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La vie extraterrestre

+ La vie extraterrestre :

+ Introduction : l'humain dans la création :

-> La guémara (Béra'hot 32b) rapporte que la communauté d'Israël se plaignit à Hachem de l'avoir abandonnée. Hachem répondit :
"Ma fille, j'ai créé douze constellations (mazalot) dans le firmament, et pour chaque constellation, j'ai créé trente armées, et pour chaque armée, j'ai créé trente légions (lig'yon), et pour chaque légion, j'ai créé trente chefs de division d'infanterie (raaton), et pour chaque chef de division d'infanterie, j'ai créé trente chefs de camp militaire (karton), et pour chaque chef de camp militaire, j'ai créé trente chefs de forteresse (gastéra), et sur chaque chef de forteresse, j'ai suspendu 365 000 étoiles correspondant aux jours de l'année solaire. [certains disent 365 000 myriages d'étoiles, soit 3 650 000 000 ]
Et tout cela, Je l'ai créé uniquement pour toi ; et tu dis que le Seigneur m'a abandonnée et que le Seigneur m'a oubliée ?"

-> Il semble que toutes les galaxies, l'immensité de l'espace et de l'univers dans son ensemble, aient été créés pour la communauté d'Israël, qui accomplit les commandements divins.
La place de l'humanité dans le cosmos fait l'objet de débats depuis l'époque des premières autorités rabbiniques. Le consensus général, dans les écrits des sages médiévaux de la Torah, est que l'humanité est le but ultime et le plus distingué de toute la création. [voir Rabbi Saadia Gaon - Emounot véDéot - chpa.4 ]
[ainsi, au sujet de la grandeur de l'univers, d'éventuelle autre forme de vie, un juif doit avant tout se rappeler les paroles d'Hachem : "Je l'ai créé uniquement pour toi!". Hachem (qui permet à toute chose d'exister, qui gère tout pour le bien) m'aime, je suis important à Ses yeux, je dois donc agir en responsabilité en faisant au mieux Sa volonté. ]

-> Toutes les autres créations ont été créées par la parole d'Hachem : "Et D. dit : que telle ou telle soit" (et cela fût ainsi).
Cependant, au sujet de la création de l'homme, il est écrit : "Hachem façonna l'homme ... et l'homme devint une âme vivante (néféch 'haya)" (Béréchit 2,7), Onkelos écrit : "Il devint un esprit parlant".
Le Zohar précise que celui qui souffle, souffle de l'intérieur. (si l'on peut dire, Hachem a soufflé pour créer l'homme, laissant une part de Lui, de son souffle, à l'intérieur qui est une âme parlante de vie. L'homme est donc une création unique, au-dessus des autres : minéraux, végétaux, animaux).

La Torah oppose métaphoriquement la dépense d'air qui se produit pendant la parole (toutes les créations sauf l'homme) et celle qui se produit pendant l'expulsion d'un souffle profond (création de l'homme).
Dans toutes les autres créations, Hachem n'investit Ses énergies créatrices qu'à un niveau externe ou superficiel pour les créer et les maintenir en existence ; cependant, à l'humanité, Il a donné sa force vitale la plus intime, profonde et la plus essentielle.

-> "Hachem créa l'homme à son image (Rachi : selon son modèle) ; c'est à l'image de D. qu'il le créa" (Béréchit 1,27).
Un grand nombre de commentateurs rabbiniques soulignent que ce verset fait référence au libre arbitre dont dispose l'homme. [ex: rabbi 'Haïm Friedlander - Sifté 'Haïm ; Tiféret Israël - Avot 3,89 ; Malbim & Messekh 'Hokhma (sur Béréchit 1,27) ]
Le libre arbitre est considéré comme la caractéristique distinctive qui place l'humanité bien au-dessus du reste de la création, et en fait la figure centrale de l'univers.

-> Le rabbi 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm chaar 1,chap.4-6) enseigne :
"Car Hachem après avoir créé tous les mondes, a créé l'homme à la fin de la Création, une création merveilleuse, une force rassembleuse, qui comprend toutes les lumières brillantes et merveilleuses, les mondes et les temples célestes qui l'ont précédée ... tous ont contribué à sa formation par une partie de leur essence."

