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Les Simanim

+ Les Simanim (à Roch Hachana) :

-> Abayé dit : "Un signe est significatif" (Simana milta hi - guémara Horayot 12a).

-> "Il n’y a pas de sens mystique dans la consommation de ces fruits. Ils ne sont qu’un signe pour rappeler à l’homme de s’éveiller à la téchouva et de prier sur son sort
[…]
Le fait de les consommer nous porte à croire que nos souhaits ont une chance d’être exaucés."
[Chla haKadoch – massékhet Roch Hachana]

[par exemple, en mangeant la pomme avec du miel, nous nous rappelons que toute la destinée de notre année à venir se joue actuellement. Est-ce que à l'image de la pomme, que nous avons face à nos yeux, nous voulons une année qui dégouline de douceurs (miel)?
Si oui, alors c'est possible! Pour cela, par exemple nous devons dégouliner de téchouva et de prières du plus profond de notre être!
Il en est de même pour chacun des simanim qui nous aide à ressentir concrètement les choses par la vue, le goût, ...]

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-> Les simanim démontrent notre confiance dans le jugement favorable qui sera rendu à Roch Hachana.
[‘Hatam Sofer – Drachot Roch Hachana]

-> Le rav Shlomo Kluger ('Hokhmat Shlomo) écrit :
"L'idée n'est pas que manger cette nourriture est une prière, car il n'y a pas de tel concept de manger comme prière.
Mais plutôt, nous mangeons ces fruits afin d'illustrer notre confiance que Hachem nous donnera une bonne année ...

Nous mangeons ces aliments bons et doux, et nous récitons à propos d'eux [que nous devons avoir une bonne année], et c'est ainsi (que D. nous en préserve) s'il y a un décret difficile sur nous, il sera transformé pour le bien par nos mots. Amen, qu'il en soit ainsi!"

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-> Chacun des simanim, nous donne l’occasion de louer D.
En effet, chaque Yéhi ratson, permet d’exprimer davantage la grandeur d’Hachem.

=> A chaque Roch Hachana, nous renforçons l'idée fondamentale suivante : quoiqu'il puisse nous arriver dans notre vie, si nous témoignons toujours d'une confiance absolue en Hachem, alors cela à la capacité de transformer un mauvais décret en de bonnes choses.

Par exemple, lorsque tout semble extérieurement rouge comme une pomme, si nous coupons nos problèmes en petits morceaux comestibles, auxquels nous ajoutons beaucoup de miel (des idées de émouna qui nous parlent, de joie même en se forçant si nécessaire, ...), alors notre vie deviendra digeste, et même très belle.
En effet, lorsque Hachem voit que nous agissons à l'encontre de notre nature en transformant tout positivement, par confiance en Sa miséricorde et Sa toute puissance alors Il transforme positivement la nature de nos décrets.

Selon nos Sages, si par le fait d’avoir confiance en Hachem, nous sourions même dans nos moments difficiles, alors D. dit : Je vais vous donner de réelles raisons de sourire!

Selon la guémara (Roch Hachana 11a), c’est à Roch Hachana que nos Matriarches Sarah (שָׂרָה) et Ra’hel (רָחֵל), ainsi que la prophétesse ‘Hanna (חַנָּה) ont été rappelées à Hachem, et il a été décrété qu’elles auraient des enfants (Yits’hak, Yossef et Chmouel).
Le 'Hatam Sofer enseigne que 'Hanna a mérité d'avoir des enfants grâce à sa joie. En effet, elle a réussi à trouver de la joie dans sa vie malgré sa grande misère, et par ce mérite elle a obtenu le salut de pouvoir porter un enfant.

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-> Le Nétivot Shalom rapporte les paroles d'un tsadik :
Le siman (signe) principal est d'avoir une disposition à être joyeux.
A Roch Hachana, nous mangeons de la viande et des aliments doux [comme aide] pour être heureux et festif, et le bonheur est un bon signe pour l'année à venir.
Ainsi, le signe principal n'est pas dans ce que l'on mange, mais plutôt les émotions positives générées.
Le fait d'être joyeux est un très bon signe pour l'année à venir.

=> A Roch Hachana, nous sommes joyeux car nous avons confiance que notre papa Hachem va nous accorder une bonne année (pas par nos mérites, mais dans Son infinie bonté!).
D'ailleurs, au sujet de Roch Hachana, il est écrit : "Ne vous attristez donc pas, car la joie en Hachem est votre force." (Né'hémia 8,10).
De même : "Celui qui a confiance en D., [Sa] bienfaisance l’entourera [pour le garder]" (Téhilim 32,11).

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+ La colère :

-> La michna Broura (תקפג:ה) nous avertie sur le fait de se mettre en colère à Roch Hachana.
Il y est enseigné que de même que les bons signes alimentaires peuvent annoncer une bonne année, de même le fait d’être de bonne humeur aura un impact similaire, tandis que le fait de s’énerver aura l’effet inverse.
C'est pourquoi on devra se surveiller et s’empêcher de tout sentiment de colère ou d’inquiétude à Roch Hachana, afin que cela soit un bon signe pour l’ensemble de notre année à venir.

[Elle écrit : "On doit être particulièrement vigilant à ne pas se mettre en colère pendant ces jours [de Roch Hachana] ... A la place, on doit être joyeux et témoigner de notre confiance en Hachem."
Imaginons que pour un moment de colère à Roch Hachana, nous aurons à en payer le prix pendant toute l'année à venir!]

-> A Jérusalem, on avait l'habitude de dire : "On trempe une pomme dans du miel comme signe pour une année douce. A plus forte raison, n'existe-t-il pas de plus beau signe pour avoir une belle année que d'être soi-même un "juif doux", avec un sourire au visage, et saluant chaleureusement autrui."

-> Rabbi Pin'has de Koritz enseigne que nous avons l'habitude de ne pas manger de la nourriture aigre, amer, à Roch Hachana, car nous ne voulons pas avoir un visage amer en ce jour.
En effet, nous voulons témoigner uniquement une expression de plaisir et de satisfaction, comme bon signe pour l'année à venir.
[nous voulons constamment avoir un sourire, soit un demi-cercle du bas vers le haut, qui symbolise un bol pour recevoir les bénédictions Divines pour notre année à venir.
A l'inverse, en mangeant quelque chose d'aigre, pendant un bref instant, notre visage va faire une expression inverse, ce qui pourrait être un mauvais signe.
Evidemment à plus forte raison si on témoigne de mauvais traits de caractère comme la colère.]

-> Se mettre en colère à Roch Hachana est un signe de mauvais augure qui peut avoir sur toute l’année des influences néfastes pouvant annuler tous les signes de bon augure, comme la pomme trempée dans le miel, …
[Kaf ha’Haïm – début du chap.53]

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