Aux délices de la Torah

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"Mais le 7e jour, il y aura repos" (Emor 23,3)

-> Citant l’enseignement de nos Sages selon lequel le Shabbat n’a été donné au peuple juif qu’afin de lui donner le loisir d’étudier la Torah, l’auteur du Bné Chouchan y trouve une allusion à travers le verset : "Mais le 7e jour, il y aura repos" (וּבַיּוֹם הַשְּׁבִיעִי שַׁבַּת שַׁבָּתוֹן).
Il fait remarquer que les initiales hébraïques de cette expression équivalent numériquement au mot Torah (תורה).
En d’autres termes, durant Shabbat, il nous incombe de nous plonger dans l’étude de la Torah.

-> b'h, à ce sujet : https://todahm.com/2018/03/05/shabbath-un-jour-special-pour-letude-de-la-torah

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-> "Le 7e jour, ce sera Shabbat Shabbatone" (Emor 23,3)

=> Le jour de Shabbat est qualifié de Shabbat Shabbatone c'est à dire double Shabbat. Quel en est le sens?

-> Le Maguid de Doubno rapporte l'illustration d'un père qui offre en cadeau à son fils une belle montre pour lui faire plaisir. L'enfant est tout heureux de ce beau cadeau et admire cette montre avec grande joie, l'inspectant de tous les côtés. Mais, suite à une légère maladresse, la montre tombe et le verre qu'elle contenait se casse.
Voyant ces débris, l'enfant se mit à pleurer, empli de tristesse pour la perte d'un si beau cadeau. Constatant que son fils ne parvint pas à s'apaiser, le père lui dit : "Je t'ai offert cette montre pour te faire plaisir et te rendre heureux. Si je savais que tu allais en concevoir une telle peine, je ne te l'aurai jamais offerte!"

Hachem aussi a offert un merveilleux cadeau à Son Peuple bien-aimé : le Shabbat, jour de repos et de délice.
Mais parfois, du fait que l'on y cesse tout travail, on en vient à des légèretés, médisance, moqueries, temps perdu, ... fautes qui auront un coût dans le monde futur.
Hachem nous dit alors : Je vous ai donné ce jour pour votre bien, pour que vous profitiez de ce repos pour étudier la Torah et s'approcher d'Hachem, ce qui est le plus grand bien. Mais Je ne vous ai pas donné ce jour pour multiplier les fautes du fait de l'oisiveté et devoir ensuite rendre des comptes amers dans l'autre monde. Le
Shabbat doit être Shabbat Shabbatone, double repos : repos dans ce monde, mais aussi source de repos et récompense dans l'autre monde.

"Tout étranger (non Cohen) n'en consommera pas (de la Térouma - nourriture sacrée revenant au Cohen)" (Emor 22,13)

-> Rabbi Nathan de Breslev (Likouté Halakhot) expliquer de la façon suivante la raison pour laquelle la Térouma est interdite aux non Cohen.
La capacité du Cohen à contenir la sainteté est plus grande qu'un non Cohen. D'autre part, en mangeant de la Térouma, on reçoit dans son âme une lumière spirituelle très haute.
Ainsi, le Cohen constitue un réceptacle adapté pour contenir la grande lumière qui provient de cette consommation. Mais le non Cohen n'a pas le droit d'en manger, car du fait que la capacité à recevoir la sainteté dont il dispose est plus étroite, son âme ne peut pas supporter cette lumière si haute.
De ce fait, l'intensité de la sainteté qui lui parviendra par cette consommation lui causera des dommages spirituels, du fait qu'il n'ait pas la force suffisante pour la supporter.

Dans l’épreuve, Hachem nous retire tout sauf Sa crainte

+ Dans l'épreuve, Hachem nous retire tout sauf Sa crainte :

-> Hachem teste la descendance des saints Patriarches (les juifs) de la même manière, comme le dit le verset : "Car Hachem, ton D., te met à l'épreuve pour savoir si tu aimes Hachem, ton D., de tout ton cœur et de toute ton âme" (Réé13,4).

