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Les Téhilim

Il y a une sphère Supérieure qui s'appelle : "Olam haTéhilla", le Monde de la Louange, qui est un monde rempli de compassion où aucun ange Accusateur n'a d'influence.

En disant des Téhilim, une personne se connecte à cet sphère Supérieure où le Satan n'a aucun contrôle et les mauvais décrets s'y dissipent immédiatement.
[C'est pour cela que les Téhilim ont un tel pouvoir de nous amener des délivrances!]

[Noam Elimélé'h]

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-> "Les Téhilim ne sont pas destinés uniquement pour David lui-même. Ils conviennent à toute situation dans laquelle se trouvera un juif, et ce dans toutes les générations à venir [jusqu'à la venue du machia'h]."
[rav Yéhouda - midrach Téhilim 18]

-> Celui qui récite des Téhilim recevra la récompense comme s'il avait étudié les traités compliqués de Négaïm et Ohalot.
[midrach Téhilim 1,8 ; midrach Yalkout Chimoni Téhilim 613]

-> Réciter des Téhilim éveille les gens à faire téchouva.
[Noda biYéhouda - téchouvot]

-> Rien ne purifie autant que les Téhilim.
[rabbi Yossef 'Haïm Sonnenfeld]

-> On doit croire qu'avec les Téhilim, on peut être sauver .. de tous les soucis.
[Beit Aharon - sur 'Hanoucca]

-> Lorsque quelqu'un dit beaucoup de Téhilim, il chasse tous types de sévères châtiments et souffrances ... de sa famille et de toute sa génération, et par cela il leur amène de l'abondance, des bénédictions, de la bonté et de la réussite ...
Même pour ceux qui ne comprennent pas ce qu'ils disent, les mots restent néanmoins efficaces et accomplissent beaucoup ...
[Pélé Yoets]

[nos Sages insistent sur le fait qu'il vaut mieux lire moins de Téhilim mais avec joie, intention et compréhension, plutôt qu'un très grand nombre au pas de course.]

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-> "Je ne comprends pas comment n'importe qui peut terminer entièrement [et fréquemment] le livre des Téhilim.
Lorsque vous récitez les Téhilim, vôtre âme est reliée à l'âme du roi David. Et lorsque vous vous attachez au roi David vous êtes rassasié, et rempli des cantiques et des louanges qu'il chantait.
Comment alors pourriez-vous continuer?"
[rabbi Aharon de Karlin - Beth Aharon]

[il faut savoir prendre le temps de réciter chaque Téhilim avec intention (kavana), d'avoir en tête l'importance, la valeur énorme de chacun de ses mots, plutôt que d'aller au plus vite, donnant l'impression de se débarrasser d'une "corvée" imposée.]

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-> Si le roi David avait compilé les Téhilim selon l'ordre dans lequel il les avait dit à l'origine, les Téhilim auraient la pouvoir de faire revivre les morts.
Mais puisque le roi David a compilé les Téhilim dans un ordre différent, ils n'ont pas ce pouvoir.
Néanmoins, bien que nous ne pouvons pas effectuer une résurrection des morts avec les Téhilim, toute autre délivrance (yéchouot) peut être atteinte en les récitant.
[rabbi Mendel de Kotzk]

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-> Le Zohar appelle les Téhilim : "la joie du Roi" (בדחי דמלכא).
Les Téhilim rendent Hachem joyeux.
Comment cela?

Le rav Elimélé'h Biderman répond :
Considérons un roi qui a un ami qui est extrêmement bien-aimé à ses yeux.
Il reçoit une longue lettre de cet ami, et il a un plaisir immense lorsque les gens lui lisent un partie de cette lettre.
A chaque fois que quelqu'un veut rendre le roi joyeux, il lui lit certaines phrases de cette lettre.
Le roi apprécie d'entendre ces mots, et alors il donne à celui qui les lit tout ce qu'il désire.

Hachem aime le roi David, et lorsque quelqu'un lit les Téhilim, qui sont la lettre du roi David à Hachem, alors Hachem en a un plaisir immense.
C'est pour cela que les Téhilim sont quelque chose d'extrêmement puissants pour nous.

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-> Le rabbi Elyah Roth explique d'une façon similaire :
Un roi avait un serviteur loyal qu'il aimé beaucoup, mais le roi a dû l'envoyer en mission dans un territoire lointain.
La séparation a été difficile pour les deux : le roi et le serviteur.
De temps à temps, le serviteur écrivait au roi, lui exprimant tout son amour, son admiration et son aspiration pour le roi. Le roi appréciait immensément de lire ces lettres.
Le serviteur envoya 150 lettres [comme les 150 Téhilim], et ensuite il est mort.

Il manquait au roi le fait de recevoir ces lettres, et ainsi de temps en temps il demandait à l'un de ses serviteurs de lui lire une de ces lettres.
Ecouter ces lettres a pour effet de remplir le cœur du roi de joie, c'est comme s'il venait tout juste de recevoir une nouvelle lettre de son loyal serviteur.

