Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

-> "La joie est ce qui rend riche.
L'homme peut posséder de l'argent à n'en plus finir, s'il manque de joie, il restera toujours pauvre"

[Rabbi Its'hak haCohen de Lublin]

 

-> "Le bonheur et la jouissance ne sont pas extérieurs à l'homme, mais plutôt dans son cœur"
[Rambam]

On cherche le bonheur partout (parfois en allant très loin!), alors qu'il réside tout près, en nous-même ...

-> "Le bonheur ne se trouve pas dans la matérialité.
Le seul homme heureux sur terre est celui qui est riche spirituellement"
[Rav Dessler - Michtav maEliyahou]

-> "L'homme doit être heureux d'être juif.
Celui, qui ne l'est pas est ingrat vis-à-vis de D."
[le maguid de Mézéritch]

-> "La joie sauve de tous les malheurs"
[Rabbi Ména'hem Mendel de Kotzk]

Si une personne garde constamment son esprit concentré sur l'accomplissement des mitsvot, son esprit sera libéré des pensées qui conduisent à la tristesse.
[rabbi Pin'has de Koretz]

"La tristesse n'est pas une avéra en soi, mais elle peut mener l'homme à des extrémités auxquelles aucune faute ne pourrait mener!"

[rabbi Aharon de Karlin]

Il faut parfois recourir à des artifices extérieurs pour entraîner la joie, gage d'élévation (selon le principe qu'une action extérieure influence notre intériorité).

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-> Le Nétivot Shalom écrit :
"La joie n'est pas une mitsva explicite de la Torah, mais elle mène à toutes les mitsvot.
La tristesse n'est pas une faute explicite dans la Torah, mais elle mène à toutes les fautes.
La porte pour entrer dans le palais de la sainteté est la joie, et la porte pour entrer dans le palais de l'impureté et des forces du mal est la tristesse."

Etre joyeux & autrui

"Lorsque le cœur est plein de joie et que la joie s'extériorise, l'homme ne distingue pas entre son ami et son ennemi"

[le Chem miChmouel]

Lorsque la joie déborde, la rancune s'oublie.
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+ Etre joyeux, c'est transmettre sa joie à autrui :

-> Le Maharal de Prague explique que la joie, c'est faire preuve de bienveillance envers l'autre.

-> Le rav Friedlander assure que le sourire est le plus grand signe de respect que l'on peut offrir à un être humain
Lorsque nous sourions à quelqu'un, nous lui donnons de l'honneur et lui insufflons de nouvelles forces.

-> "Comme dans l'eau le visage répond au visage, ainsi chez les hommes les cœurs se répondent" (Michlé 27,19).
Afficher sur son visage, un sourire qui provient de l'intérieur, c'est faire qu'autrui y répondra.
Un tel sourire a le pouvoir de beaucoup rapprocher.

-> Rachi de commenter ce verset : "l'eau nous renvoie les expressions de notre visage et de la même façon, lorsqu'un proche sent qu'il est aimé, il nous aimera en retour".

-> Le Or ha'Haïm enseigne le principe suivant : "Si l'on désire que quelqu'un nous apprécie ou nous fasse une faveur, il faut préparer son cœur en fonction et commencer par aimer cette personne" (sur Béréchit 44,18).

Il commente de même (Chémot 33,11) : Ce sont les cœurs qui décident d'aimer ou de haïr. Si l'individu consent  et se conditionne pour aimer l'autre, l'autre agira de la sorte et son cœur s'ouvrira. Ils deviendront des amis et engageront la conversation en tant que tels.

-> "Un enfant apprendra avec la plus grande facilité, s'il sait pertinemment que son maître l'apprécie" [Nétivot ha'Hinoukh]

-> Le rav Wolbe (Alé Chour) appelle cela : le pourvoir de rayonnement.

Il y écrit également très joliment :
"Chez un petit bébé, on discerne déjà ce pouvoir de rayonnement, lorsqu’apparaît sur son visage le 1er sourire, il s'élève déjà au-dessus de tous les animaux, par ce sourire perce la bienveillance de son âme cachée dans les profondeurs de ce petit corps fragile.

