Aux délices de la Torah

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Le cœur, la kavana dans les mitsvot = l’élément essentiel

+ Le cœur, la kavana dans les mitsvot = l'élément essentiel :

-> La Torah nous enseigne qu'une personne qui tue intentionnellement est condamnée à mort, tandis qu'une personne qui tue accidentellement est exilée dans une ville de refuge (Massé 35,11).

Rabbénou Bé'hayé (sur Massé 35,11) dit que nous voyons par là que nos pensées, plutôt que nos actions, sont la composante essentielle de la Torah et des mitsvot. Puisque son cœur n'était pas impliqué dans l'acte, celui-ci n'était pas considéré comme une véritable faute.
Rabbénou Bé'hayé affirme que cela est également vrai pour les mitsvot positives (agir selon la volonté d'Hachem). Si nous manquons de kavana lorsque nous accomplissons les mitsvot, dans une certaine mesure, c'est comme si nous n'avions rien fait.
[d'une certaine façon, de même que si on porte atteinte à autrui on dira : "ce n'est pas voulu, je n'ai pas fait exprès!", de même lorsqu'on fait les mitsvot sans notre cœur, c'est comme si on exprimait : "certes extérieurement j'ai fait cette mitsva (ex: par habitude machinale, par regard des autres, ...), mais mon vrai moi (mon intériorité, mon âme/cœur) n'y est pas vraiment impliqué!" ]

Le rav Avraham 'Haïm Shor (Torat 'Haïm - Sanhédrin 106b), en explique la raison : la néchama (âme) d'une personne étant située dans son lev (cœur), les actions réalisées sans lui sont comme des mitsvot accomplies par une personne morte.

La haine des nations pour les juifs devient une bénédiction

+++ La haine des nations pour les juifs devient une bénédiction :

"Il (Hachem) consumera les nations qui l'oppriment" (Balak 24,8)

-> Puisque ce sont les nations non juives qui oppriment le peuple juif, le fait que Hachem sauve le peuple juif, en lui conférant des bienfaits matériels, se fait pour Son Nom, c'est-à-dire pour Sa réputation, c'est-à-dire pour que les autres nations ne puissent pas se moquer du peuple juif en disant : "Où est donc leur D.?" (Téhilim 115,2). Comme elles haïssent le peuple juif, elles se réjouissent de sa détresse et le raillent en disant : "Où est donc leur D.?"

[ si Hachem permettait au peuple juif de souffrir, les nations non juives auraient des raisons de penser que D. les a abandonnées, puisqu'elles mesurent le succès à l'aune de la richesse matérielle.
Ainsi, la haine des nations non juives à l'égard du peuple juif est indirectement à l'origine de la richesse matérielle du peuple juif.]

Il s'ensuit qu'à cause de cela (c'est-à-dire parce que les nations non juives les oppriment), le peuple juif est béni par Hachem pour consommer (c'est-à-dire jouir) des bonnes choses de ce monde.

C'est le sens allégorique de l'expression "Il consumera les nations qui l'oppriment" (Balak 24,8), c'est-à-dire que parce que "les nations l'oppriment", le peuple juif consomme les bonnes choses de ce monde.

Hachem, à Son tour, ne retranche pas de leurs mérites les bienfaits qu'il leur accorde en raison de cela, car le salut qu'il leur accorde n'est qu'à cause de Son grand Nom, car "les nations l'oppriment".
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi ]

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=> La haine que les non juifs nourrissent à l'égard du peuple juif est indirectement à l'origine de la richesse matérielle du peuple juif.

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-> La haine des nations envers le peuple juif, peut renvoyer au sujet suivant : Hachem se tient toujours aux côtés de l'affligé, du poursuivi : https://todahm.com/2021/12/12/hachem-se-tient-toujours-aux-cotes-de-lafflige-du-poursuivi

"Suivez Hachem votre D." (a'haré Hachem Eloké'hem télé'hou - Réé 13,5)

-> Le Sifri explique que ce verset ordonnait aux Bné Israël dans le désert de suivre la nuée qui représentait la Présence divine et qui les conduisait dans la direction qu'ils devaient prendre. Le Sifri commente que cette mitsva s'applique à toutes les générations et pas seulement à nos ancêtres dans le désert.
Mais est-il possible de suivre la nuée quand nous n'en avons pas ?

