+ Faire téchouva avec joie :
"Et maintenant, [mes frères], ne soyez pas tristes et ne vous reprochez pas de m'avoir vendu ici" (Vayigach 45,5)
-> Le Divré Shmouel de Slonim (cité dans séfer miZékénim Et'bonen), rapporte le midrach (Béréchit rabba 21,6) qui dit que le mot "vé'ata" (et maintenant), fait toujours référence à la téchouva.
En conséquence, le Divré Shmouel explique que le verset dit que si l’on veut faire téchouva, on doit se rappeler de ne pas être triste. La téchouva ne doit pas être faite avec tristesse. Il faut plutôt que ce soit avec joie.
Yossef dit à ses frères (qui étaient en train de faire une téchouva totale sur leur frère) : "Ne vous inquiétez pas de m’avoir vendu ici, car Hachem m’a envoyé pour fournir de la nourriture".
Yossef leur disait de tirer une leçon de lui. Bien qu’il ait beaucoup souffert avant de devenir roi, il n’a jamais perdu espoir ni n’a été triste car il savait que Hachem l’avait envoyé là pour une bonne raison. C’est pourquoi il était toujours plein de joie et n’a jamais ressenti de tristesse.
[ que votre téchouva se fasse donc dans la joie! ]
<--->
+ La joie mène à la téchouva :
-> Lorsque le rav Yé'hiel d'Alexander parla de l’importance de faire téchouva avec joie, il dit :
"Le Baal haTanya était un expert en 'hassidout et j’ai également mérité d’acquérir une certaine expertise dans ce domaine. Il dit (voir Likouté Tanya - chap.26) que si quelqu’un ressent des pensées de téchouva dans son cœur et se sent mal du fait qu’il est trop occupé pour les mettre en pratique, il doit savoir que c’est le yétser ara qui essaie de le faire trébucher et de le rendre triste.
La solution à ce problème est d’être joyeux ...
On peut se demander : comment la joie peut-elle m’aider? Est-ce qu’elle me permettra d'étudier ou de prier mieux? Mais on ne devrait pas se préoccuper de ces questions. Au lieu de cela, on devrait simplement essayer d’être un peu plus joyeux.
Une fois qu’on aura trouvé un peu de joie, on trouvera le temps de s’asseoir et de faire téchouva."