Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

Accepter la souveraineté absolue de Hachem, c'est se placer sous Sa protection.
L'homme de foi se pénètre de la conviction que les nombreuses forces de destruction en oeuvre dans la nature ne sont que des marionnettes entres les mains du Créateur.

[Rabbi 'Haïm de Volozhin - Néféch ha'Haïm III,12-13]

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Selon la guémara ('Houlin 7b), celui qui concentre ses pensées sur le verset : "Hachem est D., il n'y a rien en dehors de Lui (Hachem ou aElokim én od milévado - Vaét'hanan 4,35), se trouve protégé contre les forces du mal.

Haïr un autre juif équivaut à haïr Hachem, puisque l'âme de chaque juif est une parcelle de l'âme du Créateur.

[De plus, comme tous les juifs descendent des Patriarches, celui qui hait un autre juif dénigre ses ancêtres, diminuant par conséquent son propre mérite de ses ancêtres (zé'hout avot).]

[rav 'Haïm Vital - Chaaré Kédoucha II,4]

"N'allez pas vous imaginer que le machia'h doive faire des signes et des prodiges, qu'il doive changer l'ordre naturel des choses et ramener les morts à la vie ou d'autres miracles de ce genre. Il n'en est rien ...

L'essentiel, c'est que le machia'h ne transformera pas notre religion en quoi que ce soit. La Torah que nous possédons, ses lois et ses commandements sont éternels, et ne changeront jamais. Rien n'y sera ajouté, ni retranché."

[Rambam - Hilkhot Méla'him 11,3]

"Ce monde-ci n'est qu'un couloir menant au monde à venir.
Habitue-toi à rendre hommage à Hachem dans ce monde, afin d'être préparé à réciter Ses louanges dans le monde à venir"

[Rachi - guémara Béra'hot 63a]

-> "Jérusalem est destinée à devenir la capitale de toutes les nations du monde"
[midrach Chir haChirim rabba 1]

-> "Tous les exilés d'Israël seront rassemblés à Jérusalem, mais Jérusalem ne sera jamais pleine"
[midrach Kohélet rabba 1]

-> La ville de Jérusalem était un phare pour le monde entier (midrach Béréchit rabba 59,8).
Cette lumière a été obscurcie par la destruction du Temple, et ce n'est que lorsqu'il sera rebâti qu'elle retrouvera son éclat.
Alors, Hachem se réjouira et remplira de joie Jérusalem (midrach Chémot rabba 52,4)

-> "10 mesures de beauté ont été accordées au monde.
Jérusalem en a pris 9, et en a laissé une pour tout le restant de la terre"
[guémara Kidouchin 49b]

-> "Tout celui qui n’a pas vu Jérusalem dans sa gloire n’a jamais vu de belle ville de sa vie"
[guémara Soucca 51b]

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+ "Comme elle (Jérusalem) se dresse magnifique, joie de toute la terre"
[Téhilim 48,3]

-> Rachi commente :
"Quiconque arrivait dans la ville abattu et troublé par le poids de ses fautes se rendait au Temple.
Là, il apportait un sacrifice expiatoire qui le lavait de ses fautes. Il en repartait avec le sentiment d'être purifié, le cœur en fête.
Plus largement, les sacrifices communautaires étaient une source de bénédiction pour tout le peuple d'Israël et pour le monde entier."

[D'ailleurs selon le midrach Tan’houma (Térouma 9), si les non-juifs avaient compris combien le Temple leur était profitable, ils l’auraient fait garder par des soldats afin qu’il ne soit pas détruit.]

-> Quelle était cette beauté de Jérusalem?
Qu'aucune personne qui avait fauté, n’y habitait.
Le sacrifice tamid du matin réparait les fautes de la nuit, et le sacrifice tamid de l’après-midi réparait les fautes du jour.
[midrach Téhilim 48]
[tout le monde y était sublime, car non salit par l'impact des fautes!]

-> Jérusalem : "joie de toute la terre."
La tristesse ou la déprime n’avaient pas leur place à Jérusalem.
C’est ainsi, que toute personne qui devait analyser ses affaires financières, devait sortir de la ville où il y avait un endroit spécial pour cela : "le rocher des calculs" (kipa chél 'hechbonot – midrach Chémot rabba 2,3 & 52,5).
Une fois l’angoisse passée, on pouvait de nouveau retourner à Jérusalem, où tout n’est que joie.

