"Décrire le judaïsme comme une religion, c'est déformer ce qu'est le judaïsme.
[Pour les nations du monde,] la religion est la pensée de l'homme sur D.
[A l'inverse,] le judaïsme est la pensée de D. sur l'homme.
Dans d'autres religions, on s'intéresse à ce qui se passe au Paradis. Dans le judaïsme, l'accent est mis sur ce qui se passe [en Vérité] sur terre."
[ rav Shimshon Raphael Hirsch - introduction à son livre 'Horev]
Des cadeaux à D.
+ Des cadeaux à D. :
-> Lorsqu'un juif sert Hachem, il ne s'agit pas d'un cadeau pour Lui, mais de l'accomplissement d'une obligation.
Mais lorsqu'une personne élève des étincelles [de sainteté], il s'agit d'une sorte de don de cette personne à D.
Telle est la signification profonde du dicton de nos Sages : "Lorsqu'une personne est jugée après sa mort, on lui demande : "As-tu fait honnêtement ("bé'émouna") tes affaires?" (nassata vénatata béémouna - guémara Shabbath 31a).
Lorsqu'un juif fait des affaires avec un non-juif et que le juif tire profit de ces affaires, il est en mesure d'élargir son service divin. Les étincelles incrustées parmi les nations sont ainsi rehaussées.
L'expression hébraïque pour "as-tu fais tes affaires" (nassata vénatata) signifie littéralement : "Avez-vous élevé et donné?"
Ainsi, le premier verbe de l'expression "faire des affaires" [nassata, qui signifie "as-tu élevé ?" fait allusion à l'élévation des étincelles [de sainteté].
Dans ce contexte, les autres mots (vénatata béémouna) peuvent être compris comme signifiant : "Avez-vous donné honnêtement (fidèlement à la volonté de D.)?" En effet, comme nous l'avons expliqué auparavant, en élevant les étincelles, le peuple juif offre un cadeau à D.
Grâce à ce processus, l'élévation des étincelles trouvées parmi les non-juifs par le peuple juif, des convertis parmi les nations rejoignent le peuple juif.
[ élever les étincelles de la Divinité enfouies dans le monde non juif implique à la fois d'utiliser les ressources du monde non juif à des fins saintes et d'inspirer les non-juifs qui sont destinés à se convertir à se convertir effectivement au judaïsme. Ces 2 façons d'élever les étincelles sont des "dons" que nous offrons à Hachem. ]
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Kora'h 18,7 ]
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=> Comment offrir un cadeau à Hachem alors que nous sommes obligés de Le servir en toute situation?
En transformant nos activités quotidiennes banales en actes visant à élever les étincelles divines au sein de la réalité matérielle.
[ ainsi même dans nos occupations banales, nous pouvons faire plaisir à Hachem en Lui offrant (élevant) de nouvelles étincelles de sainteté. ]
Lorsque le peuple juif accomplit la volonté de D., l'Attribut de Royauté (mal'hout) de D. est élevé.
Ce concept est évoqué dans le verset : "Kalev apaisa le peuple contre Moché, en disant : '"Monter, nous monterons" (Chéla'h Lé'ha 13,30). La Torah emploie ici une double forme du verbe "monter" (alo naalé) comme pour dire : "monter" (alo), il y aura des élévations de Sa royauté [mal'hout], "nous monterons" (naalé), chaque fois que nous sommes nous-mêmes élevés en accomplissant la volonté de D.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Chéla'h Lé'ha 13,33 ]
La mézouza, les téfilin, et tsitsit
+ La mézouza, les téfilin, et tsitsit :
-> Le Choul'han Aroukh (Yoré Dea - siman 285,1) nous enseigne :
"C'est un commandement positif d'écrire le paragraphe de Shéma (Dévarim 6,4, 9) et celui de 'Véhaya Im Chamoa' (Dévarim 11,13,21) et de les placer sur les mézouzot de la porte d'entrée.
