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"Pour aimer Hachem ton D. pour écouter Sa voix et t'attacher à Lui, car il est ta vie et la longueur de tes jours" (Nitsavim 30,20)

-> Par définition, aimer signifie s'attacher à l'objet de cet amour sans aucune considération égoïste.
Or, comme c'est par l'étude de la Torah que l'on acquiert l'amour de D., cette étude doit se faire au nom de la Torah exclusivement (de façon désintéressée), et non pour le bénéfice que l'on peut en retirer.

Celui qui étudie la Torah avec d'autres motivations n'aime pas la Torah : il s'aime lui-même!
Il n'accédera donc jamais à l'amour de D.

[le Maharal - sur la guémara Nédarim 62a]

Agir au maximum de SES capacités

+ Agir au maximum de SES capacités :

-> Un jour, le Steïpler, Rabbi Yaakov Israël Kanievsky était dans un taxi, et il a demandé au chauffer s'il consacrait du temps à étudier la Torah.
Le chauffer lui a répondu qu'il allait le soir à un cours de guémara, et qu'à cause de son travail difficile, il s'endormait pour ne se réveiller qu'à la fin du cours.
Il a exprimé au Steïpler à quel point cette situation lui était pénible.

Le Steïpler lui a répondu :
"Vous devez savoir que bien que dans ce monde vous ressentez que vous ne valez pas grand chose, je peux vous garantir que dans le Ciel vous êtres perçu comme un grand général, car vous faites tout ce que vous pouvez [en réalisant votre potentiel au maximum].

Plus que cela, vous ne le pouvez pas.
Continuez à aller au cours, et ce même si vous vous endormez sur la guémara, car au Ciel ils vous considèrent comme un grand tsadik."

-> Le Rav Don Segal explique : "Le chauffeur de taxi faisait réellement le maximum de ce qu'il pouvait.
Il avait beaucoup d'enfants et selon la loi juive il était obligé de les nourrir, et son travail de chauffeur le fatigué beaucoup.
Par conséquence, tout ce qu'il était obligé de faire était de se rendre au cours, même s'il n'en comprenait rien du tout, et s'endormait."

-> Le Steïpler (dans son 'Hayé Olam vol.2 chap.12) écrit :
"Hachem ne demande pas à une personne davantage que ses capacités.

L'élève avec des difficultés de compréhension, qui travaille et peine autant que possible, a rempli son quota et il est aimé par Hachem exactement comme l'est le génie qui a accompli son quota.

[En réalité,] d'une certaine façon, il est encore plus aimé que le génie qui a réussi brillamment dans la Torah. Parce que pour le génie, son étude est un grand plaisir, tandis que pour l'étudiant faible, son étude est un sacrifice et un lourd fardeau [et malgré cela il étudie].

Or, nous avons appris que : "selon la peine est la récompense". "

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-> Le Divré 'Haïm de Sanz faisait autrefois un Siyoum haShass. Au même moment, une autre personne, élevée dans un milieu non religieux, fit un siyoum sur les Téhilim.
Le Divrei 'Haïm avoua être jaloux de cette personne car il était plus facile pour lui de faire un Siyoum haShass que pour cette personne de faire un siyoum sur les Tehilim. C’est la lutte/l'effort qui compte!

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-> Le 'Hazon Ich (Maasé Ich 3:15) dit qu'il est plus facile d'apprendre 18 heures par jour que 6 heures par jour. Pourquoi en est-il ainsi?
Parce que lorsque nous nous concentrons sur une chose et que nous ne pensons qu'à cela, nous sommes toujours dans le coup. Cependant, un homme qui travaille la journée est confronté à un défi de taille. Il doit se couper du monde extérieur et se concentrer entièrement sur l'étude de la Torah. Il doit passer d'un monde à l'autre.
Il peut sembler plus facile d'étudier quelques heures le matin et le soir que d'étudier la Torah toute la journée, mais c'est en fait beaucoup plus difficile.

 

"La Torah Écrite est semblable aux annotations d'un conférencier, qu'il s'est préparé avant de faire sa présentation.
Si une personne n'ayant pas assisté à l'ensemble de la conférence trouve ces notes, elles lui seraient totalement incompréhensibles, puisque n'ayant de sens qu'en lien avec la présentation verbale.

Il en est de même pour la Torah Écrite, qui n'a de sens que lorsqu'elle est expliquée par la Torah Orale."

[Rabbi Shamshon Raphaël Hirsch]

-> "Il n'existe aucune interrogation qui n'ait sa réponse dans notre sainte Torah.
Il faut simplement être doté d'un regard suffisamment perspicace pour découvrir à quel endroit la réponse est écrite."