C'est pour cela que dans le "yéhi ratson" que nous disons avant les Téhilim, nous demandons : "kéilou amaram David hamélé'h alav ashalom béatsmo" (comme si le roi David le lisait lui-même).
Nous demandons à Hachem que notre lecture soit comme lorsque David, lui-même, lisait les Téhilim devant Hachem.
Que Hachem puisse considérer chacun de nos Téhilim, comme une lettre, comme un Téhilim de David, et qu'Il puisse avoir un immense plaisir de cette lecture.
Le Zohar (vol.2,107) dit que David était le "fou du Roi" (דוד בדיחא דמלכא הוה). [on peut éventuellement le comprendre dans le sens que par ses Téhilim il amenait une joie énorme à Hachem, et maintenant c'est à nous de le faire par nos lectures des Téhilim]

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-> La récitation des Téhilim protège des forces du mal. En fait, les chapitres de Téhilim sont appelés mizmorim parce qu'ils "abattent" (mézamrim) les forces du mal.
[Ben Ich 'Haï - Ora'h 'Haïm]

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-> b'h, autres dviré Torah sur les Téhilim : https://todahm.com/2017/12/11/5791-2

-> également : Téchouva & Téhilim : https://todahm.com/2021/09/11/techouva-tehilim

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-> Littéralement, le terme téfila (תפילה) signifie un lien (cf. Rachi sur Vayétsé 30,8 : naftoulé – נַפְתּוּלֵי).

Par définition, l’homme a été créé pour être relié à un vaste trésor céleste de bénédictions. Malheureusement, il se détache de ce câble vital lorsqu’il faute.
En priant, il raccorde son lien avec D., et la bénédiction recommence à s’écouler.
[…]

« Tahél or » = une lumière rayonnante (תָּהֶל אוֹר – Iyov 41,10). Les psaumes de David sont appelés Téhilim (תהילים) parce qu’ils remplissent l’âme d’une lumière éclatante.

Le fauteur s’est éloigné de D. et son âme est obscurcie par les voiles du péché. D’épaisses ombres le tiennent à l’écart et il se sent lointain et troublé … Ses fautes l’ont tiré si bas qu’il doit maintenant peiner pour s’élever et arriver plus haut qu’il ne l’était avant sa chute.

Il doit ouvrir ses Téhilim et permettre à son âme de s’envoler vers la lumière radieuse de David.
Ainsi, il parviendra à renouer son lien rompu avec Hachem, et le rendra plus solide que jamais.

[Rabbi Elimélé’h de Lizensk – Noam Elimélé’h]

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-> La guémara (Baba Batra 14b) nous enseigne que le Roi David a écrit le Livre des Téhilim à l’aide de 10 Sages : Adam Harichon, Malki Tsédek, Avraham Avinou, Moché Rabbénou, Yédouthoun, Ethan, Assaf, et les 3 enfants de Kora’h.
Les 7 derniers sages sont mentionnés clairement dans les versets des Téhilim, et les 3 premiers sont cités dans le midrach Haggada sur les Téhilim.

-> Le rav Saadia haGaon nous explique que le Livre des Téhilim est une prophétie adressée au Roi David. Seules les prophéties qui ont une utilité pour les générations ont été écrites, et ainsi les Téhilim représentent de manière tangible les sentiments de l’homme : la joie ou la tristesse, le renforcement ou la faiblesse.
Le Midrach Téhilim nous enseigne que Rabbi Yodhan au nom de Rabbi Yéhouda a dit : "Le Livre de David a été écrit pour lui, pour le peuple d’Israël, et pour tous les temps".

-> Le Radak (Maor Vachémèch - paracha Michpatim) rapporte que [au travers les Téhilim] le roi David a prié pour tous les besoins du peuple juif jusqu’à la fin des temps ; il pria pour la guérison des malades, le maintien en bonne santé des gens bien-portants, une parnassa abondante et l’annulation de tous les mauvais décrets.

-> Le rav Pinkous a dit : "Lorsque j’ai traversé le portail de sécurité de l’aéroport, on m’a demandé si je possédais une arme et j’ai répondu que j’avais dans ma poche et dans mon cœur le Livre des Téhilim".
L’agent de sécurité me répondit alors : "Je ne pensais pas à ce genre d’armes, mais plutôt à une arme à feu".
Je lui rétorquai : "Les Téhilim sont une arme à feu qu’il faut prononcer avec enthousiasme et chaleur".

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-> Au nom de Rabbeinou Ephraïm, le ‘Hida (Midbar Kedmot) dit que si quelqu’un dit des Téhilim tous les jours, c’est comme s’il avait accompli toute la Torah.

-> Le Chla haKadoch (Chné Lou'hot haBrit) enseigne : "Celui dont l’âme aspire à s’attacher à Lui [Hachem] et à dire Ses louanges, qu’il s’attache au livre des Téhilim. Heureux est l’homme qui dit les Téhilim comme un chant, avec joie et attention, en les comprenant."

-> Le livre "Emek haMélekh" dit au nom du rav Avigdor Kara que celui qui a l’habitude de lire des Téhilim repousse toutes sortes de mauvaises choses, de lui-même, de sa famille et de toute sa génération, et il attire sur eux toutes sortes d’abondance de bénédictions, de biens et de réussites.

-> Le Ben Ich ‘Haï (Bamidbar 6) écrit : "L’étude des Téhilim le jour de Shavouot est d’une grande utilité, c’est le jour où est mort le roi David, et ils sont plus agréés, c’est pourquoi chacun dira les psaumes entièrement le jour de Shavouot."

