Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

+ Rabbi 'Hanania segane HaCohanim a dit :
"Tout celui qui place sur son cœur des pensées de Torah, on lui enlèvera de son cœur les pensées de peur de l'épée (même en temps de guerre), les pensées de peur de la famine (même en temps de famine), les pensées futiles, les pensées de débauche, des pensées concernant une femme mariée, ou des pensées folles, la peur des hommes ...
Mais celui qui ne place pas sur son cœur des divré Torah, on lui mettra dans son cœur la peur de l'épée, la peur de la faim, des pensées qui ne servent à rien, des pensées de débauche, des pensées concernant une femme mariée, des pensées idiotes et la peur des hommes".
[ Avot déRabbi Nathan (chap.20, michna 1)]

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-> Rabbenou Bé’hayé ('Hovot haLévavot - prichout chap.2) au sujet des effets de l'étude :
"l'intention de la Torah est que l'esprit dirige tous les penchants et désirs de l'âme et tous les plaisirs du corps ; et que l'esprit soit plus fort qu'eux.
Il est très connu que le renforcement des désirs (taavot) contre l'esprit est la racine de toutes les fautes et la raison de toutes les dégénérescences. Je sais que le Peuple ne s'est rapproché de la matière qu'après s'être éloigné de l'étude de la Torah".

-> "Celui qui demande le désir (taava) se sépare (nifrad)" (Michlé 18,1).
Le Gaon de Vilna explique : le roi Shlomo vient enseigner que seul celui qui se sépare de la Torah réclame la taava, car la Torah casse les taavot. Quand l'homme s'éloigne de la Torah alors les taavote le poursuivent et il les poursuit également.

"La Torah d'Hachem est complète" (Torat Hachem témima - Téhilim 19,8)

-> Le 'Hafets 'Haïm souligne que malgré des millions de juifs qui ont fait des efforts pour étudier la Torah jour et nuit, depuis 3 000 ans, ils n'ont même pas commencé à comprendre la sagesse infinie qui est cachée dans les saints mots de la Torah.
Ainsi, la Torah est "témima", entière et complète, comme si on n'avait pas commencé à l'étudier [au regard de l'infinité qu'il reste à y découvrir].

+ Lorsqu’Israël est attaché à la Torah, la bénédiction Divine fait en sorte que son "dénombrement" devient illimité dans le sens qu’il n’est plus celui de "ce monde ci" (olam azé), un nombre qui décrit la quantité du corps, mais celui du "monde à venir" (olam aba), un nombre qui décrit la qualité de l’âme.
C’est le sens du verset : "Si Hachem vous a préférés, vous a distingués, ce n’est pas que vous soyez plus nombreux que les autres peuples, car vous êtes le moindre de tous" (Vaét'hanan 7,7).
[Chla haKadoch]

"Imaginez! Le roi David était l'homme le plus riche de l'Histoire [du monde], mais il se sentait se noyer dans un océan de pauvreté, s'il n'y avait pas la Torah"
[rabbi Aharon Kotler]

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-> "Si Ta Torah n'avait fait mes délices, j'aurais succombé dans ma pauvreté" (Téhilim 119,92).
Le rav Aharon Kotler disait que malgré sa richesse incommensurable, le roi David se sentait complètement appauvri si ce n'était la Torah, sa seule possession durable et transcendante.

[combien nous devons nous inspirer de son exemple, et comprendre que même si nous sommes multimilliardaires dans ce monde de passage (éphémère), qu'en est-il de notre richesse dans notre monde éternel à venir? L'avons-nous préparer suffisamment? ]

+ La coutume du Arizal était d’embrasser le Séfer Torah lorsqu’on le sortait de l’Arche sainte et de le suivre jusqu’à l’estrade. Puis, il restait près de l’estrade jusqu’à ce que le Séfer Torah soit ouvert et exposé aux yeux des fidèles.
Il observait alors attentivement les lettres du Séfer Torah, en se tenant suffisamment proche pour pouvoir les lire ; cela permet à l’homme de recevoir une grande Lumière spirituelle, disait-il.
Ensuite, il retournait à sa place et y restait assis jusqu’à la fin de la
lecture de la Torah.
[Kitsour Choul’han Aroukh du rav Ich Matslia'h]

L’étude de la Torah permet de nous épargner des souffrances

+ L’étude de la Torah permet de nous épargner des souffrances :

-> "Ils te prendront une huile pure d’olives concassées, pour le luminaire" (Tétsavé 27, 20)

-> "Seule la première goutte extraite de l’olive était apte pour l’huile du candélabre." (Rachi, guémara Ména’hote 86a).

-> L’Admour rabbi Yissa'har de Belz enseigne :
La Ménora suggère la Torah (guémara Baba Batra 28b), c’est pourquoi on ne pressait que la première goutte pour les besoins de l’allumage (celle-ci est extraite facilement sans effort). Car celui qui étudie la Torah n’a pas besoin d’être "concassé" sans arrêt et de subir maintes et maintes souffrances, comme l’enseignent nos Sages (guémara Béra'hot 5a) : "Celui qui s’adonne à l’étude de la Torah, les souffrances s’éloignent de lui".
Grâce à celle-ci, l’homme est épargné de toutes sortes de peines et de tourments.