Le cœur de l'épreuve est lorsque la personne ne voit pas la lumière de la sainteté et se sent éloignée, que ce soit sur le plan physique ou spirituel, assaillie par des pensées mauvaises.
Le Baal Shem Tov explique que lorsqu'une personne est mise à l'épreuve, tous ses niveaux spirituels et ses réalisations lui sont retirés, et ce n'est que par une simple crainte fondamentale du Ciel qu'elle peut surmonter l'épreuve.
Si une personne devait résister à son épreuve tout en conservant toutes ses réalisations spirituelles, ce ne serait pas une véritable épreuve, car lorsqu'elle perçoit la lumière de la sainteté, tout ce qu'elle veut, c'est faire la volonté d'Hachem. C'est pourquoi tous ses niveaux lui sont d'abord retirés, ne lui laissant que son émouna, qui est sa crainte d'Hachem, car la émouna est la porte d'entrée vers la crainte de D., car comment peut-on craindre Hachem si l'on ne croit pas en Son existence?
De cette manière, la personne est véritablement mise à l'épreuve pour savoir si elle suivra les directives d'Hachem même dans cette situation (d'obscurité).

-> Le Méor Enayim (Vaéra) enseigne : "Une épreuve (nissayon), c'est lorsque le lien que l'on a développé avec Hachem par son intellect est supprimé pendant la durée des épreuves, ne nous laissant que le libre choix. Sans cela, ce ne serait pas vraiment une épreuve, un test, car grâce à notre lien avec Hachem, un tsadik restera sûrement sur sa voie".
Ainsi, l'illumination spirituelle d'une personne doit d'abord être obscurcie, ne lui laissant que sa crainte du Ciel ; ensuite, elle est mise à l'épreuve pour voir si sa crainte du Créateur seul lui permettra de résister à l'épreuve.

-> Le Lev Sim'ha (Vayéra, Amarim) écrit :
C'est ce à quoi fait allusion l'enseignement de nos Sages (Béra'hot 33b) selon lequel "tout est entre les mains du Ciel, sauf la crainte du Ciel" = lorsqu'une personne est mise à l'épreuve, toutes ses réalisations spirituelles peuvent lui être retirées par "les mains du Ciel", sauf sa crainte du Ciel, qui reste en elle même pendant l'épreuve.

-> Lorsque Avraham a vécu l'épreuve de la Akéda, le verset : "Il vit le lieu de loin" (vayar ét amakom méra'hok - Vayéra 22,4).
Le Maguid de Kozhnitz (Avodat Israël - Vayéra) explique que Hachem, qui est appelé HaMakom (l'Endroit), semblait distant d'Avraham, le rendant incapable de se connecter avec Hachem au niveau qui lui convenait. C'était là le véritable test : la suppression de son niveau spirituel.
Pourtant, même ainsi, il s'est renforcé grâce à sa émouna, pour accomplir le commandement d'Hachem.
Après la Akéda, les acquis spirituels d'Avraham lui revinrent, et il fut capable de percevoir clairement comment Hachem l'avait accompagné tout au long du chemin, veillant à ce qu'il surmonte l'épreuve.
Avraham légua ce pouvoir à tous ses descendants, leur permettant ainsi de se fortifier pour surmonter les défis même lorsqu'ils traversaient des moments sombres, que ce soit sur le plan physique ou spirituel.

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-> Maintenant, une personne peut se demander : à quoi cela sert-il de savoir que Hachem, qui est bon et fait le bien, est présent en toutes circonstances, si cette connaissance, ainsi que toutes mes autres réalisations spirituelles, me sont retirées lorsque je suis soumis à une épreuve?

