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La grandeur de nos prières quotidiennes

+ La grandeur de nos prières quotidiennes :

-> Les prières formelles composées par les hommes de la Grande Assemblée sont le résultat de la contribution combinée de 120 saints hommes, y compris des prophètes. Ces hommes ont incorporé l'ensemble des connaissances ésotériques dans les mots sacrés de nos prières.
[rabbi 'Haïm de Volozhin - Néfech ha'Haïm - 2,10]

-> En tant que microcosme de toutes les entités créées, l'homme est capable d'inspirer tous les êtres vivants. Lorsqu'une personne prononce correctement les mots de la prière, toute la création se joint à elle dans la prière. Même le chant d'un oiseau de passage peut entrer dans la prière de l'homme, s'unissant à lui pour louer Hachem.
[Darké Tsédek 6b ; Tsavaat Baal Chem Tov]

-> La 'Hida (Chem haGuédolim sur rabbi Its'hak d'Acco) écrit que la combinaison de lettres, telle que formulée par les hommes de la Grande Assemblée, a le pouvoir de susciter des forces au-delà de notre imagination. Lorsque nous articulons nos prières, les lettres sacrées se connectent à leurs racines spirituelles. Ainsi dynamisées, elles interagissent avec les circonstances qui prévalent sur terre à cet instant, ce qui entraîne des réalisations spirituelles sans précédent.

Aucune prière n’est vaine

+ Aucune prière n'est vaine :

-> Hachem invite l'homme à prier : "Invoque-moi et je te répondrai" (Yirmiyahou 33,9)
Rabbi Zeira ajoute : Lorsqu'un homme reçoit un visiteur, la première fois, il le fait asseoir sur un canapé ; la deuxième sur une chaise ; la troisième sur un banc. La quatrième fois, il râle : "Combien de temps encore va-t-il me déranger?"
Mais Hachem attend éternellement nos prières. Dès que nous nous adressons à Lui, Il s'empresse de nous répondre.
[midrach Sochar Tov]

-> Hachem se réjouit de nos prières constantes. Alors que l'homme s'offusquerait de demandes répétées, Hachem veut avoir de nos nouvelles. [Méor Enayim]

[Lorsque nous demandons une faveur à un ami, nous espérons qu'il exaucera notre souhait, et que nous n'aurons pas à le solliciter à nouveau. Cependant, pour Hachem chacun de nos prières est significative et digne d'intérêt.

De plus, Chaque fois que nous nous adressons à Hachem, notre lien avec Lui est renforcé.

Selon le Nétivot Olam, la prière est le désir le plus intime de l'âme (ce moment où l'on quitte tout de ce monde pour être en face à face, en intimité avec papa Hachem). ]

-> "Quel peuple est assez grand pour avoir D. proche de Lui, comme l'est Hachem, notre D., chaque fois que nous L'appelons?" (Vaét'hanan 4,7)

Hachem répond immédiatement à toute demande quelque soit la langue. [Yalkout Dévarim]

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+ Persévérer à prier :

-> "Une personne qui prie beaucoup verra ses prières exaucées" (guémara Béra'ho't 32).

Le fait que nous prions encore et encore est une indication que nous comptons vraiment sur Hachem pour nous sauver. Même si une personne est indigne de voir ses prières exaucées, si elle prie et implore Hachem de l'aider, alors Hachem aura de la compassion en raison de sa confiance en Lui.

[midrach Tan'houma Vayéra 1]

Si nous ne voyons pas de résultat à nos prières, nous ne devons pas perdre confiance et désesper en Hachem, et nous devons prier encore et encore, comme il est dit : "Espère en Hachem, courage! que ton cœur soit ferme! oui, espère en Hachem!" (Téhilim 27,14).

[en effet, ce mérite de toujours garder notre émouna alors que notre yétser ara (nature humaine) nous pousse à baisser les bras, va être un mérite donnant une force énorme à nos prières! ]

-> Les portes du Ciel ne sont pas toujours ouvertes. Cependant, si nous répétons nos prières assez souvent, à un moment donné, les portes finiront par s'ouvrir et nos souhaits seront exaucés. [midrach Dévarim rabba 2,12]

-> Its'hak et Rivka savaient que des prières fréquentes permettraient d'atteindre le but recherché. Rachi (Toldot 25,21) nous apprend qu'ils ont prié à plusieurs reprises et longuement.