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+ 15 Ségoulot apportées par la lecture des Téhilim :

1°/ En lisant des Téhilim, on reçoit un salaire équivalent à un homme qui se consacre à une étude de sujets profonds de la Torah :
"Si quelqu’un souhaite s’attacher à Hachem et entonner Ses louanges, il s’attachera au livre des Psaumes. Rien n’a plus de valeur que ce livre de Téhilim qui renferme tout, qui multiplie les louanges au Créateur, un grand nombre de cantiques éveille au repentir et traite de demandes de pardon, et tout a été composé par le Roi David par prophétie.
Une personne qui récite des Téhilim est comparable à un fidèle récitant des prières, et à un homme se consacrant à l’étude de la Torah. Le Roi David avait demandé que les lecteurs des Psaumes soient considérés comme se consacrant à l’étude de sujets profonds de la Torah, comme Néga’im et Ohalot."
[Le Chla haKadoch]

2°/ La récitation des Téhilim nous sauve des pensées imaginaires du Yétser ara (mauvais penchant)
"Heureux est l’homme qui étudie les Téhilim, car le Roi David avait demandé que la récitation des Téhilim nous protège des pensées imaginaires créées par le yétser ara."
[rabbi Tsadok Hacohen de Lublin - Tsidkat Hatsaddik)

3°/ La lecture des Téhilim, source de bonté et de compassion dans le monde
"Si vous connaissiez la force des versets des Téhilim et son pouvoir dans les sphères supérieures, vous en réciteriez à tout moment.
Sachez que la lecture des cantiques des Psaumes brise toutes les barrières, s’élève de plus en plus vers les Cieux, se répand devant le Maître des mondes, et influe dans le domaine de la bonté et de la compassion."
[Tséma’h Tsédek]

4°/ Au nom du Ba’al Chem Tov, il est ramené que par la récitation des Téhilim, on peut éliminer des accusateurs.

5°/ La récitation quotidienne de Téhilim apporte de grandes réussites dans le monde
"Ne prenez pas à la légère la récitation d’un nombre fixe de chapitres de Téhilim chaque jour, ce sont des "Mizmorim", leur nom rappelle la destruction des forces négatives dotées d’un pouvoir d’accusation, avant de commencer à prier.
Par la récitation des Téhilim, de grands bienfaits surviennent dans le monde."
[le Yessod Yossef - qui est l’auteur du Kav Hayachar]

6°/ "[Le livre des Téhilim] contient de précieuses Ségoulot et renferme des mystères Divins, des remèdes, des élixirs et des clés pour ouvrir les portes du Ciel."
[Le Malbim - dans son introduction à son commentaire sur le Livre des Téhilim]

7°/ "Heureux est l’homme qui étudie les Psaumes, les Cantiques de David notre Roi ont été appelés Téhilim, car ils peuvent agir dans tous les domaines, et le Satan et les calamités sont mis hors jeu."
[Noam Elimélekh - Likouté Chochana)

Le Noam Elimélé'h enseigne également que : "Les cantiques des Téhilim sont les clés correspondant aux pouvoirs de compassion, de guérison, de salut et de subsistance. D’où le nom qu’ils portent, les Téhilim.
Ils peuvent agir dans tous les domaines, et le Satan et les calamités ne lui portent pas atteinte."

8°/ "Nous avons une tradition des Tsadikim de réciter tout le livre des Téhilim sans pause, c’est une Ségoula pour tout. Le Rav de Savaran explique que d’après la majorité des avis, l’explication de "sans pause" consiste à s’abstenir de parler pendant la récitation des Psaumes, mais, pour lui, "sans pause", cela signifie qu’il n’y aura aucune interruption entre le cœur et la bouche, et qu’ils seront au même niveau au moment de la récitation de tous les cantiques des Téhilim, c’est une merveilleuse Ségoula pour tout."
[Assifat Maamarim]

[la qualité de nos Téhilim (où tout notre être vibre pour Hachem) vaut beaucoup plus qu'une quantité importante de Téhilim (où seule notre bouche bouge).]

[On peut citer également :
- Le rabbi Elimélé'h de Dinov (Agra déKalla) écrit : "J'ai reçu par transmission de mes maîtres que pour adoucir les dinim et les guévourot (rigueurs), l'homme doit lire entièrement le livre de Téhilim".
- Rabbi Tsvi Hirsch de Ziditchov (Atérét Tsvi) enseigne : "J'ai appris de mes maîtres que celui qui souhaite soumettre et briser les mauvais décrets ... devra écouter toute sa louange. Il lira le livre des Téhilim du début à la fin sans interruption et grâce à cela, il adoucira et transformera les mauvais décrets." ]

9°/ "Heureux est l’homme qui étudie les Téhilim, car on rapporte une tradition de Rabbi Elimélekh, selon laquelle toute personne qui récite trois fois des Psaumes en un jour est considérée comme si elle avait jeûné d’un Chabbath à l’autre, et son salaire est grand."
[Kountrass Héchel Batéhilim, Mikdach Méat]

