L'incirconcis est attaché au yétser ara appelé : "ra" (mauvais).
Lors de la circoncision (brit mila) de l'enfant, le retrait de son excroissance éloigne le yétser ara et l'enfant circoncis devient bon (tov).[Maharcha - guémara Sota 12a]
Catégorie : z- Autres
"Lorsque Eliyahou haNavi vient assister à une brit mila, des âmes de tsadikim l'accompagnent.
Or les âmes des participants à la circoncision, désirent les suivre à leur départ.
Nous humons alors des senteurs pour que nos âmes restent attachées à leur corps.C'est d'ailleurs le même phénomène qui se produit à la sortie de Shabbath avec le départ de l'âme supplémentaire (néchama yétéra)." [d'où les senteurs lors de la havdala]
['Hayé Avraham - au nom du Néot Déché (p.5)]
"Le niveau de proximité d'une personne avec Hachem dans le monde à Venir est déterminé par la quantité de kédoucha (sainteté) que son âme a pu absorber en réalisant les mitsvot dans ce monde."
['Hafets 'Haïm - Torah Ohr - chap.7]
<--->
-> Le Méam Loez (Kédochim 19,2 - "Soyez saints") enseigne :
Bien que notre corps soit fait de chair et de sang, chaque fois que qu'il accomplit un commandement, il atteint un degré de sainteté plus élevé.
Dans la 3e partie du Shéma nous disons : "afin que vous vous souveniez de tous Mes commandements, que vous les accomplissiez et que vous soyez saints pour votre D." (Bamidbar 15,40) = l'observance des mitsvot permet d'atteindre la sainteté.
C'est la raison pour laquelle notre corps renferme 248 membres qui correspondent aux 248 commandements positifs de la Torah.
Les commandements permettent à chaque membre de gagner en sainteté.
Avant d'accomplir certains préceptes, nous récitons une bénédiction qui commence par : "qui nous a sanctifiés par Ses commandements" (acher kidéchanou bémitsvotav).
Nous louons Hachem de rendre notre corps saint grâce à Ses commandements (mitsvot).
Chaque commandement créé un vêtement de lumière dont l'âme se revêtira au monde futur.
[...]
Lorsqu'un homme faute, un esprit impur s'attache à lui. Une marque spirituelle apparaît sur son visage.
Voyant cette marque, les anges le maudissent et s'exclament : "Écartez-vous de cet homme qui a enfreint les commandements de la Torah! Malheur à lui et malheur à son âme! Il n'a pas de part en le D. d'Israël ni de part au monde futur s'il ne se repent pas".
En effet, tant que l'homme ne s'amende pas, ce signe spirituel ne quitte pas son visage.
<--------------->
-> Quiconque commet une faute ajoute un œil au Satan.
La Torah recommande de ne pas pécher pour ne pas accroître le nombre de yeux du Satan.
En réalité, le Satan est aveugle. C'est pourquoi il est appelé Samael (סמאל), nom dont les lettres forment le mot : "lassouma", qui veut dire "à l'aveugle".
Le Satan a aussi le rôle d'ange de la mort. A la mort d'un homme, cet ange aux multiples yeux apparaît et dit à l'agonisant : "Souviens-toi de telle faute que tu as commise! Tu crois peut-être qu'aucun œil ne l'a vue, mais voici l’œil créé par ta faute!"
Ensuite, il couvre les yeux de sa victime et prend son âme.
[Méam Loez - Kédochim 19,26]
Les bénédictions
+ Les bénédictions (par le Méam Loez) :
Souvent les âmes des réchaïm transmigrent dans des arbres, des plantes ou des animaux, en fonction de leurs péchés.
Une personne qui mange sans bénédiction risque d'être affectée par l'âme du racha se trouvant réincarné dans cet aliment.
Nous voyons parfois de bonnes personnes changer brusquement de nature et faire des choses terribles.
Cette transformation pourrait être due à la consommation d'un aliment sans bénédiction ...Un homme est ce qu'il mange : son corps est formé par la nourriture qu'il consomme.
