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Joie par le don aux pauvres

"Vous mangerez là-bas devant Hachem, votre D., et vous vous réjouirez avec tous les efforts de votre main, vous et vos foyers, selon ce que Hachem ton D. t'aura béni" (Réé 12,7)

-> L’expression "bé'hol michla'h yadé'ha" (avec tous les efforts de votre main - בְּכֹל מִשְׁלַח יֶדְכֶם) indique que l'on trouvera de la joie dans ses efforts terrestres.
Le séfer Kli 'Hemda (écrit par le rav Shmouel Laniado) s'interroge sur la raison pour laquelle le verset le formule ainsi, au lieu de simplement dire que l’on se réjouira pendant la fête.

Il répond que si l’on remercie Hachem pour tout ce qu’on a, notre principale source de joie à Yom Tov ne viendra pas des mets spéciaux préparés pour la fête.
Notre joie principale viendra plutôt du fait que, grâce à Hachem qui nous a donné des moyens de subsistance abondants, on est capable d’aider les autres et de leur donner de l’argent. leurs besoins de Yom Tov.
Les jours précédant Yomtov, ces pauvres voient les juifs plus aisés préparer toutes sortes de mets délicats, mais ils n'ont pas d'argent pour quoi que ce soit, et ils en sont profondément découragés et attristés. Lorsque cet homme peut les aider, c'est sa principale source de joie de Yom Tov.

Lorsque le verset dit qu'il faut "manger là devant Hachem, ton D.", il parle de savourer Yom Tov avec des mets délicats. Cependant, ce ne sera pas la principale source de joie. La joie principale vient plutôt de se réjouir "de tous ses efforts", ce qui fait référence à la tsédaka donnée aux pauvres pour leurs besoins de Yom Tov.

Par ailleurs, le séfer Atéret Yéchoua écrit que les premières lettres du verset : "Véhitsalta nafchi michéol ta'htit" (Sauve mon âme du purgatoire - Téhilim 86,13) forment le mot : "manot" (portions).
Cela indique que lorsqu'une personne donne des portions aux pauvres, elle est sauvée du purgatoire (guéhinam).

"Voyez, je mets devant vous aujourd'hui la bénédiction" (rée ano'hi noten lifné'hem ayom béra'ha - Réé 11,26)

+ Traiter chaque jour comme si c'était le dernier :

-> Le séfer Lé'hem Ani explique qu'il faut traiter chaque jour comme s'il s'agissait de son dernier jour sur terre. Cet état d'esprit incite à rester fidèle à Hachem et à rester fidèle à Sa Torah et à Ses mitsvot.
[on devra alors rendre des comptes dans le monde de Vérité, et il ne nous sera plus possible d'acquérir directement de nouveaux mérites. ]

En conséquence, le verset dit que Hachem nous donne simplement "ayom" (ce jour). Il veut que nous considérions la vie comme si nous n'avions qu'un seul jour à vivre et, par conséquent, que nous Lui obéissions fidèlement. Et par ce mérite, nous recevrons toutes les bénédictions de la Torah.

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+ Montrer à chacun qu'il peut être comme Lui :

-> Le midrach Tan'houma rapporte que Moché disait : "Voyez. Voyez comme j'ai choisi le bien et comme je suis différent de toutes les autres nations."

Le Sifté Tsédek demande comment on peut dire que Moché, l'homme le plus humble qui ait jamais vécu, s'est vanté de cette manière.

Il répond que Moché disait en réalité : "Regardez-moi. Je suis l'homme le plus humble, mais parce que j'ai fait de bons choix, j'ai atteint un niveau élevé en choisissant de suivre les voies de la Torah. Vous êtes tous plus grands que moi, vous pouvez donc certainement faire de même."

Cela rejoint la déclaration de Hillel lors de la Sim'hat Beit Hachoéva (Soucca 53a) : "Si je suis ici, tout le monde est ici". Son intention était : "Si je suis digne d'être ici, tous les autres le sont certainement."