10°/ Les jours les plus propices à la récitation des Psaumes : le Shabbath, le Roch ‘Hodech, les jours de fête et le mois d’Elloul :
"Heureux est l’homme qui étudie les Téhilim, dont la récitation est des plus favorables à 3 moments : le Chabbath, le Roch ‘Hodech et les jours de fête, et surtout au mois d’Elloul. Les initiales du terme hébraïque de "Achré", forment les mots : Eloul, Chabbath et Roch ‘Hodech, Yom Tov."
[rav Hemdat Yamim - Iniyané Chabbath]

11°/ Conseil pour une délivrance particulière : réciter tout le livre en continu
"Si un homme cherche à obtenir diverses faveurs, comme une bonne subsistance etc., il récitera tout le livre des Téhilim du début jusqu’à la fin, sans marquer de pause."
[Rabbi Pin’has de Korits]

12°/ Attachement à D. et éviter les propos interdits
"Heureux est celui qui étudie les Psaumes, qui l’aident beaucoup à s’attacher à Son Créateur, à sa Torah et à Ses Mitsvot, celui qui l’étudie parvient à un niveau de soumission, et est épargné de la faute terrible de la médisance."
[Roch David]

13°/ Pardon des fautes
"Heureux est celui qui étudie les Téhilim, lorsqu’un Juif se consacre à la récitation des Téhilim le cœur brisé, le Hachem lui pardonne toutes ses fautes."
[commentaire Mayim Rabim sur les Téhilim]

14°/ Les Téhilim peuvent conduire au repentir, à la joie et à la spiritualité
Si on désire mériter de faire téchouva, on s’habituera à lire des Téhilim, car la récitation des Téhilim favorise le repentir.
Rabbi Na’hman de Breslev explique aussi que l’une des raisons du niveau du Livre des Psaumes tient à ce qu’il est contenu dans les "Dix sortes de chants", dix niveaux de sainteté, en parallèle aux dix Sfirot, et ils ont le pouvoir d’amender les dix pouvoirs de l’esprit et d’y insuffler de la spiritualité et de la joie, jusqu’à ce que toutes les chaînes et tous les obstacles de l’esprit soient déliés.
[rabbi Na’hman de Breslev]

15°/ De bonnes influences pour tout le peuple juif
"Heureux est l’homme qui étudie les Téhilim, car, par là, la source de la Brakha supérieure s’éveille et il a la force de prier et d’influer en dispensant toutes les bontés et les bénédictions sur tout le peuple juif, pour la communauté comme pour l’individu, en termes de spiritualité, de matérialité, de subsistance et de guérison."
[Magen Avraham du Maguid de Trisk]

Source : cette partie sur les 15 ségoulot des Téhilim se base sur l'article : https://www.torah-box.com/vie-juive/mitsvot/tefila-priere/15-segoulot-apportees-par-la-lecture-des-tehilim_8814.html

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-> La récitation des Téhilim constitue un remède pour faire tomber les pluies.
Le terme Téhilim se dissimule sous un acrostiche dans le verset : "abreuvé par les pluies du ciel" (לִמְטַר הַשָּׁמַיִם תִּשְׁתֶּה מָּיִם - Ekev 11,11).
[Rabbi Na'hman de Breslev - Séfer haMidot - Téfila]

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+ Téchouva & Téhilim (selon rabbi Na'hman de Breslev) :

-> Celui qui veut accéder au repentir devra s'habituer à la lecture des Téhilim, car les lire contribue beaucoup au repentir. Car il existe de très nombreux obstacles qui empêchent de se repentir.
Un tel ne ressent absolument aucun élan pour le repentir, et même celui qui s'éveille au repentir rencontre toute une série d'obstacles dans ce domaine, car pour un certain nombre de personnes, la porte du repentir est fermée devant eux ; et il y a celui qui ignore comment atteindre la porte qui lui correspond, celle qu'il doit précisément emprunter pour revenir à D., il y a encore d'autres obstacles similaires qui empêchent l'homme de se repentir, au point qu'il peut passer sa vie et mourir sans repentir ; pour tout cela la lecture des Téhilim est profitable.
Car même celui qui ne ressent aucun élan pour le repentir, grâce à la lecture des Téhilim, il parviendra à s'éveiller au repentir, car chacun, selon ce qu'il est, peut se trouver à l'intérieur de la lecture des Téhilim, et grâce à cela, il méritera de s'éveiller et de revenir, d'arriver jusqu'à la porte du repentir correspondant à son âme, et de l'ouvrir, jusqu'à ce qu'il accède à un parfait repentir ; et grâce à cela D. reviendra vers lui et le prendra en piété, heureux est-il.
C'est pourquoi durant les jours du mois d'Elloul, ainsi qu'aux 10 jours de repentir, tout Israël s'adonne à la lecture des Téhilim, car elle contribue beaucoup au repentir ; mais on doit aussi se livrer à leur lecture avec concentration durant toute l'année entière, afin de mériter de se repentir.
[Likouté Moharan - 2e tome - Torah 73]

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+ Téhilim - Une musique émouvante :

-> Le rav Shraga Feivel Mendlowitz explique que chaque instrument mentionné dans le tout dernier Téhilim, avec lequel on louait Hachem (le shofar, la harpe, la flûte, ...), suscitait diverses émotions : l’un pouvait faire verser des larmes, l’autre susciter la joie, un 3e générer une profonde méditation.
Dans leur ensemble, le message général était de servir D. avec tout le spectre de ses émotions.