Il faut être très vigilant. Celui qui est pointilleux de respecter cette mitsva bénéficie d'une longue vie, pour lui et ses enfants. Dans le cas contraire, ses jours sont raccourcis."
-> Le Darké Moché (Yoré Déa - siman 286) cite le Mord'haï (siman 962) au nom du Maharam :
"Je n'ai pas l'ombre d'un doute, que celui qui a placé les mézouzot comme il se doit dans sa maison, aucun être malfaisant n'a de prise sur lui."
-> La guémara (Ména'hot 32b) nous enseigne que celui qui fixe sa mézouza (même lettres que zaz mavèt - chasser la mort & forces qui y sont liées) sur un poteau ou sur un mur derrière la porte et non au seuil même de sa maison, le danger plane sur lui. Il n'a pas accompli la mitsva de mézouza et donc il n'est pas protégé. C'est ce que nous explique Rachi : "La maison n'est protégée que lorsque son propriétaire place la mézouza à son entrée, comme la halakha le stipule".
-> La guémara (Ména'hot 43b) ajoute : "Les enfants d'Israël sont chéris de Hachem qui les entoure de mitsvot : les téfilin sur la tête, les téfilin sur le bras, les tsitsiot sur leurs habits et la mézouza à l'entrée de leur maison.
Le roi David s'exprime ainsi : 'Sept fois par jour je célèbre Tes louanges, en raison de Tes justes préceptes' (Téhilim 119,164). Rachi commente que 'sept' ce sont 7 mitsvot : les téfilines sur la tête et sur le bras constituent 2 mitsvot, plus 4 tsitsiot et la mézouza."
La guémara continue : "Rabbi Éliézer ben Yaakov dit : 'Celui qui a les téfilines sur la tête et sur le bras, des tsitsiot sur son vêtement et une mézouza au seuil de sa maison a la garantie de ne pas fauter, comme il est dit : Un triple lien n'est pas facile à rompre' (Kohélet 4,12)"
-> Le Mégalé Amoukot (paracha Métsora) écrit qu'il y a 3 formes de lèpre sur la maison, sur les vêtements et sur le corps. En contrepartie de la lèpre sur la maison, Hachem nous a donné le commandement de la mézouza. Pour la lèpre sur les vêtements, Il nous a donné la mitsva de tsitsit et pour la lèpre sur le corps, la mitsva des téfilin.
Le Mégalé Amoukot ajoute à propos de ce qui est dit dans le traité de Ména'hot, que les téfilin de la tête viennent réparer le corps, car le corps doit être propre pour porter les téfilin.
La mézouza répare la lèpre sur la maison et les tsitsiot sur les habits réparent la lèpre sur ces derniers.
Les enfants d'Israël sont sortis d'Égypte par le mérite de ces 3 commandements. La preuve en est dans : "Vous conservez les MaTsoT" (Bo 12,17), le mot matsot est constitué des lettres : mézouza, tsitsit et téfilin.
"Ce n'est pas parce que vous êtes plus nombreux que tous les peuples que Hachem vous a désirés et vous a choisis, car vous êtes le moins nombreux de tous les peuples. C'est plutôt par amour de Hachem envers vous et parce qu'Il respecte le serment qu'll a prêté à vos ancêtres que Hachem vous a sortis avec une main forte et t'a délivré de la maison d'esclavage, de la main de Pharaon, roi d'Égypte." (Vaét'hanan 7,7-8)
-> Le Ramban commente ainsi ces versets :
"Car le choix, dans tous les domaines, est la sélection d'un élément parmi les autres. Et Hachem a dévoilé la raison pour laquelle Il vous a choisis : c'est par amour envers vous. Car Il vous a jugés dignes de recevoir Son amour, et d'être choisis, plus que tous les peuples.
Et celui qui est élu doit être capable de supporter tout ce qui provient de la personne qui l'aime. Et le peuple d'Israël possède cette capacité plus que tout autre peuple."
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-> Dans le passage exposant les Dix Commandements figure le verset suivant (Yitro 20,6) : "Et Qui fait preuve de bonté pour les milliers de générations, pour ceux qui M'aiment et qui observent Mes Commandements".
