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"Tu seras béni entre tous les peuples" (Ekev 7,14)

=> Pourquoi aurions-nous besoin de la bénédiction des peuples? N'est-il pas suffisant que D. Lui-même déverse Sa bénédiction sur nous?

Le 'Hozé de Lublin (Zikaron Zot 130) répond :
A l'époque du machia'h, les juifs recevront l'essence des bénédictions de Hachem, alors que l'excédent sera distribué parmi les nations du monde.
En conséquence, ils [les autres peuples] nous béniront, priant que nous méritions un abondant flot de bénédictions afin qu'il en reste plus pour eux-mêmes.

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[On peut rapprocher cet enseignement, des paroles suivantes de nos Sages :
Un des noms de D. est : Sha-daï. Une explication est parce qu’Il désire tellement nous combler de bonnes choses, que c'est nous qui devrons lui dire : stop! (daï) [shéyomar daï].

Dans le monde futur, il n'y aura plus clairement de libre arbitre, et Hachem pourra alors ouvertement nous inonder de son amour infini par d'incroyables bénédictions. Et ce au point où nous devrons Lui dire : stop!
A l'opposé, les autres peuples, nous bénirons pour pouvoir bénéficier de restes plus importants.]

"Maintenant, Israël, qu’est-ce qu'Hachem te demande si ce n'est que de Le craindre" (Ekev 10,12)

-> Rabbi Lévi Its'hak de Berditchev (Kédouchat Lévi) enseigne :
Un homme doit être doux et humble dans son comportement, et dans toutes ses actions.
Mais vous pourriez vous demander : "Dois-je être aussi doux et humble dans mon Service de D.? Ne devrais-je pas considérer ma prière et mes bonnes actions comme sans importance et négligeables?"

D. l'interdit : N'entretenez pas de telles pensées! C'est exactement le contraire.
Vous devez vous dire : "Les mitsvot que j'accomplis sont d'une grande valeur pour Hachem. Il prend un immense plaisir dans mes bonnes actions."

En effet, si vous êtes humbles par rapport à l'accomplissement des devoirs religieux, si vous vous dites : "D. est si grand que mes actions insignifiantes sont sans importance pour Lui", vous commettez une grave erreur, et en réalité, vous êtes en train de nier la grandeur de D.

"Hachem, votre D., ... ne favorise personne et ne prend pas de cadeau corrupteur" (Ekev 10,17)

-> "Ne prend pas de cadeau corrupteur" = selon nos Sages cela signifie que Hachem ne prend pas une mitsva pour contrebalancer une faute.

Les mots : "yika'h cho'had" (יִקַּח שֹׁחַד - prend de cadeau corrupteur) ont la même valeur que : "mitsva béavéra" (מצוה בעבירה - une mitsva contre une faute).

[Kéren léDavid]

["Je fais si bien telle et telle mitsva, alors sûrement Hachem acceptera que je puisse être plus léger avec d'autres!"
La Torah nous enseigne que : D. n'accepte pas une telle corruption de notre part! ]

"Vous aimerez l'étranger car vous avez été étrangers en pays d'Egypte" (Ekev 10,19)

-> Le Séfer ha'Hinoukh écrit sur ce verset :
"Nous devons apprendre de cette belle mitsva à avoir pitié de celui qui se trouve dans une ville étrangère pour lui, et de ne pas passer notre chemin quand nous le trouvons seul et sans aucune aide.

La Torah nous a enjoint de prendre en pitié quiconque a besoin d'aide, et par ces qualités nous mériterons que Hachem nous ait en pitié, et que les bénédictions du Ciel reposent sur notre tête."

"Ce sera (véhaya), si vous écoutez ces lois, que vous les gardez et les exécutez, alors Hachem ton D. ... t'aimera, te bénira et te multipliera" (Ekev 7,12-13)

-> Le 'Hida s'interroge : Comment se fait-il que la Torah, au début de la paracha (cf.verset ci-dessus), promet de nombreuses bénédictions dans ce monde à celui qui observe les mitsvot, tandis qu'à la fin de la paracha précédente (Vaét'hanan 7,11), Rachi écrit que l'accomplissement des mitsvot aujourd'hui, dans ce monde-ci, ne trouvera sa récompense que dans le monde futur?