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+ La possibilité d'une vie extraterrestre :

-> Le Rambam (Hilkhot Yessodé haTorah 3,9) explique que même les étoiles et les orbites elles-mêmes sont des composantes d'une conscience vivante et autoréflexive, littéralement des êtres sensibles qui "reconnaissent" Hachem.
[ainsi, non seulement l'humain, mais également l'univers à une "conscience", une forme "d'intelligence". ]

Dans les mots du Rambam :
"Toutes les étoiles et les sphères possèdent une âme, la connaissance et l'intellect. Elles sont vivantes et reconnaissent Celui qui a parlé et [ainsi créé] le monde. Selon leur taille et leur niveau, chacune loue et glorifie son Créateur, comme le font les anges.
Tout comme elles ont conscience d'Hachem, elles ont aussi conscience d'elles-mêmes et des anges qui les surpassent. La connaissance des étoiles et des sphères est inférieure à celle des anges, mais supérieure à celle des hommes."

-> Le rav Yéhouda bar Barzilaï, un des grands sages du Moyen Âge (il a vécu au 11e siècle) et le maître de nombreux sages qui ont compilé le commentaire talmudique de Tossafot. Dans l'un de ses commentaires kabbalistiques, il écrit, en citant la guémara (Avoda Zara), qu'il existe de nombreuses planètes dans l'univers où les êtres humains peuvent vivre. [Pirouch séfer haYétsira - p.172 ]

-> Le rav 'Hasdai Crescas (Ohr Hachem 4,2), dont son maître fût le Ran, fut un autre sage (au 14e siècle) qui, très tôt, s'est intéressé à la possibilité d'une vie extraterrestre. Il conclut que, du point de vue de la Torah, l'existence d'une vie extraterrestre ne peut être exclue, citant un exemple talmudique (Avoda Zara 3b) décrivant Hachem comme voyageant à travers 18 000 mondes.
Le rav Crescas admet l'idée que ces mondes sont des mondes physiques ou des planètes, et il soutient que, puisqu'ils semblent nécessiter la providence d'Hachem, il est également juste de dire qu'ils sont habités.
D'autres sources décrivent ces 18 000 mondes comme des mondes éthérés (de nature céleste) ou spirituels qui ne font pas partie de l'univers physique. [Chemirat haLachon - chaar haTévouna chap.10 ; 'Hatam Sofer sur Dévarim 29,28 ]

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+ La vie extraterrestre n'est pas possible :

-> Rabbi Yossef Albo (14e siècle), élève du rav Crescas, est en total désaccord avec son maître. Il écrit que la tradition juive souligne que l'univers a été créé pour l'humanité, qui est unique en ce sens qu'elle possède le libre arbitre. Toutes les autres créatures du monde, telles que les plantes et les animaux, qui ne possèdent pas de libre arbitre, ont été créées dans le seul but d'être au service de l'humanité.
Rabbi Albo souligne que, puisqu'aucune autre créature ne peut exister en possédant le libre arbitre, et que ces extraterrestres ne seraient d'aucune utilité pour l'humanité, leur existence n'aurait aucun sens ; par conséquent, Hachem ne les aurait pas créés.

-> Un sage plus récent, rabbi Réouven Landau, a été président du tribunal rabbinique de Padoutark en Roumanie pendant près de 40 ans au milieu du 19e siècle. Dans ses jeunes années, il consacrait plusieurs heures par jour à l'étude des mathématiques et de l'astronomie afin d'acquérir une compréhension plus approfondie des concepts de la Torah, tels que la formulation du calendrier juif. [Mahala'h haKokhavim - intro 2b ]
Le rabbi Landau rejetait l'idée de la vie sur d'autres planètes pour des raisons similaires à celles de rabbi Albo. Si l'humanité est le summum de la création d'Hachem, à quoi servirait-il de créer des créatures sur une autre planète?
Lorsque de nouvelles découvertes télescopiques ont révélé l'existence de collines et de vallées sur la Lune et d'autres planètes, les gens de son époque ont commencé à se demander si ces similitudes géographiques avec la Terre pouvaient également impliquer la présence de vie sur ces planètes.
Le rabbi Landau a rejeté l'idée que ces similitudes topographiques aient une quelconque pertinence dans le débat sur la vie extraterrestre.

