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"D. créa l'homme à son image ; c'est à l'image de D. qu'il le créa." (Béréchit 1,27)

La guémara (Yérouchalmi Nédarim 9,4) nous enseigne :
"Rabbi Akiva a dit : "Le verset : "Aime ton prochain comme toi-même" (Vayikra - Kédochim 19,18) est un grand principe de la Torah".
Ben Azaï a dit : "Le verset : "Lorsque D. créa l'être humain, il le fit à sa propre ressemblance" (Béréchit 5,1) est un principe encore plus grand." "

Rabbi Zelig Pliskin nous dit que l'amour du prochain qui n'est pas motivé et nourri par la conscience que l'homme a été créé à l'image de D., est voué à l'échec.

En effet, sans cela, pourquoi une personne se doit-elle d'aimer son prochain?

Toute personne n'est qu'une parmi des milliards d'humains, et la terre n'ai même pas un grain de sable dans l'univers.
Dans l'histoire du monde, que vaut la durée de notre vie.
Nous sommes constitués d'os, de muscles, de sang, ... qu'est-ce qui fait que l'on doit à un homme plus de considération qu'à un animal ou un insecte?

Le fait que l'homme a été créé à l'image de D., va le transformer d'une état de "sans importance", "insignifiant" à celui de "sans comparaison", car même s'il semble minuscule, il est le summum, l'aboutissement de toute la Création.

=> c'est ce que Ben Azaï nous apprend lorsqu'il nous dit que le fait que l'homme a été créé à l'image de D. est un principe plus important que "tu aimeras ton prochain comme toi-même".

Etant créé à l'image de D., il doit être respecté en conséquent.

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-> "Nous sommes tous les enfants jumeaux du même Père ; tous les juifs sont frères, dans la mesure où la racine de leurs âmes se trouve en D., ils ne sont séparés que physiquement ...

C’est une mitsva de haïr le mal qui se trouve en son prochain, tout en aimant l’étincelle cachée, empreinte de sainteté, qui réside en lui."

[Rabbi Shnéor Zalman de Liadi – Tanya – chap.32]

"Hachem dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; Je vais lui faire une aide qui lui corresponde (עזר כנגדו - ézer kénegdo - litt. Une aide qui soit face à lui)" (Béréchit 2,18).

-> Le verset (Béréchit 2,18) décrit une femme comme étant une "ézer kénegdo" pour son mari. Littéralement, cela signifie une "aide contre lui".
Personne ne veut avoir quelqu'un contre lui. Que signifie exactement ce verset?
Rachi explique que cela signifie que si un mari le mérite, elle sera une aide pour lui, et s'il ne le mérite pas, elle sera son ennemie.
=> Cette explication nécessite une compréhension plus approfondie.

-> En termes simples, plus un mari et une femme travaillent ensemble, plus ils sont productifs. Si un mari et sa femme s'entendent bien, sa femme lui sera d'un grand secours.
En outre, le Gaon de Vilna (Even Chéléma 1,2) dit que le but ultime de l'homme dans ce monde-ci est de perfectionner ses midot.
Chacun d'entre nous est doté d'un mélange de bons et de mauvais traits de caractère..
Si nous sommes entourés de personnes qui nous donnent toujours des tapes dans le dos, nous ne serons jamais mis au défi et nous n'arriverons jamais à nous révéler à nous-mêmes.
Le mariage est le meilleur moyen pour nous de perfectionner nos midot.

-> Le Nétsiv (Haémek Davar - Béréchit 2,18) écrit que nos femmes sont ézer lorsqu'elles sont kénegdo.
Lorsqu'elles sont contre nous (kénegdo) et nous obligent à faire des compromis, c'est ainsi qu'elles deviennent notre aide (ézer). Cependant, si nous ne les considérons pas comme ézer mais plutôt comme kénegdo, si nous les considérons comme ennuyeuses alors qu'elles nous forcent à faire des compromis, alors elles resteront kénegdo.

-> Le 'Hatam Sofer (sur 'Hayé Sarah) dit que lorsqu'il choisit une épouse, un homme devrait spécifiquement choisir quelqu'un qui a des traits de caractère et des tempéraments différents des siens. En étant kénegdo, elle est un ézer.

