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Les justes créditent leurs villes

+ Les justes créditent leurs villes :

"Yaakov sortir de Béer Chéva et alla vers 'Haran" (Vayétsé 28,10)

-> Rachi commente : "Le départ d'un juste d'une ville a un impact. Tant qu'il est dans la ville, il en est la gloire, l'éclat et la splendeur. Lorsqu'il quitte la ville, sa gloire, son éclat et sa splendeur disparaissent".

Les trois qualités : la gloire, l'éclat et la splendeur, correspondent à 3 attributs importants : la crainte du Ciel, la sagesse de la Torah et un caractère admirable.

La gloire fait référence à la crainte du Ciel, car il n'y a rien de plus glorieux que la crainte du Ciel, comme l'a dit le roi Shlomo : "Une femme qui a la crainte du Ciel sera exaltée" (Michlé 31,30).

L'éclat fait référence à la sagesse de la Torah, car une lumière rayonnante émane du visage des érudits de la Torah, comme l'a dit le roi Shlomo : "La sagesse d'une personne éclaire son visage" (Kohélet 8,1).

Enfin, la splendeur fait référence à un caractère admirable, qui apporte de la splendeur à une personne, comme l'indique la Michna : "Quelle est la bonne voie qu'une personne doit choisir? Tout ce qui est splendide pour celui qui l'accomplit et qui lui apporte la splendeur des autres" (Pirké Avot 2,1).

Les 3 aspects du juste : la crainte du Ciel, la sagesse de la Torah et les traits de caractère admirables, sont mentionnés par ordre d'importance.
La crainte du Ciel est l'attribut le plus important de tous, comme le dit la Torah : "Que vous demande Hachem? Uniquement de crainte Hachem votre D." (Ekev 10,12).
La crainte du Ciel est même plus importante que l'étude de la Torah, car nos Sages nous disent que la sagesse de la Torah n'a aucune valeur sans la crainte du Ciel. La guémara (Shabbath 31b) compare celui qui étudie la Torah mais ne craint pas le Ciel à celui qui construit une porte pour une cour inexistante. La Torah est la porte que l'on franchit pour atteindre la cour de la crainte du Ciel. Si l'on se contente d'étudier la Torah sans atteindre la crainte du Ciel, notre étude de la Torah n'a que peu de valeur.
Enfin, si la sagesse de la Torah n'est qu'une porte d'accès à la crainte du Ciel, le perfectionnement du caractère est une porte par laquelle il faut passer pour atteindre la sagesse de la Torah.
Il n'est possible pour une personne d'atteindre la véritable sagesse de la Torah qu'après avoir perfectionné son caractère.

Il existe un trait de caractère particulier qui est une condition préalable absolue à la sagesse de la Torah : l'humilité.
Moché était extrêmement humble, comme l'indique la Torah : "L'homme Moché était très humble, plus que n'importe qui sur la face de la terre" (Béahaloté'ha 12,3).
C'est pourquoi il a mérité de recevoir la Torah d'Hachem. Il est impossible de devenir un véritable érudit de la Torah sans être humble et effacé. En effet, la Torah est comparée à de l'eau. L'eau coule toujours vers le point le plus bas, et de même, la sagesse de la Torah n'est atteinte que par ceux qui sont humbles.
[Maharal - Gour Aryé ]

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=> Les justes sont gratifiés de la crainte du Ciel, de la sagesse de la Torah et d'un caractère admirable.
Il faut d'abord parfaire son caractère avant d'atteindre l'érudition de la Torah, et il faut d'abord étudier la Torah avant d'atteindre la crainte du Ciel, parce que l'étude de la Torah est une porte d'entrée vers la crainte du Ciel.

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