-> Suite à la destruction du Temple, il est écrit : "Est-ce là la ville qu’on appelait un centre de beauté, les délices de toute la terre?" (Eikha 2,15)

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-> Prier à Jérusalem, c'est prier devant le Trône de Gloire, car les portes du Ciel se trouvent à Jérusalem et restent ouvertes pour que Hachem reçoive nos prières.
[Pirké déRabbi Eliézer]

C'est pourquoi nos Sages recommandent de se tourner vers Jérusalem, et d'y diriger nos pensées lorsque l'on prie (guémara Béra'hot 30a).

"Les lois de la Torah ne sont rien de moins que des conseils [venus] du plus Grand des conseillers (Hachem), pour corriger l'homme et parfaire tous ses actes"

[Rambam - Hilkhot Térouma 4,13]

+ "Subvenir aux besoins de l'homme est aussi difficile que fendre la mer Rouge"
[guémara Pessa'him 118a]

=> Est-il une tâche qui ne soit pas facile pour Hachem?

-> Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada) explique :
Il est évident que rien n'est difficile pour D., qui est Tout Puissant. Cependant, en créant l'homme et en le faisant maître de la Création, D. s'est pour ainsi dire mis Lui aussi sous sa domination.

Ce n'est que lorsque l'homme est sincèrement convaincu qu'il est entre les mains de D., que Hachem a le "pouvoir" de lui faire du bien.
Ainsi, plus forte est sa foi en Lui, plus D. aura la possibilité d'intervenir en sa faveur.

C'est ce que dit le verset : "Donnez du pouvoir à D." (Téhilim 68,35).
L'homme, si l'on peut dire, donne alors à D. le pouvoir de témoigner Sa bienveillance.

[nos actes ont le pouvoir de "contraindre" Hachem de nous combler de bonté!]

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-> Le Rachbam (sur Pessa'him 118a) note que nous ne devons jamais nous imaginer que notre subsistance nous est assurée (ex: un virement mensuel de notre paie depuis des années, selon le principe logique : j'ai travaillé donc je reçois!).
En effet, c'est en réalité un miracle aussi grand que le passage de la mer Rouge, et nous devons supplier D. de nous accorder ce miracle continuel.

[d'une certaine façon à minima à chaque jour de paie, nous devons faire la fête et remercier Hachem, comme si nous venions de traverser la mer Rouge avec les égyptiens à nos trousses!]

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-> b'h, également à ce sujet : https://todahm.com/2020/07/22/14481

L'homme doit toujours avoir soin d'honorer convenablement son épouse, parce que toutes les bénédictions résident dans le foyer par le seul mérite de la femme.
C'est pourquoi Rava exhortait les habitants de Mé'houza en leur disant : "Honorez vos épouses afin de prospérer!"

[rav 'Helbo - guémara Baba Métsia 59a]

-> Selon nos Sages, suite à la faute de l'Arbre de la Connaissance, l'homme a été maudit : "C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain" (Béréchit 3,19) = l'homme doit travailler dur pour avoir sa subsistance (parnassa).
De son côté, la malédiction de la femme était : "[le mari] dominera sur elle" (Béréchit 3,16).

Ainsi, lorsque le mari honore sa femme, il l'a libère de sa malédiction [puisqu'il ne la domine pas], et par conséquence du Ciel on dit : "Puisqu'il est indulgent concernant la malédiction de sa femme, nous [au Ciel] serons indulgents avec sa malédiction, et il gagnera sa subsistance avec facilité."

-> Dans le Dorech Tsion, il est également écrit cette idée :
Si l'homme se comporte avec sa femme (en dominant et rabaissant son honneur) en justifiant son attitude par la Torah, alors Hachem se conduira envers l'homme mesure pour mesure et accomplira pleinement sa malédiction, à savoir : "à la sueur de ton front, tu mangeras du pain".
Par contre, s'il agit avec bonté et miséricorde avec sa femme sans la dominer, il méritera également que Hachem assouplisse envers lui sa malédiction sur la subsistance et lui évitera d'avoir à suer et à affronter avec tant de difficulté sa malédiction.
Il s'enrichira, et ce, très facilement. C'est dans ce sens que nos Sages (guémara Baba Métsia 59a) ont enseigné : "Honore ta femme plus que toi-même".