Le rav Yerou'ham Lévovitz (Daat Torah - Choftim) explique que nous avons tous une "nuée" qui nous dirige.
Les juifs dans le désert voyaient clairement la "nuée" d'Hachem ; quant à nous, nous devons garder les yeux ouverts et chercher les signes qu'Hachem nous envoie.

A partir du moment où un acte est une mitsva, notre yétser ara le rend plus difficile à réaliser

+++ A partir du moment où un acte est une mitsva, notre yétser ara le rend plus difficile à réaliser :

"Chacun craindra sa mère et son père, et vous observerez Mon Shabbath. Je suis Hachem, votre D." (Kédochim 19,3)

-> Rachi commente : "La mère a ici priorité sur le père (en étant mentionnée avant), car il est manifeste devant Hachem qu’un fils est plus porté à craindre son père que sa mère (Kidouchin 30b-31a).
En revanche, pour ce qui est de l’honneur, la Torah (Yitro 20,12) a donné priorité au père, car il est manifeste devant Lui qu’un fils est plus porté à honorer sa mère que son père, car elle le câline par des paroles de tendresse."

-> Le Maharal (Gour Aryé) commente :
La Torah mentionne la mère en premier dans ce verset pour nous enseigner que nous devons être particulièrement attentifs à la mitsva de craindre sa mère, qui est intrinsèquement plus difficile que de craindre son père. Cette vigilance supplémentaire est justifiée car toute mitsva que l'on trouve difficile à accomplir nécessite une plus grande attention.

Cependant, les mitsvot difficiles ne sont pas les seules à nécessiter de la vigilance. Même les mitsvot apparemment "faciles" exigent un effort, comme le montre la formulation de l'interdiction de consommer du sang. La Torah nous dit : "Tu te fortifieras pour ne pas manger de sang" (Réé 12,23). Rabbi Shimon Ben Azaï commente : "La Torah nous enseigne à quel point nous devons nous fortifier dans [toutes] les mitsvot. Si nous devons nous renforcer pour ne pas manger de sang, pour lequel nous avons une aversion naturelle, combien plus devons-nous nous renforcer pour les autres mitzvos". [Rachi - Réé 12,23]

=> Pourquoi est-il nécessaire de se renforcer pour éviter un acte que nous trouvons répugnant?
La réponse est que même les actes que l'on trouve normalement répugnants deviennent attrayants lorsqu'ils sont interdits par la Torah, comme l'a dit le roi Shlomo : "Les eaux volées deviennent douces" (Michlé 9,17).
Lorsqu'il nous séduit pour fauter, le mauvais penchant nous incite à commettre des actes que nous n'aurions jamais envisagés sans une interdiction de la Torah.

Cela permet de mieux comprendre la déclaration de nos Sages (guémara Baba Kama 87a), qui enseignent : "Celui qui reçoit l'ordre de faire une mitsva et qui l'accomplit est plus grand que celui qui ne reçoit pas d'ordre et qui [néanmoins] l'accomplit".
Celui qui reçoit l'ordre de faire une mitsva reçoit une grande récompense pour l'avoir réalisée, même si c'est "facile". Cela s'explique par le fait que le mauvais penchant tente d'inciter une personne à la transgresser.
En revanche, celui qui n'est pas tenu d'accomplir la mitsva est moins récompensé pour l'avoir accomplie, car le mauvais penchant ne prend pas la peine de l'en empêcher et il lui est plus facile de l'accomplir.

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=> Nous devons faire un effort particulier pour accomplir les mitsvot. Même les mitsvot faciles exigent un grand effort, car le mauvais penchant (yétser ara) travaille dur pour nous séduire et nous pousser à les transgresser. Même des actes que nous trouverions normalement répugnants paraîtront doux à ceux qui sont sous l'influence du mauvais penchant.