Plus le bébé grandit et s’épanouit, plus il présente un visage avenant à son entourage, le signe d'un esprit gracieux et d'une âme vivante, c'est la réalité de l'âme qui se découvre dans ses 1eres lueurs, dont toute l'essence a un pouvoir puissant de rayonnement."

=> Dans le cœur de chaque être possédant une âme, réside cette faculté de sourire, sans prétention et sans calculs, qui provient d'un lieu pur et naturel : le lieu où réside l'âme, et dont le pouvoir est phénoménal (capacité à unir, à redonner vie à une personne abattue, triste, ...).

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+ Etre joyeux, c'est faire que D. donne de la joie à autrui :

-> "Au moment où notre matriarche Sarah est devenue enceinte [imaginez sa joie profonde après y avoir aspiré pendant toute une vie!], de nombreuses femmes stériles sont aussi devenues enceintes, de nombreux sourds ont recouvré la vision, de nombreux sots sont devenus intelligents"
[Béréchit rabba 53,8]

-> La rabbanite Esther Toledano de nous enseigner que lorsque la joie réside chez un individu, D. prodigue des joies à tout le peuple juif, même à ceux qui en sont moins dignes.
Car de même qu'un homme souhaite que les autres s'associent à ses moments de joie, raison pour laquelle il invite des proches et de simples connaissances pour se réjouir avec lui, ainsi Hachem, au moment où Ses fils se réjouissent, souhaite que Ses autres fils s'associent à leur joie, et Il envoie donc de la joie pour que leur joie soit parfaite.

=> Etre joyeux, c'est faire que son prochain soit joyeux!!

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"Une personne réalise une grande mitsva lorsqu'elle soulage autrui de son anxiété et de sa détresse, et cela amène beaucoup de satisfaction à Hachem"

[le 'Hafets 'Haïm - Chaar haZé'hira - chap.11]

-> "Vous êtes les enfants de Hachem" (Dévarim 14,1)
Le 'Hafets 'Haïm enseigne que cela ressemble à un père qui a entendu que son fils, habitant loin de chez lui, endure beaucoup de souffrances et de stress.
Imaginez sa réaction envers la personne qui aide son fils à sortir de cette situation?

-> La guémara (Taanit 22a) nous rapporte qu'un jour, dans un marché, Eliyahou haNavi a montré à rabbi Béroka 2 hommes qui étaient destinés à une très haute position dans le monde à venir.
Le rabbi leur a alors demandé ce qu'ils ont fait.
Ils lui ont répondu qu'ils s'approchaient de toute personne qui semblait déprimée et faisaient le maximum pour lui remonter le moral.

=> Si nous avons la possibilité d'aider autrui, par de l'écoute, par des mots d'émouna, d'encouragement, de conseils, ... nous réalisons un acte phénoménal qui amène une joie immense à Hachem.

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-> "Qu’il est bien d’accueillir tout homme d’un “Shalom” clair et chaleureux. Et il faudra saluer tout homme, et en particulier le nécessiteux …
Réjouir le malheureux est considéré comme une grande mitsva!
Et combien est grande la punition de celui qui ne prend pas garde de faire plaisir aux autres, et en particulier aux pauvres infortunés."

[Pélé Yoèts]

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-> Le rav Lefkovitz dit qu'au final tout juif aura une part dans le monde à venir, mais auparavant pour de nombreux juifs il faudra d'abord passer par des souffrances afin d'y avoir accès.
Cependant, ceux qui rendent les autres joyeux, gagnent le privilège d'accéder directement au Gan Eden.

La guémara (Taanit 22a) nous rapporte qu'un jour, dans un marché, Eliyahou haNavi a montré à rabbi Béroka 2 hommes qui étaient destinés à une très haute position dans le monde à venir.
Le rabbi leur a alors demandé ce qu'ils ont fait.
Ils lui ont répondu qu'ils s'approchaient de toute personne qui semblait déprimée et faisaient le maximum pour lui remonter le moral.
De telles personnes sont garanties d'avoir une part dans le monde à venir. [les Tossafot (guémara Kétoubot 103b) expliquent que lorsque la guémara nous parle de gens qui sont garantis d'avoir une part dans le monde à Venir, cela signifie qu'ils vont directement y aller sans avoir à se tenir en jugement et sans avoir à subir des souffrances.]
En ce basant sur cela, le rav Lefkovitz enviait par exemple les chanteurs doués, qui sont dotés de cette capacité spéciale d'amener de la joie aux gens.