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+ Concernant la Hachga'ha de Hachem :

-> La Kédouchat Yomtov demande pourquoi le verset utilise le mot "ano'hi" plutôt que le plus courant "ani".
Il répond en citant le rabbi de Tsanz qui affirme qu’il existe deux niveaux de émouna.
Certains ont la émouna en Hachem parce que la Torah nous ordonne de croire en Lui. D’autres ont la Emouna parce qu’ils voient clairement par eux-mêmes que Hachem gouverne le monde par Sa Providence Divine.
Il affirme que le deuxième niveau est plus élevé que le premier.

Dans ce contexte, la Torah recommande de voir "ano'hi". Le Baal Hatourim écrit qu’il s’agit d’une référence au mot "ano'hi" dans les Asseret Hadibrot (Yitro 20,2 - les 10 Commanandements).
Ainsi, le verset recommande de voir par soi-même "ano'hi Hachem Eloké'ha". On doit avoir de la émouna non seulement parce que la Torah nous ordonne de croire, mais parce qu'on peut voir par soi-même les voies de Hachem.

Une garantie de richesse

"Tu prélèveras la dîme de toute ta récolte ... chaque année" (Réé 14,22)

-> La guémara (Shabbat 119a) dit : "Asser té'asser" (Donne la dîme afin de devenir riche).

Le rabbi Lévi Its'hak de Berditchev (Kédouchat Lévi - Rée 14,22) explique que lorsqu'une personne donne de l'argent à la tsédaka, cet argent monte jusqu'au Ciel et se présente devant Hachem.
Par exemple, si une personne donne une pièce à une œuvre caritative, cet argent monte au Ciel. Hachem le regarde et dit : "Cet homme a donné une pièce à la tsédaka parce qu'il en avait 10."
Hachem considère que cette personne a accompli une mitsva avec les 10 pièces, car toutes les pièces ont contribué à la tsédaka.
En récompense, Hachem lui donne la possibilité de donner 10 pièces à la tsédaka l'année suivante, en lui donnant 100 pièces.

Ainsi, le verset dit : "Asser" = si quelqu'un donne un dixième de son argent à la tsédaka.
"Té'asser et kol tévouat zar'ékha" = l'année suivante, il donnera un montant de maasser égal à toute la récolte de cette année.

-> Le Noam Elimélé'h donne une explication similaire.
Il cite la Michna (Pirké Avot 4,2) qui dit : "La récompense d'une mitsva est (une autre) mitsva", et explique que si quelqu'un donne le maasser, Hachem le récompense en lui donnant les moyens de donner à nouveau le maasser.
Il ajoute que le verset dit que si quelqu'un donne la dîme une année, l'année suivante, Hachem lui donnera suffisamment de récoltes pour donner "kol tévouat zar'ékha", la quantité de dîme équivalente à la totalité de la récolte de l'année précédente, ce qui signifie que ses revenus augmenteront 100 fois par rapport à l'année précédente. Le verset conclut en disant que la même chose se produira "année après année".

Terre d’Israël & les 2 premiers Commandements

+ Terre d'Israël & les 2 premiers Commandements :

-> Nos Sages nous enseignent qu'au mont Sinaï, Hachem a personnellement prononcé les deux premiers des dix commandements : "Je suis Hachem ton D." et "Tu n'auras pas d'autre dieu devant Moi".
Les huit autres commandements ont été prononcés par Moché.

Le Kli Yakar explique pourquoi certains commandements ont été prononcés par Hachem et d'autres par Moché. Il explique que la plupart des commandements ne sont pas liés à la terre d'Israël et peuvent être accomplis par n'importe quel individu, indépendamment du moment et du lieu où il vit et indépendamment de l'existence ou non du Temple.
Bien que cela soit vrai pour les huit derniers commandements, les deux premiers : "Je suis Hachem ton D." et "Tu n'auras pas d'autre dieu devant moi", ne peuvent être accomplis correctement uniquement lorsque les Bné Israël vivent en terre d'Israël.
La reconnaissance d'Hachem est différente selon que l'on vit en terre d'Israël ou en dehors, car ce n'est qu'en terre d'Israël que l'on peut faire l'expérience d'une communication ouverte d'Hachem.