Roch Hachana – bonté envers les nations

Le guémara (Béra'hot 7a) affirme que D. est très en colère contre les rois des nations qui, pendant la journée, enlèvent leur couronne et se prosternent devant le soleil. De même, la nuit, D. est très en colère lorsque les rois voient la lune et se prosternent devant elle.

C'est pourquoi Hachem a décrété qu'à [la différence des autres Yom Tov] celui de Roch Hachana aurait lieu lorsque la lune n'est pas visible et que les nations du monde ne se prosterneraient pas devant elle.
Il s'agit là d'une grande manifestation de la compassion d'Hachem. [qui fait en sorte d'éviter d'être en grande colère au moment de juger les non-juifs]
Les actions de D. doivent nous servir de guide pour faire preuve de compassion envers l'ensemble de l'humanité.
[ rav Yonathan Eibshitz - Kéchet Yonathan]

"Qui soit allé servir d'autres divinités et se prosterner devant elles, ou devant le soleil ou la lune, ou quoi que ce soit de la milice céleste, contrairement à ma loi (litt. que je n'ai pas ordonné)" (Choftim 17,3)

-> Voir Rachi, qui dit que l'expression "que je n'ai pas ordonné" signifie "que je n'ai pas ordonné d'adorer".
De même, les 72 anciens, lorsqu'ils traduisirent la Torah pour le roi Ptolémée, rendirent ce verset tel qu'interprété par Rachi. [guémara Méguila 9b]

-> Dans la Torah, nous constatons que les gens se prosternent devant un tsadik. Par exemple, Ovadia s'est prosterné devant Eliyahou (Méla'him I 18,7).
Parce que les tsadikim possèdent en eux la Torah d'Hachem.
De même, nous constatons que Hachem a appelé Yaakov "Kel", c'est-à-dire "D." (Vayichla'h 33,20 - Méguila 18a).
Puisque Yaakov avait observé toute la Torah, il avait atteint un aspect de "Kel".
[faire les mitsvot c'est se lier toujours davantage au Divin (Hachem), et en un sens un tsadik a beaucoup d'Hachem en lui! ]
De même, en vertu des commandements de la Torah que les tsadikim observent d'une manière irréprochable, ils possèdent également cette dimension ; il est donc permis de se prosterner devant eux en signe de respect et d'admiration pour ce qu'ils ont accompli.

Mais comme le soleil et la lune ne possèdent pas les mitsvot de la sainte Torah et qu'ils n'ont rien accompli par eux-mêmes, étant simplement comme "une hache dans la main du bûcheron", il est interdit de se prosterner devant eux.
Telle est donc la signification de l'expression "devant le soleil ou la lune ... que je n'ai pas ordonnés" = qui ne possèdent pas Mes commandements, c'est-à-dire la Torah qui a été donnée à Israël.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Choftim 17,3]

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=> S'incliner devant quelqu'un est un signe de respect et de révérence. On ne peut le faire que lorsque ce respect est mérité. Les corps célestes (ex: lune, soleil), bien qu'impressionnants, ne sont que des instruments de D. et n'ont pas mérité ce respect.

[le respect se base sur les efforts faits pour faire la volonté d'Hachem, et par le fait qu'en faisant beaucoup de mitsvot, il y a beaucoup de divinité en lui, et donc on témoigne du respect pour cela également. ]

"La tsédaka qu'une personne donne durant les 10 jours de Téchouva a un impact phénoménal au Ciel, et ses mérites pésent lourdement en faveur du donateur"

[Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi - Likouté Torah - Dérouchim léSouccot]

+ "Si vous avez une pulsion de faire téchouva, ne la rejetez pas, car c'est un message de Hachem.
Il est certain que personne ne méprise un message venant directement du Roi des rois.
Existe-t-il un plus grand mépris de D. que cela?

Les sentiments de téchouva proviennent de la crainte de Hachem, qui est Son trésor le plus précieux."

