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+ Message de de la Torah sur nos périodes difficiles dans note vie …

-> "Ô mes ennemis, ne vous réjouissez pas à mon sujet, car après ma chute, je me suis relevé, car lorsque j’étais dans les ténèbres, D. a fait briller Sa lumière sur moi. "

[Michlé 7,8]

Le midrach commente ce passage de la manière suivante :
"Si je n’étais pas tombé, je ne me serais pas relevé.
Si je n’avais pas été plongé dans les ténèbres, je n’aurai pas pu voir la lumière. "

La chute incite souvent à l’élévation.
[vaut voir les épreuves dans notre vie comme des tremplins …]

Nous avons tendance à parcourir d’un pas lourd la routine quotidienne sans faire le bilan de notre vie ou l’analyse de nos actes.

=> Une crise vient interrompre cette monotonie, nous obligeant à repartir dans notre vie sur de meilleures bases.

La responsabilité des hommes avec le monde environnant …

+ La responsabilité des hommes avec le monde environnant ...

-> Il est écrit dans le Kohélet Rabba (7,19) :
"Lorsque D. créa Adam (le 1er homme), Il le prit et lui montra tous les arbres du gan Eden.

D. lui dit alors : "Regarde comment agréables, belles et excellentes sont Mes œuvres ; et tout ce que J'ai créé, c'est pour toi que Je l'ai fait.
Fais attention à ne pas abîmer, ni détruire Mon monde."

-> Le midrach Tan'houma (Kédochim 7) de nous enseigner :
"D. a dit à Israël : "De même que lorsque vous êtes arrivé, et que vous avez trouvé une terre pleine de végétation que d'autres ont planté, de la même façon, vous devez planter par souci pour vos enfants.
...
On raconte que le roi Adrianus a vu une personne âgée planter un figuier.
Le roi lui a demandé : "Vous êtes âgé, pourquoi peinez-vous pour les autres?"
L'homme lui a répondu : "Mon roi, je plante, et si je le mérite, je vivrai et je pourrai manger les fruits. Et si je ne le mérite pas, mes enfants les mangeront." "

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+ L'irresponsable ...

-> Yéchayahou (22,13) définit l'état d'esprit d'une personne irresponsable par : "Mangeons et buvons, car demain nous mourrons."

-> La guémara Avoda Zara (54b) de nous enseigner :
"Le monde continue de fonctionner de façon normale ; les méchants qui cause la ruine/destruction devront rendre des comptes dans le futur."

-> Le Séfer ha'Hinou'h (529) de dire :
"Les méchants, frères de la destruction, ne se contentent pas seulement de participer à l'effondrement du monde, ils se détruisent aussi eux-même.
En effet : "Une personne est traitée de la même façon dont elle agit." "

Il est écrit :
- "le malheur atteindra le méchant, car il sera traité selon l'œuvre de ses mains." (Yirmiyahou 3,11) ;
- "Annoncez au juste qu'il sera heureux et jouira du fruit de ses œuvres." (Yirmiyahou 3,10)

Le choix du métier …

+ Le choix du métier ...

La guémara Kiddouchin (30b) nous enseigne qu'un père doit veiller à marier son fils, à lui inculquer un métier, et à lui apprendre à nager.

Le rav Breisch (grand rabbin de Zurich) avait l'habitude de dire aux parents qui lui demandaient conseil quant à l'avenir de leurs enfants :
"Peu importe le métier.
L'essentiel est que cette profession ressemble à la nage, dans laquelle, bien que le corps se trouve entièrement immergé, la tête reste au-dessus des flots.

De même, quel que soit le métier exercé, il ne doit engager que le corps, et non l'âme.
Il faut garder la tête lucide au-dessus des vagues afin de pouvoir étudier la Torah, une fois le travail effectué."

"D. m’a dit : "Tu es mon enfant. Juste aujourd’hui, Je t’ai mis au monde. " " (Téhilim 2,7)

Le Maguid de Mézérich dit à Rabbi Zoussia que nous devons nous considérer comme des bébés sur 3 plans :

1°/ Un bébé est toujours heureux. On voit rarement un enfant en bas âge déprimé.