[le 'Hafets 'Haïm]

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-> "Tout ce qui est, qui a été et qui sera, est inscrit dans la Torah ...
Ce ne sont pas seulement les grandes lignes qui y sont évoquées, mais même le détail de chaque espèce de la Création, toutes les informations relatives à chaque individu, depuis le jour de sa naissance jusqu'à sa mort, toutes les transmigrations de son âme d'un corps à l'autre, dans leurs moindres détails, ainsi que le sort de chaque espèce animale ... de chaque plante, de chaque végétal et de chaque minérale."

[le Gaon de Vilna (Sifra déTsniouta - rapporté dans le Néfech ha'Haïm]

L’importance de la Torah

+ L'importance de la Torah
Magnifique discours funèbre du rav Chlomo Bravde en l'honneur du Steïpler :

"Le rav 'Haïm de Volozhin écrit dans le Néfech ha'Haïm (Portique 4), que non seulement l'existence du monde dépend de l'étude de la Torah, comme on le voit dans la prophétie : "Si ce n'était Mon alliance jour et nuit, J'aurais interrompu le cycle du ciel et de la terre" (Yirmiya 33,25), mais même les conditions régissant le monde dépendent de la qualité de cette étude.

Si nous voyons que des fléaux frappent l'humanité, que les tourments succèdent aux calamités, c'est assurément le manque d'assiduité dans l'étude qui est la cause.
Car le flux de bienfaits répandu sur le monde depuis les Cieux est directement fonction du nombre d'heures consacrées à l'étude de la Torah.

Il en résulte que si l'ensemble du peuple juif se vouait à la Torah, en y engageant toutes ses forces et ses facultés, le monde ne connaîtrait que bienfaits et sérénité, et serait épargné de bien des malheurs.

Le rav 'Haïm de Volozhin illustre cette idée par une parabole : imaginons qu'un juif sans le sou éprouve des difficultés à marier sa fille. Mais voilà qu'on propose à cet homme de réaliser une transaction, dont les éventuels bénéfices pourraient le sortir d'affaire. Au même moment, dans un autre coin du monde, un juif assis dans le Bet Hamidrach interrompt son étude pendant quelques instants.
Il se pourrait que par la faute de ce dernier, l'affaire du premier ne puisse être conclue!

Et telle est bien la réalité : à cause de quelques minutes d'interruption dans l'étude de la Torah, une famille entière se retrouve dans le besoin, empêchant une jeune fille de se marier dignement parce que son père n'est pas en mesure de régler ses dettes.
Quelle formidable responsabilité!!

En gardant cette image à l'esprit, chacun s'efforcera de mettre à profit chaque minute qu'il peut consacrer à l'étude de la Torah, en sachant que par ce mérite, il aidera peut-être, quelque part dans le monde, une famille en difficulté ou une femme en proie aux douleurs de l'accouchement.
Peut-être que le par le mérite de ces quelques instants d'étude, cette dernière aura droit à une bonne délivrance, et son enfant viendra au monde sain et sauf!

En réalisant l'impact de chaque mot de Torah qu'il prononce, un homme las et fatigué redoublera d'ardeur dans son étude, faisant fi des difficultés, conscient qu'une vie sera peut-être sauvée par son mérite.
En effet, comment peut-on aller dormir, lorsqu'on sait l'impact de nos efforts personnels sur le monde entier?

Le rav 'Haïm de Volozhin révèle également qu'il ne fait aucun doute que si l'humanité entière cessait un instant d'étudier la Torah, serait-ce pendant une fraction de seconde, le monde reviendrait au néant.

Lorsqu'un homme se penche sur son livre d'étude, il doit se dire que, peut-être à ce moment précis, il est la seule personne au monde se vouant à la Torah.
Autrement dit, peut-être que ce moment d'étude est ce qui permet au monde de subsister!
Ceci constitue, d'une part, un mérite formidable, et d'autre part, une immense responsabilité.
[...]

Dans les temps futurs, Hachem dessillera nos yeux, fera jaillir la Vérité absolue et offrira alors à ces hommes, par le mérite desquels l'humanité à subsisté, une récompense incommensurable.

Comment peut-on ne pas s'émouvoir, en prenant conscience de tous les formidables mérites que peut offrir une seule minute d'étude?
Et inversement, qui peut imaginer quels terribles désastres sont peut-être dus à quelques minutes d'interruption dans l'étude de la Torah?"

