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La consommation excessive de nourriture

+ La consommation excessive de nourriture :

-> Nous savons tous que manger plus que nécessaire est nocif, mais la plupart d'entre nous ignorent qu'il y a des raisons spirituelles à cela.
Rabbi Na'hman de Breslev explique en termes spirituels ce qui est généralement considéré comme une question purement physique : comme tout dans la Création, la nourriture a une source d'où elle tire sa vitalité spirituelle.
Lorsque nous mangeons et tirons notre nourriture de notre alimentation, nous donnons en retour une nourriture spirituelle à la nourriture elle-même. En effet, l'appétit chez l'homme est une force spirituelle.
Lorsque nous satisfaites notre appétit, son énergie se transfère dans la nourriture, lui donnant la vitalité qu'elle recherche.
C'est pourquoi manger en quantité raisonnable est bon pour la santé : nous nourrissons la nourriture, elle nous nourrit.
Les problèmes commencent lorsque nous avons déjà satisfait notre appétit et que nous continuons à manger. La nourriture supplémentaire que nous mangeons n'a nulle part où puiser sa vitalité. Elle la puise donc en nous, dans notre vitalité et notre force.
Cela est très nocif pour le corps et c'est pourquoi la suralimentation (se gaver plus que de besoin) provoque des maladies.
[Likouté Moharan I, 257 ; voir également Likouté Moharan I, 263 ; Si'hot haRan n° 143 ]

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-> Ailleurs, Rabbi Na'hman enseigne que manger de manière excessive donne de la force au corps, tout en affaiblissant l'âme. [Likouté Moharan II, 8:1 ]
Manger de manière excessive cause donc un double problème. Cela épuise notre corps et notre vitalité, tout en renforçant l'Autre Côté (le mal, l'impureté), en affaiblissant notre âme.

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+ Egalement au sujet de notre alimentation :

-> Rabbi Na'hman dit que certes nous sommes ce que nous mangeons, mais surtout nous sommes le "pourquoi" (la motivation) nous mangeons (assouvir une pulsion animale (être glouton), ou répondre à un objectif spirituel, divin).

-> La nourriture, c'est ce qui vous maintient en vie. La nourriture, c'est ce qui lie votre corps à votre âme. Manger peut être soit une très grande mitsva, soit l'antithèse d'une mitsva.
Rabbi Na'hman (Kokhavé Ohr - p.25) enseigne que nous pouvons manger, tant que nous gardons notre esprit concentré sur le service d'Hachem. Il dit à son élève Reb Dov : "Mange et dors. Surveille simplement ton temps".

-> Rabbi Nathan de Breslev remarqua quelqu'un qui étudiait la Torah après les prières du matin. L'homme semblait souffrir de la faim, mais il persistait dans son étude. Rabbi Nathan lui dit :" Ça suffi ! Il est temps de renoncer à ton désir ardent de nourriture" (Avné'ha Barzel - p.65 n°37).
Le message est clair : mange quand tu en as besoin. Mais n'en fais pas toute une histoire.

-> Rabbi Na'hman déclare : "Si j'avais connu plus tôt dans ma vie la grandeur de la hitbodédout, je n'aurais jamais épuisé mon corps par le jeûne. Le corps est un véhicule trop important pour servir Hachem pour avoir été soumis à un tel sacrifice" [Hichtafkout HaNéfech - Introduction ]

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-> "La table d'un homme est comme un autel, elle le purifie de tous ses péchés" (séfer haMidot - Manger).
Si tel est le cas, alors la manière dont nous mangeons est certainement importante.
Rabbi Na'hman enseigne : prenez l'habitude de manger sans précipitation, calmement et avec des manières. Évitez de manger sur le pouce. Même lorsque vous êtes seul, mangez avec la même dignité et le même respect que vous montreriez si une personne importante était assise à table ('Hayé Moharan n°515).
Ce même point est souligné lorsque le Rabbi parle de la valeur du jeûne. "La valeur principale d'un jeûne réside dans la manière dont vous le terminez. Ne vous jetez pas sur la nourriture, mais mangez calmement et sans précipitation" (Sia'h Sarfé Kodech 1-82).