"Cependant, poursuit le Kli Yakar, depuis que les Bné Israël ont été contraints de quitter la terre d'Israël, le commandement "Je suis Hachem ton D." ne peut être accompli correctement. Comme nous le disent nos Sages, celui qui habite en dehors d'Israël est comparé à quelqu'un qui n'a pas de D.
De plus, le commandement de ne pas avoir d'autres dieux ne peut pas non plus être accompli correctement. Dans une description de ce qui se passera lorsque les Bné Israël seront exilés de leur terre, le verset (Ki Tavo 28,64) déclare : "Et là, vous servirez d'autres dieux". Rachi explique que cela signifie que, puisque les Bné Israël seront contraints de payer des impôts/taxes à des prêtres idolâtres, c'est comme s'ils servaient eux-mêmes des idoles.
Hachem lui-même a énoncé les deux premiers commandements parce qu'ils ne s'appliquent que lorsqu'Il est révélé plutôt que caché, une situation qui n'existe que lorsque les juifs se trouvent en terre d'Israël.
Les autres commandements, cependant, peuvent être accomplis correctement même en dehors d'Israël, où Hachem se dissimule. C'est pourquoi ils nous ont été communiqués de manière cachée, par l'intermédiaire de Moché, plutôt que directement par Hachem.

Parlez à toute l'assemblée des Bné Israël et dites-leur : "Vous serez saints, car Je suis saint, moi, Hachem, votre D." (Kédochim 19,2)

-> Rachi commente :
"Parlez à toute l'assemblée des Bné Israël" = cela nous apprend que cette paracha a été prononcé en assemblée, étant donné que la plupart des principes fondamentaux de la Torah en dépendent (Torat Cohanim).
"Soyez saints" = tenez-vous complètement à l’écart de la débauche et des fautes. Car toutes les fois que l’on trouve une mise en garde contre la débauche, on trouve mention de la sainteté.

-> Le Maharal (Gour Ariyé) commente :
Cela concerne également toutes les indulgences dans la matérialité. Le Ramban écrit même que l'on ne doit pas se livrer à des excès physiques/matériel, même si cela n'enfreint en rien la halakha.
Il s'agit également de sanctifier nos paroles en s'abstenant de tout propos déplacé. En effet, la Torah appelle un nazir kadoch pour cette raison, car il s'abstient de certains actes qui seraient autrement permis.

Néanmoins, l'essence de la kédoucha est l'abstinence de relations interdites. En effet, les relations interdites ne sont pas de simples complaisances physiques, mais plutôt des actes animales. C'est pourquoi la Torah oblige une sotah, une personne soupçonnée de relations interdites, à apporter un sacrifice dit "Min'ha d'orge", un aliment normalement utilisé comme fourrage pour les animaux.
L'essence de ce qui fait de nous des êtres humains est notre âme, et lorsque nous nous engageons dans des relations interdites, nous donnons la priorité à notre corps physique et nuisons à notre âme, nous transformant en créatures animales.
Ainsi, celui qui s'abstient de relations interdites est un kadoch. Cependant, s'il ne se sanctifie pas également en s'abstenant de manger à l'excès et de parler de manière inappropriée, la kédoucha (sainteté) s'avérera finalement non durable.

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=> L'essence de la sainteté est l'abstinence de relations interdites. Cependant, elle inclut également l'évitement de toute indulgence physique, car il faut s'abstenir de toute matérialité excessive pour être considéré comme saint.

"Tu les enseigneras à tes fils et tu en parleras" (Vaét'hanan 6,7)

Suivant une explication de nos Sages, rapportée par Rachi, "tes fils" désigne : les élèves.

-> La guémara Shabbath (119b) enseigne :
"Le monde ne subsiste que par le souffle de la bouche des petits écoliers (qui étudient la Torah).
Rav Papa demanda à Abayé : "Pourquoi mon étude et la tienne n'ont-elles pas la même valeur que celle des petits écoliers?"