Il répond que même s'il est vrai qu'il n'y a pas de récompense aux mitsvot dans ce monde, Hachem accorde des bénédictions et des bienfaits en contrepartie de la joie (sim'ha) que l'on éprouve lorsque nous étudions la Torah et accomplissons les mitsvot.

Le 'Hida écrit que ce principe se déduit aussi de notre verset. En effet, nos Sages dans le midrach (Vayikra rabba 11,7) expliquent que de manière générale, le terme "véhaya" (ce sera), représente la joie. Ainsi, notre verset signifie : "Si tu accomplis les mitsvot avec joie, Hachem te bénira ..."

-> De nombreux autres commentateurs (comme le Alchikh haKadoch (sur Téhilim), le Ets Yossef (Ekev), le Ktav Sofer (Ekev), le Haflaa, ...) évoquent également ce principe fondamental selon lequel Hachem nous récompense dans ce monde-ci pour la joie que nous éprouvons dans l'accomplissement des mitsvot.

-> "véaya ékev"
Selon nos Sages, le terme "véaya" dénote de la joie.
Nous devons être joyeux même quand on se trouve à "ékev" (littéralement = la fin).
Lorsque nous atteignons la fin de notre étude de la Torah et de la réalisation de nos mitsvot, nous devons ressentir le même excitement initial [débordant de joie] qu'avant qu'il ne commence à décliner.
[Ben Ich 'Haï]

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"Pour prix de votre obéissance à ces lois et de votre fidélité à les accomplir, Hachem, ton D., sera fidèle aussi au pacte de bienveillance qu'Il a juré à vos pères" (Ekev 7,12)

=> Pourquoi le verset début-t-il au pluriel : "de votre obéissance à ces lois et de votre fidélité à les accomplir" (tichméoun ... vaassitèm otam), et se termine au singulier : "Hachem, ton D., sera fidèle" (éloké'ha lé'ha).

-> Le Méam Loez (rapportant le Sifté Cohen) donne l'explication suivante :
Il arrive parfois que 2 hommes réalisent la même mitsva : les 2 possèdent un bel étrog ou des téfilin de qualité, mais l'un agit pour le Nom de D. et ne vise qu'à embellir la mitsva pour Hachem, tandis que l'autre ne recherche que sa gloire.

[de même dans nos prières où derrière des lèvres que se remuent chacun met plus ou moins d'intention ; de même dans la joie que nous ressentons en faisant une mitsva ; ...]

C'est à cela que le verset fait allusion :
- en ce qui concerne l'accomplissement de la mitsva, le pluriel est employé : "de votre fidélité à les accomplir"
- mais lorsqu'il s'agit de la récompense, le singulier est utilisé : "Hachem, ton D., sera fidèle aussi au pacte de bienveillance" = pour t'enseigner que chacun reçoit sa récompense en fonction de la qualité de sa mitsva, où tout dépend de la pureté de la pensée.

[plus qu'un acte, Hachem désire avant tout : notre cœur pur et entier.]

-> Le Tossefet Béra'ha enseigne à ce sujet :
La guémara (Roch Hachana 15a) rapporte que 2 personnes peuvent prier exactement la même prière, mais uniquement une seule aura sa requête exaucée. Pourquoi?
L'une aura fait une prière complète [selon Rachi : avec kavana], tandis que l'autre n'aura pas faite une prière totale [car sans kavana].

Certaines personnes réalisent les mitsvot dans leur entièreté, avec beaucoup de kavana (et avec de la joie, de la reconnaissance envers D. de pouvoir les faire, ...).
[Le Tanya (chap.38-40) écrit : Agir est la chose principale, mais l'intention (kavana) [permet d'élever nos actions] à l'image des ailes d'un oiseau.]
D'autres accomplissent les mitsvot car ils se sentent obligés de le faire [ou par habitude, par regard d'autrui], mais ils n'ont pas de bonnes intentions en les faisant.
[par exemple les lèvres bougent, mais le cœur est endormi, totalement déconnecté de l'action.]