-> Les psaumes du Séfer tehilim étaient chantés avec un accompagnement musical. En fait, chaque chapitre avait les instruments ad hoc et la mélodie appropriée pour faire naître la pensée requise, la compréhension et les émotions que le roi David cherchait à éveiller à travers ses mots.
Le Radak (Téhilim 4,1) écrit : "Les chants, mélodies et louanges étaient chantés avec un accompagnement instrumental, chacun selon son mode musical, son air, qui était connu. Il y avait là une grande Sagesse et cela inspirait l’âme".

Fort de ce commentaire du Radak, Rabbi Matityahou Salomon (Matnat 'Haïm - Moadim) fait la citation suivante :
"Nul ne peut prétendre pleinement comprendre clairement un téhilim sans connaître sa profondeur musicale, sans saisir et reconnaître les différents sons des instruments et leur association et correspondance précise avec tel et tel téhilim. Car c’est cela qui donne toute sa saveur et son goût pour appréhender les psaumes (téhilim) dans toute leur intériorité".

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-> La foi simple et pure d’un juif ou d’une juive qui s’exprime dans leur récitation des Téhilim est le plus haut degré d’attachement à D. Cela suscite la miséricorde divine et procure le secours à celui ou celle qui récite ces saintes paroles dans un esprit d’unité avec D.
[Baal Chem Tov]

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-> Le midrach (Béréchit rabba 74,8) rapporte que pendant les 20 années où Yaakov a travaillées pour Lavan, il restait éveillé la nuit pour s'occuper de protéger le troupeau des voleurs.
Que faisait-il alors?
D'après rabbi Yéhochoua ben Lévi il disait les 15 Shir haMaalot (Téhilim 120 à 134) ...
D'après rabbi Chmouël bar Na'hman, il récitait le livre entier des Téhilim.
[d'ailleurs, selon le midrach : "lorsque Lavan rattrapa Yaakov, Yaakov était en train de réciter des Téhilim".]

"Lorsque l'on prie, on doit diriger ses yeux vers la Terre (vers le Temple) et élever son cœur vers le Ciel"

[rabbi Yossi - guémara Yébamot 105b]

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-> Au cours de la prière, élever son cœur vers le Ciel signifie : se considérer comme si l'on se tient dans le Ciel, déconnecté des "délices" de ce monde-ci et des "profits" du corps.
De plus, diriger ses yeux vers la Terre (le Temple) signifie : se considérer comme si l'on se tenait à l'intérieur du Temple.
[Talmidé Rabbénou Yona]

-> Le Ben Ich 'Haï enseigne l'allusion suivante :
Celui qui prie :
- doit diriger ses yeux vers la terre (vers le bas) à titre d'allusion : au-dessous (en bas dans l'alphabet) des 3 lettres qui forment le mot : ayin (oeil - עין), nous trouvons les lettres respectives : פ כ ס qui forment le verbe : kassaf (désirer - כסף) qui traduit une âme qui désire s'attacher à Hachem par une prière fervente, avec intention (kavana).

- et doit élever son cœur vers le Ciel (vers le haut) pour faire une autre allusion : au-dessus des 2 lettres qui forment le mot : lev (cœur - לב), nous trouvons les lettres respectives : כ א qui forment le mot : akh (אך) qui a le sens de restriction pour inviter l'homme qui prie à une anava (humilité - ענוה).

"Pourquoi allons-nous au cimetière?
Afin que les mort prient (et intercèdent) en notre faveur dans le Ciel"
[guémara Taanit 16a]

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-> "Les morts ne connaissent rien des souffrances des vivants sur cette terre" (guémara Béra'hot 18a-18b)

Tossefot (guémara Sota 34b) enseigne : Les morts ne sont pas informés, mais si les vivants prient pour qu'ils intercèdent en notre faveur [auprès d'Hachem], alors ils en seront informés.

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-> Si les vivants viennent sur les tombes des morts à un moment d’épreuve pour dire qu’ils ne voient pas d’où viendra le salut si l’on n’a pas pitié d’eux du Ciel, les morts en souffrent alors certainement davantage, participant aux souffrances des vivants.
Et le salut vient par leur souffrance, car Hachem a pitié de nous à cause de leurs mérites.
[Maharam Shick]

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-> Le Maharal enseigne que le cimetière est le lieu de repos des tsadikim, et ainsi c’est un lieu pur et saint et la prière y est mieux entendue.
Celui qui prie sur les tombes des tsadikim ne doit pas s’adresser aux morts, mais demander à Hachem d’avoir pitié de lui par le mérite des tsadikim qui reposent ici.

"Quand un tsadik disparaît, ce n'est que pour sa génération qu'il a disparu"
[guémara Méguila 15a]

-> La guémara poursuit par une comparaison : lorsqu'un homme perd une pierre précieuse, où qu'elle se trouve, elle conserve son nom de pierre précieuse ; elle n'est perdue que pour son propriétaire.

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-> La guémara (Béra'hot 19b) nous enseigne que "même après leur mort, les tsadikim sont considérés comme vivants".

-> Le Zohar (III - 70b) affirme que sans les prières des tsadikim, le monde ne pourrait pas perdurer un seul instant. Les tsadikim protègent le monde, plus encore après leur mort que pendant leur vie terrestre.