Par conséquent, lorsqu'un homme mange sans réciter de bénédiction, son corps devient identifiable à un aliment interdit car il est formé de nourriture volée à Hachem.
[...]Une personne attentive aux bénédictions qu'elle prononce sanctifie son corps et mérite d'atteindre une vraie crainte de D. car elle ne tire pas profit du monde sans L'avoir loué.
Il est écrit : "La vie et la mort sont au pouvoir de la langue" (Michlé 18,21) = Si un homme récite une bénédiction sur sa nourriture et sa boisson alors il vit, dans le cas contraire, il perd la vie.
[Méam Loez - Yitro 20,7]
"L'homme doit savoir que pour chaque mitsva qu'il fait en ce monde, une semence spirituelle est créée, d'où fleurira sa part dans le monde à venir, ce qui sera extrêmement plaisant à son âme."
[Za’hor léMyriam – chap.22 ]
La circoncision
+ La circoncision :
-> Tout homme se doit de circoncire ses fils. Le judaïsme repose tout entier sur cette mitsva fondamentale de la Torah.
[...]
La récompense relative à ce précepte est immense.
On nous enseigne que des anges prennent le sang [de la circoncision] et le conservent dans un endroit spécial.
Lorsque D. se met en colère contre son peuple, Il contemple ce sang et son courroux s'apaise.
[...]
Le midrach rapporte que Hachem promit à Avraham d'épargner du Guéhinam (purgatoire) tous ses descendants circoncis.
Avraham veille [dans le monde à venir] à ce qu'aucun de ses descendants portant le signe de l'alliance (brit mila) ne soit frappé par ce châtiment Divin.
Cependant, quand un individu donne libre cours à ses penchants, pèche et meurt sans se repentir, des anges viennent et lui remettent un prépuce.
Il est alors à nouveau incirconcis et conduit au Guéhinam.
Avraham ne lui vient pas en aide puisqu'il n'est plus circoncis.
[...]
Bien que D. créa l'homme circoncis, Il le façonna avec un prépuce qui doit être retiré.
C'est pourquoi l'homme vient au monde avec un défaut, et dès qu'il l'efface de son corps, il peut modifier les défauts de son âme.
[Grâce à la circoncision,] L'homme est libre de choisir le bien et de ne pas pécher. [Séfer ha'Hinoukh]
[...]
Les commandements (mitsvot) révèlent l'amour que D. porte à Israël.
S'il nous avait demandé de circoncire nos enfants à l'âge de 3 ans ou à 13 ans lors de leur bar mitsva, le père et le fils auraient souffert.
Mais D. promulgua ses mitsvot pour notre bien afin de nous permettre d'accéder au monde à venir.
Les dispositions Divines sont telles que la douleur est infime, et la récompense immense. [Ralbag - Tazria]
[...]
Le fait d'être Sandak (celui qui tient l'enfant pendant la circoncision) est extrêmement important ...
Sous bien des aspects, le Sandak est plus important que le Mohel.
Les genoux du Sandak sont comparés à un autel et l'acte de tenir l'enfant représente l'offrande des encens à Hachem.
[...]
Hachem envoie sa bénédiction à Israël uniquement grâce au mérite de la circoncision. (d'après le Zohar)
Dès que le père porte son fils à la circoncision, D. réunit les anges et dit : "Voyez quel peuple loyal j'ai sur la terre."
Alors le prophète Eliyahou, en 4 battements d'ailes majestueux, vient assister à la cérémonie.
C'est pourquoi, on lui prépare une chaise en son honneur, et après y avoir placé le bébé, on annonce : "Voici le trône du prophète Eliyahou, ange de l'alliance, d'heureuse mémoire" (zé akissé chél Eliyahou haNavi, mal'akh abérit za'hour latov).
Si on omet cette phrase, Eliyahou haNavi n'assiste pas à la cérémonie.
La raison de la présence d'Eliyahou haNavi à chaque circoncision repose sur le fait qu'il parla contre les juifs, et dit : "Les enfants d'Israël ont abandonner Ton alliance" (Mala'him I 19,10).
Hachem pour le punir, l'oblige depuis lors, à assister à chaque circoncision, afin qu'il constate avec qu'elle joie les juifs accomplissent ce précepte.