Le verset utilise la forme au singulier en discutant de la récompense des mitsvot, car la récompense est accordée sur l'état d'esprit, les intentions qu'une personne aura dans l'accomplissement des mitsvot.
[Plus on y met de vie, plus on en récoltera de la vie éternelle!]

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+ "Pour prix de votre obéissance à ces lois et de votre fidélité à les accomplir, Hachem, ton D., sera fidèle aussi au pacte de bienveillance qu'Il a juré à vos pères" (7,12)

-> Le pacte de bienveillance (alliance - abérit) fait référence au serent de D. à Avraham (Béréchit 17,7), qu'Il serait toujours le D. d'Avraham et de ses descendants.
Cela signifie qu'il y a une relation spéciale entre Hachem et le peuple juif, au moyen duquel la bonté de Hachem se déverse directement sur Son peuple sans aucun intermédiaire.
[Sforno]

-> La Torah relie l'accomplissement des commandements de Hachem à la promesse de nos Patriarches.
En effet, les enfants d'Essav peuvent également demander à Hachem de recevoir la bénédiction de Hachem, car après tout ils sont également des descendants d'Avraham et de Its'hak.
C'est pourquoi, la Torah souligne que la promesse d'Hachem à nos Patriarches est conditionnée à l'observation de Ses commandements (mitsvot) par ses descendants.
Ce n'est que par le biais de la réalisation des mitsvot que nous démontrons que nous sommes bien méritants d'être considérés comme leur descendance.
[Chem miChmouel]

"Il rétribue Ses ennemis directement pour le perdre" (Ekev 7,10)

=> Pourquoi est-il dit : "Ses ennemis" au pluriel, et ensuite : "pour le perdre" au singulier?

-> Le Ohr ha'Haïm haKadoch donne la réponse suivante :
La raison du pluriel est peut-être que D. ne rétribue le méchant (racha) directement que lorsqu'Il constate qu'il n'est pas le seul, mais que ses descendants se comporteront également de la même façon, qu'il n'y a aucun espoir pour lui. C'est pourquoi : "Il rétribue Ses ennemis" au pluriel.

S'il y a un seul ennemi, et que sa descendance ne l'imite pas, le fils donne du mérite à son père (guémara Sanhédrin 104), et D. ne punit pas le racha au point de le tuer.

Par ailleurs : "directement" = selon nos Sages (guémara Yérouchalmi Avoda Zara 3,1) = avant leur mort, D. fait goûter aux tsadikim un peu de leur monde à venir, leur âme est rassasiée et ils s'endorment dans la joie, alors qu'Il montre aux méchants le mal qui les attend avant qu'ils quittent ce monde.

=> "Il rétribue Ses ennemis directement pour le perdre" = en ce monde-ci, avant la mort du racha, D. lui montre son châtiment, Il n'attend pas jusqu'à ce qu'il soit arrivé dans le monde futur.

"Toutes les mauvaises plaies de l'Egypte que tu as connues, Il ne les placera pas sur toi, et les donnera à tous tes ennemies" (Ekev 7,15)

=> Comment les juifs ont-ils pu vraiment connaître les plaies d'Egypte, puisque seuls les Égyptiens en ont été frappés?
De plus, pourquoi pour les juifs, le verset utilise : "placera" (yéchiman), alors que pour les égyptiens, c'est le terme : "donnera" (ounétanam)?

-> Le Séfer Péninim Yékarim répond en se basant sur l'enseignement de nos Sages selon lequel à chaque fois qu'une plaie s'abattait sur les égyptiens, il y en avait un petit peu chez les juifs pendant un moment, pour qu'ils sachent ce que souffraient les égyptiens.
Ainsi cela permet de comprendre la Torah : "que tu as connues", puisque les juifs avaient connu un peu des plaies d'Egypte.

Cela explique également le changement d'expression utilisée. En effet, les Tossefot écrivent (guémara Ména'hot 40a) que lorsque le terme : "donner" est employé, il s'agit d'une certaine quantité qu'on donne, alors qu'avec le mot : "placer", il s'agit même de la moindre chose.
=> C'est pourquoi la Torah a dit que toutes les mauvaises plaies de l'Egypte que tu as un peu connues, "Il ne les placera pas sur toi" = même un tout petit peu, mais sur tes ennemis Il les "donnera" = en bonne quantité.