-> Il est également important de ne pas manger lorsque vous êtes en colère. Ne vous asseyez pas à table si vous êtes vraiment contrarié, et faites de votre mieux pour éviter de vous mettre en colère pendant le repas. Le siège de la colère est le foie, l'organe le plus associé au sang. Le foie est également lié à Essav. Son pouvoir réside dans l'épée, dans l'effusion de sang.
C'est pourquoi la colère donne de la force à Esav, l'incarnation du côté obscur. À l'inverse, contrôler cette colère renforce votre intellect.
[Likouté Moharan I, 57:6 ]

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-> Rabbi Nathan écrit : La Torah, qui comprend les Noms d'Hachem, est la vie. En prononçant des paroles de la Torah pendant notre repas, nous attirons la divinité à notre table. [Likouté Halakhot - Nétilat Yadayim li'Séouda 1:3).
Il est facile de comprendre que lorsque nous nous engageons dans des activités spirituelles, telles que l'étude de la Torah ou la prière, nous avons le pouvoir d'attirer la sainteté sur nous-mêmes.
Rabbi Nathan révèle que les mêmes niveaux de sainteté peuvent être attirés dans un acte physique. Ce n'est pas une analogie, c'est réel. Nous pouvez attirer la divinité dans chaque bouchée de nourriture que nous mangeons, en pensant et en prononçant des paroles de la Torah [et en récitant les bénédictions].

-> Rabbi Na'hman enseigne : "Louer Hachem est la joie du monde à Venir" (Likouté Moharan II, 2:1).
Rabbi Nathan commente : "Une personne doit constamment s'attacher au monde à Venir. Elle doit toujours y penser et essayer d'apporter les joies et les délices de l'avenir dans le présent. Cela peut être accompli grâce aux bénédictions que nous récitons avant et après les repas. Lorsque nous récitons une bénédiction sur la nourriture, nous prenons un élément matériel et l'utilisons pour louer Hachem. C'est un concept du monde à venir." [Likouté Halakhot - Bétsiat HaPat 2:1).

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-> Rabbi Na'hman enseigne : "Lorsque vous mangez, il est possible de faire l'expérience d'une révélation de la grande lumière spirituelle, la Lumière du désir". (Likouté Moharan II, 7:10).
L'homme, par définition, implique une limitation. Il peut désirer de grandes choses, de grands niveaux, mais il est limité par sa réalité physique. Le seul aspect de la nature humaine qui peut être illimité est son désir de sainteté. Ce niveau de désir spirituel se révèle à une personne lorsqu'elle sanctifie sa façon de manger, à tel point que Rabbi Na'hman enseigne : "On peut atteindre un tel niveau que manger relève alors de la même catégorie que manger le pain de proposition (Lé'hem haPanim) dans le Saint Temple" (Likouté Moharan I, 31:9).

-> Manger casher et de manière digne est considéré comme ayant rectifié l'autel du Saint Temple (Likouté Moharan I, 17:3).

-> Rompre son désir [non nécessaire, excessif] de nourriture encourage Hachem à montrer Sa faveur et Sa bonté au monde (Likoutey Moharan I, 67:2).

-> Manger joue un rôle essentiel dans le raffinement et la purification de la Création.
La nourriture que nous mangeons peut être transformée en prières, en bénédictions et en étude de la Torah. Cela s'apparente à la grandeur de l'offrande d'encens et apporte une grande joie, une grande bonté et un grand bonheur au monde (Likouté Moharan II, 16 ; voir Likouté Etsot - Manger).

-> Bien qu'une personne imprégnée de la gourmandise (envie excessive de manger) de la nourriture soit éloignée de la vérité, si elle maîtrise cette gourmandise, elle mérite que des miracles soient accomplis en sa faveur (Likouté Moharan I, 47,1).

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-> Faites preuve d'une grande compassion envers votre corps.
Aidez-le à se réjouir de toutes les intuitions et perceptions spirituelles que l'âme perçoit.
Votre âme voit et comprend toujours des choses très élevées. Mais le corps n'en sait rien.
Ayez de la compassion pour la chair de votre corps. Purifiez-la. Alors l'âme pourra l'informer de tout ce qu'elle voit et comprend en permanence.
[rabbi Na'man de Breslev - Likouté Moharan I, 22:5 ]

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