-> Moché a continué à prier pendant 40 jours jusqu'à ce que Hachem pardonne aux juifs pour le péché du Veau d'or. Nombreux sont les commentaires qui soulignent qu'il a prié encore et encore. Ils soulignent que prier encore et encore est plus efficace qu'une seule longue prière. ['Hayé Olam 1,28]

-> 'Hana pria encore et encore. Finalement, Hachem répondit à ses prières.
Le Ralbag (Chmouël 1,7) dit que lorsqu'une personne prie encore et encore, chaque soupir et chaque larme sont recueillis.

-> Il semble parfois que nos prières ne serviront à rien. Pourtant, "les prières et les jeûnes servent nos intérêts ainsi que ceux de nos enfants" (Sefer ha'Hassidim).
Même lorsqu'elles ne sont pas exaucées, nos prières sont stockées dans les mondes supérieurs ; chaque prière nous est créditée dans le monde à venir.
[rabbi Itsh'ak Huberman - Ki Tissa]

-> Les lettres de Rabbi Nathan de Breslev précise qu'il est interdit de s'entêter à demander des choses à Hachem. Il faut seulement demander et supplier avec de nombreuses requêtes et supplications, et Hachem fera ce qui est bon. Si Hachem veut que quelque chose soit, il amènera l'affaire à la meilleure conclusion possible, que ce soit immédiatement ou plus tard.

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-> Parfois, un parent peut refuser la demande d'un enfant parce qu'elle est inappropriée. Néanmoins, il offrira à l'enfant une autre faveur.
Hachem fait souvent de même. Comme un parent aimant, Hachem ignore nos demandes de choses qui peuvent nous nuire, mais en même temps, Il nous confère d'autres avantages que nous n'avons même pas demandés. Cette pensée devrait nous permettre de continuer à prier même lorsqu'il semble que nos prières n'ont aucun effet.
[Yessodé haDaat - chap.47]

-> Hachem savait qu'Avraham prierait résolument en faveur de la ville de Sodome après qu'Il l'informe de ce qu'Il allait y faire.
D'ailleurs, Avraham continua à prier en faveur de Sodome même après que les anges soient partis pour détruire la ville. Bien que ses prières n'ont pas efficaces à ce moment-là (n'évitant pas la détruction de la ville et de ses habitants), elles seront finalement utilisées par ses descendants. [rav Pinkous - Chéarim béTefilla]
En effet, dans le cas d'Avraham, il fallut plusieurs générations pour que ses prières produisent des résultats positifs. Seul Lot et ses deux filles survécurent à la destruction de Sodome et devinrent les géniteurs de 2 ennemis du peuple juif. Plusieurs générations plus tard, Ruth, une descendante de cette union, devint l'arrière-grand-mère du roi David.
Ainsi, les prières d'Avraham ont préservé l'ancêtre du roi David et assuré la dynastie davidique [et donc la venue du machia'h]. [rabbi Tsadok haCohen]
[nos Sages disent aussi que ces prières d'Avraham qui en apparence n'ont servi à rien, vous en réalité être utilisé pour aider plus tard dans l'histoire le peuple juif, ses descendants. Cela illsutre le fait qu'aucune prière ne se perd, n'est inutile. ]

-> Le Steipler encourageait les gens à continuer à prier pour une personne malade, même si la situation semblait désespérée. La prière soulage la souffrance du malade et prolonge sa vie ... et après tout, les miracles existent. Les prières augmenteront le mérite de la personne malade dans ce monde et dans le monde à venir, puisqu'elle sera récompensée pour avoir incité d'autres juifs à prier et à se tourner vers Hachem. Enfin, ces prières permettront de sauver de nombreuses autres personnes. Ce n'est que dans le monde à venir qu'il sera possible de voir tous les avantages qui ont résulté de chaque prière individuelle.

-> "Les yeux de tous se tournent vers Toi avec espoir et Tu leur donnes leur nourriture en temps voulu" (Téhilim 145,15). Nous devons avoir la certitude que toute prière a forcément un impact, aucune n'est inutile.
Selon le midrach (Dévarim rabba 2,10), certaines prières peuvent être répondue avant même de l'avoir articulée, d'autres après un instant, une heure, une journée, 3 jours, 20 jours, ... [nous devons garder en tête que nous avons l'assurance que cela viendra par Hachem "en temps voulu", au moment e plus opportun.]