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-> Pour retenir la bénédiction, qu'il s'agisse de la richesse ou de tout autre bénédiction, il faut un récipient approprié pour la recevoir.
Dans un foyer, c'est l'épouse qui représente ce récipient.
[Maharal - 'Hidouché Aggadot - guémara Baba Métsia 59a]

Le Maharal enseigne également que plus celui qui reçoit sera proche de celui qui donne, plus complètement la bénédiction lui sera transmise.
[Plus un homme renforce le lien l'attachement à son épouse, réceptacle apte à préserver la bénédiction, plus abondant se fera le flot de la bénédiction.
Et inversement, que D. nous en préserve!]

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-> "Le Maître de l'univers ne pouvait trouver de récipient plus adéquat que la paix pour contenir les bénédictions" (Ouktsin 3,12)
Le réceptacle le plus approprié pour conserver les bénédictions Divines est la paix.
D'une manière générale dans nos relations avec autrui, et en particulier avec notre conjoint(e), en menaçant la paix c'est d'une certaine façon faire des trous dans notre récipient qui reçoit les bénédictions.
Bien souvent on se prend la tête sur des broutilles, par orgueil (c'est MOI qui est raison, c'est MOI qui aura le dernier mot, c'est MOI qui suis le plus fort, ...), mais combien de bénédictions sommes-nous prêts à perdre pour un sentiment aussi futile, qui va percer notre réceptacle à bénédictions?

-> Le Ram'hal (Pardes Rimonim 5,8) explique également qu'il ne suffit pas qu'un homme soit juste et digne de la bénédiction de D. pour la recevoir. La bénédiction ne peut descendre dans ce monde si on ne dispose pas d'un contenant adéquat pour la recevoir.

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-> Le Chla haKadoch (Chné Lou'hot haBrit) explique que les différends, les désaccords et les disputes sont à bannir. Tout celui qui s'investira dans la recherche de la paix avec son prochain générera des bénéfices inestimables, sa subsistance augmentera jusqu'à 100 fois.

-> Rabbi Chimon bar Yo'haï enseigne : Rien n'est plus grand que la paix, car elle inclut toutes les bénédictions.
[midrach Vayikra rabba 96,9]

-> b'h, par exemple, également sur la paix : https://todahm.com/2019/07/08/la-paix

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-> "On doit honorer sa femme pour devenir riche" (Baba Métsia 59a)

Le séfer Mei haChiloa'h dit que cela est suggéré par le verset (Beréchit 3,20) qui dit que Adam a nommé sa femme 'Hava, et Hachem leur a fait des vêtements de peau et ils les ont portés.
Il explique le verset en disant que bien qu'ils aient perdu une grande partie de l'abondance d'Hachem à cause de la faute qu'ils avaient pu commettre, parce qu'Adam a honoré sa femme et l'a appelée "la mère de tous les êtres vivants" (ém kol 'haï - Béréchit 3,20), Hachem a pourvu à leurs besoins.

De même, lorsque Avraham est descendu en Egypte, il a dit que Sarah était "sa sœur", une expression d'honneur, et il a alors été béni avec des richesses.
De même, Its'hak a trouvé 100 puits après avoir dit que Rivka était sa sœur (Toldot 26,2).

"Hachem se tient toujours aux côtés d'Israël, Son peuple bien-aimé, pour partager sa peine lorsqu'il se trouve en danger."

[midrach Yalkout Chimoni 142]

"J'arrive à l'instant de l'extérieur. Tout dans la nature est en pleine croissance!
Et vous, pourquoi ne croissez-vous pas?"

[rav Yérou'ham Lévovitz - à ses élèves]

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-> "Si le maître ressemble à un ange, on s'efforcera d'apprendre la Torah de sa bouche" [guémara Moéd Katan 17b]

-> Chaque brin d'herbe ici-bas, est dirigé par un ange céleste qui le frappe et lui ordonne : "Crois!" [midrach Béréchit rabba 10,7]

=> Le rôle essentiel d'un rav est de pousser ses élèves à grandir.
La croissance est l'essence de la vie : ne pas aller de l'avant c'est reculer (il n'y a pas de situation spirituelle neutre).