-> D’après ce qui précède, le ‘Hidouché haRim explique l’enseignement de la guémara (Béra'hot 6b) : "La récompense du rassemblement de la Torah, c’est le do’hak (terme qui signifie à la fois contiguïté, mais aussi la pauvreté").
Rachi d’expliquer : "Le Shabbat d’avant chaque fête, tous venaient se rassembler pour écouter les lois relatives à celle-ci".
D’après cela, commente le ‘Hidouché haRim, cet enseignement vient suggérer en allusion que la récompense reçue pour se rassembler afin d’étudier la Torah est le
"do’hak" = que toutes sortes de difficultés et d’épreuves disparaissent.

-> Le midrach (Béréchit rabba 92,1) enseigne : "Il n’est pas un homme sans épreuve, heureux l’homme dont les épreuves viennent
de la Torah".
L’explication en est que l’homme est né pour l’effort. Cependant, heureux celui dont les efforts et la peine sont dans le but de comprendre la Torah, car ceux-ci l’exemptent de toutes les autres souffrances.

-> Le Yichma'h Moché dit que l'on y trouve une allusion dans le verset : "C’est à la sueur de ton front que tu mangeras du pain (Béréchit 3,19) : le mot "pain" peut avoir, en effet, deux significations : son sens propre, et aussi celui de "Torah", comme on le voit dans le verset : "Venez manger de Mon pain" (Michlé 9,5).
Or, si tout homme est soumis à ce décret, néanmoins, il peut choisir pour quel "pain" investir ses efforts. Car s’il les tourne tous vers la Torah (pour l’étude de laquelle il peine), il méritera de recevoir sa subsistance facilement, sans devoir beaucoup se fatiguer.

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-> La souffrance purifie les péchés de l'homme (guémara Béra'hot 5a).
Un homme sage n'attendra pas qu'Hachem lui envoie de la souffrance. Au contraire, il acceptera sur lui l'inconfort de l'étude de la Torah : l'absence de plaisirs, l'effort constant et le joug de la Torah qui affaiblit l'homme.
L'avantage est que la souffrance elle-même est une mitsva. En outre, elle remplace d'autres formes de souffrance et expie ses péchés.
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 6,6]

[le Pirké Avot, compte le fait d'accepter la souffrance parmi les 48 voies pour acquérir la Torah ]

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-> b'h, voir également : L'étude de la Torah expie les fautes comme les sacrifices : https://todahm.com/2022/04/24/letude-de-la-torah-expie-les-fautes-comme-les-sacrifices

[plus on met d'efforts dans notre étude de la Torah, plus on expie nos fautes, et donc le moins nous aurons besoin de souffrances en réparation des dégâts spirituels de nos fautes (c'est bon la Torah a déjà fait le travail nécessaire! ).]

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-> voir également : Torah & les souffrances pendant 'hevlé machia'h : https://todahm.com/2017/07/11/torah-les-souffrances-pendant-hevle-machiah

En ce qui concerne la Torah, ce qui a le plus d'importance au Ciel, ce n'est pas le nombre de pages étudiées, mais le temps et les efforts que nous aurons investi.
[rabbi Ezra Attia]

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[nous adorons le résultat extérieur (combien de pages, de traités étudiés?), tandis que Hachem chérit les efforts investis dans l'étude. En ce sens quelqu'un avance très lentement mais qui se donne à 100% de ses capacités a une valeur énorme aux yeux d'Hachem
b'h, voir à ce sujet : https://todahm.com/2018/10/10/agir-au-maximum-de-ses-capacites ]

Lorsqu'un juif se lève après avoir étudié un sujet de guémara, il doit avoir davantage de compassion, de gentillesse, plus de place dans son cœur pour les autres.
Si cela ne se produit pas, c'est qu'il ne l'a pas vraiment étudié [ce passage du Talmud], et il devrait s'asseoir et l'apprendre à nouveau.
[rabbi David Feinstein]

"Si nous apprenions que des archéologues venaient de découvrir un livre écrit par l'ange Gavriel, quel ne serait pas notre désir de le lire.
Or nous avons là un livre écrit par Hachem Lui-même, et nous le survolons!"
['Hafets 'Haïm]

Celui qui a le privilège de connaître la Torah, voit son intellect s'unir avec sa connaissance pour ne faire qu'un, comme la graine dans le sillon d'un champ.
Il marche parmi les hommes et ressemble extérieurement à un homme ordinaire.
Mais en vérité, c'est un ange parmi les mortels ; il vit une vie d'extase spirituelle exaltée au-delà de toute louange.
['Hazon Ich - Kovets Igrot 1,13]

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-> Le 'Hazon Ich (Emouna ouBita'hon 1,9) écrit également :
Celui qui s'élève au point d'être capable de sentir réellement la présence du D. tout puissant, est empli d'une extase sans limite. Son âme nage dans le bonheur, tandis que les désirs terrestres perdent toute importance. Son âme délicate est enveloppée dans une étreinte sacrée.

Lorsqu'un mortel pénètre dans ce royaume de sainteté, un nouveau monde s'ouvre à ses yeux.
Il peut vivre en ce monde et éprouver réellement, pendant quelques instants, une extase angélique : tous les plaisirs matériels se fondent dans le néant face à ce ravissement céleste.
Il n'existe pas de plus grande preuve de l'origine divine de l'homme que cette rencontre unique de l'âme avec sa source spirituelle.