-> Le Steipler ('Hayé Olam) écrit qu'il y a des prières qui sont exaucées immédiatement, et d'autres qui le sont après 30 ans. En fin de compte, on verra à quel point nos prières ont fait une différence.
Il est impossible pour une personne de savoir quelle aurait été sa situation si elle n'avait pas prié ; sans ses prières, les choses auraient pu être bien pires. Nos prières peuvent grandement améliorer notre situation.
[dans notre monde nous avons un yétser ara qui nous pousse à dévaloriser l'impact de nos prières. Dans le monde de Vérité, nous verrons l'impact incroyable sur nous, sur chaque juif, sur le monde entier, ... que nos prières ont pu avoir. (ex: des gens ont été guéris, ont eu des enfants, ... grâce à nous. Et nous selon crédités des conséquences positives indirectes en résultant.) ]

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-> Si une personne prie et n'est pas exaucée, elle ne doit pas perdre la foi et ne doit pas se décourager. Elle doit prier à nouveau, comme il est dit : "Aspire à Hachem, renforce ton cœur et aspire à Hachem." (Tehillim 27, 140)

-> Hachem peut retarder l'exaucement d'une prière afin qu'une personne devienne plus consciente de sa dépendance totale envers Hachem. Cela lui permettra de prier plus intensément. [Sfat Emet - Téhilim 27,14]
Parfois, une prière qui semble sans réponse a été détournée remplir un besoin cosmique. [Déguel Ma'hané Efraïm]

-> Une réponse tardive à nos prières peut refléter le désir d'Hachem de mettre la foi d'une personne à l'épreuve. Hachem omet délibérément de répondre aux prières d'une personne afin de déterminer si elle manifestera une foi authentique et continuera à prier. La frustration que nous éprouvons lorsque nos demandes sont rejetées expie nos péchés. Nous sommes ainsi épargnés de divers châtiments.
[rabbi Aharon Kotler - michnat rabbi Aharon]

-> Hachem peut refuser notre demande parce que nous demandons quelque chose qui nous ferait du mal. Parfois, nous prévoyons d'utiliser ce que nous demandons à des fins inappropriées.
Une prière peut également être rejetée si son accomplissement affecte les autres. La prière du roi David pour qu'il ne meure pas le Shabbat a été refusée (guémara Shabbath 31a) car c'est ce jour-là que le règne de son fils Salomon devait commencer.

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-> La prière est notre arme secrète : "Eux par des chars et eux par des chevaux, tandis que nous invoquons le nom d'Hachem "(Téhilim 20). [Lev Shalom]

[ex: la réussite d'une nation non-juive repose sur son ange responsable au Ciel, et par nos prières nous le bombardonnons d'armes spirituelles réduisant sa force, et donc celles de ses nations sur terre. De plus, nous réveillons l'amour et la miséricorde de notre papa Hachem, le boss qui peut tout. ]

-> Le Ménorat haMaor désigne le vol et les pensées impures comme les principaux obstacles à l'acceptation de nos prières.
Le Yessod véChorech ha'Avoda place le vol en tête de la liste des péchés qui entravent l'acceptation de nos prières. Il mentionne également les péchés de chaatnez et de rétention du salaire d'un travailleur journalier.

Un juif = quelqu’un qui prie pour son peuple

+ Mordé'haï est appelé : "ich yéhoudi" (un homme juif - Esther 2,5)

-> Le Targoum commente : "ich yéhoudi" = quelqu'un qui prie pour son peuple.

[ alors à quel point prenons-nous soin et préoccupons-nous d'autrui (en demandant à Hachem de l'aider, de le combler du meilleur)? Prions-nous (assez) pour les autres?
En effet, c'est une caractéristique qui fait de nous un juif(ve)! ]

Il est vrai que la prière est une mitsva quotidienne ; néanmoins, sa force est accrue le Shabbath, car l'âme s'élève à un niveau nettement supérieur à celui de la semaine, ce qui permet à la prière d'être plus intense.
[rav Yaakov Ades]

Hachem désire nos prières

-> "Fournir la subsistance (parnassa) à l'homme est aussi difficile que l'ouverture de la mer Rouge"
[guémara Pessa'him 118a]
-> "Il est aussi difficile de mettre ensemble [un mari et une femme] que l'ouverture de la mer Rouge"
[guémara Sotah 2a]

=> Est-ce que quelque chose peut être difficile à réaliser pour Hachem?

-> Lors de la mer Rouge, les juifs étaient bloqués avec d'un côté l'armée surpuissante d'Egypte avide de vengeance, et de l'autre la mer très agitée (noyade assurée).
Ainsi, on n'avait aucun moyen d'être sauvé d'une mort certaine, si ce n'était de bénéficier de l'aide d'Hachem. On a alors vidé tout notre coeur à Hachem le suppliant de nous sauver.
Il en est de même, lorsqu'une personne souhaite trouver son zivoug, ou bien lorsqu'elle a vraiment besoin d'argent (le fait d'être seul, le fait de ne pas avoir d'argent, sont similaires à une mort [bien que vivant physiquement]).

