-> Si on ressent que notre émouna semble assombrie et dans le doute, nous devons réaliser qu'en réalité, c'est uniquement son rayonnement qui s'est obscurci, [car par nature un juif a toujours en lui de la émouna]
[rav Mordé'haï Lechovitz]<----->
-> C'est en allumant sa mèche qu'une bougie éclaire.
De la même façon, c'est en éveillant son âme qu'on pourra éclairer sa vie.
[Rabbi de Loubavitch]-> L'âme est comparable à une bougie.
Parfois elle peut être allumée et à d'autres moments, éteinte. L'essentiel est de savoir qu'elle est perpétuellement présente en chacun de nous.
[Baal Chem Tov]-> Une bougie peut s'éteindre, en revanche, la lumière a sa propre existence.
Lorsqu'un juif est dans une situation embarrassante, il peut penser qu'il est une bougie éteinte.
Il doit alors savoir que son âme est une lumière éternelle.
[Rabbi de Loubavitch]
-> Ayez à l'esprit que votre âme est véritablement une partie de D.
Dès lors que vous serez conscient que le Créateur se trouve en vous, alors, grande sera votre joie pour agir et tout révéler.
[Rabbi de Loubavitch]-> Tout est éphémère, à l'exception du divin qu'il y a au fond de chaque juif.
[Rabbi Aharon de Karlin]<--->
[de plus :
- Ne dis pas : "comme mes problèmes sont grands", mais plutôt : "D. [qui est toujours en moi] est Grand au regard de mes problèmes" ;
- Bien que D. se trouve partout, on doit se rappeler qu'Il est avant tout en nous. C'est ainsi, qu'on parvient à Le percevoir dans tout.
(l'homme a une tendance naturelle à voir partout son égo (moi je). Ainsi, si on y ajoute Hachem, alors, on Le verra également partout!]
-> L'amour du bien est le remède essentiel pour les blessures de l'âme.
[Rabbi Naftali de Ropshitz]-> Le yétser ara, lui-même, n'est pas satisfait lorsque l'homme se conforme à son avis.
D'où le sentiment de remord que l'on peut éprouver par la suite.
[Rabbi de Loubavitch]-> "Le yétser ara lui-même est content lorsque l'on ne tombe pas dans ses pièges.
[...]
Il ne travaille que sur une seule chose : t’enlever le point de Vérité (émet) qui est en toi.
Quand il y arrivera, il te laissera prier et étudier comme tu le veux, car du moment qu’il t’aura enlevé la vérité qui est en toi, peu lui importe ce que tu feras après."
[Rabbi Mendel Ména'hem de Kotsk]
Lorsque tu arrêteras de chercher ce que tu veux, D. commencera à t'envoyer ce qu'il te faut.
[Rabbi Na'hman de Breslev]
-> Les lunettes nous permettent de voir avec précision. Sans modifier les yeux, elles corrigent la vue.
La Torah, comparée à des lunettes, nous permet de discerner la nature profonde de chaque chose.
[Tséma'h Tsédek]-> On peut aisément faire passer la lumière pour de l'obscurité, et l'obscurité pour de la lumière.
Seule l'étude de la Torah et ses enseignements profonds écartent toute confusion.
[Rabbi de Loubavitch]<------------->
-> L'étude de la Torah éclaircie l'esprit, purifie le cœur, réveille l'essence et transforme l'existence.
[...]
De la même manière qu'un forgeron utilise le feu pour transformer le métal, l'homme a besoin de l'étude de la Torah, comparable à un feu Divin, pour affiner ses traits de caractère.
[le Baal haTanya - Rabbi Chnéor Zalman]<--->
-> Il est écrit que : "Hachem ton D. est un feu dévorant" (Vaét'hanan 4,24).
Le feu éclaire et réchauffe. La Torah éclaire notre esprit et réchauffe notre cœur, afin de faire disparaître toutes pensées étrangères.
[citation 'hassidique]
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-> "Mon fils ! Si ce malpropre [le mauvais penchant] se porte à ta rencontre, tire-le à la maison d’étude ; s’il est comme une pierre, il s’effritera ; s’il est comme du fer, il se brisera en éclats!"
[un tana de l’école de Rabbi Yichmaël - guémara Soucca 52b]
-> La guémara (Kidouchin 30b) nous enseigne que de même que D. a créé le yétser ara, il a créé son antidote : l’étude de la Torah.
Selon le 'Hafets ‘Haïm, l’étude de la Torah est notre meilleure arme et armure dans la bataille contre notre yétser ara.
"Si la manière dont D. conduit le monde nous était compréhensible, cela signifierait que Son intelligence est semblable à la nôtre.
[Rabbi Na'hman de Breslev]
Etudier la paracha de Métsora est similaire à rendre visite à un médecin avant une opération.
Si le patient remarque que le docteur a besoin d'un nombre important d'instruments chirurgicaux pour l'intervention, cela va l'effrayer.
De même, la Torah nous donne une longue liste d'objets nécessaires pour la purification du métsora : "2 oiseaux vivants purs, du bois de cèdre, un fil écarlate et de l’hysope" (Métsora 14,4).Ainsi, de là nous pouvons percevoir la gravité du lachon ara, et cela nous dissuadera d'en venir à fauter.
[Rabbi Sim'ha Zissel Ziv - l'Alter de Kelm]
-> Comble le manque de ton prochain et D. comblera le tien.