-> Dans son ouvrage, rabbi Réouven Landau mentionne également un éminent physicien de l'époque, Touvia Cohen, dont le livre Maassé Touvia (מעשה טוביה - c'est une encyclopédie scientifique publiée en 1707) a été décrit par certains comme "l'ouvrage médical hébraïque le mieux illustré de l'ère prémoderne". Bien que Cohen fût médecin de profession, il insistait sur la primauté de l'étude de la Torah dans sa vie. Touvia Cohen concluait également que "selon notre Torah, il est impossible que d'autres planètes semblables à la Terre existent" (dans le sens d'avoir de la vie, [avec un libre arbitre]).

-> En 1968, la première fusée avec des hommes à bord pris le départ pour la lune. La question se posa de savoir si on découvrirait des créatures. Beaucoup de gens à l'époque vinrent demander au rav Moché Feinstein ce qu'il pensait de tout cela.
Sa réponse catégorique : "Ils ne trouveront rien!"
On insista : "Qu'est-ce qui vous permet d'affirmer cela?"
Il ajouta alors : "Je n'ai pas rencontré, dans toute la Torah, la moindre allusion à des créatures vivant ailleurs que sur la terre!"

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+ Accepter l'existence d'une vie extraterrestre non humaine :

-> Il existe également une perspective intermédiaire, décrite par le kabbaliste de la fin du 18e siècle, le rabbi Pin'has Horowitz de Vilna. Dans son ouvrage le séfer Habrit, il évoque certains philosophes éminents de son époque qui imaginaient une vie semblable à celle sur Terre sur d'autres planètes.
Ils se demandaient pourquoi Hachem aurait-il créé un univers aussi vaste pour qu'il ne soit pas occupé que par des êtres humains. Il est absurde d'imaginer toutes ces planètes absolument vides.
Leur raisonnement était que, puisque leurs télescopes pouvaient désormais voir des taches sombres et blanches sur la lune et ailleurs, qu'ils ont conclu être des collines et des mers, indiquant une géographie similaire à celle de la Terre, ces objets célestes étaient également propices à une vie semblable à celle des humains.

Le rabbi Horowitz est d'accord avec la possibilité d'une vie extraterrestre, mais pas pour les raisons avancées par ces philosophes. Il affirme que l'univers tout entier a été créé pour l'humanité, les seuls êtres dotés de libre arbitre dans l'univers. Il explique que tout dans la création n'existe que pour le bien de l'humanité, des anges les plus élevés jusqu'aux plus petits moustiques.
Même si le bénéfice exact n'est pas toujours très clair, toutes ces créatures existent pour le bien de l'homme. Il écrit que l'on pourrait en dire autant des extraterrestres.
Le rabbi Horowitz poursuit en expliquant que les kabbalistes discutent des trois royaumes spirituels d'atsilout, de bria et de yétsira, qui précèdent le royaume physique (matériel). Chacun d'entre eux contiendrait d'innombrables mondes spirituels.

Le rabbi Horowitz demande raisonnablement pourquoi le plus bas des royaumes, l'univers physique, ne devrait pas également comporter une multiplicité de mondes.
Il cite la michna (Ouktsin 3:12), qui dit que "Hachem accordera un jour [une récompense de] 310 mondes à chacun des justes (tsadikim)", laissant entendre que cela fait peut-être référence aux planètes physiques de l'univers.

Le rabbi Horowitz apporte une source intéressante à son point de vue, tirée du chant de Débora, dans le livre biblique des Juges. Le verset auquel il fait référence dit : "Maudit soit Méroz (מֵרוֹז) ... maudits soient ses habitants" (Shoftim 5,23).
Il existe une opinion dans le Talmud (Moed Katan 16a) selon laquelle Méroz est le nom d'une étoile.
Selon cette opinion talmudique, la référence biblique aux "habitants" de l'étoile Méroz est un exemple clair de la tradition juive où les sages semblent approuver l'idée d'une vie extraterrestre.