C'est ce que signifie mériter une compagne. Si un homme mérite de réaliser que les différences de sa femme sont la clé de son succès, elle sera sa compagne dans son voyage vers le perfectionnement de son midot (le but ultime de la vie selon le Gaon de Vilna).
Cependant, s'il ne réalise pas cela, il considérera sa femme comme une nuisance et seulement comme un kénegdo.
C'est au mari de déterminer comment il perçoit les différences entre lui et sa femme. Il peut considérer ces différences comme des opportunités de grandeur ou comme des contrariétés, allant à l'encontre de ses propres besoins.
Si un homme veut savoir s'il a choisi la bonne, peut-être que plus il y a de différences entre lui et sa femme, plus il y a de chances qu'elle soit la bonne!
[rabbi Mordé'haï Sultan]

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[à l'image d'un miroir qui permet de voir nos tâches, une mauvaise coiffure, ... un conjoint permet non seulement de se travailler pour vivre dans le shalom, mais également il permet de voir ce qui va pas en nous pour s'améliorer.]

[ le Raavad (dans son introduction à Baalé Néfech) explique que lorsque Hachem a créé les animaux, il les a tous créés mâles et femelles, deux êtres distincts. Cependant, lorsqu'Il a créé les humains, Il a créé un seul être, un mâle et une femelle ensemble, et les a ensuite séparés en deux.
Le Arvé Na'hal (Béréchit) affirme que ce phénomène n'a pas seulement eu lieu lors de la création originale de l'homme, mais il s'applique également à tous les hommes qui ont été créés par la suite.
=> On peut éventuellement dire que cela est dans un but d'éviter tout sentiment de honte dans le cadre de notre travail des midot. En effet, puisque notre conjoint est une autre moitié de nous-même, alors on n'a pas vraiment honte que ses faiblesses soient découvertes par l'autre, car en réalité c'est aussi nous, donc personne d'extérieure n'est au courant (donc pas de vraie honte!). ]

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-> Accepter les critiques :
Le fait de prendre la critique comme une insulte ou de l'accepter dépend de notre volonté de progresser ou non.
Le Roch (Or'hot 'Haïm 45) dit que lorsque nous entendons une critique, nous devrions la considérer comme si nous avions trouvé un énorme trésor. L
a critique est le moyen le plus puissant de réaliser ce sur quoi nous devons travailler. La plupart d'entre nous ne voient pas leurs propres défauts, et nous avons besoin que d'autres nous les signalent. Si nous cherchons à nous améliorer constamment, nous devons apprendre à accepter la critique. En revanche, si nous nous considérons comme des produits finis, nous ne sommes pas au bout de nos peines ...

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-> Il est important de se rappeler que lorsqu'une personne nous critique, cela ne signifie pas qu'elle ne nous aime pas. C'est tout le contraire.
Le Ohr ha'Haïm (Ekev 8,5) explique que nous critiquons ceux que nous aimons le plus. Nous nous soucions tellement d'eux que nous voulons éliminer toute faute.
Un conjoint critique cherche à faire de son conjoint une meilleure personne.

[il faut trouver le bon moment, le bon endroit, les bons mots pour le dire, et surtout enrober le tout de beaucoup d'amour et de bienveillance. On peut demander à Hachem à nous aider à le faire, et à éviter toute maladroitesse. ]

La responsabilité des hommes avec le monde environnant …

+ La responsabilité des hommes avec le monde environnant ...

-> Il est écrit dans le Kohélet Rabba (7,19) :
"Lorsque D. créa Adam (le 1er homme), Il le prit et lui montra tous les arbres du gan Eden.

D. lui dit alors : "Regarde comment agréables, belles et excellentes sont Mes œuvres ; et tout ce que J'ai créé, c'est pour toi que Je l'ai fait.
Fais attention à ne pas abîmer, ni détruire Mon monde."

-> Le midrach Tan'houma (Kédochim 7) de nous enseigner :
"D. a dit à Israël : "De même que lorsque vous êtes arrivé, et que vous avez trouvé une terre pleine de végétation que d'autres ont planté, de la même façon, vous devez planter par souci pour vos enfants.
...
On raconte que le roi Adrianus a vu une personne âgée planter un figuier.
Le roi lui a demandé : "Vous êtes âgé, pourquoi peinez-vous pour les autres?"
L'homme lui a répondu : "Mon roi, je plante, et si je le mérite, je vivrai et je pourrai manger les fruits. Et si je ne le mérite pas, mes enfants les mangeront." "

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+ L'irresponsable ...