Le Sfat Emet de Brezan (Vayéchev) répond que plus une personne s'efforce continuellement de se renforcer dans le service d'Hachem, plus elle grave dans son âme la détermination de ne pas s'écarter de Sa volonté.
L'habitude devient une seconde nature pour une personne, et cette marque reste gravée dans son âme même lorsque toutes ses réalisations spirituelles lui sont retirées. Cette marque sacrée lui insufflera la force nécessaire pour surmonter toutes ses épreuves.

Impact du mensonge sur nos prières

-> Nos Sages (guémara Baba Kama 38b) nous disent qu'Hachem ne retient jamais la récompense due à l'une de Ses créations.
Cependant, nous voyons qu'il y a des gens qui étudient la Torah, prient avec kavana, récitent tous les béra'hot appropriés, mais ne parviennent toujours pas à voir la bénédiction dans ce qu'ils font.
Il semble que leurs prières soient ignorées et qu'ils ne reçoivent pas l'aide du Ciel dont ils ont besoin pour réussir. Pourquoi en est-il ainsi?

Rabbi Yaakov Abou'hatséra (Aleph Bina - Téhilim 119) explique que l'influence de nos prières dépend non seulement de la profondeur de notre kavana pendant que nous prions, mais aussi de la valeur de la bouche par laquelle nos prières sont prononcées.
Une bouche qui a été souillée par de mauvaises paroles ne peut pas ensuite produire des mots de prière qui seront acceptables devant Hachem. Ses prières ne peuvent pas s'élever pour faire descendre la bénédiction des mondes supérieurs, et par conséquent, les demandes qu'on formule dans notre prière restent sans réponse.
Telles sont les prières des personnes qui disent des mensonges, des plaisanteries insensées, du lachon ara et du ré'hilout (colportage), et qui utilisent ensuite la même bouche et la même langue pour prononcer les mots saints de la prière à Hachem.
Il est écrit à leur sujet : "celui qui débite des mensonges ne subsistera pas devant mes yeux" (Téhilim 101,7).

Le prophète (Yéchayahou 66,20) dit : "Les Bné Israël apporteront leur sacrifice de min'ha dans un récipient pur".
De même qu'un korban (sacrifice) doit être offert dans un récipient pur, de même nos prières doivent être offertes par une bouche pure. Mentir et ensuite prier Hachem avec la même bouche peut être comparé au fait de voler du blé et de l'offrir comme korban à Hachem. Nos Sages disent à ce sujet : "Ce n'est pas une bénédiction, mais un blasphème" (guémara Baba Kama 94a).

Pour que nos prières soient acceptées par Hachem, nous devons protéger notre langue des paroles interdites. Les mots de notre prière seront alors purs et saints, et trouveront grâce aux yeux d'Hachem lorsqu'ils monteront au ciel pour apporter la bénédiction sur tous les mondes.

Grâce au pouvoir de l’unité, nous méritons de recevoir la Chékhina

+ Grâce au pouvoir de l'unité, nous méritons de recevoir la Chékhina :

"Moché réunit toute l'assemblée des bné Israël et leur dit : "Voici les paroles qu'Hachem a ordonné de faire"." (Vayakel 35,1)

-> Le Sfat Emet explique que si le peuple juif a reçu l'ordre d'observer le Shabbat avant de construire le Michkan, c'est parce que le but principal de ce dernier était d'être un lieu de résidence pour la Chékhina, et que Hachem ne fait reposer Sa Chékhina parmi nous que grâce au pouvoir de l'unité du peuple.
Ceci est illustré par le verset : "Tu Me feras un Mikdach, et Je résiderai au milieu de toi" (Térouma 25,8), ce que le midrach (voir Alchikh hakadoch Térouma) explique ainsi : "Il ne dit pas "béto'ho" (au pluriel), mais "béto'ham" (au singulier). Cela nous enseigne que lorsque la nation est unie (comme une seule personne), la Chekhina repose parmi nous."