Il lui répondit : "Le souffle de leur bouche dénué de tout péché n'est pas comparable au nôtre qui, lui, en est entaché." "

-> Le 'Hafets 'Haïm dit qu'il apparaît ainsi que l'étude des petits écoliers est plus chère à D. que celle des Sages du Talmud.
La Torah nous adresse plusieurs avertissements à ce sujet car c'est le fondement sur lequel s'appuie toute la maison d'Israël.

"Comme des flèches dans la main d'un guerrier, voilà ce que sont les fils de la jeunesse" (Téhilim 127,4) => les jeunes sont nos armes dans le combat contre le mauvais penchant.

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-> La guémara Kidouchin (30a) enseigne : "Tu les enseigneras" = que les paroles de la Torah soient bien aiguisées dans ta bouche, de telle sorte que tu puisses répondre sans bredouiller à celui qui te pose une question à leur sujet."

[Le 'Hafets 'Haïm disait que "soient bien aiguisée" renvoie à l'importance des révisions incessantes.]

"Tu aimeras Hachem ton D. de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton pouvoir." (Vaét'hanan 6,5)

Le 'Hafets 'Haïm nous enseigne :
"D. n'est pas sévère envers les êtres humains ; Il demande à chacun de Le servir selon ses moyens.

De même qu'il existe des pauvres et des riches, des forts et des faibles, les hommes se distinguent les uns des autres par leurs forces spirituelles
Il n'est pas donné à tous d'atteindre les plus hauts sommets.

C'est le sens de : "de tout ton cœur et de toute ton âme" = tu dois servir D. du mieux possible en fonction de tes capacités physiques et spirituelles.

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Le 'Hafets 'Haïm déclara un jour :
"Le nombre de pas qu'un homme peut faire au cours de son existence est fixé à sa naissance ; à lui de choisir s'il veut aller accomplir une bonne ou une mauvaise action ; celui qui veille à son âme compte ses pas!"

"Tu aimeras Hachem, ton D." (Vaét'hanan 6,5)

-> Le Rambam (Séfer haMitsvot) a écrit:
"C'est une obligation générale d'appeler les gens à Le servir et à croire en Lui.
Quand tu aimes quelqu'un, tu fais son éloge et tu incites les autres à l'aimer ; de même, si tu aimes réellement D., tu appelleras certainement les sots et les naïfs à connaître la vérité que tu connais toi-même."

-> Le Sifré explique aussi : " Tu aimeras Hachem = en faisant en sorte qu'Il soit aimé par les êtres humains, comme Avraham notre père."

[évidement, cela passe beaucoup par le fait d'avoir une conduite personnelle qui est source d'exemples positifs de vie, et par une attitude où l'on déborde d'amour pour autrui, ne souhaitant que son bien, et nullement le juger ou lui dicter une façon de vivre.]

-> Le 'Hafets 'Haïm de nous dire :
Il est écrit dans Yéchéyaou (41,8) : "Avraham, qui M'aimait".
Avraham aimait tellement D. qu'il appela les autres à croire en Lui, et tu dois en faire de même.

Suivant la fin du verset, tu dois le faire : "de tout ton pouvoir", avec tes moyens financiers, comme Avraham qui ouvrit une auberge et donna à manger à ses invités pour que le nom de D. soit invoqué et béni de tous (cf.guémara Sota 10a).
Selon le midrach, il ouvrit à Béer Chéva une maison d'étude pour diffuser le nom de D.

Il en va de même à toutes les générations : celui qui veut que ses paroles soient entendues par le grand public doit se montrer généreux ; créer des écoles religieuses et des yéchivot et assurer les besoins alimentaires et vestimentaires de ceux qui étudient et pratiquent la Torah.

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Le 'Hafets 'Haïm rapporte également un enseignement du Tana debé Eliyahou (dans Chem Olam - chap.22) :
"Pourquoi 25 000 mille hommes furent-ils tués à Guivat Binyamine (cf.Choftim 20)?

Parce qu'après la mort de Moché, Yéhochoua et Pin'has, les membres du Grand Sanhédrin auraient dû se ceindre de ceintures de métal, soulever leurs vêtements au-dessus de leurs genoux et faire le tour du pays, en allant un jour à Lakich, le lendemain à Béhel, le surlendemain à 'Hébron, le 4e jour à Jérusalem et ainsi de suite dans toutes les villes d'Israël, pour livrer leur enseignement au peuple.