Le Ramban explique ce verset de la façon suivante : "Lorsque Hachem, affirme Qu'll fait preuve de bonté pour ceux qui L'aiment, Il fait référence aux juifs qui sont prêts, à tout instant, à se livrer à la mort pour sanctifier Son Nom. Car seuls ceux qui reconnaissent la grandeur de Son Nom et refusent à tout prix de servir les dieux étrangers, et même au sacrifice de leur vie, sont considérés comme aimant véritablement Hachem."
=> Hachem a choisi de faire du peuple d'Israël Son peuple de prédilection, parce qu'll l'aime. Et cet amour provient du fait qu'll apprécie particulièrement le fait que les juifs soient prêts à sacrifier leur vie pour Lui. Cette capacité d'autosacrifice pour l'honneur de l'Hachem, qui est inhérente au peuple d'Israël, est l'expression par excellence du grand amour qui brûle en lui pour Hachem.
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-> Le Messé'h 'Hokhma dit : "Lorsqu'Its'hak fut prêt à sacrifier sa vie pour sanctifier le Nom du Créateur, cela a fixé dans la nation juive la force de toujours vouloir se rattacher à Sa volonté du plus profond du cœur et de sacrifier sa vie, s'il le faut, pour sanctifier Son Nom."
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-> Le rav Barou'h Rozenblum enseigne : afin d'obtenir un bon jugement, nous avons besoin d'un miracle. Et le moyen de bénéficier d'un miracle est de sacrifier sa vie pour sanctifier le Nom de Hachem.
Lorsque l'homme est prêt à livrer sa vie entre les mains du Créateur, il fait taire l'Accusateur. Et lorsque la force de celui-ci est annulée, alors la voie est toute tracée devant l'homme, pour qu'il ressorte blanc comme neige comme par exemple au jugement de Roch Hachana.
"Parce que les repentants (baal téchouva) sont limités par leur nature, D. leur vient en aide et Il implante en eux un esprit de pureté qui leur permet d'atteindre l'amour de D."
[Rabbénou Yona - Chaaré Téchouva - chaar 1,1]
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Un homme qui prend sur lui de se repentir bénéficie d'une aide divine qui transcende les lois de la nature.
C'est à nous de faire le premier pas de retour vers Hachem, et on sera aidé pour davantage L'aimer.
Avoir de la miséricorde envers autrui
+ Avoir de la miséricorde envers autrui :
-> La guémara (Baba Métsia 85a) rapporte qu'un jour, Rabbénou haKadoch était sur la route, et qu'à un moment il croisa un veau qui était conduit à l'abattoir. Dès qu'il vit Rabbi, il courut dans sa direction, enfouit sa tête sous le pan de son vêtement et se mit "à pleurer à chaudes larmes".
Rabbi lui dit : "Vas-y (à l'abattoir), car c'est pour cela que tu as été créé!"
Une voix céleste proclama alors : "Puisque Rabbi n'a pas eu pitié du veau, il devra subir des souffrances". [il a reçu 13 années de souffrance]
Cette guémara est particulièrement étonnante, et nos maîtres apprennent d'ici que de la même manière que l'homme se comporte, ainsi on se comporte avec lui depuis les Cieux.
-> Le Ba'h (Lois sur Kippour - Tour Ora'h 'Haïm - chap.605) écrit : « Adopte bien ce principe: tous les jours où tu seras miséricordieux envers ton ami, alors toi aussi tu seras pris en pitié (par le Ciel), et cela ne concerne pas uniquement ton ami, mais même toutes les autres créatures, comme il est écrit : 'Sa pitié s'étend à toutes Ses créatures' (Téhilim 145,9)".
-> Rabbi 'Haïm Palaggi (Réfoua vé'Haïm) écrit : "Lorsque quelqu'un a un malade dans sa maison, il se montrera indulgent même avec les oiseaux du Ciel, car la chose est vérifiée et expérimentée : ils imploreront pitié pour lui".