Le Shabbat est le moment de la semaine où les juifs se rassemblent.
Ainsi, le verset dit que Moché rassembla tout le peuple juif et leur ordonna de célébrer le Shabbat comme un temps de rassemblement hebdomadaire, permettant ainsi à la Chékhina de résider dans le Michkan, au sein de la nation.  [le Shabbath est un Michkan temporel]

-> Le Sfat Emet explique ensuite que Moché rassembla toute la nation et leur dit qu'Hachem leur avait ordonné de se rassembler.
En se rassemblant, la nation s'élèvera, ce que nos Sages appellent "knesset Israël", le rassemblement d'Israël, et cela amènera la Chékhina à reposer parmi nous.

La sainteté du Chabbat nous aide à mieux observer les mitsvot

+ La sainteté du Chabbat nous aide à mieux observer les mitsvot :

"Moché réunit toute l'assemblée des bné Israël et leur dit : "Voici les paroles qu'Hachem a ordonné de faire : 6 jours durant, le travail sera effectué, mais le 7e jour (le Shabbath) sera saint pour vous." (Vayakel 35,1-2)

-> Le séfer Tiferet Israël explique que les mots "Voici les paroles qu'Hachem a ordonné de faire" (élé adévarim acher tsiva Hachem) font référence aux 613 mitsvot.
Le verset dit que la sainteté du Shabbat aide à accomplir tout ce qu'Hachem nous ordonne de faire.
C'est ainsi que la guémara (Yérouchalmi Béra'hot 1:5) affirme que la mitsva de "se souvenir du jour du Shabbat" est incluse dans les mots : "Vous observerez tous mes commandements et vous serez saints pour votre D."
Autrement dit, la mitsva du Shabbat est égale à toutes les autres mitsvot de la Torah.

C'est l'intention du midrach (Chémot rabba 25,12) qui dit : "Hachem dit à Israël : Si tu mérites d'observer le Shabbat, Je considérerai cela comme si tu observais toutes les mitsvot de la Torah."
En effet, observer le Shabbat permet d'observer toutes les mitsvot d'Hachem.

"Une bonne pensée n'est jamais perdue"
[Zohar - Térouma 150b]

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=> Nous ne devons jamais cesser d'avoir une bonne intention, d'aimer Hachem, d'aspirer à ce qu'Hachem nous permettre d'accomplir davantage Sa volonté, ...
Contrairement à ce qu'on pourrait penser (c'est qu'une simple pensée), toute bonne pensée a un impact considérable et éternel.

On ne peut pas devenir riche avec de l’argent sale

+ On ne peut pas devenir riche avec de l’argent sale :

-> Le 'Hida pose une question que beaucoup de gens se posent.
Nos Sages parlent en bien de quelqu’un qui donne la tsédaka et disent qu’il reçoit une grande récompense. Cependant, le fait demeure que nous voyons beaucoup de gens qui donnent beaucoup de leur argent à la tsédaka mais ne méritent pas ces bénédictions. Parfois, ils vivent une tragédie ou perdent tout leur argent. Qu’est-il arrivé à leur récompense?

Le 'Hida dit qu’une réponse à cette question est que ces hommes étaient destinés à mourir, et que leur vie a été sauvée grâce au mérite de leur tsédaka.
Comme un pauvre est considéré comme mort, grâce au mérite de leur tsedakah, Hachem leur a permis d’accomplir leur sentence de mort dans la pauvreté.

Une autre réponse est que l’on ne peut voir la bénédiction dans son argent que si toute sa fortune est obtenue honnêtement et de manière juste. Si une partie de sa richesse a été obtenue par ruse ou vol, Hachem ne veut pas de sa tsédaka et elle ne sera pas une source de bénédiction. Au contraire, elle mènera à la pauvreté.

"Et tu placeras sur la table du pain de proposition (lé'hem hapanim) devant Moi à tout moment" (Térouma 25,30)

-> Le rav Moché Leib de Sassov disait que le lé'hem hapanim nous enseigne que chaque table juive doit toujours avoir du pain dessus afin que l’on soit toujours prêt à nourrir un homme pauvre et affamé qui pourrait demander de la nourriture.