=> De là, le rav Michel Yéhouda Lefkovitz remarque un autre bénéfice à chanter à Shabbath.
Des chants plein d'âme ont le pouvoir d'amener de la joie aux autres personnes. Certains gens peuvent avoir en eux de la tristesse, endurent des difficultés, ... et par les mots et mélodies des zmirot, nous leur apportons du bonheur, ce qui est une source énorme de mérite pour celui qui chante.

[d'une certaine façon, par le biais des zmirot nous permettons à autrui d'être "en paix" (shalom) avec lui même. Elle peut être brisée avant par la vie, mais la chanson du cœur va l'a rendre entièrement joyeuse. Le Shabbath est Shalom! Etre joyeux permet de recevoir encore plus de bénédictions de Shabbath (la Source des bénédictions - mékor habérakha)!]

[b'h, issu de : les chants de Shabbath : https://todahm.com/2017/04/26/les-chants-de-shabbath ]

"On peut accéder à davantage de choses par le biais d'une prière dans la joie que d'une prière dite en pleurant"

[Rabbi Sim'ha Bounim de Peshischa]

-> Le Baal Chem Tov affirme que la joie est un degré plus élevé que les pleurs, car ces derniers déchirent les cieux tandis que la joie fait tomber toutes les cloisons.

"Si une personne témoigne de la joie dans ce monde, alors du Ciel, on lui montrera de la joie.
Mais si une personne témoigne de la tristesse, cette tristesse lui est renvoyée du Ciel.

C'est pour cela qu'il est dit : "Sers Hachem avec joie", car la joie de l'homme entraîne d'En Haut vers lui une autre joie."

[Zohar - Tétsavé 184]

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-> "D. est ton ombre [protectrice]" (Téhilim 121,5)

Le Néfech ha'Hayim (1:6,7) et le Tomer Dvora (chap.1) expliquent que par nos actions dans ce monde, on peut activer les plus hauts niveaux des Attributs divins, entraînant sur nous les bénédictions les plus puissantes des mondes supérieurs.

Ainsi, à l'image de l'ombre, si dans notre vie, on se force à avoir le sourire (confiant en la bonté et en la justice divine), alors D. nous donnera de véritables raisons d'être joyeux.

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-> "Celui qui suit sa souffrance, sa souffrance le suit d'encore plus près"  [Rabbi Na'hman de Breslev - Atsvout 34]

-> "Celui qui s'évertue à penser positif, ne prononce pas de paroles tristes ou préoccupantes. Il agit comme s'il était heureux et il finira par vraiment le devenir"  [le Tséma'h Tsédek]

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-> "Lorsqu'un homme agit, en bien comme en mal, D. lui insuffle une force qui l'incite à continuer dans la voie qu'il a choisie. C'est le principe qu'un commandement ou une faute en entraîne un autre.

Il en est ainsi pour la joie. Lorsque quelqu'un se réjouit un peu, il continuera jusqu'à ce que la joie s'imprime dans son âme et qu'elle devienne une partie de lui-même"

[Gaon de Vilna - michlé 1,23]

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-> "C'est une grande mitsva d'être continuellement joyeux et d'éviter la tristesse et la mélancolie. De plus, la joie sur terre éveille une joie céleste, qui annule les décrets"

[Rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Torah du Baal haTanya - paracha Tazria]

 

-> "Le monde céleste reflète ce monde-ci. Celui qui rayonne reçoit la lumière d'en-haut. D. est l'ombre de l'homme : en fonction de son comportement, il ressentira la présence de D. sur lui" [Zohar -  2e partie - 164b]

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-> b'h, au sujet du fait qu'avoir des pensées négatives va attirer sur nous des choses négatives : https://todahm.com/2020/03/31/13093-2
-> voir également : https://todahm.com/2021/05/23/31798

"Lorsqu'une personne est toujours heureuse, même lorsque la maladie frappe, D. préserve, elle fournira [le remède] à sa maladie avec sa joie.
Mais celui qui a un esprit dépressif, qui peut le soutenir?"

