Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

-> Le Cohen prendra du bois de cèdre [ou : un arbre, un cèdre], de l'hysope et de l'écarlate [chéni tola'at ; signifiant aussi : le second d'un ver]. ('Houkat 19,6)

Le Ben Ich 'Haï (Adéret Eliyahou) commente :
Notre verset s'adresse au Cohen, l'érudit qui sert D. par l'étude de la Torah, qui en l'absence du Temple, remplace les sacrifices (voir Vayikra 3,37 ; Ména'hot 110a).
C'est ce qu'elle lui dit : Pour motiver un jeune à étudier la Torah ("un arbre de vie" - Michlé 3,18), traitez-le avec honneur comme s'il était un cèdre grand et puissant.
Après qu'il ait développé un amour pour la Torah, apprenez-lui progressivement à être humble comme l'hysope. Continuez à lui enseigner l'humilité jusqu'à ce qu'il se considère comme le second d'un ver de terre.

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-> issu de citations du Ben Ich 'Haï sur l'orgueil : https://todahm.com/2023/04/14/lorgueil-selon-le-ben-ich-hai
Ainsi, nous voyons que l'éducation consiste d'abord à installer une base de fierté/orgueil d'être juif, de faire la volonté d'Hachem, ... et ensuite, petit à petit, en arriver à avoir une humilité, qui vient nous responsabiliser à faire honneur à Hachem, aux capacités qu'Il nous octroie.
Cela permet d'être armé face à notre yétser ara qui tente de nous dévaloriser, de réduire nos ambitions spirituelles (faisant que nous allons moins agir), que nous aurons moins de joie et de plaisir à faire les mitsot, ...
(n'oublions pas que s'enorgueillir de n'être rien de rien, n'est pas de l'humilité, mais de l'orgueil. Etre humble, c'est être soi-même, c'est être juif(ve)! )

"Nadav et Avihou moururent pour avoir apporté un feu étranger, et ils n'avaient pas d'enfants" (Bamidbar 3,4)

=> Quel lien existe-t-il entre le "feu étranger" et le fait qu'ils n'avaient pas d'enfants?

-> Une fois, un homme d'affaires s'adressa au Imré 'Haïm de Viznitz pour lui demander : "Rabbi, toute la semaine, je travaille, je n'ai pas de temps de me consacrer à la Torah ni à l'éducation de mes enfants. Comment pourrai-je leur transmettre les valeurs de la crainte de Hachem?"
Le tsadik lui a répondu : "Lors du Shabbat, assis à table entouré de ta famille, pense à exprimer de la joie et de l'enthousiasme pour la sainteté du Chabbat. Chante et prononce avec ardeur, des paroles de Torah. Exprime ton allégresse dans le Service de Hachem! Tes enfants te verront dans un état d'allégresse et seront marqués".
Le père a rétorqué : "Mais je suis un homme simple. Je ne suis pas un homme particulièrement pieux. Ce que vous me
demandez de faire ne me correspond pas. Ce serait me forcer à faire semblant!"

Le Rav : "L'ardeur dans le Service de Hachem est comparée à un feu. Il existe 2 types d'ardeur. Celle que l'on ressent véritablement, appelée "feu sacré". Et celle qui est artificielle, exprimée avec artifice et manque d'authenticité, appelée "feu étranger".
La Torah nous apprend que Nadav et Avihou ont été punis pour avoir apporté un "feu étranger". Mais la Torah précise : "et ils n'avaient pas d'enfants". Cela nous indique que s'ils avaient eu des enfants, le fait d'avoir apporté un "feu étranger" ne leur aurait pas été reproché".

=> On peut en déduire que le juif doit vivre son enthousiasme profondément. Cependant, si il n'a pas encore atteint ce stade, il peut quand même "théâtraliser" son ardeur dans le Service de Hachem vis à vis de ses enfants. Ceci, afin de les marquer par la joie et de les imprégner de l'Amour de la Torah dans le Service de Hachem.
Même si le juif ne ressent pas encore d'enthousiasme véritable dans la transmission à ses enfants, le "feu étranger" sera acceptable.
Parce que le plus important pour Hachem est d'imprégner les enfants de l'Amour pour Lui et de l'attachement à la Torah.