Hachem fait en sorte qu'on doive se tourner vers lui en prières, car cela permet de développer une proximité avec Lui.
Cependant, une fois qu'on a trouvé notre zivoug, ou qu'on a obtenu l'argent nécessaire, alors le sentiment de désespoir disparaît de notre coeur, comme avant la situation d'urgence (on en revient à prier assez mécaniquement, sans y mettre de la vie car : c'est bon Hachem JE gère tout seul! ).

=> La guémara dit que c'est aussi difficile pour Hachem (kashin), pas dans un sens que c'est dur à réaliser, mais plutôt car Hachem sait qu'une fois que la personne aura reçu ce qu'elle a demandé de tout son coeur, alors son lien avec Lui redeviendra plus faible. Or, Hachem désire cette connexion, Il désire qu'on se lie à Lui par une prière sincère de tout notre être! [je ne compte que sur Toi, que Toi peut me sauver ... sinon à l'image de la mer Rouge je vais me noyer dans la vie. (prier comme s'il y avait une question de vie et de mort)]
==> C'est ça qui est très très difficile à Hachem : qu'on va davantage s'éloigner de Lui.

La valeur de la prière pendant nos moments difficiles de la vie

+ La valeur de la prière pendant nos moments difficiles de la vie :

"Les Bné Israël gémirent du sein de la servitude et se lamentèrent, et leur plainte monta vers D. du sein de la servitude" (Chémot 2,23)

-> Rabbénou Bé'hayé fait remarquer que le verset mentionne par 2 fois l'expression "du sein de la servitude".
Il écrit :
''Cela nous enseigne qu'il n'existe pas de prière aussi entière que celle d'un homme qui prie du sein des souffrances et des vicissitudes de l'existence, car celle-ci est bien plus accepté par Hachem, comme on trouve chez le prophète Yona (2,8) qui s'exprima en disant : "Quand mon âme, dans mon sein, allait défaillir, je me suis ressouvenu d'Hachem, et ma prière a monté vers Toi, vers ton saint Sanctuaire", en promettant ainsi que la prière prononcée du sein des souffrances et qui émane d'une âme contrite, est la prière qui mérite de pénétrer dans le saint Sanctuaire d'Hachem."

-> Le Ohr ha'haïm enseigne également à ce sujet :
"Tel est le sens du verset : "Du fond de ma détresse, j'ai invoqué Hachem ; et Il m'a répondu, Hachem, dans la largesse" (Téhilim 118,5) = car une des prières les plus acceptées est celle qui est exprimée du sein des malheurs.
C'est ainsi qu'il est dit : "Dans ma détresse j'ai invoqué Hachem" (Yona 2,3), car la prière dans laquelle un homme appelle Hachem du sein de son malheur et de tout son cœur, est celle qui monte immédiatement dans les hauteurs ...

La prière qui provient de la souffrance de l'homme n'est pas comme les autres prières qui ne montent vers Hachem et ne se présentent à Lui qu'à l'aide d'intermédiaires et des créatures ailées chargées de cette tâche (les anges), mais elle monte directement devant le Trône de Gloire sans aucun intermédiaire, et c'est ce qui est écrit : "leur plainte monta vers D. du sein de la servitude" pour suggérer que ce fut grâce au fait que leur plainte vers Hachem était du sein de la servitude qu'elle monta sur le champ devant le Maître du monde."

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-> sujet également abordé dans le divré Torah de Chémot : https://todahm.com/2018/04/21/6392-2

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-> Le 'Hafets 'Haïm disait :
''Pourquoi venez-vous à moi ... répandez votre cœur devant Hachem qui attend vos prières et ne demande qu'une chose : que vous insistiez auprès de Lui sans relâche : "Ceux qui invoquent Hachem, ne demeurez pas silencieux et ne Le laissez pas demeurer silencieux, ne vous taisez pas" (Yéchayahou 62,5-6) ...
Il n'est nul besoin de réciter des requêtes, seulement ce qui pèse sur le cœur.
Lorsqu'un enfant a soif ou faim, il ne cherche pas dans le recueil des requêtes, il pleure avec ses propres mots. Nous aussi, nous devons être comme "le nourrisson pendu au sein de sa mère" (Téhilim 131,2).
Doit-on rechercher des formules toutes faites? On déverse son cœur devant notre Père rempli de miséricorde".