2°/ Un bébé ne reste jamais sans rien faire. Il est toujours en mouvement, toujours en quête de nouveautés.
Le monde recèle tant de nouvelles choses à apprendre et à découvrir.
En vieillissant, nous avons tendance à perdre l’enthousiasme de notre enfance.

3°/ Un bébé pleure chaque fois qu’il désire quelque chose, qu’elle soit insignifiante ou importante.
Nous devons apprendre à prier D. avec des larmes sincères pour demander tout ce qui nous manque.

"Qui est sage? Celui qui apprend de chacun.
Qui est fort? Celui qui domine ses pulsions.
Qui est riche? Celui qui est satisfait avec ce qu'il a.
Qui est honorable? Celui qui honore les autres."
[Pirké Avot 4,1]

Les valeurs de la Torah sont très différentes de celles du monde profane.
La plupart des gens pensent que :
- le sage est celui qui peut enseigner,
- le fort, celui qui domine les autres,
- le riche, celui qui possède de nombreux biens,
- et la personne honorable, celle qui reçoit des ovations.

La Torah affirme juste l'opposé :
- la véritable sagesse, c'est la capacité à apprendre,
- la force, c'est la maîtrise de soi-même,
- la richesse consiste à se réjouir de ce que l'on possède,
- et l'honneur passe par la reconnaissance des autres.

Le fait de vivre selon les valeurs de la Torah peut apporter le bonheur.
Les valeurs profanes nous incitent à tenter de combler des puits sans fond et nous causent bien plus d'épuisement et de frustration que de bonheur.

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Avraham Twerski

Discuter politique …

+ Discuter politique ...

Le rav Chraya Déblizki commenta un jour le verset : "Leur langue est comme une épée tranchante" (Yirméyahou 9,7 - 'héts cha'hout léchonam) en disant :

"Savez-vous de qui parle ce verset?
Des journalistes!

Chaque matin, avant même que nous ne passions le seuil de la synagogue, leur épée nous transperce déjà.
Les journaux sont remplis du venin du lachon ara et avant même que l'homme ne commence sa journée, le venin pénètre dans sa tête."

Pendant une période des élections, le rav allait l'air grave et la tête baissée tant il était affligé de l'air empoisonné par le lachon ara.
Il disait : "Il est impossible de discuter politique sans faire de lachon ara."

Source (b"h) : le rav David Chaoul Greenfeld rapporte ces paroles de son maître : le rav Chraya Déblizki (dans son : Binéot Déché)

"Laisse ton fardeau à D. et Il pourvoira à tes besoins." (Téhilim 55,23)

De nombreuses choses réclament de notre part un soin et une planification rigoureux, mais beaucoup d'autres ne demandent aucune attention.

Les gens qui ont tendance à s'inquiéter de manière excessive et qui ont le sentiment que le monde entier repose sur leurs épaules, devraient apprendre à laisser une part de leur fardeau à D.

Si nous persistons à vouloir tout contrôler nous-mêmes, nous aurons tendance à nous laisser aller à nous faire du souci inutilement et de manière prématurée.

Source (b"h) : dvar torah du rav Avraham Twerski

"Ils iront de force en force et se monteront devant D. à Sion." (Téhilim 84,8)

Deux 'hassidim discutaient :
"Comment définissez-vous un 'hassid? demanda le premier.
- Un 'hassid est quelqu'un qui aspire à être un 'hassid, lui répondit son interlocuteur.
- Bien, mais quelle personne ne voudrait pas devenir un 'hassid?
- C'est simple. Toute personne qui pense qu'elle en est déjà un."

La spiritualité est une entité plutôt étrange, en ce sens que nous la possédons uniquement tant que nous sommes convaincus de ne pas l'avoir.
Une fois que nous croyions avoir atteint la spiritualité, nous l'avons en réalité perdue.

=> Le développement spirituel ne peut se faire que lorsque nous sentons que nous manquons de spiritualité.

"Un juif doit voir plus de valeur dans un non-juif qu’aucun non-juif n'en verrait jamais dans les non-juifs."

[Rav Chimon Schwab]

=> D. nous a distingué des nations : ce doit être une responsabilité et non un titre dont on profite au détriment des autres.