[le Yichma'h Moché]

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-> "La téchouva n'est pas mentionnée dans la Torah comme une mitsva explicite, car sinon une personne devrait fauter afin de l'accomplir.

Si la téchouva était une mitsva, Hachem serait obligé de l'accepter, comme l'ordonne la loi.
Mais Hachem nous accorde la téchouva et pardonne nos fautes, par un acte de grâce et de bonté divine envers le fauteur."

[le Yichma'h Moché]

"Hachem a dit à Israël : 'Ouvrez-Moi une porte de Téchouva comme le chas d’une aiguille, et Je vous ouvrirai une porte dans laquelle des charrettes et des carrosses pourront entrer.'

Des charrettes et des carrosses remplis de quoi?
Pleins d'aide et d'assistance divine et de bénédictions spirituelles sans fin! "

[midrach Chir haChirim rabba 5,6]

-> Selon le rabbi de Kotsk, la téchouva est vraiment à notre portée, puisque Hachem attendant uniquement que nous fassions un tout petit trou de la taille d'une aiguille, mais qui doit pénétrer totalement notre personnalité.
[à l'image d'une aiguille qui produit un trou minuscule, mais qui est très pénétrante en profondeur]

En résultant de cela, "des charrettes et des carrosses ... pleins d'aide, d'assistance divine et de bénédictions spirituelles sans fin" vont venir vers nous.
Alors qu'est-ce qu'on attend pour faire une téchouva de tout cœur?

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-> Dans ce monde, le yétser ara nous vend du vent, du vide, comme étant une merveille bien réelle! [à l'image de magnifique construction de type châteaux gonflables!]
En recherchant à tout prix la Vérité (celle de Hachem), nous agissons comme ce chas d'une aiguille qui va rentrer dans un ballon et le faire exploser.
En effet, ce n'est qu'en étant honnête dans notre démarche que nous pouvons espérer réduire à néant les manipulations de notre yétser ara.

"Quand Hachem est-il accessible au particulier?
Rabba bar Rabbahou dit : 'durant les 10 jours compris entre Roch Hachana et Kippour'
"
[guémara Roch Hachana 18a]

-> Rabbi Yonathan Eibeshuts (Yaarot Dévach) d'écrire à ce sujet :
"Les 10 jours entre Roch Hachana et Kippour sont des jours propices à la téchouva.
Quelle immense bonté de D. envers Ses créatures!
[...]
Pendant ces 10 jours, Hachem incite à la téchouva sans même qu'il n'y ait d'éveil de notre part. C'est Lui qui nous éveille.
Il se rapproche de nous avant que nous L'appelions. Le fait qu'Il soit déjà à nos côtés nous inspire et suscite en nous la volonté de téchouva.

C'est pourquoi, il suffit que l'homme fasse un peu attention pour que, pendant ces 10 jours, il ressente l'éveil à la téchouva et la crainte de D.
Même s'il s'occupe d'autre chose, son cœur sera porté au repentir car Hachem suscite en nous ces sentiments sans effort de notre part.

[Pour quelle raison?] Parce que Hachem nous aime et désire que nous revenions vers Lui.
Comment gaspiller un seul moment de ces jours précieux? "

=> Papa Hachem vient vers nous les "bras ouvert", attendant ardemment que nous revenions vers Lui. Est-ce correct de l'ignorer?

[nous disons 3 fois par jour dans la amida, que Hachem veut notre téchouva (arotsé bit'chouva). Pourquoi le faire attendre?]

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-> Rabbi 'Haïm, le frère du Maharal fait remarquer:
Lorsque l'officiant prononce les mots : "ram vénissa" (élevé et supérieur), il élève la voix.
En effet, la valeur numérique de : "ram" (élevé) est de 240, correspondant au nombre d'heures des 10 jours de téchouva.

Si une personne fait téchouva, elle s'élèvera, sinon la vie deviendra amère (mar - מר, ayant la même valeur numérique que ram - רם) pour lui.

