être individuel n'est soutenu que grâce à sa part unique dans la Torah.
Bien qu'un juif puisse s'éloigner de ses racines dans la Torah au cours de l'année, lorsque Elloul arrive, il retrouve toujours le chemin de ses racines.

En effet, c'est précisément ce processus de reconnexion aux racines de la Torah qui constitue l'essence de la téchouva : s'extraire du marasme du matérialisme qui engloutit le monde et s'attacher à nouveau à Hachem et à Sa Torah.
Dans cette optique, nous pouvons constater que la téchouva n'est en aucun cas réservée exclusivement aux fauteurs, puisqu'il s'agit ni plus ni moins que de se détourner de notre préoccupation excessive pour les modalités du monde matériel et de revenir à Hachem.
C'est ainsi que nous prions 3 fois chaque jour de la semaine : "Ramène-nous, notre Père, à Ta Torah" (achivénou avinou léToratékha).
[Sfat Emet - Likoutim]

Des lettres couronnées

+ Des lettres couronnées :

-> Il y a certaines lettres dans le Séfer Torah ornées de taguin, des couronnes, placées au-dessus de la lettre. Chaque couronne prend la forme d’une fine ligne verticale semblable à la lettre zayin.
Le Maguen David explique que l’utilisation de couronnes sur ces lettres a la même fonction que les racines d’une plante. Les racines extraient la nourriture du sol pour leur permettre de croître. Dans l’ordre inverse, ces couronnes agissent comme des filtres à travers lesquels la spiritualité descend, via les 10 sefirot, dans le corps des lettres elles-mêmes.

Bien que les couronnes puissent sembler insignifiantes, elles recèlent beaucoup de secrets de la Torah.
Ceci ressort explicitement d’une aggada de la guémara (Mena'hot 29b) selon laquelle Rabbi Akiva était en mesure d’extraire de chaque couronne des lettres, des tas d’halakhot.
Pour comprendre cela, faisons une comparaison avec ce que nous avons aujourd’hui. Une petite puce peut contenir une énorme quantité d’informations. Dans un sens similaire, les minuscules couronnes sur les lettres d’un Sefer Torah contiennent une grande quantité d’informations.
[rav Yéhochoua Alt]

S'adonner à la Torah, constitue un remède (ségoula) pour la réussite.
[rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - atsla'ha]

[essék aTorah hi ségoula léatsla'ha]

En réalité, Hachem nous a donnés la Torah pour permettre à une personne de s'attacher à Lui. Car comment serait-il possible à un être humain qui est limité, de pouvoir se lier avec Hachem qui est illimité, sans début ni fin?
C'est pourquoi Hachem nous a donnés la Torah, et (si l'on peut dire) Il s'est contracté dans la sainte Torah, afin que lorsque quelqu'un se connecte avec la Torah, il devient connecté avec Hachem qui réside dans la Torah.
[Méor Enayim - Nasso]

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-> Chaque juif a une lettre dans la Torah. Hachem est un avec la Torah, et cette lettre est ainsi la partie Divine qui réside dans la personne, la Source de son âme.
La lettre accorde à une personne une abondance spirituelle et une force de vie sainte.
[Méor Enayim - Chéla'h]

Lorsque vous surmontez une forte tentation [du yétser ara] d'interrompre votre étude [de Torah], alors du Ciel vous recevrez en récompense une nouvelle réussite dans votre étude.
[rabbi Yossef Shalom Eliyachiv]