-> Lorsque Kalev est venu à Hévron : "Il alla se prosterner sur les tombes des Patriarches. Il dit : Pères du monde, priez pour moi afin que je sois sauvé du mauvais conseil des autres explorateurs." (guémara Sota 34b).

-> Le midrach (Berechit rabba 49,7) rapporte que notre Matriarche Ra'hel fut enterrée sur la route à Bet Lé'hem afin que ses enfants (les juifs à travers l'histoire) en exil puissent prier sur sa tombe et qu’elle puisse prier pour eux [à Hachem].
Par exemple, le Méam Lo’ez (Berechit 37,36),décrit que Yossef vendu par ses frères, versa de chaudes larmes sur la tombe de sa mère [lors de son chemin vers l'Egypte].

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[on ne prie pas directement le tsadikim, mais que par son mérite, qu'il puisse être notre intermédiaire auprès de Hachem, pour qu'Il accepte nos prières.
Les tsadikim sont des très très proches de D., et ils ont cette capacité de demander facilement des bénédictions avec largesse, pour nous..

Par ailleurs, le fait d'être dans un cimetière (on est tous mortels, de bref passage dans ce monde!) et de se rendre compte d'à quel point ce tsadik a pu réussir à remplir positivement sa vie (malgré toutes ses difficultés), cela génère en nous des pensées de téchouva et d'humilité, qui donnent également de la force à nos prières. ]

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Il est une raison importante pour laquelle les tadikim sont comparés aux étoiles.
Nos Sages enseignent que les tsadikim ne meurent pas : même après leur mort, on les considère vivants.
Ils continuent à vivre parce que leur âme se trouve sous le Trône de Gloire Divin (kissé haKavod).
C'est en cela qu'ils ressemblent aux étoiles. Bien que les étoiles soient invisibles de jour, elles continuent à exister là où elles sont. Si nous ne pouvons les voir, c'est à cause de la clarté du Ciel.
Il en est de même des tsadikim : ils continuent à exister après leur mort mais nous ne pouvons les voir à cause de nos péchés. Pourtant, ils demeurent à leur place.

De même qu'il est impossible de voir la lumière des étoiles le jour, il est impossible de se rendre compte de la grandeur des saints en ce monde. Elle n'est visible qu'après leur mort.
Ainsi que nos Sages (guémara 'Houlin 7b) l'enseignent : "Les tsadikim sont plus grands après leur mort qu'ils ne l'étaient dans cette vie".
[Méam Loez - Chémot 1,5]

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"Les tsadikim sont plus grands après leur mort que durant leur vie"
[guémara 'Houlin 7b]

=> On peut s'interroger : pourquoi y a-t-il en apparence autant de mauvaises choses qui se passent dans le monde, alors que nous avons des millions de juifs au Ciel qui prient pour nous?
Qu'en est-il des millions de morts dans d'atroces souffrances, des milliers d'énormes tsadikim, ... qui prient pour nous avec davantage de forces que de leur vivant!

-> Le Maguid de Mézéritch est apparu après sa mort au Noam Elimélé'h, et il lui a dit :
"Lorsque j'étais toujours en vie dans ce monde, je voyais les choses avec un regard humain. Tout apparaissait tellement angoissant et douloureux, et c'est pour cela que je pouvais prier pour devancer les décrets.

Mais maintenant que je suis dans le monde de Vérité, je peux voir que tout n'est que bonté.
Je peux constater à quel point Hachem est impliqué dans le monde, à quel point ce qui est négatif en apparence, n'est en réalité qu'un composant des plans Divins menant à notre bien ultime.

Ainsi, puisque depuis le monde de Vérité [où je suis pour l'éternité], je ne vois que des bontés de D., comment veux-tu que [je prie] pour annuler [ce qui est perçu à tord comme des décrets négatifs sur terre]? En effet, je retirais alors de la bonté aux juifs!"

[Ohel Elimélé'h]

"D'après nos Sages, c'est par le mérite des 3 prières quotidiennes que la guéoula se produira.
C'est donc notre manque de vigilance et de concentration dans ces 3 prières qui est la cause du retard de cette guéoula, de la reconstruction du Temple et du rassemblement de tous les exilés.

[Ben Ich 'Haï - guémara Béra'hot 3a]

"Les juifs n'ont quitté l'Egypte qu'en raison de leurs prières"

[midrach Chémot rabba 38]

-> Les juifs ont été libérés après 210 années de présence en Egypte, alors que la durée initiale était de 400 ans.
Il existe de nombreuses explications de nos sages (le nombre accru de juifs, la dureté de la souffrance, le travail jour et nuit, le début des 400 ans, ...), mais le Arvé Na'hal (Pessa'h 2) donne une réponse capitale. Le décret initial contenait un clause stipulant que si les juifs priaient alors ils seraient délivrés plus tôt.
[D'ailleurs, c'est pour cela que nous nous rappelons autant de la sortie d'Egypte (zékher litsiat mitsraïm). En effet, de même que l'exil égyptien a pris immédiatement fin, de même notre exil prendra automatiquement fin si nous prions, pleurons pour cela de tout notre cœur. Tel est la puissance de notre prière!!]