[Dévarav 'Haïm Vékayamim]

Yaakov a pourvu aux besoins de Yossef pendant 17 ans (âge où il a été vendu - Vayéchev 37,2), et en compensation de cela, Yossef a rendu à Yaakov toutes les bonnes choses qu'il avait reçues de lui pendant 17 années. [durée qu'il passa en Egypte après avoir retrouvé Yossef, avant de mourir]
Sans cela, il est possible que Yaakov aurait pu vivre moins d'années si ce n'est que pour que [son fils] Yossef ait le mérite de lui rendre ces années de biens.
[Ohr ha'Haïm haKadoch - Vayé'hi 47,28]

[certes les parents donnent beaucoup à leurs enfants, mais au Ciel on donne aussi aux parents par le mérite de leurs enfants. ]

La nécessité d’une éducation sur mesure

+ La nécessité d'une éducation sur mesure :

-> Le roi Salomon nous donne le conseil suivant : "Forme/éduque ton enfant selon sa voie" ('hanokh lanaar al pi darko - Michlé 22,6).
[ainsi, si nous voulons qu’un enfant/élève réalise son potentiel maximum, nous devons le laisser se développer avec ses capacités et les dons spécifiques dont Hachem l’a doté.
Hachem nous donne une empreinte digitale unique, afin que nous puissions laisser une empreinte dans le monde que personne d'autre ne peut laisser.]

-> Le rav Chimchon Rafaël Hirsch (Toldot 25,27) enseigne :
Le contraste frappant entre Yaakov et Essav a été causé non seulement par leurs tendances naturelles, mais aussi par des erreurs dans leur éducation. (voir midrach Béréchit rabba 63,10)
Alors qu’ils étaient petits, personne ne prêtait attention aux différences dans leur nature. Ils reçurent la même éducation et la même éducation.
Le principe cardinal de l’éducation de : "Forme/éduque ton enfant selon sa voie", a été négligé. Chaque enfant doit être guidé selon le chemin qui lui est spécialement destiné, qui convient aux qualités et aux tendances latentes dans les profondeurs de sa personnalité, et ainsi il doit être éduqué, à la fois en tant
qu’homme et en tant que juif.
Tenter d’éduquer un Yaakov et un Essav ensemble dans la même classe et de la même manière, les élever tous 2 pour une vie d’étude et de contemplation, signifia inévitablement perdre l’un d’eux.
Un Yaakov puisera dans le puits de sagesse avec un intérêt et un désir toujours croissants, tandis qu’un Essav ne pourra guère attendre le jour où il pourra jeter les vieux livres, et avec eux, une grande mission de vie, suite à une éducation uniforme, très peu attrayante pour sa nature.

Si Essav avait été éduqué différemment, l’histoire du monde serait différente! Essav était un chasseur expert ; Il connaissait l’art de la maîtrise de soi : tendez un piège puis attendez patiemment le moment opportun. Son éducation, si contraire à sa nature, n’a fait que réprimer son vrai moi et l’a forcé à développer la patience, la capacité d’attendre le bon moment. Ce sont des compétences qui ont fait de lui un "ich chadé" (un homme des champs/terrain).
Précisément parce qu’il avait été forcé de rester collé au banc de l’école, il rejetait maintenant tout et était entièrement un homme de terrain.

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-> Le rav Its’hak Hutner ne parlait pas à 2 garçons en même temps parce que ce qu’il voulait dire à l’un, ne correspondait pas à l’autre. Il dit que son travail consistait à se connecter à chaque individu et à voir ses dispositions particulières.
Une personne ne peut parler à 2 ‘mondes’ en même temps. Personne n’est comme les autres. Cette idée est suggérée par le fait qu’à l’origine, un seul homme a été créé (Adam haRichone).

-> Le rav Its’hak Shurin demanda à son grand-père le rav Yaakov Kamenetzky, ce qu’il devait garder à l’esprit alors qu’il inaugurait une yéchiva. Il répondit : "Ne faites pas de lits de Sodome!"
Le rav Yaakov Kamenetzky expliqua qu’un lit Sodome fait référence à la pratique cruelle consistant à exiger que tout le monde soit de taille uniforme et à couper les jambes ou à étirer l’individu qui ne correspondrait pas à la taille standard.
Tout comme nous ne pouvons pas nous attendre à ce que tout le monde soit avocat parce que tout le monde n’est pas fait pour cela, nous ne pouvons pas non plus nous attendre à ce que tout le monde suive le même chemin dans la spiritualité. Il y a un dicton : "Vous êtes né original. Ne mourez pas comme une copie".

-> Le verset indique : "afin que tu le relates aux oreilles de ton fils" (oulmaan tessapèr béozné bin'ha - Bo 10,2). Le mot : "bin'ha" (בנך) est au singulier, indiquant que nous devons parler à chaque enfant individuellement, tel qu’il est.
Ceci ressemble à un puzzle de plusieurs pièces. Il n’y a pas 2 pièces semblables qui vont au même endroit.