[le Gaon de Vilna - sur Michlé 18,14]

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-> La nature humaine est de se sentir perpétuellement insatisfaite, de toujours désirer davantage, comme il est écrit : "Une personne qui a 100, veut 200, et celle qui a 200 veut 400" (Kohélet Rabba 1,32).

Comment de fois dans notre vie, nous disons à D., si j'ai ce travail, alors je ..., si j'ai une femme/un mari, alors je ... , si j'ai plus d'argent, alors je ... , ...
Mais une fois qu'on a cet "objet" désiré, au lieu d'en être satisfait, de l'apprécier et d'en remercier D., on prend vite cela pour acquis, et on a une nouvelle demande : si seulement j'avais ... alors ...

Nos Sages (Pirké Avot 4,1) nous enseignent : "Qui est riche? Celui qui est heureux de sa part".
La richesse n'est pas mesurée en fonction de ce que l'on a, mais en fonction de ce qu'il nous manque à nos yeux.
On a beau avoir toutes les richesses du monde, si l'on en désire le double, on est de très loin, la personne la plus pauvre.

La Torah nous ordonne : "tamim tiyé im Hachem" (Dévarim 18,13).
Le Maharal explique que cela signifie que l'on doit se sentir complet, "comme un tout" ne manquant de rien, et comme ayant reçu tout ce dont il a besoin.

A force de se focaliser sur le verre à moitié vide, on en vient à oublier de le boire, d'apprécier ce qu'il contient.
Le verre n'est ni trop vide, ni trop plein.
Il nous est préparé, avec précision et un amour infini, par Hachem, et est donc ce qu'il y a de mieux pour nous.

b"h, Tâchons de kiffer notre vie selon ce que D. désire pour nous, plutôt que d'attendre d'avoir ce qu'on désire avant de la vivre pleinement.

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-> Gardons toujours à l'esprit qui est notre père.
Même sans un sou en poche, le fils d'un milliardaire ne se soucie jamais de sa subsistance, car il sait que son père peut lui donner tout ce dont il a besoin.

Plus nous prenons conscience que Hachem veut nous aider et peut résoudre tous nos problèmes en un clin d'oeil, plus nous serons apaisés.

La joie n’est pas contraire à la souffrance

+ La joie n'est pas contraire à la souffrance :

-> La joie est un concept confus. Tout le monde veut être heureux. En fait, c'est le plaisir que les gens recherchent le plus. Qu'est-ce que c'est exactement et qu'est-ce qui la génère?

Le joie est le plaisir que l'on ressent lorsqu'on change et que l'on grandit.
Si une personne change et grandit, elle sera heureuse.

Cependant, ce même monde qui est confus au sujet de la joie nous induit en erreur. Il nous dit que la souffrance est incompatible avec la joie et qu'une personne qui souffre ne peut pas être heureuse.
Par conséquent, nous passons notre vie à éviter la moindre souffrance parce que nous voulons tellement être heureux. Le problème, c'est que la joie vient du changement, et que le changement est douloureux.
Nous finissons donc par éviter le changement au nom de la joie et par devenir malheureux.
Si une personne change, elle sera heureuse même si cela lui fait mal.

La joie et la souffrance/douleur peuvent coexister. On peut être heureux même si l'on souffre. En fait, l'expérience générale des gens est que les moments les plus heureux de la vie n'arrivent pas lorsqu'ils sont assis à ne rien faire. Une personne est plus joyeuse lorsqu'elle est en train d'agir, d'accomplir, de devenir, de faire des efforts, de réussir.

En vérité, il n'y a pratiquement rien que nous ne ferions pas pour être heureux. Nous échangerions tous les plaisirs du monde contre la joie.
La joie est le plus grand plaisir de ce monde, et en faisant ce que nous sommes censés faire et en changeant en observant la Torah, nous recevrons non seulement un plaisir infini et éternel dans l'autre monde, mais aussi le plus haut niveau de plaisir de ce monde, la joie.