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-> "Hachem enlèvera de toi toute maladie" (Ekev 7,15)

Rachi explique que "toute maladie", cela fait référence au mauvais œil.
Mais comment comprendre cette interprétation?

En fait, le verset au complet dit : "Hachem enlèvera de toi toute maladie et tous les fléaux de l'Egypte, Il ne les placera pas en toi".
Or on peut s'interroger. Pourquoi concernant les fléaux, il est dit qu'Il ne te les placera pas, alors que pour les maladies, il est dit qu'Il les enlèvera de toi, sous-entendu qu'Il te les placera pour ensuite les enlever de toi?

C'est pour répondre à cette question que les Sages disent que ces maladies font référence au mauvais œil (ayin ara), qui vient du fait de la jalousie d'autrui. Or Hachem, qui souhaite maintenir le libre arbitre auprès des hommes, les laisse être jaloux s'ils le choisissent et ne les empêche pas de l'être. De ce fait, les maux causés par le mauvais œil viendront naturellement sur les personnes jalousées et Hachem aura donc besoin de les enlever de
toi.
C'est pourquoi, le verset ne dit pas qu'Hachem "ne les placera pas en toi", car pour cela, il faudrait empêcher les hommes d'être jaloux, ce qu'Hachem ne fait pas, pour ne pas altérer le libre arbitre. Ainsi, le choix de l'expression "Hachem enlèvera de toi" plutôt que "ne te les placera pas", suggère donc que ces maladies évoquent le mauvais oeil, dépendant du libre arbitre.
[Arougat Habossem]

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-> b'h, également sur la notion de jalousie & ayin ara : https://todahm.com/2018/12/09/jalousie-et-mauvais-oeil

"Les fautes que vous avez commises, le Veau d'or, je l'ai pris et je l'ai brûlé dans le feu" (Ekev 9,21)

-> Comment est-il possible de prendre une faute, qui n'est pas quelque chose de tangible, et de la brûler dans le feu?
En ce sens, le verset n'aurait-il pas plutôt dû être : "J'ai pris le Veau d'or que vous aviez fait, et je l'ai brûlé dans le feu"?

Le Or ha'Haïm haKadoch donne la réponse suivante :
On sait qu'à chaque mitsva que fait l'homme, il se créé un ange saint. Et de chaque faute, il se créé un ange destructeur.
Quand l'homme se repent de ses fautes, il doit aussi effacer [par sa téchouva] l'ange destructeur qu'il a créé en commettant la faute.

=> Ainsi automatique, lorsque les juifs ont fauté avec le Veau d'or, il s'est également créé un ange destructeur. Et lui aussi, témoigne Moché devant le peuple juif : "Je l'ai pris et je l'ai brûlé au feu".

[nous ne devons pas prendre le fait de fauter à la légère, car à chaque fois nous générons un nouvelle ange Accusateur/Destructeur, qui va alors venir nous nuire.
C'est en ce sens que nous disons qu'une mitsva entraîne une autre mitsva = en faisant une mitsva je créé un ange saint Défenseur, qui va venir m'aider dans le futur à accomplir de nouvelles mitsva.
Et cela est inversement vrai en cas de faute ...]

"Afin de t'éprouver par l'adversité, pour connaître le fond de ton cœur" (Ekev 8,2)

-> Quel rapport y a-t-il entre ce qui est dit dans ce verset et le verset qui le suit : "Il t'a fait souffrir et endurer la faim, puis Il t'a nourri avec la manne"?

Le Séfer Kéhilat Moché donne une explication d'après la michna dans Pirké Avot (6,4) : "Telle est la voie de la Torah, mange du pain trempé dans le sel, bois de l'eau en quantité mesurée, dors sur la terre et vis une vie de peine".

Or, comme on le sait, on pouvait ressentir dans la manne le goût des mets les plus délicieux (il suffisait de le penser pour l'avoir!).
L'épreuve résidait donc dans : "Afin de t'éprouver par l'adversité" = pour voir si les juifs se contenteront de goûter dans la manne uniquement le goût du pain trempé dans le sel, afin de pouvoir mériter la Torah (en accord avec le Pirké Avot 6,4).