[Rabbi Maharach - le 4e Rabbi de 'Habad]-> "C'est en aimant son prochain que l'on attire sur nous la présence divine"
[Rabbi Ména'hem Mendel de Kotsk]-> "Aimez-vous et recherchez le bien des uns et des autres. Ainsi, la lumière supérieure de D. vous éclairera en dressant un bouclier de protection autour de vous."
[Rabbi Rayats - le 6e Rabbi de 'Habad]<--->
-> Pour le Ciel, la bénédiction d'un ami vaut bien plus que celle d'un ange.
[Rabbi Pin'has de Korets]-> La bénédiction d'un ami a une grande importante au ciel : elle peut agir plus efficacement que l'ange Mikhaël lui-même.
[rabbi Dov Ber de Mézéritch]-> Si une personne te demande aide et assistance, ne lui dis pas : "Aie confiance en D."
Mais agis comme s'il n'y avait que toi sur Terre pour l'aider.
[Rabbi de Sassov]
-> L'amour que l'on doit éprouver envers D. se reconnait à travers l'amour que nous portons à autrui.
[Baal Chem Tov]-> La preuve qu'un homme aime D. est dans l'amour qu'il porte aux autres.
[Rabbi Lévi Its'hak de Berditchev]<---->
-> Aimer son prochain, c'est autant participer à sa joie que ressentir ses souffrances.
[Rabbi Moché de Sassaov]-> Pour aimer son prochain, il faut lui laisser sa place.
Mais, cela ne signifie pas pour autant qu'il faille cesser d'exister.
[Rabbi Rayats - le 6e Rabbi de 'Habad]
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-> Une fois le médecin demanda au rav Shalom Zalman Auerbach de lui montrer sa langue. Le rav lui a répondit alors : "Comment puis-je tirer la langue à un juif?"
Cela témoigne de l'amour de ce géant en Torah envers son prochain juif.
"L’arbre du champ donnera son fruit" (Bé'houkotaï 26,4)
-> Selon Rachi : Ce sont les arbres non fruitiers, qui un jour donneront des fruits.
=> On peut se demander quel en est l’intérêt?
En effet, n’y a-t-il pas déjà assez d’arbres fruitiers pour en avoir besoin d’autres?
Le rav Moché Feinstein (Darach Moché) nous enseigne :
Le tsadik qui marche dans les voies de la Torah, sert Hachem dans toutes ses actions. Il profite de chaque occasion et de chaque occupation pour louer D. et Le servir.
Ainsi, quand les juifs seront méritants et serviront Hachem comme il se doit, ils seront bénis et les arbres stériles donneront des fruits. Cela leur donnera encore davantage d'occasions de glorifier Hachem.
En effet, ils loueront D. sur la beauté de ces fruits et Le béniront sur le bon goût et l’agréable profit que leur apportent ces fruits.
=> Ces tsadikim saisiront ainsi ces nouvelles occasions produites par ces nouveaux fruits pour encore plus servir Hachem.
-> Chaque fruit a sa beauté et sa saveur. Ses propriétés expriment une facette de la Grandeur de Hachem. Quand une bénédiction est récitée avant de manger, ce n'est pas seulement pour avoir le droit de manger. Mais ce doit être aussi le moment de se rappeler et de s'impressionner de la Grandeur de Hachem exprimée par cet aliment, et de L'en louer.
Il y avait d'ailleurs des Justes qui mangeaient parfois un fruit juste pour avoir l'occasion de faire l'éloge de Hachem et Le bénir pour ce fruit.
Ainsi, l'une des récompenses sera que Hachem donnera des fruits nouveaux, à partir d'arbres non fruitiers. Pour révéler ainsi à l'homme d'autres aspects de Sa Grandeur, et lui donner l'occasion ainsi de se rapprocher de Lui encore plus.
En Le louant d'une nouvelle façon, pour cette nouvelle perception, liée à ce fruit nouveau. C'est cela la véritable récompense et la vraie réussite pour un homme!
[d'après rav Moché Feinstein]
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"Je donnerai vos pluies en leurs temps et la terre donnera son fruit" (Bé'houkotaï 26,4)
=> Puisque la production des fruits n'est qu'une conséquence naturelle de la tombée de la pluie, s'il y a de la pluie, il y a des fruits, pourquoi donc en faire une bénédiction à part entière?
-> On le comprendra à travers cette anecdote.
Une fois, un élève de rav Yé’hezkel Levinstein vient le voir pour lui dire avec étonnement que ses poules ont dernièrement produit beaucoup plus d’oeufs qu'à l'accoutumée. Le Rav lui dit : "Cela est tout à fait normal! Ces derniers temps il a plut bien plus que d'habitude".
Ne comprenant pas cette réponse, le disciple en parla à un autre Rav qui lui expliqua : "Ce que le Rav voulait te dire c'est que la pluie qui tombe n'est que le signe d'une abondance de bénédiction envoyée par Hachem. S'il a beaucoup plut, c'est qu'Hachem a envoyé Sa Bénédiction avec abondance dans le monde. De même que de cette bénédiction, la terre produit des fruits, de même ce flux de bénédictions Divine t'a permis d'obtenir beaucoup d’oeufs".
Ce récit illustre que dans le monde, il n'y a pas de règles fixes et naturelles. Même le fait que la pluie produise des fruits ce n'est en rien naturel. Ce qui fait pousser les fruits, c'est la bénédiction Divine.
C'est juste que celle-ci se matérialise par la pluie. Après avoir promis la pluie, Hachem ajoute : "Et la terre produira ses fruits" pour signifier que ce n'est pas un fait naturel mais l'expression de la Bénédiction Divine.