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-> "Un cœur brisé et écrasé ne sera pas méprisé par Elokim" (Téhilim 51,19).

-> Le rabbi de Ruzhin dit que cela signifie que lorsqu'une personne fait la prière avec un cœur brisé, même Elokim, qui indique la midda d'Hachem de jugement strict, ne travaillera pas contre elle.
Même les anges Accusateurs seront d'accord pour affirmer que ses prières doivent être entendues.

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-> "Les Bné Israël gémirent du sein de la servitude (min aavoda) et se lamentèrent, et leur plainte monta vers Elokim du sein de la servitude (min aavoda)" (Chémot 2,23)

Le Rav Barou'h de Kossov (séfer Yessod haTorah) interprète le verset comme signifiant qu'ils ont été exaucés parce que leurs cris venaient "au sein de la servitude" (min aavoda - litt. du travail).
Puisqu'ils ont crié vers Lui avec un cœur brisé, leurs prières ont été acceptées, car Hachem ne rejette jamais un cœur brisé et abattu (Tehillim 51,19).

Ce verset utilise le mot "Elokim", comme le verset de Téhilim, qui représente l'Attribut de jugement/rigueur strict d'Hachem.
Ainsi, il est dit que même Sa midat hadin accepte un cœur brisé et accueille de telles prières.

La preuve en est donnée par la guémara (Baba Métsia 59a) qui dit que l'on doit veiller à ne pas causer de détresse à sa femme, car une femme se laisse facilement aller à la détresse et aux larmes.
Nos Sages disent également qu'étant donné qu'Essav a pleuré amèrement (Toldot 27,34) et que son cœur était brisé par la perte des bénédictions, Hachem a entendu ses prières et cela a conduit à notre long et amer exil.

Nous trouvons également le verset qui dit (Réé15,9) que si quelqu'un cause de la détresse à un pauvre homme et qu'il crie à Hachem, celui qui a causé la douleur portera une faute. Dans ce verset, le nom d'Hachem "Havaya", qui représente Sa mida de miséricorde, est utilisé pour indiquer que même le trait divin de la compassion se transformera en midat hadin et punira celui qui a brisé le cœur d'un autre juif.

+ Lorsque l'on a demandé au Baal haTanya, pourquoi sa prière durait si longtemps, il a répondu :
"J'ai l'occasion de parler avec mon Roi bien-aimé et honorable. Je sais qu'Il aime la conversation autant que moi parce que c'est Lui qui m'a invité au palais pour parler ensemble. [nos prières quotidiennes]
Pourquoi devrais-je abréger ma conversation avec Lui? Au contraire, je prends mon temps et je prolonge l'occasion du mieux que je peux."

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-> [Au buisson ardent] Hachem dit à Moché : "Je serai qui je serai" (eeyé acher ééyé).
Le Ramban explique ces mots d'Hachem : "[lors de leurs prières quotidiennes] Je serai avec eux à l'avenir comme je le suis maintenant avec toi" [Moché étant en face à face avec la Chékhina dans le buisson ardent]
Prier est une conversation à Hachem, qui agit en fonction de nos demandes.

-> b'h, voir également : Une prière = un face à face avec Hachem! : https://todahm.com/2020/12/27/une-priere-un-face-a-face-avec-hachem

+ "Ouvrez-moi les portes du salut/de la justice" (pit'hou li chaaré tsédék - Téhilim 118,19)

-> Cela fait référence aux 12 portes du Temple, une pour chacune des 12 tribus.
Chaque Roch 'Hodech, une porte différente était ouverte par le mérite de l'une des tribus, et lors des Yom Tov toutes étaient ouvertes.
Même actuellement, bien que le Temple soit en ruines et que nous soyons en exil, les portes appropriées du Temple céleste s'ouvrent à ces occasions pour permettre aux prières et aux louanges des juifs d'entrer.
[Sfat Emet - 'Hanoucca 5653]

"Si vous voulez que Hachem écoute vos prières, ne dites rien de négatif au sujet de Ses enfants."
[rav Ben Tsion Abba Chaoul]

Le Arizal nous enseigne l’importance de la part de la prière dans la réparation du monde.
C’est pour cela qu’il est très important de prier à la synagogue. Car la prière qu’on y prie y est 10 fois plus effective. D'une part à cause de sa grande sainteté et d’autre part du fait qu’on y prie en assemblée (minyan).
[Ben Ich 'Haï - Halikhot fin de l'akdama Mikets - 1ere année]

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-> b'h, également sur : Prier avec la communauté : https://todahm.com/2016/12/27/prier-avec-la-communaute