-> Yéchayahou (22,13) définit l'état d'esprit d'une personne irresponsable par : "Mangeons et buvons, car demain nous mourrons."

-> La guémara Avoda Zara (54b) de nous enseigner :
"Le monde continue de fonctionner de façon normale ; les méchants qui cause la ruine/destruction devront rendre des comptes dans le futur."

-> Le Séfer ha'Hinou'h (529) de dire :
"Les méchants, frères de la destruction, ne se contentent pas seulement de participer à l'effondrement du monde, ils se détruisent aussi eux-même.
En effet : "Une personne est traitée de la même façon dont elle agit." "

Il est écrit :
- "le malheur atteindra le méchant, car il sera traité selon l'œuvre de ses mains." (Yirmiyahou 3,11) ;
- "Annoncez au juste qu'il sera heureux et jouira du fruit de ses œuvres." (Yirmiyahou 3,10)

"De tous les fruits des arbres du jardin (d'Eden) tu peux manger, mais de l'arbre de la Connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras pas."  (Béréchit 2,16-17)

Le Maharal de Prague s'interroge : "Comment est-ce possible que l'homme ait pu acquérir la capacité inestimable de faire la distinction entre le bien et le mal comme prix de sa transgression du commandement de D.?

Le Maharal explique qu'avant d'avoir désobéi à D., l'homme pouvait éviter le mal, non pas parce qu'il le connaissait intellectuellement, mais parce qu'il éprouvait instinctivement de la répulsion pour le mal, tout comme ces animaux qui s'abstiennent instinctivement de manger des plantes vénéneuses.

Agir par instinct est bien plus efficace qu'analyser les choses de manière intellectuelle.

L'homme n'a rien gagné en désobéissant à D., il a, au contraire, perdu une compétence précieuse.

==> Parfois, nous pensons que transgresser un commandement Divin peut nous être bénéfique.

Ce n'est qu'une illusion.

Ce qui nous paraît être un gain est en réalité une perte.

Remplir nos arrosoirs, afin de faire fleurir les arbres de la vie …

+++ Remplir nos arrosoirs, afin de faire fleurir les arbres de la vie …

+ Il est écrit au début de la Torah (Béréchit 2,5) : "Aucun produit du champ n’était encore dans la terre et aucune herbe ne poussait encore, car D. n’avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait pas d’homme pour travailler la terre."

Rachi s’interroge : Et pour quelle raison D. n’avait-Il pas fait pleuvoir ?
" Parce qu’il n’y avait pas d’homme pour travailler la terre = il n’y avait pas d’homme pour apprécier les bienfaits de la pluie.
Lorsque l’homme arriva, il reconnut que la pluie était nécessaire.
Il pria pour elle et il plut … "

A l’image de notre journée qui commence par exprimer notre gratitude, remercier D. (modé ani), le début de la Création du monde exprime l’importance suprême de cette notion qui doit précéder toute chose.

Nos Sages disent que des milliers de bienfaits sont destinés à un homme, mais que D. attendra qu’il les Lui demande avant de lui envoyer.
Il suffit alors de prier !!

Nos Matriarches ont eu beaucoup de difficultés pour enfanter.
Nos Sages de dire (guémara Yébamot 64a) : "D. prend plaisir aux prières des justes".

L'histoire vraie suivante va nous aider à appréhender davantage ce concept ...

Pendant de longues années, Yo’haï et sa femme n’arrivaient pas à avoir d’enfant.
Ils priaient de tout leur cœur, mais sans succès.
Même quand "le désespoir se présentait à la porte", ils n’abandonnaient pas et continuaient à espérer, suivant les conseils de la Torah : "Espère en D., renforce et affermis ton cœur et espère en D. (de nouveau)" (kavé el Hachem ‘hazak véya'amets libé’ha vékavé el Hachem).

Un nuit, Yo’haï fit un rêve étrange : il était dans un verger où poussaient de nombreux arbres.
Certains étaient fleuris, portant même des fruits, et d’autres complétement nus, comme en plein hiver.
A côté de chaque arbre sec était posé un arrosoir : certains étaient pleins au trois quarts, d’autres à moitié pleins ou encore presque vides.

