+ Faire disparaître nos souffrances = la ségoula du Shomer Emounim :
-> Le Shomer Emounim (maamar Hachgakha Pratit - chap.20) écrit qu'une personne peut mériter d'avoir une relation spéciale avec Hachem, dans laquelle Hachem lui accorde une protection supplémentaire.
Plus on est connecté à Hachem, plus Hachem est proche de nous.
Pour y parvenir, il faut croire en la hachgakha pratit d'Hachem. Dès qu'il arrive quelque chose à une personne, que cela semble être une bénédiction ou le contraire, elle doit reconnaître que cela vient uniquement d'Hachem. Chaque élément a été soigneusement planifié et coordonné. Cela ne résulte pas de l'action d'une autre personne ou des circonstances (du hasard).
Plus une personne croit à cela, plus elle sera connectée avec Hachem et plus l'œil d'Hachem sera sur elle.
La guémara (Nida 16b) rapporte qu'une fois qu'un bébé est conçu, Hachem décide déjà comment sera sa vie : sera-t-il faible ou fort, sage ou stupide, riche ou pauvre. Tout dépend du but pour lequel cette âme descend dans ce monde.
Le Shomer Emounim écrit que la décision d'Hachem quant à savoir si le bébé sera faible ou fort inclut le nombre de défis qu'il devra relever en raison de cette faiblesse ou de cette force. Il en va de même pour les autres domaines. Il est décidé combien de chagrin une personne devra endurer dans ses relations avec les autres, y compris sa femme et ses enfants. Si un homme se comporte dans son mariage comme il est censé le faire, mais que sa femme ne lui rend pas la pareille, c'est un décret du Ciel.
La guémara (Erouvin 41b) dit qu'un homme qui a une femme difficile n'aura jamais à voir le visage du Guéhinam.
Mais il existe des moyens pour une personne d'atteindre la réparation (tikoun) dont elle pense avoir besoin pour ses souffrances sans avoir à endurer de chagrin, de peine.
Si on est persuadé que nos souffrances viennent d'Hashem, et au lieu de se mettre en colère ou de s'énerver, on accepte que c'est Hachem qui nous fait cela pour notre bien, alors rien que cette émouna peut tout changer. Au point qu'on n'aura plus besoin de la souffrance prévue avant cela.
Hachem peut changer le cœur de sa femme pour qu'elle soit gentille et douce. Il en va de même pour un mari.
La émouna dans la hachgakha d'Hachem adoucit les jugements et les transforme en bénédictions.
Nos Sages (Rachi - Yitro 20,6) disent que la mida (Attribut) d'amour bienveillant d'Hachem est 500 fois plus grande que Sa mida de rigueur strict.
Il a été décrété que Yossef passerait deux années supplémentaires en prison en raison d'un manque de émouna. Il a été décrété que la génération du Midbar resterait dans le désert pendant 40 ans ; comme le dit le verset : "pour chaque jour de la mission des méraglim, les juifs ont dû errer dans le désert pendant un an (40 jours = 40 ans)".
Si c'est ainsi que Hachem punit, alors lorsqu'il s'agit de récompenser, un décret sévère d'un an peut être réduit à un jour, ou une heure, ou une minute, voire à rien du tout.
S'il est décrété que quelqu'un doit endurer une certaine souffrance pendant une certaine période pour accomplir son tikoun dans ce monde, il pourrait réduire la durée de la souffrance tout en accomplissant le tikoun. Comment cela? Par le fait de croire fortement que cela vient d'Hachem et non des circonstances ou des autres gens.
Cela peut réduire considérablement la nécessité de la souffrance. Cela peut rapprocher la personne d'Hachem et lui faire bénéficier d'une protection spéciale résultant de leur nouvelle relation unique (de proximité).
Le Shomer Emounim apporte des versets pour le prouver. Croire que tout vient d'Hachem est une ségoula merveilleuse.
Tout vient de Hachem, mais c'est à nous de le croire intérieurement, d'en être persuadé. Plus nous lui attribuons tout à Hachem, plus nous mériterons cette relation extraordinaire et verrons ainsi la rigueur sévère du Ciel se transformer en bontés, en pluie de bénédictions.