Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

-> "Les enseignements de la Torah sont difficiles à acquérir, mais faciles à perdre"
(Avot de Rabbi Nathan 28)

 

-> "Le verset : "Ni or ni verre ne peuvent rivaliser avec elle ; aucun vase d'or fin ne paie son prix." (Iyov 28;17), s'applique à la Torah, aussi difficile à acquérir que des ustensiles en or, et aussi facile à perdre que des ustensiles en verre."

[Guémara 'Haguiga 15a]

+ Lors de l’oraison funèbre de Rabbi Eliézer ben Horkenos, Rabbi Akiva prononça :
" … J’ai beaucoup de pièces de monnaie à changer, et je n’ai pas de banquier à qui les présenter!!"
(= j’ai un grand nombre de questions, et je n’ai personne à qui les poser).

Rabbi Yo’hanan ben Zacaï aurait dit :
"Si tous les cieux étaient des colonnes de parchemin, tous les arbres des plumes, toutes les mers de l’encre, ils ne suffiraient pas à écrire la Torah que j’ai apprise de mes maîtres.
Néanmoins, je ne leur ai pris aussi peu, que ce que ce qu’une mouche retire d’un océan, en s’y trempant. "

(Source : Massé’hét Sofim 16 ;8)

L’importance de l’entourage …

+ Pirké avot 2;9 :
Selon Rabbi Yéhochoua, l’essentiel est d’avoir un bon compagnon, comme Yonathan, le fils de Chaoul, qui resta un ami fidèle de David.
Un bon compagnon (‘haver tov) = une bénédiction (béra’ha), car la valeur numérique des lettres de ‘haver tov est égale à celle du mot : bérah’a.

+ Des bons amis exercent une influence bénéfique, comme il est dit : « Va avec les sages et tu deviendras sages ! » (Michlé 13 ;20).
==> c’est comparable, à celui qui entre dans une parfumerie : même si on ne lui vend rien, et il n’achète rien, lui et ses vêtements restent imprégnés toute la journée d’une bonne odeur.

"Celui qui fréquente les insensés deviendra méchant" (Michlé 13 ;20)
==> c’est comparable, à celui qui entre dans une tannerie : même si on ne lui vend rien, et il n’achète rien, lui et ses vêtements restent imprégnés toute la journée d’une mauvaise odeur !
(Source : Pirké de Rabbi Eliézer, chap.25)

"Il est interdit d'être vieux."

(Rabbi Na'hman de Breslev - 1772-1810)

"A l'image de l'eau qui tend à s'écouler vers le niveau le plus bas, la Torah est attirée par les personnes humbles."


('Hanina ben Idi - guémara Taanit 7a)

"Le 2e Temple a été détruit en raison de la haine gratuite.
Peut-être que le 3e, sera reconstruit en raison de l'amour gratuit."


[Rav Avraham Its'hak Kook]

 "Parle à toute l'assemblée d'Israël, et dis-leur : soyez saints, car je suis saint, moi, l'Eternel votre D." (Kédochim 19,2)

Nous allons voir b"h quelques commentaires du Abir Yaakov (Rabbi Yaakov Abe'hessera) sur ce verset.

1°/ Tout lien qui unit D. à Israël est fait de sainteté, comme il est écrit : "vous serez pour moi, un royaume de prêtres et un peuple saint."

Dans les 2 noms de Yaakov, la sainteté apparaît en allusion :
- יעקב (Yaakov) = les lettres sont les initiales de : עדת בני ישראל קדוש'ם (l'assemblée d'Israël est sainte - adat béné Israël kédochim) ;
=> ce nom renvoie à la sainteté d'Israël

- ישראל (Israël) = guématria de 541 (+1 pour le mot) = 542 = guématria de : קדוש הי אלהיכם (saint, est l'Eternel votre D. - kadoch Hachem élo'é'hem).
=> ce nom renvoie à la sainteté de D.

==> le peuple d'Israël a le devoir d'acquérir cette sainteté ; c'est pour cela qu'il a été créé.

2°/ Dans ce verset, il est écrit : "kédochim tiyou" (saint, vous serez), et non : "kédochim éyou" (soyez saint).
==> Il faut s'attacher à la sainteté, afin de mériter l'aide divine.
Nos Sages disent (guémara Yoma 38b) : "Celui qui désire se purifier sera aidé d'en haut."

3°/ En se fondant sur la juxtaposition du Shabbath et du respect dû aux parents, on peut dire que la démarche d'un homme sincèrement désireux de se purifier et de se sanctifier est facilitée par 3 facteurs : D. lui-même (dans toute sa sainteté) ; les parents (à qui D. a confié une parcelle de sainteté en partageant avec eux son pouvoir créateur) ; le Shabbath (nommé : saint).

Ces 3 facteurs se conjuguent pour rendre inopérantes les incitations au mal, par lesquelles le yétser ara tente de dissuader l'homme de se rapprocher de la sainteté, sous prétexte qu'il est éphémère est insignifiant.
On retrouve ces 3 facteurs dans notre paracha :
- "ki kadoch ani" = sainteté de D. ;
- "craignez votre père et votre mère" = sainteté des parents ;
- "observez mes Shabbath" = sainteté du Shabbath.

De plus, le fait de dépenser généreusement et de bon coeur pour entretenir ses parents et pour l'honneur du Shabbath, permet d'acquérir un surcroît de sainteté.

4°/ Cette recherche de la sainteté doit s'exercer dans tous les domaines : l'étude de la Torah, la parole, la nourriture, les rapports sexuels, car il faut être saint pour pouvoir s'attacher au D. saint.
On peut retrouver ces 4 domaines dans le nom de la paracha kédochim (saints) - קדש'ם :
- קול = la voix = l'étude de la Torah ;
- דבור = la parole = on doit parler sans colère, ni orgueil, ... ;
- שתיה = la boisson (qui inclue la nourriture) = juste ce qu'il faut pour nourir son corps ;
- ידיעה = connaissance (terme renvoyant à la sexualité = connaître la femme).

Par ailleurs, l'interdiction de "se tourner vers les idoles" fait allusion aux passions physiques, assimilables à l'idolâtrie, ainsi qu'à la cupidité.
Le mot תאוה (= passion - taava) = permet de former : אל) תפנו אל האלילים ואלוהי) (Ne vous tournez pas vers les idoles et d'autres divinités).

==> Plus on s'éloigne de ces choses-là, plus on gagne en sainteté.

 

Source (b"h) : le "Pitou'hé 'Hotam" du Abir Yaakov

"Celui qui désire se purifier, sera aidé d'en haut."


(Guémara Yoma 38b)

 "Tu craindras l’Éternel, je suis D." (Kédochim 19;14)

Un jour, Rabbi Barou'h de Mézhibuz déclara à ses fidèles :
"Si la vue d'un seul cosaque me plonge dans la peur, à plus forte raison la perspective de passer au milieu de 2 rangées de 500 cosaques armés jusqu'aux dents.
Mais sachez, qu'une telle frayeur n'est rien en comparaison avec celle que m'inspire la perspective de transgresser ne serait-ce qu'une seule faute!"

 

Source (b"h) : le "Pniné haTorah" du Rav David Haddad