Il en ressort que les moments où le potentiel de joie est le plus grand sont en fait ceux où la Torah est la plus difficile à mettre en œuvre, en particulier les périodes de souffrance.
Plus nous nous efforçons de respecter la Torah en dépit des défis, des difficultés et de la douleur, plus nous changerons et plus nous serons heureux, même si cela fait mal.
En fait, il n'y a pas d'activité pendant laquelle nous ne pouvons pas être joyeux. Si nous changeons et grandissons, nous serons heureux malgré la douleur, malgré les larmes. Ce n'est pas une contradiction.

La vie peut faire mal. Mais si nous grandissons grâce à ce que nous vivons, nous serons heureux.

Nous ferions n'importe quoi pour être heureux, et le fait de grandir à travers la douleur peut faire que notre vie vaille la peine d'être vécue.

[rav Kalonymos Kalman Shapira - le rabbi de Piaseczno - Aish Kodech - Pourim 5700]

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-> Le rabbi de Berditchev (Kédouchat Lévi - Tétsavé) explique que le plus haut niveau de plaisir dans ce monde provient de la chlémout (la complétude), qui est ce que le Maharal (Déré'h 'Haïm 6,2) écrit génère la joie.
[le rav Akiva Tatz dit que la joie c'est le sentiment d'être en phase entre ce que l'on doit faire (les besoins de notre âme), et ce qu'on fait réellement. C'est cet état de complétude, nous exprimons pleinement notre intériorité à l'extérieur. ]

Si quelqu'un prive sa bouche de parole en s'abstenant de parler inutilement et en ne prononçant que des paroles saintes, il sera vraiment heureux.
[Noam Elimélé'h - Likouté Shoshana ]

=> le silence créé la joie!

Joie & Torah

"Renforce-toi dans ton étude de la Torah et dirige constamment ton cœur vers la joie, car c'est par le biais de la joie que descendent les bénédictions du ciel"

['Hazon Ich - Kovets Iggros 'Hazon Ich 2,9]

+ Joie & Torah :

-> "Je me réjouis de [comprendre] Ta Torah comme quiconque trouve un grand trésor" (Téhilim 119,162)

-> Les ordonnances de D. sont droites, elles réjouissent le cœur" (Téhilim 19,9)

-> "Parce que tu n'auras pas servi Hachem, ton Dieu, avec joie et contentement de cœur" (Dévarim 28,47)

-> "La Torah et la prière doivent être faites dans la joie"
[michna Béroura]

-> La joie fait partie des 48 vertus permettant d'acquérir la Torah (Pirké Avot 6,6)
La joie n'est pas un luxe, mais une obligation, un composant central dans l'étude de la Torah.

-> "Un aspect essentiel de la mitsva d'étudier la Torah est le fait qu'une personne doit être joyeuse et enthousiaste dans son étude, car ce n'est que suite à cela que les mots de la Torah peuvent pénétrer dans son essence intérieure.
Car à partir du moment où une personne a goûté et a tiré du plaisir des mots de la Torah, elle devient connectée avec la Torah.

Dans le saint Zohar, il est rapporté que ni le yétser tov, ni le yétser ara ne peuvent grandir sans joie.
Le yétser tov se développe grâce à la joie pour la Torah, et le yétser ara ..."
[Avnei Nézer - Eglei Tal]

-> Le rav Salanter disait que le fait de ne pas éprouver de joie, d'émerveillement dans l'étude de la Torah, fait que la Torah reste extérieure à une personne.

-> "Etudier la Torah ne peut se faire qu'au travers la soif, car c'est uniquement une personne assoiffée de Torah qui peut en apprécier son importance"
[Rav Yits'hak Hutner]

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-> La tristesse résulte d'un échec de faire les mitsvot, d'étudier la Torah, et de prier avec kavana.
C'est le point d'entrée pour le yétser ara afin de séduire une personne à fauter.
[rabbi 'Haïm Vital]