Ainsi qu'il est dit : "pour connaître le fond de ton cœur" = pour voir quelle sera ton intention au moment où tu mangeras la manne : est-ce que tu te concentreras sur les bonnes choses de ce monde, ou uniquement sur du pain trempé dans du sel.

[certes la matérialité est nécessaire pour évoluer spirituellement dans la vie, mais son excès vient créer une séparation, un éloignement avec Hachem.]

"Car l'homme ne vit pas que de pain" (Ekev 8,3)

-> L'âme ne vit pas de matérialité, or nous constatons que si l'homme mange, il vit et l'âme continue à exister, et s'il ne mange pas il meurt.
=> Comment l'âme vit-elle d'une nourriture matérielle alors que cela ne la nourrit pas?

L'âme se nourrit de spiritualité, et elle est nourrie par la bénédiction sur la nourriture.
C'est ce qui est écrit : "l'homme ne vit pas que de pain, mais de tout ce qui sort de la bouche de Hachem" = grâce à la spiritualité qui en découle toute âme vit.

[le Ari zal]

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-> La nourriture, comme toutes les matières physiques, contient des étincelles de sainteté. Lorsque vous mangez, ce sont ces étincelles de sainteté qui s'élèvent du domaine physique pour éveiller l'âme.
En d'autre terme, en mangeant, vous libérez l'énergie spirituelle contenue dans les étincelles de sainteté qui résident dans l'aliment, comme l'explique le Ari zal.

[rabbi 'Haïm Halberstam de Tsanz - Divré 'Haïm]

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+ "Tu ne mangeras pas l'âme avec la chair" (Réé 12,23)

-> Le rav 'Haïm Vital écrit au nom du Ari Zal, que l'essentiel de la compréhension de l'homme en ce qui concerne l'esprit saint dépend de son intention et de l'attention qu'il porte à toutes les bénédictions sur la nourriture, parce que grâce à elles, il annule les forces impures qui s'attachent aux aliments matériels ainsi qu'à celui qui les consomme.

Grâce aux bénédictions quand elles sont dites avec concentration, les forces impures sont écartées et celui qui les prononce purifie sa matière et devient apte à recevoir la sainteté.
Le Ari Zal a beaucoup insisté sur ce point.

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-> D'une manière plus générale, on peut citer les paroles du Méor Enayim (Vayéra) :
"La principale importance des mitsvot est le fait qu'elles ont été données par D. Lui-même.
Elles sont, par conséquent, le seul moyen à travers lequel nous pouvons approcher le Créateur et pour cette raison, nous tirons une nourriture spirituelle en les pratiquant.
Si nous observons les mitsvot avec l'intention d'atteindre la proximité avec D., nos mitsvot acquièrent une vie et une âme. Sinon, elles restent des rituels vides, des corps dénués d'esprit.

[chaque mitsva nous nourrit spirituellement, et la joie, l'intention que nous y ressentons va y donner tout le goût]

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-> "Ce n'est pas seulement par le pain que l'homme vit, mais par tout ce qui sort de la bouche d'Hachem" (Ekev 8,3)
L'homme ne doit pas penser qu'il reste en vie grâce à l'eau et à la nourriture qu'il ingère qui sont une nécessité physique pour le néfech, car l'essentiel provient de "l'âme de vie" que lui a insufflée le Créateur par Sa bouche et qui le maintient en vie à chaque instant.

[nous devons garder conscience de cette réalité que chaque instant Hachem a confiance en nous, nous accordant la vie. Nous devons être humbles devant la grandeur de D. qui permet à toute chose d'exister à chaque seconde (et ce peu importe ce que la naturalité du monde nous laisse croire - ex: je suis encore jeune, en bonne santé, ...)
Ainsi, on pourrait dire que lorsque nous faisons une bénédiction lorsque nous mangeons/buvons, remerciant Hachem pour cela, alors à combien plus forte raison devons-nous également en profiter pour le remercier de nous accorder la vie! (en espérant l'utiliser au mieux, dans des conditions les plus agréables, b'h) ]