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Le pouvoir du penser bien …

+ Rabbi Yéhouda soupira et Rav Hamnona le réprimanda : "Pourquoi soupires-tu, c'est des souffrances que tu cherches à recevoir?"
Comme il est dit : "C'est que tout malheur que je redoutais vient sur moi" (Iyov 3,25)

[guémara Béra'hot 60a]

=> Un homme dont les pensées sont remplies d'anxiétés, de souffrance et de tristesse risque de causer par cela que le pire des scénarios se réalise.

A propos de l'impact du penser positivement, le 'Hazon Ich écrit (Likoutim 'Hochen Michpat Siman 25) :
"C'est dans les fondements de la création que l'homme, par sa pensée, peut empêcher que ne se réalisent des agents que renferme ce monde-ci (le monde de l'action) et ainsi, sa pensée légère pourra être utilisée pour arrêter des pluies battantes".

[Pensez bien et tout ira mieux ...]

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+ "Une personne ne doit jamais ouvrir sa bouche et inviter le Satan"

[guémara Béra'hot 19a]

= Nos Sages nous enseignent qu'une personne ne doit pas parler de conséquences négatives, de peur que ses mots deviennent une prophétie qui va s'auto-réaliser ...

Je suis unique …

+ Je suis unique ...

-> "[L'homme a été créé unique, c'est] pour proclamer la grandeur de D. : alors que les pièces [de monnaie] frappées par l'homme d'un même sceau sont toutes identiques, le Roi des rois a marqué tous les êtres humains du sceau du 1er homme, et pourtant, nul n'est semblable à son prochain.

Voilà pourquoi chacun est tenu de se dire : "C'est pour moi que le monde a été créé!" "
[guémara Sanhédrin 37a]

-> "Tout comme D. est Un et Unique, de même l'homme, élaboré à Son image, est seul et unique.
Nul autre, dans toute la création, ne lui est semblable."

[le Maharal - Dérékh 'Haïm sur Pirké Avot 3,14]

-> Mordé’haï est appelé : "ich yéhoudi" (homme juif).
"Nos Sages disent : ne lis pas yéhoudi/juif mais : yé’hidi (=spécial, unique)."

[Midrach Rabba Esther 6,2]

=> Chaque juif a un rôle spécifique, et des épreuves tout aussi spécifiques.

-> Le Rav Sim’ha Bounem de Psi’ha avait l’habitude de dire :
"Si du Ciel, on me demandait : "Veux-tu, Bounem, être Avraham avinou, c’est-à-dire changer ta place contre la sienne?"

Je répondrais : "Quel intérêt D. aurait-Il à ce que je sois Avraham avinou et que je change de rôle?
De toute façon, Tu n’auras qu’un seul Avraham avinou et qu’un seul Bounem.
Cependant, si on me donnait le mérite, dans le ciel, d’arriver au niveau d’Avraham avinou, Tu aurais, D., deux Avraham avinou … et de cela, il y aurait lieu de réjouir."

=> N'oublions pas de se comparer à nous-même : Suis-je au top de ce que je pourrais faire de ma vie?

-> Le Avot déRabbi Nathan (7,10) nous enseigne qu'étant tous différents, et donc attirés vers des moyens de subsistance différents, les hommes ne se focalisent pas sur une même activité, mais sur un éventail diversifié de professions.
On fabrique et l'on vend une large variété de produits, permettant à chaque individu de satisfaire ses besoins selon ses préférences.

-> Nous disons chaque jour dans nos prières : "Accorde[-nous] notre part dans Ta Torah" = Puisse chacun accéder à sa part exclusive de compréhension de la Torah, que nul autre ne pourra jamais mettre à jour!

-> La guémara Sanhédrin (89a) nous dit qu'aucun prophète d'Israël ne prophétise selon le même style que son collègue [car chacun est doté de sa personnalité unique].

-> "Ne juge pas ton prochain tant que tu n'es pas à sa place" (Pirké Avot 2,4).
Le Steïpler (Kéhilot Yaakov) d'ajouter :
"Même si tu as traversé un événement semblable, tu n'es ni en mesure ni en droit de le juger.
Tu ne pourrais le faire que si tu te trouvais dans une situation absolument identique".

-> "[La différence fondamentale qui sépare les hommes est que] Leurs opinions différent et leurs visages ne se ressemblent pas."
[guémara Béra'hot 58a]
Rabbi Ména'hem de Kotzk explique que nos Sages signifient à l'homme :
Tout comme tu n'es nullement dérangé de ce que le visage de l'autre diffère du tien, tu n'as aucune raison de l'être par le fait que son opinion s'écarte de la tienne!

+ "Le mot mitsva (מצוה) a la même racine que : tsévet (unir - צות).
Le mot avéra (עברה) a la même racine que : avar (ignorer, passer au travers - עבר).