-> On sait que la période de téchouva avec le jugement définitif de D., s'étend (pour les retardataires) jusqu'à la fin de Hochana Rabba.
Dans la lignée du dvar Torah précédent, on peut rapporter des paroles du Késsef Nivchar (sur Vayakél).

Il est écrit : "Louez-le (Hachem) avec le tambourin (tof - תֹ֣ף) et les instruments de danse (ma'hol - מָח֑וֹל)" (Téhilim 150,4)

La valeur numérique de "tof" est de 480 (nombre d'heures entre Roch Hachana et Hochana Rabba) et le mot : "ma'hol" signifie aussi : "le pardon".

=> Nous louons Hachem de nous donner une période de 480 heures durant lesquelles nous pouvons obtenir le pardon (ma'hol) de nos fautes.

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-> La michna Broura (603,2), au nom du Yaarot Dvach, explique que les jours entre Roch Hachana et Yom Kippour sont en rapport avec les 7 jours de la semaine, en ce sens que chaque jour il est possible de faire téchouva sur tout ce qu'on a commis durant l'année en ce même jour.

-> Le rabbi de Slonim dit qu'un seul moment pendant Shabbath vaut autant que plusieurs heures pendant un jour de la semaine, et par conséquent, la téchouva que l'on fait pendant le Shabbath a une valeur considérable.
[d'où l'importance toute particulière du Shabbath Chouva]

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-> "Lorsqu'un homme faute, en réalité, il enchaîne sa néchama avec des milliers de cordes et de chaînes.
Il lui est difficile à présent de se corriger, il a mal à changer ses habitudes, il est attaché avec des menottes spirituelles issues de son péché.
Un homme qui a transgressé un interdit, est attaché avec une corde. S'il a transgressé 100 interdits, il est attaché avec 100 chaînes. Quel malheur pour celui qui est enchaîné avec des millions de chaînes en acier l'empêchant de faire téchouva.

Ainsi, durant les 10 jours de téchouva entre Roch Hachana et Yom Kippour, D. libère, les chaînes, coupe les cordes, et nous dit : "Sauve-toi!!"

Même si l'individu est enchaîné avec des millions de chaînes en acier, Hachem les brise toutes et lui permet durant ces jours de s'enfuir pour sauver sa peau."

[Rabbi Nissim Yaguen]

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-> "Chacun des 10 jours de pénitence correspond à un des 10 Commandements, selon leur ordre d'énumération.
Idéalement, une personne devra mettre l'accent à s'améliorer dans la réalisation du commandement correspondant au jour, durant les 10 jours de pénitence.

Il est à noter que les 2 jours de Roch Hachana durant lesquels nous déclarons la royauté et l'unicité de D., correspondent aux 2 premiers commandements : "Je suis Hachem, ton D." et "Vous n'aurez pas d'autres dieux", et à Yom Kippour, le jour où l'on s'abstient de toute tentation physique, correspond à "Tu ne convoiteras pas ..." "
[Rav Yonathan Eibeshitz - Yaarot Dévach 1,5]

-> Les 10 Paroles prononcées par Hachem pour créer le monde, ainsi que les 10 Plaies amenant à la sortie d'Egypte, sont pour nous une source de croyance et de confiance en la Toute-puissance de Hachem (rien ne Lui échappe, rien ne Lui est impossible), ce qui nous a permis d'avoir les 10 Commandements et de pouvoir les pratiquer.
[basé sur un 'Hidouché haRim disant que les 3 sont liés]

[Ces 10 jours sont propices pour renouveler et renforcer notre confiance en Hachem]

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-> Selon le Rokéa'h (Pirké Avot 5,4), les 10 jours de pénitence correspondent aux 10 épreuves avec lesquelles Hachem a testé Avraham.
Quel est le lien entre les 2?

Le midrach Mordé'haï (Béréchit 22,1) explique que de même que les tests de Avraham lui ont permet de s'élever à de très hauts niveaux spirituels, de même les 10 jours de pénitence ont le potentiel de produire un effet similaire sur nous, si nous les utilisons comme il le faut.