De même, il est écrit dans la Torah à propos du récit de la sortie d'Egypte : "vé'égadéta lévin'ha" (והגדת לבנך - Bo 13,8), généralement traduit par : "Et tu le racontera à tes enfants". Or "lévin'ha" (לבנך) est au singulier. [même si on a plusieurs enfants, il faut avoir un message qui soit personnalisé à chacun d'eux! ]
Au moment des différents types d'enfants, dans la Haggada nous disons : "é'had tam, véé'had ...". Parce que nous devons considérer chacun d’eux comme un individu. [en effet, le texte aurait pu écrire les 4 fils à la suite, sans ajouter avant chacun le mot "é'had" (un - אחד)]
[rav Yéhochoua Alt]

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-> L’Alter de Kelm n’a jamais eu plus de 30 étudiants dans sa yéchiva, car il disait qu’il élève des bergers et non des moutons.
Chacun des Patriarches (Avot) est devenu ce qu’il était parce qu’il exprimait chacun un trait différent, Avraham (le ‘hessed), Its’hak (le din) et Yaakov (le émet).
[d'ailleurs, il est suggéré que le mot אחד (é'had), est l'acronyme de : émet (אמת), 'hessed (חסד), din (דין), qui sont les 3 traits des Avot.
(d'une certaine façon dans le Shéma lorsque l'on dit : "Hachem é'had", on prend conscience que pour Hachem soit pleinement révélé dans toute Sa splendeur, qu'Il soit Unique, alors à l'image des Avot on doit chacun développer les capacités uniques que l'on a en nous, en nos enfants, élèves, ...)]

La racine de ceci est que chacun de nous est une lettre dans le Séfer Torah qui compte 600 000 lettres liées aux 600 000 âmes-mères d'Israël. Tout comme chaque lettre est placée différemment dans la Torah, il en va de même pour chaque personne avec ses qualités, ses talents et ses capacités.
Nous avons donc tous ce qui nous est unique et nous devons être éduqués en conséquence.

Pères et mères, lorsque vous endormez vos enfants le soir, ne leur dites pas simplement de croire en D.
Donnez-leur un avant-goût de combien Hachem croit en eux. Donnez-leur un aperçu de combien le monde a besoin de chaque enfant.
[rabbi Shlomo Carlebach]

-> Grâce au fait de prodiguer [de la bonté à autrui], un homme verra ... sa descendance bénie et il méritera d'avoir des enfants bons et vertueux.
['Hatam Sofer - paracha Noa'h (commentaire sur Téhilim 89,3)]

-> De même, selon le Sforno (Noa'h 6,10), le fait de prodiguer du bien à autrui est un remède pour avoir des enfants vertueux.

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-> Le 'Hatam Sofer ajoute également que celui qui prodigue le bien à autrui "méritera également la bénédiction, l'abondance et une longue vie, en étant bon avec autrui, à l'instar de Noa'h qui mérita de reconstruire le monde grâce à la bonté qu'il prodigua à tous les animaux."

"Les bijoux, quelque soit leur poids ne sont jamais lourds"
[Alshikh haKadoch]

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-> Le roi Shlomo enseigne : "Ecoute, mon fils, les remontrances de ton père, ne délaisse pas les instructions de ta mère ; car elles forment un gracieux diadème pour ta tête et un collier pour ton cou" (Michlé 1,8-9).
Le Alshikh haKadoch explique : personne ne se plaint à propos de la lourdeur de porter des bijoux précieux, car leur beauté et leur splendeur les rendent légers à tout celui qui les portent fièrement.
La même chose doit être vraie pour l'enseignement et l'orientation des parents à leurs enfants.
Bien que le contenu du message peut parfois être lourd, le parent doit faire en sorte qu'il soit léger sur le cœur de l'enfant, car en fin de compte cela lui servira à l'orner.
[les paroles des parents doivent ultimement servir à le rendre meilleur, ce qui va orner la beauté de cette personne dans le futur.]

Si vous voulez que vos enfants deviennent des fleurs, vous devez les planter comme des fleurs.
[rav Ovadia Yossef]

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[le rav Ovadia Yossef enseigne que lorsque nous créons une maison stable et chaleureuse (avec une vraie attention et un amour abondant), dans laquelle les jeûnes âmes [les enfants] peuvent prendre racine, alors ils devraient se développer magnifiquement, b'h.]

Agir avec exemplarité pour que nos enfants absorbent nos qualités

+ Agir avec exemplarité pour que nos enfants absorbent nos qualités :

-> Le midrach (rabba Vayikra 1,3) raconte que Moché Rabbénou avait 10 noms, chacun mettant en relief sa grandeur ou sa contribution dans le monde. Par exemple, il s’appelait Avigdor, car il était : "Avihem Chel Guédarim" (le père des barrières), en référence aux décrets qu’il appliqua. Il s’appelait également Yéred, parce qu’il fit descendre la Torah du Ciel ...
Hachem lui dit que parmi tous ces noms, Il n’utiliserait que celui que Batya, la fille de Pharaon lui donna : Moché. Elle le nomma ainsi, parce qu’elle le retira des eaux (Chémot 2,10).