S'il en est ainsi, comment peut-on affirmer que le prophète Eliyahou n'y assiste pas si l'annonce appropriée n'est pas prononcée?
En réalité, Eliyahou haNavi n'est pas tenu de s'associer à chaque circoncision.
Il lui suffit d'en être le témoin et de se tenir à l'écart.
Mais quiconque désire sa présence dans sa maison, doit dire : "Voici le trône du prophète Eliyahou", et alors il vient et s'assoie sur sa chaise.
[Méam Loez - Lé'h Lé'ha 17,9-14]
<------------------->
+ Qui effectua la circoncision d'Avraham?
-> A l'aube du 10 Tichri 2040 (de la Création), Avraham âgé de 99 ans fut circoncis.
Il y a différents avis :
1°/ Il effectua lui-même l'opération et souffrit extrêmement du fait de son grand âge. Hachem l'assista afin que sa récompense soit double.
2°/ Selon une autre opinion, Avraham et Ichmaël furent circoncis par Chèm, le fils de Noa'h.
3°/ D'autres affirment qu'Avraham se saisit du couteau pour se circoncire, mais comme ses mains tremblaient, il renonça.
Alors Hachem se saisit du couteau et acheva l'opération.
C'est pourquoi, il est écrit : "[D.] trancha l'alliance avec lui" (Né'hémia 9,8).
[Méam Loez - Lé'h Lé'ha 23,24]
<------------------->
+ "En ce même jour fut circoncis Avraham, ainsi qu'Ichmaël son fils, et tous les gens de sa maison, nés chez lui ou achetés à prix d'argent, furent circoncis en même temps" (Lé'h Lé'ha 17,25-27)
-> Avraham commença par circoncire tous les hommes, puis seulement après, il le fit sur lui-même.
S'il avait fait l'inverse, il aurait été trop faible pour mener à terme cette tâche.
Ces prépuces furent laissés au soleil, se décomposèrent et dégagèrent une odeur nauséabonde.
Pour D., ces effluves étaient pareils au plus précieux des encens.
Hachem promis à Avraham : "Chaque fois que tes descendants pécheront, je me souviendrai de ces prépuces et je leurs pardonnerai".
[Avraham se trouvait à Jérusalem lorsqu'il effectua ces circoncisions,] et le grand autel fut érigé exactement à l'emplacement où furent déposés ces prépuces.
[Cet événement eut lieu un Yom Kippour.] C'est pourquoi à chaque Yom Kippour, D. contemple le sang de ces circoncisions et quand les juifs se repentent sincèrement, il pardonne leurs péchés.
[Méam Loez - Lé'h Lé'ha 17,25-27]
+ Le corps se compose de 248 membres et de 365 vaisseaux sanguins.
L'âme a exactement le même nombre de membres et de vaisseaux, mais ils sont d'ordre spirituel et non physique.
Chaque partie de l'âme a son pendant dans le corps et y est étroitement liée, comme l'arbre l'est avec ses racines ....
Dès qu'une personne pèche avec un organe, son équivalent dans l'âme en souffre.
[...]Par exemple, s'il regarde l'épouse d'un autre, il aveugle les yeux de l'âme ...
Les yeux physiques n'ont pas le pouvoir de voir.
Le sens de la vue dépend totalement des yeux de l'âme qui lui sont liés. Ce sens est extrêmement sensible et le péché l'aveugle aisément
Lorsque l’œil spirituel ne peut voir la page d'un livre sacré, l'individu ne peut en comprendre la lecture.
[...]De même, quiconque pèche par sa bouche, frappe la bouche de son âme et la rend muette.
[Méam Loez - Béréchit 2,7]
"Dès lors qu'un homme méprise même une seule mitsva et se montre un tant soit peu négligent envers l'honneur du Ciel, il profane le Nom de D."
[Rabbi Eliézer de Metz - Séfer Yéreïm 340
- sur le verset : "Ne profanez pas Mon saint Nom, afin que Je sois sanctifié au milieu des enfants d'Israël" (Emor 22,32) ]
"Tel est le fondement de l'homme : jamais un juif ne devra se dire : "Que suis-je et quelle est ma force? Comment mes actes insignifiants pourraient-ils influer sur le monde?"
