Aux délices de la Torah

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La joie de Souccot

+ La joie de Souccot :

=> Quelle est exactement la grande joie de Souccot? Qu'est-ce qui la différencie de tous les autres fêtes juives?
Nous allons voir quelques approches.

1°/ L'unité totale :
Le rav Shmouel Rozovsky (roch yéchiva de Ponovezh) suggère que la joie spéciale de Souccot découle de l'unité, qui imprègne chaque aspect de la fête.
Le midrach (Vayikra rabbah 30) enseigne que les 4 espèces, qui sont liées entre elles, représentent l'unité de tous les juifs, quel que soit leur niveau d'accomplissement religieux.
Il cite ces mots du roi Shlomo : "celui qui s'éloigne de la convoitise sera exposé dans chaque conclave de la Torah" (Michlé 18,1).
Rabbénou Yona (Shaaré Téchouva 1) explique : "Celui qui souhaite suivre ses désirs s'aliénera de la société et finira par n'avoir aucun véritable ami. Cela est dû au fait que chaque personne a ses propres inclinations et passions, ce qui l'isole des autres qui ne partagent pas ses propres besoins".

Le rav Rozovsky conclut : "Sans unité, il ne peut y avoir de joie, et c'est pourquoi Souccot, qui représente l'unité totale, atteint le statut de zman sim'haténou".
Nous pouvons ajouter que nos Sages (Soucca 43) enseigne que "tout le peuple juif est digne de résider dans une seule soucca". Bien qu'il existe de nombreuses interprétations de cette métaphore, il s'agit clairement d'une déclaration de notre unité.

2°/ Retourner à la joie pure de l'âme :
Le Shem MiShmouel souligne que l'on pourrait à première vue conclure que la joie de Souccot découle directement du fait que le Yom Kippour nous a pardonné nos fautes et que nous recommençons à zéro.
Cependant, il cite plusieurs preuves que ce n'est pas la source exclusive de la joie de Souccot. Il note qu'étant donné que notre âme vient d'en haut, où il n'y a que de la joie (Divré HaYamim I 16,27), nous devrions en vérité être heureux tout le temps. Mais comme le corps, qui vient de la terre, est sujet à l'abattement et au découragement, nous, qui sommes un composé des deux, oscillons entre la joie et la tristesse.
Dans les jours magiques qui suivent immédiatement Yom Kippour, lorsque nous avons été purifiés de nos fautes et que nous sommes sortis victorieux du jugement (midrach Vayikra rabba 30,3), nous pouvons à nouveau être pleinement joyeux.

Etudier la michna = provoquer la gueoula

La guéoula chéléma ne surviendra que grâce aux mérites que nous acquérons en étudiant les michnayot.
[midrach Vayikra rabba 7,3]

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-> A propos du verset (Mikets 28,16) qui dit que Yaakov s'est réveillé (vayikatz - וַיִּיקַץ) de son sommeil (michénato - מִשְּׁנָתוֹ), nos Sages (midrach Béréchit rabba 69,6) disent qu'il s'est réveillé "de son étude" (mi'Michnato).

-> Le 'Hida (séfer Na'hal Kédoumim) explique que cela signifie que l'on peut réveiller le "ketz" (la fin - קץ, c'est-à-dire l'arrivée du machia'h) par l'étude de la michna.
La guéoula arrivera grâce au mérite de l'étude des michnayot.

-> Le Maharal de Prague écrit de même :
"Aujourd'hui, de nombreuses personnes ne se concentrent pas sur la michna. Je dis que c'est l'œuvre du Satan. Puisque l'exil dure depuis longtemps et qu'il est temps que le salut et la guéoula arrivent ... les gens se trompent en ne faisant pas ce qui mettra fin à l'exil.
L'étude des michnayot rapproche la guéoula. Puisque le Satan ne veut pas cela, il trompe les gens en les poussant à ne pas étudier la michna".