Yo’haï s’approcha d’un arbre, prit un arrosoir rempli à ras bord, le versa et vit au même moment que des fleurs, puis des fruits ; commençaient à pousser sur l’arbre …

Il se réveilla, raconta à sa femme ce drôle de rêve, et elle lui révéla qu’elle avait fait le même rêve.
Pour l’interpréter, Yo’haï et sa femme se rendirent chez le sage et juste de la ville : Rabbi Akiva.

Il leur expliqua que tous ces arbres représentent toutes les familles d’Israël, et que les fleurs et les fruits symbolisent leur descendance.
Avant de faire fleurir un arbre, D. attend qu’il y ait assez d’eau dans l’arrosoir.
Cette eau symbolise les pleurs et les prières de chacune des familles.

"Puisque vous n’avez pas perdu espoir et avez continué de prier, votre arrosoir est aujourd’hui plein, et vous aurez aussi une descendance … et pas n’importe laquelle."

L’année suivante la femme de Yo’haï enfanta un fils qu’il appela Chimon, mieux connu sous le nom de Rabbi Chimon Bar Yo’haï.
Cela valait la peine d’attendre …

 

Source (b"h) : compilation & adpatation personnelle de dvar Torah du "Néfech Yéhoudi"

Où peut-on trouver D. ?

+ Où peut-on trouver D. ?
Rabbi Bounim de Pchis'ha de répondre : "Partout où on Le laisse entrer."

La Torah dit que l'homme a été créé "à l'image de D."
Comme D. n'a pas de forme, ce terme ne peut que signifier que l'homme est composé d'une part de son Créateur.

Les kabbalistes attirent l'attention sur le verset : "Et il souffla dans ses narines un esprit de vie" (Béréchit 2,7), pour remarquer que lorsque quelqu'un souffle dans un objet, il exhale quelque chose qui vient de l'intérieur de sa personne.

Nous cherchons souvent des trésors au loin, alors qu'ils se trouvent en réalité à l'intérieur de nous-mêmes.

Nous cherchons D. un peu partout alors qu'Il est précisément à l'intérieur de chacun de nous ...

 

Source (b"h) : compilation personnelle issue d'un dvar Torah du rav Avraham Twerski

"D. forma l'homme à partir de la poussière de la terre, insuffla dans ses narines un souffle de vie, et l'homme devint une âme vivante." (Béréchit 2,7)

--> A propos du corps, il est écrit dans la guémara (Sanhédrin 38 a-b) :

" Rabbi Méir disait : Adam a été créé à partir de boue extraite de la terre entière.
Rabbi Ochiya disait au nom de Rav : Le torse d'Adam a été créé avec la terre de Babylone ; sa tête avec la terre d'Israël, et ses membres avec la terre de tous les autres pays."

--> A propos de l’âme, il est écrit dans la guémara (Béra’hot 10a) :

" De même que D. remplit le monde entier, l'âme remplit le corps entier.
De même que D. voit mais n'est pas vu, l'âme voit mais n'est pas vue.
De même que D. nourrit le monde entier, l'âme nourrit le corps entier.
De même que D. est pur, l'âme aussi est pure.
De même que D. réside dans des lieux secrets, l'âme réside dans des cavités profondes.
Que celui qui est doté de ces cinq attributs vienne et glorifie Celui qui est doté de ces cinq attributs."

"Et D. dit : Faisons l'homme."   (Béréchit 1,26)

La création en son entier, a été accomplie par D. seul.
Toutefois, pour la création de l'homme, D. a réclamé la participation d'autres en disant : "Faisons l'homme".
Mais de qui s'agissait-il?

L'homme est le seul être dont la perfection n'est pas prédéfinie.
Il doit contribuer à sa propre perfection.

D. a créé l'homme incomplet et imparfait et Il désire que l'homme travaille à cette perfection qui fera de lui l'être que D. voulait qu'il soit.

D. a donc dit : "Faisons l'homme. Vous et Moi ensemble.
Je vous donne le potentiel et vous, vous utilisez votre libre-arbitre afin de devenir parfait."

=> La spiritualité, ce n'est pas ce que vous être, mais ce que vous faites de vous-mêmes.
En ce sens, les anges célestes ne sont pas des êtres spirituels.
Seul l'homme peut y parvenir.