Nous savons que le nom d’une personne fait allusion à son essence.
Le rav ’Haïm Chmoulewitz (Si’hot Moussar) pose deux questions sur ce midrach.
Tout d’abord, pourquoi Hachem choisit-Il précisément ce nom parmi tous les autres qui indiquaient sa grandeur? En quoi le prénom "Moché" révèle-t-il davantage son essence que les autres?
Et deuxièmement, les autres noms font l’éloge direct de Moché, tandis que le prénom "Moché" semble chanter les louanges de Batya qui le retira du Nil. Ce prénom n’étant pas intrinsèquement lié à son essence, on comprend mal pourquoi c’est celui qui est utilisé pour le nommer.

Le rav Chmoulewitz répond en rapportant un principe important : quand une certaine Mida (un trait de caractère) est utilisée [de tout cœur] à l’égard de quelqu’un, elle est absorbée en lui.
Batya fit preuve d’un grand don de soi (messirout néfech) pour faire sortir Moché de l’eau. Son père était un véritable dictateur et elle dérogea de manière flagrante à son décret de tuer tout garçon juif. Ce grand don de soi fut "imprégnée" en Moché Rabbénou.
On peut ainsi répondre à la 2e question : certes, Moché est un prénom qui fait l’éloge de Batya, mais il montre également que Moché excella dans ce domaine, parce qu’il fut le réceptacle de cette Mida.
Et pour répondre à la première question, le rav Chmoulewitz affirme que la messirout néfech (abnégation, don de soi) est la plus nécessaire des qualités chez un dirigeant ; elle fut donc considérée comme plus précieuse que toutes les autres Midot ou accomplissements de Moché.

Le rav Chmoulewitz ajoute une preuve au principe mentionné.
La guémara Yérouchalmi (Kidouchin 4,1) affirme que les juifs sont dotés de 3 qualités particulières ; ils sont Ra’hmanim (miséricordieux), Baïchanim (ont honte) et Gomlé ’Hassadim (prodiguent des bienfaits). Le verset rapporté pour évoquer les bienfaits des juifs est : "Hachem ton D. te gardera l’alliance et la bonté" (Ekev 7,12).
Selon le sens simple, ce verset signifie qu’Hachem gardera Sa promesse de prodiguer des bienfaits à l’égard du peuple juif, mais non que les Juifs eux-mêmes se montreront bienveillants. Le rav Chmoulewitz affirme que le principe énoncé s’applique également ici ; quand on fait preuve d’une certaine Mida envers autrui, cette Mida s’imprègne en lui. Donc le fait qu’Hachem prodigua des bienfaits au peuple juif transforma ce dernier en peuple charitable.

Le rav Chmoulewitz estime que même un objet inerte peut être imprégné d’un trait de caractère (voir Si’hot Moussar - maamar 3, qui donne plusieurs preuves).
Il souligne que Noa’h fit de gros efforts, durant une très longue période, pour construire l’arche qui éviterait l’anéantissement total du monde. Par conséquent, le bois de l’arche s’imprégna grandement du "Koa’h Hahatsala" (pouvoir de sauvetage).
Le Yalkout Chimoni précise que cette force se manifesta quand Haman voulut pendre Mordé'haï, il prit une poutre de l’arche pour construire la potence. Or, cette poutre était imprégnée du "pouvoir de sauvetage" de Noa’h, plusieurs siècles auparavant. Ce Koa’h Hahatsala transforma cette poutre et la fit passer d’un élément de destruction du peuple juif à un vecteur de sauvetage.

-> Le rabbi Yéhonathan Gefen conclut :
Ce principe s’applique de diverses façons dans nos vies, mais se fait ressentir surtout dans le domaine de l'éducation des enfants.
On sait que l’enfant suit l’exemple de ses parents, mais l’explication du rav Chmoulewitz va plus loin. Quand un parent agit avec une certaine qualité à l’égard de son enfant, ce dernier prend exemple, mais en plus, il absorbe cette qualité.
Ainsi, celui qui fut élevé avec beaucoup d’amour et d’affection sera probablement un parent aimant et affectueux. Inversement, un enfant maltraité par ses parents a souvent tendance à maltraiter les autres.

[ce concept est valable dans toutes nos relations avec autrui, mais avec nos enfants nous sommes prêts à tout donner pour eux (on s'investit à 1 000%), et cela va permettre une bonne absorption de nos qualités témoignées chez eux.]

Les parents doivent faire très attention à ne pas effrayer leur enfant en pleurs en leur disant qu'un chien ou un chat viendra le prendre s'il ne se tait pas.
Ils ne doivent surtout pas feindre d'appeler un animal pour prendre l'enfant car il existe des créatures spirituelles malfaisantes (mazikim) qui portent des noms d'animaux et qui peuvent nuire à l'âme de l'enfant.
[Méam Loez -Vaét'hanan 4,9]