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+ Personne n'a trop peu de valeur pour que sa prière soit écoutée :

-> "S'il existait une personne qui ne mériterait pas que Hachem accepte ses prières, néanmoins par le biais de la force de ses supplications et des larmes de ses yeux, du fait qu'elle pleure et implore constamment, alors bien qu'elle ne possède pas de mérites et de bonnes actions, Hachem va accepter sa prière et accomplir son désir."
[Séfer 'Hassidim - 130]

-> Hachem dit à Moché : "Lorsque Je vois des gens, même s'ils n'ont aucune Torah et bonnes actions, ni eux, ni leurs ancêtres, alors uniquement parce qu'ils se lèvent, me remercient, me bénissent, me louent, et élèvent leurs supplications devant Moi, alors Je suis contraint [d'accomplir leurs demandes]."
[Tana déBé Eliyahou Zouta - 86]

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-> L'homme le plus saint : le Cohen Gadol, le jour le plus saint : Yom Kippour, dans le lieu le plus saint : le saint des saints, devait prier pour que Hachem n'accepte pas la prière des voyageurs demandant un arrêt de la pluie.
En effet, ils n'en veulent pas, car cela ralentit et peut entraîner un fort retard de leur déplacement.

Or, une prière venant des profondeurs du cœur, même d'une personne simple, a un impact phénoménale, au point qu'il est nécessaire d'avoir le Cohen Gadol, le jour de Kippour, dans le saint des Saints, qui intervienne pour ne pas que la collectivité d'Israël ne manque d'eau.

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-> Le rav Michel Twerski dit qu'au moment de commencer notre Amida, on doit s'imaginer un énorme stade rempli d'anges dans les tribunes qui louent Hachem, et nous au centre du terrain.
Tout à coup, Hachem ordonne à cette multitude d'anges de se taire, expliquant que Son enfant veut Lui parler.
Hachem et tous les anges focalisent alors leur attention sur lui, et Hachem dit : "[Mon enfant] Je suis tout à toi. Qu'as-tu à me dire?"

C'est l'intention du verset que l'on dit en ouverture : "Hachem, chéfataï tifta'h (Hachem, s'il Te plait ouvre mes lèvres)" = nous sommes tellement tremblant devant la grandeur de cette occasion de parler à papa Hachem, l'infiniment énorme, que nous Lui demandons de l'aide pour que les mots puissent sortir de notre bouche.

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-> Lorsqu'une personne pense aux mots [de prière] qu'elle prononce, et au fait qu'elle a le privilège de se tenir devant Hachem, lui demandant pour ses besoins, et qu'elle prend conscience de tout ce que Hachem fait pour elle, alors c'est impossible de ne pas être heureux.
[Pélé Yoets - Yalzou 'Hassidim - Chorech haTéfila 18]

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-> "Les prières que nous adressons à Hachem, L'implorant de nous venir en aide, sont extrêmement précieuses à Ses yeux."
[rav Yaakov Neuman - Darké Neuman]

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-> "Moché, très affligé, dit à Hachem : "N'accueille pas leur hommage!"" (Kora'h 16,15)

Rachi : Selon l'approche littérale = "L'encens qu'ils vont T'offrir demain, ne l'agrée pas!".

Le Saba de Kelm affirme que nous voyons de là le formidable pouvoir d'une prière.
En effet, Moché doit demander à Hachem de refuser leur offrande du lendemain, c'est-à-dire leurs prières.
[même si Kora'h et son assemblée s'étaient rebellés contre Moché, Aharon et même Hachem, et que s'ils avaient gain de cause alors cela entraînerait leur légitimité mettant par là en doute l'authenticité de la Torah, malgré tout Moché atteste que la prière a un tel pouvoir qu'ils auraient pu avoir gain de cause.
Toute personne, quelque soit sa situation (la guémara donne l'exemple d'un voleur demandant de l'aide pour réussir son vol!), bénéficie du pouvoir extraordinaire de la prière.
On comprend alors pourquoi notre yétser ara cherche en permanence à tellement amoindrir la valeur de nos prière à nos yeux!]

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-> Le rav Yé'hezkel Sarna, élève du Saba de Slabodka, écrit (dans la brochure Tévouna) :
"Comment un homme peut-il affirmer que ses prières ne sont pas acceptées?
Et encore plus s'il s'agit de prières collectives, au sujet desquelles il est écrit : "C'est un D. puissant, qui ne [les] dédaigne pas!" (Iyov 36).

Même si nous n'avons pas le mérite d'être les témoins des délivrances Divines, qui sait combien de décrets ont été évités par les cris et les supplications d'Israël? Qui sait combien d'âmes ont été épargnées par les prières, en plein cœur des persécutions?"

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-> "Il se tourne vers la prière du pauvre dénudé, il ne dédaigne pas ses invocations" (pana él téfilat aar'ar, vélo vaza ét téfilatam - Téhilim 102,18)

Le "pauvre dénudé" se dit dans le texte : "ar'ar" (עַרְעָר), dont les lettres forment : רע רע (ra ra). [ra = mauvais ; on a ainsi en ce mot : le mauvais mauvais].
=> Nos Sages commentent que Hachem désire les prières même des mauvais des mauvais, de ceux qu'on considère comme les plus pourris des pourris.
Même eux doivent savoir que Hachem les aime, qu'Il ne les rejette pas ("il ne dédaigne pas ses invocations").

[ainsi, comment pouvons-nous penser que Hachem ne nous aime pas, qu'Il ne désire pas ardemment nos prières pour nous combler du meilleur!]