 

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Avraham Twerski

"Et l'homme devint un esprit vivant."  (Béréchit 2,7)

Le Rabbi de Pchis'ha disait : "Une créature avec une volonté.
Avoir un esprit signifie avoir une volonté."

Le caractère unique de l'être humain est sa volonté, c'est le sens du mot "esprit".

Les animaux sont des créatures vivantes dénuées de volonté, ils sont esclaves des instincts qui les animent et sont dominés par leurs pulsions physiques.
Lorsqu'un animal ressent une pulsion, il n'a de cesse de la satisfaire.
Il lui est impossible de décider de s'abstenir ou de retarder la satisfaction de son besoin.

L'être humain est unique en ce sens qu'il est libre de choisir.
Une personne peut être soumise à diverses pulsions et à d'intenses désirs, elle aura malgré tout la capacité de les repousser si elle les considère comme inconvenants.

=> En conséquence, seul l'être humain est véritablement libre.

La liberté consiste en une maîtrise de soi-même, en l'exercice d'une domination de l'esprit sur les désirs corporels.

La liberté, l'humanité, la spiritualité, elles ne sont qu'une seule et même chose.

 

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Avraham Twerski

"Pourquoi la Torah commence par la lettre bét (béréchit)?
Pour nous enseigner que nous n'en connaissons pas même la 1ere lettre."

[le Baal Chem Tov]

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-> Le Sfat Emet (commentaire sur Shavouot) nous enseigne :
La Torah commence avec la lettre : "bét", et cela a une profonde signification : le "bét"(ב) est fermé de 3 côtés et ouvert sur le 4e.
Il ferme ce qui est au-dessus, en-bas et derrière lui, comme un signe que les choses qui sont hors de l'univers ou qui concernent l'existence céleste qui ont précédé la Création sont fermées à la compréhension.
Il est vain de spéculer sur de tels concepts ésotériques.

Le "bét" (ב) est ouvert du 4e côté, faisant face à toute la Torah, comme pour nous dire : "Commencez par étudiez la Torah. C'est la source de toute compréhension et connaissance. Alors, vous trouverez toutes les réponses".

Les 10 Commandements commencent par la lettre : "aléph" (א) du mot : "anokhi" ("Je suis"), qui est ouvert de tous les côtés. Car dans la sagesse des lois de la Torah, un juif peut reconnaître le Créateur dont la Présence emplit toute l'existence, s'étendant dans les 4 directions, en-haut et en-bas, à l'infini.

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-> Il est écrit dans le Likouté Si’hot :
Le "bét" (ב) est la 2e lettre de l’alphabet hébreu ; pourtant, D. choisit de commencer la Torah par cette lettre. Il aurait été logique, à première vue, de commencer par le mot Elokim (אלקים), Hachem créa le Ciel et la Terre, qui a un Aleph à sa tête.
En fait, un enseignement important découle du fait que la Torah ne commence que par la 2e lettre de l’alphabet : La Torah a la qualité d’être précise ; rien ne peut y être considéré comme involontaire ou accidentel.
L’usage de la 2e lettre sous-entend, en fait, que l’étude ne représente que la 2e phase de l’approche du juif à la Sagesse Divine. Avant de s’engager dans l’étude, le Juif doit d’abord se préparer convenablement. Ce n’est qu’après avoir passé cette étape préparatoire qu’il est assuré que son étude s’inscrira sous la forme appropriée
à la volonté de D.
C’est en prenant conscience de la sainteté contenue dans la Torah que l’homme se prépare à l’étudier. Un juif doit se rappeler constamment que Hachem nous donna Sa Sainte Torah dans le but précis de nous relier à Lui.
L’étude est le moyen qui nous permet de nous unir avec Lui. Sans cette prise de conscience préalable. Sans la préparation adéquate, il serait capable d’oublier que la Torah est sacrée et que son objet principal est de nous permettre de nous rattacher à D., le Donneur de la Torah.
En résumé, la Torah que nous étudions ne constitue donc que le beit; alors que le but fondamental est de se relier à D. (le Un, l'Unique), le Aleph.

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-> b'h, également sur la lettre "bét" (ב), dans le divré Torah : https://todahm.com/2022/10/27/37633