D'autres ont suggéré une approche similaire que celle du rabbi Horowitz (séfer Habrit). On peut citer le 'Hida (dans Péta'h Einayim - sur Tossafot - Ména'hot 37a) qui soutient également l'idée d'une vie extraterrestre.
[ voir également en accord avec cela : le Zohar 1:40b ; 157a ; 254a ; ainsi que le 'Hessed léAvraham, partie 2, chap.4 ; ou bien le Ramak - Pardes Rimonim - chaar 2, chap.7 ]

Le rabbi Horowitz accepte clairement l'idée selon laquelle la vie extraterrestre existe potentiellement ; cependant, il souligne ensuite que ces formes de vie ne possèdent aucune ressemblance avec la vie humaine et n'ont certainement pas de libre arbitre.
Il qualifie ceux qui croient que la vie sur ces planètes est similaire à la vie sur Terre de "fous qui croient n'importe quoi".
Tout comme dans une montre, il y a de nombreux rouages et pièces, chacun étant conçu pour une fonction spécifique et unique, il n'est pas nécessaire/utile qu'il existe une autre planète dans l'univers qui partage la nature ou les caractéristiques de ce monde. Ces créatures peuvent posséder l'intelligence et la connaissance, mais la Torah dit que le libre arbitre est une propriété unique aux êtres humains qui vivent sur terre, et nulle part ailleurs.

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-> Le rabbi Joseph Solomon Delmedigo était un rabbin, médecin, astronome et mathématicien du 17e, qui a brièvement étudié sous la direction de Galilée.
Dans son ouvrage, séfer Elim, il adopte une approche unique dans sa discussion sur la physique et l'univers, ainsi que sur un certain nombre de sujets connexes. Au cours de sa discussion, il écrit à propos des étoiles lointaines dans le ciel nocturne que "chacune de ces étoiles est éclairée par un soleil, qui est leur lanterne, et qui sait si elles contiennent une Terre habitée par des êtres comme nous".
Selon lui, cela ne devrait surprendre personne qui étudie le Talmud, et il cite le même verset et la même référence de la Michna que le rabbi Horowitz ci-dessus, selon lesquels, à l'avenir, Hachem donnera 310 mondes à chaque personne qui L'aime.

-> Le rabbi David Friesenhausen (18e siècle) fut l'un des premiers partisans de la philosophie moderne "Torah im déré'h éretz" (développé par le rav Samson Raphael Hirsch).
A son époque, pendant le siècle des Lumières, de nombreuses idées révolutionnaires et controversées ont vu le jour, tant dans la société en général que dans les cercles juifs traditionnels en particulier. Quoi qu'il en soit, bien que ses œuvres restent largement méconnues, il a publié une étude approfondie sur l'astronomie et la géométrie. Intégrant habilement les enseignements d'un D. miséricordieux dans ses discussions sur l'astronomie, il suggérait que la vie devait exister sur d'autres planètes du système solaire, "car pourquoi limiter la gloire de Dieu et suggérer qu'Il laisse une grande planète désolée et dépourvue de vie?" (Friesenhausen - Mosdot Tével 37a).
Il exprimait également sa conviction que de nouvelles planètes seraient découvertes au-delà de Saturne dans notre propre système solaire pour des raisons similaires : "Pourquoi limiter la capacité d'Hachem à créer une ou deux autres planètes?" (Mosdot Tével 32b)
Dans ce même ouvrage, il publia un chant du Sabbath à la gloire du système solaire, dans laquelle il fait référence à Hachem comme source de vie sur d'autres planètes.

-> Le rabbi Dovber Tursch (fin du 19e siècle), fait mention à plusieurs reprise dans son Guinzé Hamélé'h, de sa croyance en la vie extraterrestre. Il affirme qu'une météorite qui s'est écrasée en Jamaïque en 1864 avait une composition chimique qui confirmait l'existence de la vie extraterrestre. Il utilise même sa croyance en la vie extraterrestre pour expliquer un enseignement ésotérique du Rambam, mentionné ci-dessus, selon lequel les planètes sont des êtres sensibles (doués d'une certaine forme d'intelligence) qui "reconnaissent" Hachem.
Le rabbin Tursch écrit que le Rambam fait en réalité référence aux créatures qui vivent sur ces planètes.

Il est écrit : "Louez-le, soleil et lune, louez-le, vous toutes, étoiles brillantes!" (Halélouou chémech véyaréa'h, Halélouou kol ko'hvé ohr - Téhilim 148,3)
Le rabbi Tursch écrit que, de même ici, ce ne sont pas les étoiles elles-mêmes qui louent Hachem, mais plutôt les formes de vie vivant dans ces systèmes solaires.