-> "N'oubliez jamais la grandeur de la prière.
Elle a le pouvoir de changer le cours de la nature, de sauver de tout dommage, et d'annuler les décrets difficiles."
[Rabbénou Bé'hayé - Ekev 11,13]

-> La prière annule non seulement les décrets difficiles, mais c'est aussi la source de toutes les bénédictions spirituelles et matérielles.
[Noam Elimélé'h - Tzetel Katan]

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-> Aujourd'hui avant la venue du machia'h, la principale forme de service [Divin] est la prière.
[rabbi 'Haïm Vittal - rapporté dans le Tzetel Katan du Noam Elimélé'h]

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-> "Les gens doivent savoir que la bataille principale contre le yétser ara se tient pendant la prière.
Car même si une personne étudie une grande quantité de Torah, réalise les mitsvot, et donne son temps et son argent aux pauvres, le yétser ara ne s'y opposera pas totalement, puisque de telles actions ne sont pas une véritable menace pour lui.

Cependant, lorsqu'un juif déverse son cœur en prières à Hachem, alors le yétser ara va l'attaquer sans cesse, perturbant ses pensées. En effet, de telles prières coupent l'essence même du yétser ara, et peuvent le vaincre, davantage que toutes les mitsvot."
[Maor vaChémech - Ki Tétsé]

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-> Une personne peut prier sans retenue pour devenir sage dans le service Divin, car aucune force Accusatrice ne peut se tenir face à de telles prières.
['Hozé de Lublin - Avné Zikaron 563]

-> Le rabbi 'Haïm Kanievsky, se basant sur le ‘Hazon Ich (Ora’h ‘Haïm 156) enseigne :
"Hachem nous donne la pleine liberté de choix de faire le bien ou le mal.
Cependant, tous les juifs étant responsables les uns des autres, ils sont considérés unis comme une seule personne.
Ainsi, lorsqu’un juif utilise son libre arbitre pour prier pour l’amélioration spirituelle d’un autre juif, sa prière peut avoir un effet sur la transformation spirituelle d’autrui, et cela n’est pas considérée comme venant du Ciel, puisqu’étant le résultat d’un choix libre d’un juif."

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-> Face au pouvoir extraordinaire de la prière, dans le cadre du libre arbitre, le yétser ara s'y oppose de toutes ses forces afin qu'on la néglige.

On peut citer par exemple :
1°/ Rav Bibi bar Abaye (guémara Béra'hot 6b) dit : "Que signifie l’expression : "kéroum zoulout aux gens ?"
Il répondit : "Ce sont les choses qui se tiennent au sommet du monde, mais que les gens traitent avec légèreté."
Rachi affirme à ce sujet : "Par exemple, la prière qui s’élève jusqu’au ciel."
[Le rav Moché Sternbuch dit que le fait que tant de personnes ont de si grandes difficultés à prier avec ferveur/concentration est la preuve de son importance.]

2°/ D'après la guémara (Béra’hot 32b) : "Nos Sages enseignent qu’il existe 4 domaines qui nécessitent d’être constamment renforcés, et il s’agit de : la Torah, les bonnes actions, la prière et le déré’h érets."
[si on ne se rappelle pas fréquemment la véritable importance de notre prière, alors on en vient inévitablement à la dévaloriser! ]

"Le plus grand trésor des vivants sont les prières que les défunts disent pour eux."

[Méam Loez - Michpatim 22,5]

"La prière consiste dans le fait que la sagesse supérieur [Hachem] a établi que les créatures doivent recevoir l'abondance de Lui.
Il faut que ce soit elles qui se tournent vers Lui, se rapprochent de Lui et recherchent Sa proximité.
Il leur accorde un épanchement d'abondance en fonction de leur éveil vers Lui, et sans cet éveil elles ne le reçoivent pas.

Hachem désire que les créatures aient une abondance de bien en tout temps, et Il leur a préparé ce service [la prière] tous les jours, [puisque] de cette façon Il leur accordera une abondance de réussite et de bénédiction."

[Ram'hal - Déré'h Hachem]

"C'est est un acte de générosité pour ainsi dire envers le Créateur de partir tôt de chez soi le matin et le soir, et comme la présence Divine est en exil à notre époque, elle ne trouve de satisfaction que dans les 4 coudées de la prière.

Quiconque se lève tôt pour aller à la synagogue, c'est comme s'il se levait pour accueillir la Présence Divine et lui demandait comment elle va, et cela la console et la réjouit que cet homme lui demande de ses nouvelles quand il vient parmi les premiers."

[le Séder haYom]

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-> Habituellement, dans un mariage, les parents des 2 côtés arrivent les premiers, ensuite la proche famille, et la famille plus éloignée arrive en dernier.
Il en va de même en ce qui concerne la prière : plus la personne a un "lien de parenté" direct avec la prière, plus il vient tôt.
Nous devons savoir que celui qui veille à arriver à temps exprime ainsi l'importance de la prière à ses yeux, et cela même constitue une raison que la prière soit acceptée.
[rabbi Dov Yaffé]

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-> b'h, sur l'importance d’être parmi les 10 premiers à la prière : https://todahm.com/2018/12/09/limportance-detre-parmi-les-10-premiers-a-la-priere