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Les mitsvot nous délivrent de nos difficultés

+ Les mitsvot nous délivrent de nos difficultés :

-> Le rav Kalonymos Kalman Shapira (le rabbi de Piaseczno), dans son Aish Kodech (léItrou 'hag chel Pessa'h 5700) explique que les flux d'énergie spirituelle provenant du Ciel ont besoin d'un contenant physique pour les "contenir".
Sans un tel contenant, l'énergie ne peut pas entrer dans le monde physique/matériel et reste bloquée au Ciel.
Il explique que cela peut être le cas en ce qui concerne une yéchoua (délivrance, salut) d'une personne particulière pour la douleur qu'elle traverse. Il se peut que la yéchoua attende du Ciel un récipient.

L'un des moyens de créer ce récipient est d'accomplir des mitsvot.
En les accomplissant, nos actions deviennent des réceptacles de l'influence divine qui peuvent également "contenir" notre délivrance personnel.

Le rabbi Shapira dit que c'est la raison pour laquelle il a été ordonné aux juifs de manger de la matsa la nuit précédant leur départ d'Egypte (Bo 12,8), ce qui est en fait quelque peu difficile à comprendre, étant donné que la Haggadah dit (dans la section de "Rabban Gamliel haya omer kol chélo") que la mitsva de la matsa est due au fait que nos ancêtres ont quitté l'Egypte de manière précipitée, sans avoir suffisamment de temps pour que leur pâte devienne du levain (voir Bo 12,39).
Si c'est le cas, quelle est la raison pour laquelle Hachem a ordonné de manger de la matsa la nuit précédant leur départ (voir Ramban Bo 12,39) ?

Le rabbi Shapira explique que la réalisation de cette mitsva a permis de créer un récipient pour la Rédemption qui allait se produire le lendemain (où ils ont quitté l'Egypte).

Manger de la matsa les années suivantes commémore la sortie d'Egypte, alors que manger de la matsa cette année-là provoqua en fait la sortie d'Egypte (voir Ohr Ha'Haïm - Bo 12,15).

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-> Ainsi, l'augmentation de notre observance des mitsvot surtout pendant nos périodes de souffrance, de difficultés, peut créer un réceptacle pour contenir le salut, la délivrance de notre douleur.
Le rabbi de Shapira ajoute l'idée que : même si n'importe quelle mitsva peut devenir un réceptacle pour une yéchoua, lorsqu'une mitsva particulière a une corrélation avec une yéchoua spécifique alors elle peut avoir encore davantage d'effet.
Par conséquent, il écrit que les mitsvot de Pessa'h et du Séder ont une efficacité particulière pour nous apporter le salut parce qu'elles expriment le concept de géoula et de yéchoua.

-> L'idée est que toutes les mitsvot sont une manifestation de la volonté d'Hachem dans ce monde et, par conséquent, un récipient naturel par défaut.
Selon le Arvé Na'hal (Lé'h Lé'ha), nos actions peuvent devenir des récipients contenant l'influence divine.
[les mitsvot nous permettent de contenir le flux du salut, d'où l'importance d'essayer de les réaliser du mieux qu'on peut malgré les difficultés et douleur de la vie. ]

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