Et dans son livre Roua'h 'Haïm (Ora'h 'Haïm chap.605), il écrit : "Ainsi ils avaient l'habitude de faire pour un malade ayant besoin de compassion : ils lançaient de la nourriture aux oiseaux sur les toits afin d'exercer de la pitié sur les créatures. En agissant ainsi, ils espéraient en retour déclencher une miséricorde Céleste en faveur du malade, selon l'enseignement de nos Sages (guémara Shabbath 151b) : 'Tout celui qui éprouve de la compassion envers les créatures, recevra en retour de la compassion de la part du Ciel'."
-> Rabbi Nathan Wachtfogel soulève la question suivante : quel était le reproche adressé à Rabbi, en fin de compte? Le veau était entré sous son manteau, comment était-il censé réagir?
Hachem nous apprend, à travers l'anecdote avec Rabbi, un très grand principe : si une quelconque créature, que ce soit un homme ou un animal, vient vers toi et te demande de lui fournir un refuge, ne le repousse pas, mais fournis-lui l'abri pour lequel il vient à ta rencontre.
L'étude des lois de Shabbath (en particulier en profondeur) sert à rectifier le pegam habrit (tous les dégâts causés par les fautes de la brit).
[rav Avraham Bornstein - intro Eglé Tal]
"La Torah enseigne qu'Hachem aide les gens à faire téchouva, au-delà de ce qu'ils pourraient faire naturellement. Il met en eux un nouvel esprit de pureté, qui les aide à atteindre la grandeur d'amour d'Hachem" (Rabbénou Yona - Chaaré Téchouva 1,1).
Pendant le mois d'Elloul, nous avons une vie facile, car c'est Hachem qui nous nettoie et nous purifie. Nous pouvons être méritants à cet égard. Mais la chose la plus importante que nous devons faire est de prier pour cela, de prier pour qu'Hachem nous aide à faire la téchouva, parce qu'Il peut le faire.
[rabbi Nathan Watchfogel]
Les conjoints = les meilleurs amis
+ Les conjoints = les meilleurs amis :
-> L'une des bénédictions (la n°6 dans l'ordre) que nous prononçons lors des shéva bra'hot est : "Saméa'h téssama'h, ré'im ahouvim" (Réjouissez-vous, amis affectueux).
Comment comprendre que nous faisons allusion à la relation entre un mari et une femme à celle entre des meilleurs amis. Ne serait-il pas préférable de parler simplement d'une relation entre mari et femme?
-> Le Rambam (Pirké Avot 1,6) explique qu'un "réia" (un ami), est défini comme quelqu'un avec qui nous ne gardons pas de secrets. Nous lui disons tout : le bon comme le mauvais.
La raison pour laquelle nous nous sentons si à l'aise pour partager tous nos profonds secrets avec eux est que nous leur faisons confiance. Nous savons qu'il ne répétera pas ce que nous lui avons dit et qu'il ne portera pas de jugement, quoi que nous lui disions. C'est la définition d'un ami.
Si c'est vrai, combien de vrais amis avons-nous vraiment? A combien de personnes sommes-nous prêts à dire à peu près n'importe quoi sur nous-mêmes et à leur faire totalement confiance ?
Il n'y a probablement qu'une seule personne : son épouse.
La femme d'un homme est probablement la seule personne qui sait tout de lui, et il lui fait confiance. C'est la bénédiction que nous donnons à un couple de jeunes mariés :qu'ils deviennent les meilleurs amis du monde.
C'est pourquoi, très souvent, les femmes s'inquiètent si leur mari ne leur dit pas tout. Pourquoi?
Ce n'est pas par curiosité. C'est parce qu'une fois qu'un mari laisse sa femme en dehors de quelque chose, cela montre que l'amitié n'est pas encore complètement formée. S'il ne peut pas partager quelque chose avec elle, c'est qu'il manque quelque chose à la relation.
[on ne parle pas de partager du lachon ara pour le kiff. ] ....