Une mitva unit une personne à D.
Une avéra provoque le fait que la lumière de D. soit ignorée, passe au travers de la personne, l'empêchant de ressentir la lumière divine."

[Rabbi Na'hman - Likouté Halakhot I - p.29a,58
-> verset : Vayikra 4,2]

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-> Le mot : mitsva (מצוה) renvoie au Nom d'Hachem.
En effet, selon la technique de l'at-bach [échanger la 1ere lettre de l'alphabet par la dernière, puis la 2e par l'avant-dernière, ...] les 2 premières lettres (מצ) deviennent : יו et en y ajoutant les 2 dernières du mot mitsva : וה, on obtient : יהוה.

-> Rabbi David Pinto rapporte que : "le mot mitsva est composé du mot tsav (littéralement : ordonne - צו) et des lettres Mèm et Hé (מה). Celles-ci ont la même valeur numérique que le mot adam (אדם), désignant l’homme.
En d’autres termes, l’unique raison d’être de l’homme est de se plier aux ordres que représentent les mitsvot. Lorsqu’il se conforme à ces directives et satisfait ainsi à la volonté divine, il remplit la mission pour laquelle il a été créé."

-> Le mot mitsva (מצוה) a la même guématria que le mot : mal'akhim (des anges - מלאכים), parce qu'en les observant nous créons des anges qui nous défendent.

+ "Si on demande à un commerçant pourquoi il préfère se tuer à la tâche plutôt que de partager le sort des pauvres qui peuplent le monde entier, il répondra d'un ton catégorique : "Je ne veux pas être pauvre!"
Mais alors, pourquoi accepte-t-il d'être pauvre en Torah?"

[le 'Hafets 'Haïm - lors d'un congrès rabbinique]

"Quelle est la différence entre le verre de la fenêtre, à travers lequel on voit ses semblables, et le verre du miroir, où l'on ne voit que soi-même?

Le verre de la fenêtre n'est pas recouvert d'argent, et c'est pourquoi on peut y voir toutes les créatures, tandis que le verre du miroir est tapissé d'un papier d'argent, et c'est pourquoi un homme n'y voit que soi-même ..."

[Rabbi Mikhal de Zloczov]

Notre soif d'argent, d'égo, ... nous pousse à ne voir plus que nous-même (notre pomme!), plutôt que de s'ouvrir à autrui ...

+ Le mot : famille, se dit en hébreu : michpa'ha (משפחה).
On peut remarquer qu'il contient le mot : sim'ha  (שמחה : la joie), et qu'il reste alors la lettre : Pé (פ), qui signifie : bouche (פה).

=> La joie dans une famille repose sur ce qui sors de la bouche ...
(ex : quelle chance j'ai d'avoir une femme/ un mari aussi incroyable! ; mes enfants je vous adore! ; on va passer une super journée! ; ...).

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La lettre pé (פ) est au milieu du mot michpa'ha (משפחה), pour nous dire, qu'il faut insuffler intelligemment/sincèrement  des mots positifs, afin qu'il en résulte de la joie pour toute la famille.

 

Source (b"h) : sur une inspiration de דוב משה כהן

"Aussi longtemps qu’une personne ne parvient pas à réaliser sa finalité dans ce monde, D. le déracine pour le replanter à nouveau, et ce, à maintes reprises."

[Zohar - Vol. I - p.186b ]

Par exemple, le ‘Hafets ‘Haïm affirme qu’une personne qui était riche, mais qui n’a jamais aidé les indigents peut être réincarnée en un individu d’une grande pauvreté, afin de comprendre l’intérêt de la tsédaka (charité) et la situation difficile des défavorisés.

"D. ne juge pas la valeur des actes selon leur nombre et leur qualité, mais par rapport à celui qui les a accomplis.

Pour une même action, le jugement variera donc d'une personne à l'autre.
Ce n'est pas de l'injustice, car seul D. peut déterminer la véritable rétribution de chaque acte en fonction de la nature, le caractère, les circonstances, l'entourage, le passé ... de chaque individu."

[Rabbi Azaria Figgo - Bina lé'ithim]

Accomplir les mitsvot dans l’attente d’une récompense?

+ Accomplir les mitsvot dans l'attente d'une récompense? (par le 'Hafets 'Haïm)

A propos du verset : "Heureux l'homme qui craint D., qui aspire grandement à Ses commandements" (Téhilim 112,1), la guémara (Avoda Zara 19a) précise : "A ses commandements", et non à la récompense de Ses commandements.

D'après le 'Hafets 'Haïm (dans son introduction au Séfer haMitsvot haKatsar), les Sages ne rejettent pas totalement notre attente d'une récompense, car celui qui ne veut pas du monde à venir, ne sait pas ce qui est bon.
Ils demandent simplement que nous aspirions surtout à Ses commandements, car il n'y a rien de plus important dans tous les mondes.

"Un homme doit se considérer comme si l'avenir du monde ne dépendait que de lui seul."

[le Zohar]