-> Le Sforno d'écrire : "Et vous, vous serez pour Moi une dynastie de prêtres et une nation sainte." (chémot 19,6) ; et en cela vous serez un trésor parmi eux tous, car il faut être une dynastie de prêtres pour comprendre [pour faire comprendre] et pour instruire toute l’humanité d’appeler à l’unisson au Nom de D. "

-> Le Nétsiv (sur Béréchit 17,5) : "Le peuple d’Israël a ainsi été créé pour être une lumière pour les nations, pour corriger chaque nation avec foi, c’est le but de toute la Création : "Afin que toutes les nations du monde sachent que la main de D. est forte ; afin que tu craignes D." "

[ -> "Nos Sages disaient à propos de Rabban Yo’hanan ben Zakaï que personne, même pas un non-Juif au marché, ne lui a jamais dit "Shalom" en premier. " ]

Remplir nos arrosoirs, afin de faire fleurir les arbres de la vie …

+++ Remplir nos arrosoirs, afin de faire fleurir les arbres de la vie …

+ Il est écrit au début de la Torah (Béréchit 2,5) : "Aucun produit du champ n’était encore dans la terre et aucune herbe ne poussait encore, car D. n’avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait pas d’homme pour travailler la terre."

Rachi s’interroge : Et pour quelle raison D. n’avait-Il pas fait pleuvoir ?
" Parce qu’il n’y avait pas d’homme pour travailler la terre = il n’y avait pas d’homme pour apprécier les bienfaits de la pluie.
Lorsque l’homme arriva, il reconnut que la pluie était nécessaire.
Il pria pour elle et il plut … "

A l’image de notre journée qui commence par exprimer notre gratitude, remercier D. (modé ani), le début de la Création du monde exprime l’importance suprême de cette notion qui doit précéder toute chose.

Nos Sages disent que des milliers de bienfaits sont destinés à un homme, mais que D. attendra qu’il les Lui demande avant de lui envoyer.
Il suffit alors de prier !!

Nos Matriarches ont eu beaucoup de difficultés pour enfanter.
Nos Sages de dire (guémara Yébamot 64a) : "D. prend plaisir aux prières des justes".

L'histoire vraie suivante va nous aider à appréhender davantage ce concept ...

Pendant de longues années, Yo’haï et sa femme n’arrivaient pas à avoir d’enfant.
Ils priaient de tout leur cœur, mais sans succès.
Même quand "le désespoir se présentait à la porte", ils n’abandonnaient pas et continuaient à espérer, suivant les conseils de la Torah : "Espère en D., renforce et affermis ton cœur et espère en D. (de nouveau)" (kavé el Hachem ‘hazak véya'amets libé’ha vékavé el Hachem).

Un nuit, Yo’haï fit un rêve étrange : il était dans un verger où poussaient de nombreux arbres.
Certains étaient fleuris, portant même des fruits, et d’autres complétement nus, comme en plein hiver.
A côté de chaque arbre sec était posé un arrosoir : certains étaient pleins au trois quarts, d’autres à moitié pleins ou encore presque vides.

Yo’haï s’approcha d’un arbre, prit un arrosoir rempli à ras bord, le versa et vit au même moment que des fleurs, puis des fruits ; commençaient à pousser sur l’arbre …

Il se réveilla, raconta à sa femme ce drôle de rêve, et elle lui révéla qu’elle avait fait le même rêve.
Pour l’interpréter, Yo’haï et sa femme se rendirent chez le sage et juste de la ville : Rabbi Akiva.

Il leur expliqua que tous ces arbres représentent toutes les familles d’Israël, et que les fleurs et les fruits symbolisent leur descendance.
Avant de faire fleurir un arbre, D. attend qu’il y ait assez d’eau dans l’arrosoir.
Cette eau symbolise les pleurs et les prières de chacune des familles.

"Puisque vous n’avez pas perdu espoir et avez continué de prier, votre arrosoir est aujourd’hui plein, et vous aurez aussi une descendance … et pas n’importe laquelle."

L’année suivante la femme de Yo’haï enfanta un fils qu’il appela Chimon, mieux connu sous le nom de Rabbi Chimon Bar Yo’haï.
Cela valait la peine d’attendre …

 

Source (b"h) : compilation & adpatation personnelle de dvar Torah du "Néfech Yéhoudi"