L'un des objectifs essentiels du mariage est d'être expressif, ouvert et clair.
Un homme doit s'efforcer de faire participer sa femme à sa vie. Si quelque chose d'intéressant lui est arrivé et qu'il y pense, il doit en faire part à sa femme. S'il a entendu une belle histoire, il doit la raconter.
Le bavardage est essentiel à la relation. Si un homme est prêt à partager même des choses simples, apparemment sans importance, avec sa femme, cela montre en fait à quel point elle est importante pour lui.
Si un mari ne partage que les "grandes" expériences, sa femme n'est pas mieux qu'une étrangère. Même avec des inconnus, nous partageons de grandes expériences de la vie.
=> Il est important qu'un homme montre à sa femme qu'il veut passer du temps avec elle, et cela se fait par le biais de conversations sur de petites choses.
Plus le mari s'autorise à partager avec sa femme, plus la relation s'épanouit. S'il se retient, le couple n'a pas encore atteint la relation idéale entre mari et femme. Il y a encore une barrière entre eux.
Les maris doivent faire confiance à leur femme et ne pas avoir peur de leur révéler leurs secrets.
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[il faut être vigilant à ce que notre femme garde de l'estime de nous, et il ne faut pas raconter trop fréquemment des choses qui nous dévalorisent grandement à ses yeux ... ]
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+ Renforcer l'appréciation mutuelle :
-> De nombreuses personnes hésitent à parler des bonnes choses qu'elles font pour les autres. Elles préfèrent rester discrètes et faire le bien de manière cachée. Cependant, lorsqu'il s'agit de relations, en particulier dans un mariage, il est important qu'une personne fasse savoir à son conjoint qu'elle a fait quelque chose de bien pour lui.
Si un mari a fait la vaisselle et que sa femme ne le saura jamais à moins qu'il ne le lui dise, il est important qu'il le lui dise. Si quelque chose s'est renversé pendant qu'elle était sortie, et qu'il a nettoyé, et qu'elle ne saura jamais ce qui s'est passé, ne soyez pas timide, faites-le lui savoir.
La guémara (Bétsa 16a) dit que si une personne rend service à un ami, elle doit le faire savoir à son ami. Rachi explique que nous avons l'obligation d'informer l'autre personne d'une relation de tout ce qui peut la renforcer. Même s'il est important d'essayer de cacher notre gentillesse, il est encore plus important de renforcer les relations avec les autres.
L'idée de dissimuler la gentillesse est fondée sur la volonté d'éviter d'embarrasser la personne qui reçoit la gentillesse. Il est trop difficile et embarrassant pour eux de recevoir des autres, mais parfois, ils n'ont pas le choix, et le fait de dissimuler nos actions minimise leur douleur. Mais il s'agit là d'une situation différente. [cela peut être également une forme de pudeur, de discrétion]
Dans un mariage ou une relation amicale, lorsque notre ami ou notre conjoint voit que nous avons fait quelque chose pour lui, cela le rend heureux, c'est la preuve de notre amour pour lui.
Plus nous en révélons, mieux c'est.
Imaginez qu'un mari achète un cadeau pour sa femme et s'arrange pour qu'elle le reçoive anonymement. Ce serait un gaspillage d'argent. L'intérêt du cadeau réside dans le fait qu'il l'a acheté pour elle. Ici, la situation est la même, un conjoint aimerait voir que sa moitié fait des efforts pour lui.
En fait, un rav important rapporte qu'il arrive qu'un homme soit assis à table avec sa femme et que celle-ci lui demande de lui passer quelque chose. Parfois, l'objet est encore plus proche d'elle que de lui. Il peut même avoir envie de lui dire : "Va le prendre toi-même!". Mais la véritable raison de sa demande est de tester son amour pour elle. Elle veut voir s'il tient toujours à elle.
Cela peut se produire notamment après un petit désaccord au sein du couple. Le conjoint qui demande une petite faveur teste la situation pour voir si tout est rentré dans l'ordre.