Il devra au contraire savoir, comprendre et ancrer dans les tréfonds de son cœur qu'aucun détail de ses actes, de ses paroles et de ses pensées ne sera jamais perdu, que D. préserve.
Ses actions sont au contraire incommensurables, au point que chacune d'elles s'élève dans les Cieux selon la racine de son âme, et agit dans le Firmament, dans les Mondes purs des Lumières célestes.En vérité, lorsque le sage comprend cela véritablement, son cœur est saisi de tremblements en prenant conscience de tous les mauvais actes qu'il a commis, et en comprenant à quel point un légère faute peut abîmer et détruire, que D. préserve, bien davantage que ce que firent Nabuchodonosor et Titus.
En effet, par leurs méfaits, Nabuchodonosor et Titus ne causèrent absolument aucun dommage ni destruction dans les Mondes supérieurs, car ils n'avaient aucune part ni aucune racine dans ces Mondes pour que leurs actes puissent les affecter."[rav 'Haïm de Volozhin - Néfech ha'Haïm - Portique I - chap.4]
<----------->
Le Néfech ha'Haïm y est également écrit :
"L'homme doit savoir, comprendre et fixer dans ses pensées que tous les détails de ses actions, des ses paroles et même de ses pensées, à chaque instant ont des effets colossaux.
Si Nabuchodonosor et Titus ont détruit le Temple en bas, ils n'ont rien pu faire en Haut dans les mondes de vérité, dans les mondes spirituels car ils n'ont pas de racines suffisamment hautes pour les atteindre.
Par contre, un juif par ses fautes, ses mauvaises paroles et mêmes ses pensées peut endommager le monde d'en-Haut, et même le Temple d'en-Haut.
Comme nos Sages disent dans le midrach : Titus n'a fait que moudre de la farine déjà moulue car le Temple avait déjà été détruit (spirituellement) par les fautes des juifs.
L'homme inclut en lui tous les éléments de la Création, tous les Sidré Béréchit, tous les Sidré Merkava, tous les éléments du Temple et du Michkan, chaque élément dépend d'une partie de son corps, de son âme ou de ses forces ...
Comme le dit également la quémara (Kétouvot 5a), les actions des tsadikim sont plus grandes que la Création du Ciel et de la terre."
+ "La valeur numérique du mot : Israël (ישראל) est de 541.
La guématria de : un feu (éch - אש) est de 301.Si tu retires à un juif son feu interne, ce qui signifie que tu déduis 301 de 541, alors il te reste : 240, qui est la guématria de : Amalek (עמלק).
Or, il est écrit dans la Torah : "Souviens-toi de ce que t’a fait Amalek, lors de votre voyage, au sortir de l’Egypte ; comme il t’a surpris chemin faisant (achèr kar’ha badéré’h)" (Ki Tétsé 25,17-18).
Rachi commente : Ce mot (surpris - kar'ha) contient une connotation de froid (kar - קר) ... il t’a refroidi et tiédi alors que tu étais bouillant.Amalek a refroidi notre passion, notre amour pour D. et Ses mitsvot.
A l'opposé, notre travail permanent est d'entretenir notre feu interne d'excitation et de passion à faire la volonté de Hachem.[adapté d'un dvar Torah de Rabbi Avraham 'Haïm Feuer]
<------------>
-> Le mot חיים (la vie) a en son centre le nom de D. (יי), et de part et d’autre le mot : חם (‘ham) : chaud.
Dans la vie, il faut mettre au centre de tout Hachem et l’entourer de beaucoup de chaleur …
–> "Façonnée dans le feu, la Torah aime le feu : le feu de l’enthousiasme, le feu de l’ardeur."
[Rabbi Elimelé'h de Lizensk]
–> "Autrefois, le mikvé (bain rituel) était glacé et il en sortait des hommes chauds pour la prière ; aujourd’hui, il est chaud et il en sort des hommes de glace."
[citation hassidique]