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[éventuellement, on pourrait prolonger cette idée dans le fait de toujours avoir sur soi : un sourire à donner à autrui (même quand cela ne va pas dans notre vie), de même pour un mot positif, d'appréciation (qui est une nourriture vitale de l'égo de chaque personne), de même en ayant une petite somme d'argent à pouvoir donner, ... ]

Ce qui se passe en-Haut, nous impact

+ Ce qui se passe en-Haut, nous impact :

-> "Le cheval et cavalier qu'Il a lancé dans la mer" (souss véro'hévo rama bayam - Béchala'h 15,1)

=> Pourquoi le verset utilise-t-il un mot pour "lancé" (rama - רָמָה) qui dénote une élévation?

Il me semble que l'explication de tout ceci est la suivante :
Le midrach (Chémot rabba 21,7 ; Zohar 2:170b) raconte que l'ange d'Egypte a prétendu devant D. que les égyptiens et les juifs étaient des idolâtres, alors pourquoi les égyptiens seraient-ils noyés alors que le peuple juif est sauvé?
Ceci est problématique. Pourquoi Hachem a-t-il permis cette accusation contre le peuple juif?
Il l'a fait pour faciliter la chute des égyptiens, afin qu'ils osent poursuivre le peuple juif jusqu'à la mer, où "les eaux profondes les couvriraient "(Béchala'h 15,5).
Sans cette allégation céleste, les égyptiens n'auraient pas suivi effrontément le peuple juif jusqu'à la mer.
En effet, après avoir été témoins des miracles et des prodiges accomplis par Hachem, après avoir été punis par les 10 plaies, tout cela à cause du peuple juif, les égyptiens ont certainement compris que la mer s'était séparée uniquement pour le bien du peuple juif et que s'ils le suivaient, l'eau reviendrait et les submergerait, comme cela s'est effectivement produit.

Mais Hachem voulait que les égyptiens aient la liberté de vouloir et de choisir d'entrer dans la mer à la poursuite du peuple juif. À cette fin, D. a orchestré l'accusation céleste momentanée afin d'éveiller chez les égyptiens l'envie de poursuivre le peuple juif.
Même si les Égyptiens n'étaient pas conscients de l'accusation céleste contre les juifs, ils en étaient conscients sur le plan spirituel (guémara Sanhédrin 94a).
Telle est la nature humaine : sentir ce qui est dit à propos de quelqu'un d'en Haut. Ce qui se passe en Haut se fait sentir en bas, que ce soit au détriment ou au bénéfice de la personne.

D. avait prévu qu'à la suite de l'accusation céleste portée contre le peuple juif, les égyptiens croiraient que le moment était propice pour l'emporter, et qu'ils se jetteraient dans la mer à la suite du peuple juif. En agissant ainsi, l'armée égyptienne exercerait son libre arbitre et accomplirait sa propre volonté.
C'est ainsi qu'"Il fait grandir les nations et les détruit" (Iyov 12,23), et que "pas un seul d'entre eux n'est resté" (Béchala'h 14,28).
[ la guémara (Méguila 50a) explique que même les gens simples, qui ne peuvent recevoir de prophétie, sont capables d'avoir une idée de ce qui se passe au Ciel. Ici aussi, lorsque l'ange a accusé le peuple juif d'être idolâtre, les égyptiens l'ont senti et ont éprouvé le besoin de poursuivre le peuple juif dans la mer, pensant qu'ils avaient une chance de l'emporter.]

C'est ce à quoi fait allusion l'expression "rama bayam" (lancé dans la mer), en utilisant un verbe qui implique une élévation, indiquant qu'ils ont été élevés un peu pour pouvoir suivre effrontément le peuple juif dans la mer.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi]

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=> En orchestrant une accusation contre les juifs dans le tribunal céleste (en Haut), Hachem a enhardi les égyptiens à poursuivre le peuple juif jusqu'à la mer.