Mais au lieu d'agir de la sorte après leur entrée en Israël, chacun se préoccupa uniquement de sa vigne, de son vin et de son champ, sans aucun scrupule.

Lorsque les fils de la tribu de Binyamin commirent des actions viles et incorrectes, D. voulut détruire le monde entier, en disant : "J'ai donné la terre d'Israël aux Hébreux pour qu'ils étudient et s'adonnent à la Torah en temps voulu et qu'ils apprennent les règles de savoir-vivre."

Puisque les habitants de Guivat Binyamine n'étudiaient pas la Torah et ne respectaient pas les règles de savoir-vivre, ils furent tués à la guerre.

Et qui est responsable de leur mort?
Les hommes du Grand Sanhédrin qui ont succédé à Moché, Yéochoua et Pin'has fils d'Ela'azar."

=> Le 'Hafets 'Haïm de conclure : "De là, nous pouvons comprendre le devoir important qui incombe à tout juif de faire profiter les autres, autant que possible, de son savoir en Torah."

"Afin que se multiplient vos jours et les jours de vos enfants" (Ekev 11,21)

Selon un enseignement de la guémara Baba Métsia (85a), si un homme est érudit en Torah ainsi que son fils et son petit-fils, il peut-être assuré que la Torah ne s'éteindra jamais de sa descendance, comme il est écrit : "Elles ne s'écarteront pas de ta bouche, ni de celle de ta descendance" (Yéchayahou 59,21).

Or, tous les juifs descendent d'Avraham, Yits'hak et Yaakov, et donc de 3 générations de savants.
Comment se fait-il, dans ces conditions, que certains aient abandonné la Torah?

Le 'Hafets 'Haïm répond que dans cette même guémara, on y rapporte aussi cet élément ajouté par Rabbi Yirmeya :
Après que 3 générations ont manifesté de l'amour et de la vaillance pour la Torah, celle-ci cherchera à jamais un abri parmi leurs descendants.

=> Il est comme si la Torah frappait à leur porte en demandant à pouvoir entrer.
Si on la lui ouvre, elle s'installera sûrement.
Mais si on laisse la porte fermée et qu'on lui refuse l'hospitalité, la Torah passera son chemin et ce même après 3 générations successives de savants ...

Source (b"h) : rapporté par le rav Yissa'har Dov Rubin (dans son Talelei Orot)

"Afin que se multiplient vos jours et les jours de vos enfants, sur le sol que D. a juré à vos pères de leur donner" (Ekev 11,21)

La guémara Béra'hot (8a) rapporte que Rabbi Yo'hanan disait qu'il y avait des personnes âgées en Babylonie.
Étonné, il dit : "mais il est écrit : "afin que se multiplient vos jours et les jours de vos enfants, sur le sol que D. a juré à vos pères de leur donner" : ce qui implique qu'en dehors de la terre d'Israël, il n'y a pas de promesse de longue vie?"

On lui a dit que ces personnes âgées se levaient tôt afin d'assister aux prières du matin, et restaient tard le soir à la synagogue.
Rabbi Yo'hanan dit : "C'est ce mérite qui leur permet de vivre longtemps".

Ceci est énigmatique et la question reste entière.
La Torah donne une promesse de longue vie uniquement en Israël, et ils sont en Babylonie ...
Comment comprendre la réponse de Rabbi Yo'hanan?

La guémara Méguila (29a) nous dit qu'à l'époque du Machia'h, les synagogues et les lieux d'études de Babylonie seront amenés en terre d'Israël.
Ainsi, en raison de leur future localisation, ces bâtiments et le terrain sur lequel ils sont situés, sont considérés, même actuellement, comme faisant partie de la terre d'Israël.

=> Si une personne se rend à la synagogue le matin et le soir, c'est comme si elle était en Israël, et la bénédiction de longévité s'applique aussi à elle.

Source (b"h) : traduction personnelle issue d'un dvar Torah du rabbi Moshe Bogomilsky (Védibarta Bam)