[on peut se demander comment il interprète la première partie concernant le soleil et la lune qui louent Hachem.
On peut rapporter l'avis du Targum et du midrach Socher Tov sur : "Les cieux racontent la gloire de D." (Téhilim 19,2), commentant ainsi : "Les cieux incitent les autres à raconter".
(les merveilles de l'univers nous poussent à louer et glorifier Hachem). ]

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+ Des perspectives juives plus contemporaines :

-> Le rabbi Avigdor Miller semble s'opposer à l'idée d'une vie extraterrestre. Interrogé par un étudiant sur la signification de la présence d'eau sur Mars, le rabbi Miller attribue ces gros titres principalement à un battage médiatique et suggère que, si cela se confirme, il s'agit peut-être simplement d'un test venu d'en-Haut pour voir si quelqu'un pensera qu'il y a de la vie sur Mars. [Bétsalel Miller - Questions & réponses avec le rav Miller (2013 - vol.2 )]

-> D'autre part, le rabbi Joseph B. Soloveitchik a déclaré que penser que nous sommes seuls dans l'univers découle de notre propre orgueil, que les êtres humains doivent être les seuls êtres importants dans le cosmos. [voir The Rav - Thinking Aloud]

-> Le rav Avraham Its'hak haKohen Kook écrit :
"Nos Sages connaissaient, par le secret de D. révélé à ceux qui le craignent, toute la nature dans sa vérité ... et les Sages nous ont révélé dans le séfer Yétsira et dans le Tikouné Zohar que chaque planète est un monde en soi, et qu'elle ne peut être appelée un monde si elle ne contient pas ce qui est nécessaire pour être un monde [c'est-à-dire que le terme "monde" ne peut s'appliquer qu'à une planète abritant de la vie."

-> Une autre figure rabbinique contemporaine qui s'est beaucoup exprimée sur le sujet de la vie sur d'autres planètes est le rabbi de Loubavitch. Rassemblant harmonieusement tous les points de vue, l'opinion du Rabbi transparaît dans l'une de ses correspondances avec le professeur Velvl Greene.
Le professeur Greene était professeur émérite à l'université du Minnesota et à l'université Ben Gourion du Néguev, et l'un des premiers participants au programme d'exobiologie de la NASA visant à rechercher la vie sur Mars. Le Rabbi encouragea le professeur Greene à rechercher la vie sur Mars, soulignant que "celui qui déclare qu'il n'y a pas de vie en dehors de la Terre limite les capacités du Créateur" (rapporté dans le Kfat Habad Magazine n°121).
Le Rabbi utilisa également le texte talmudique susmentionné, selon lequel Méroz est le nom d'une étoile, et ses "habitants", faisant référence à la vie qui s'y trouve.

À une autre occasion, le Rabbi a été interrogé sur l'existence d'autres civilisations en dehors de celles de la Terre. Il a répondu :
"Selon la Torah, il peut exister des formes de vie extraterrestres.
Le Talmud en fait mention. Les civilisations, cependant, qui impliqueraient des formes de vie intelligentes, sont une autre histoire.
Selon la Torah, une qualité déterminante de la vie intelligente est, comme c'est le cas pour l'homme, la présence du libre arbitre. De plus, l'existence du libre arbitre et la capacité de l'homme à l'utiliser ne sont possibles que grâce à la Torah.
[en ce sens il est écrit : "Il n’est d’homme libre que celui qui se consacre à l’étude de la Torah" (Pirké Avot 6,2). Le Méiri de commenter : "La Torah est une source de liberté qui permet à l'homme d'être fidèle à lui même et à son âme divine, d'être libre de pouvoir vivre en harmonie avec sa véritable intériorité.]

Par conséquent, si nous devions supposer qu'il existe une vie intelligente ailleurs dans l'univers, celle-ci devrait avoir la Torah.
Ce qui est impossible. Elles ne peuvent pas avoir leur propre Torah, différente, car la Torah est la vérité, et il ne peut y avoir qu'une seule vérité.
Mais il est également impossible de supposer qu'elles ont notre Torah.
Après tout, l'histoire de la façon dont la Torah a été donnée au peuple juif ici sur terre est décrite en détail dans la Torah.
Une grande attention est accordée à ces détails, car ils sont importants pour notre compréhension même de la Torah."
[rapporté dans le livre Mind Over Matter d'Arnie Gotfryd. ]

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