[On nous montrera tout ce que notre étude de Torah a permis de faire dans le monde : le nombre de mariages, de naissances, de réfoua chéléma, de téchouva, de personnes heureuses, ... qui ont eu lieu grâce à nous!
On nous montrera également tout ce que nous aurions pu apporter ou éviter au monde, si nous avions davantage étudié la Torah.

En effet, pour permettre la présence d'un libre arbitre on ne peut pas se rendre compte de l'impact phénoménal de notre étude de la Torah, et tout ne nous sera dévoilé qu'à la fin de notre vie.]

"Le fait que l'étude de la Torah Orale garde le peuple d'Israël se trouve en allusion dans le terme : guémara (גמרא), dont les lettres renvoient à : Gavriel, Michaël, Raphaël et Ouriel.

Lorsque nous étudions la guémara, ces anges nous entourent et nous observent : Gavriel (גבריאל) à gauche ; Michaël (מיכאל) à droite ; Raphaël (רפאל) à l'arrière ; et Ouriel (אוריאל) devant nous."

[Séfer ha'Haïm - écrit par le frère du Maharal de Prague, Rabbi 'Haïm]

-> Il explique cela d'après l'enseignement de nos Sages (guémara Béra'hot 8a) : "Depuis le jour où le Temple fut détruit, Hachem se trouve uniquement dans les 4 coudées de la loi".

Le Doréch Tsion (Bamidbar) explique que ceci (les lettres de גמרא renvoyant aux 4 anges) pour nous enseigner que tout celui qui se consacre à l'étude de la guémara afin de définir et d'établir la loi, sera protégé de toute mauvaise chose et entouré par les anges de l'Eternel. Mikhaël se tiendra à sa droite, Gabriel à sa gauche, face à lui se tiendra Ouriel, et derrière lui, Raphaël.
C'est le sens des paroles de la guémara au travers des termes "les 4 coudées". En effet, Il s'agit des 4 camps de la Présence divine où résident les anges des mondes supérieurs, et des 4 étendards des Bné Israël [dans le désert], descendants de Yaakov, qui permettent à la Présence divine de résider parmi nous.

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-> "Toutes les destructions et les malheurs du peuple juif, collectivement et individuellement, proviennent du bitoul Torah (le fait de ne pas étudier la Torah alors qu'on pourrait le faire)."
[midrach Tana déBé Eliyahou Zouta 1]

-> "Venez, réconcilions-nous, dit Hachem" (Yéchayahou 1,18)
Le Targoum interprète cela : "[D. nous dit : ] Lorsque tu retournes à la Torah, tu peux Me demander et Je répondrai à tes requêtes".

"Heureux est celui qui fait des efforts dans la Torah"

[midrach Yalkout Chimoni Béréchit 2,20]

Selon nos Sages, si une personne fait des efforts afin d'étudier avec force la Torah, afin d'accomplir des actes de 'hessed, alors on la dispensera de souffrances dans d'autres domaines de la vie.

Nous n'avons qu'à gagner à faire la volonté d'Hachem!!

[non seulement nous gagnons une récompense éternelle et infinie, mais en plus les efforts que nous y investissons viennent remplacer des souffrances que nous devrions avoir. ]

-> "Tout le but de la Torah, c'est la paix"
[guémara Guittin 59b]

-> "Le but des Lois de la Torah est d’apporter la miséricorde, l’amour du prochain et la paix dans le monde"
[Rambam – Michné Torah 2,3]

-> "La paix est le récipient des bénédictions"
[michna Ouktsin 3,12]

-> "La paix est le sceau de toutes les bénédictions, car sans la paix, toute la prospérité, la santé, la nourriture et la boisson sont sans valeur"
[Sifra - Bé'houkotaï 1,8]

-> "Mieux vaut du pain sec, mangé en paix, qu'une maison pleine de festins, accompagnés de disputes"
[Michlé 17,1]

-> "[Hachem] est paix, Son nom est paix et tout est relié par la paix"
[Rabbi Chimon bar Yo'haï - Zohar 2,10b]

-> "Celui qui amène la paix dans sa maison est considéré par Hachem comme s'il avait amèné la paix sur l'ensemble des juifs"
[Avot déRabbi Nathan 28,3]

"Hachem attend de pouvoir embrasser les lèvres d'une personne au moment où elle dira des mots de Torah et de prière avec crainte et amour."

[le Toldot Yaakov Yossef - un des 1ers élèves du Baal Chem Tov - paracha Ekev ]

"L'étude de la Torah est plus grande que la construction du Temple"

[guémara Méguila 16b]