Le cœur, la kavana dans les mitsvot = l’élément essentiel

+ Le cœur, la kavana dans les mitsvot = l'élément essentiel :

-> La Torah nous enseigne qu'une personne qui tue intentionnellement est condamnée à mort, tandis qu'une personne qui tue accidentellement est exilée dans une ville de refuge (Massé 35,11).

Rabbénou Bé'hayé (sur Massé 35,11) dit que nous voyons par là que nos pensées, plutôt que nos actions, sont la composante essentielle de la Torah et des mitsvot. Puisque son cœur n'était pas impliqué dans l'acte, celui-ci n'était pas considéré comme une véritable faute.
Rabbénou Bé'hayé affirme que cela est également vrai pour les mitsvot positives (agir selon la volonté d'Hachem). Si nous manquons de kavana lorsque nous accomplissons les mitsvot, dans une certaine mesure, c'est comme si nous n'avions rien fait.
[d'une certaine façon, de même que si on porte atteinte à autrui on dira : "ce n'est pas voulu, je n'ai pas fait exprès!", de même lorsqu'on fait les mitsvot sans notre cœur, c'est comme si on exprimait : "certes extérieurement j'ai fait cette mitsva (ex: par habitude machinale, par regard des autres, ...), mais mon vrai moi (mon intériorité, mon âme/cœur) n'y est pas vraiment impliqué!" ]

Le rav Avraham 'Haïm Shor (Torat 'Haïm - Sanhédrin 106b), en explique la raison : la néchama (âme) d'une personne étant située dans son lev (cœur), les actions réalisées sans lui sont comme des mitsvot accomplies par une personne morte.

La haine des nations pour les juifs devient une bénédiction

+++ La haine des nations pour les juifs devient une bénédiction :

"Il (Hachem) consumera les nations qui l'oppriment" (Balak 24,8)

-> Puisque ce sont les nations non juives qui oppriment le peuple juif, le fait que Hachem sauve le peuple juif, en lui conférant des bienfaits matériels, se fait pour Son Nom, c'est-à-dire pour Sa réputation, c'est-à-dire pour que les autres nations ne puissent pas se moquer du peuple juif en disant : "Où est donc leur D.?" (Téhilim 115,2). Comme elles haïssent le peuple juif, elles se réjouissent de sa détresse et le raillent en disant : "Où est donc leur D.?"

[ si Hachem permettait au peuple juif de souffrir, les nations non juives auraient des raisons de penser que D. les a abandonnées, puisqu'elles mesurent le succès à l'aune de la richesse matérielle.
Ainsi, la haine des nations non juives à l'égard du peuple juif est indirectement à l'origine de la richesse matérielle du peuple juif.]

Il s'ensuit qu'à cause de cela (c'est-à-dire parce que les nations non juives les oppriment), le peuple juif est béni par Hachem pour consommer (c'est-à-dire jouir) des bonnes choses de ce monde.

C'est le sens allégorique de l'expression "Il consumera les nations qui l'oppriment" (Balak 24,8), c'est-à-dire que parce que "les nations l'oppriment", le peuple juif consomme les bonnes choses de ce monde.

Hachem, à Son tour, ne retranche pas de leurs mérites les bienfaits qu'il leur accorde en raison de cela, car le salut qu'il leur accorde n'est qu'à cause de Son grand Nom, car "les nations l'oppriment".
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi ]

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=> La haine que les non juifs nourrissent à l'égard du peuple juif est indirectement à l'origine de la richesse matérielle du peuple juif.

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-> La haine des nations envers le peuple juif, peut renvoyer au sujet suivant : Hachem se tient toujours aux côtés de l'affligé, du poursuivi : https://todahm.com/2021/12/12/hachem-se-tient-toujours-aux-cotes-de-lafflige-du-poursuivi

"Suivez Hachem votre D." (a'haré Hachem Eloké'hem télé'hou - Réé 13,5)

-> Le Sifri explique que ce verset ordonnait aux Bné Israël dans le désert de suivre la nuée qui représentait la Présence divine et qui les conduisait dans la direction qu'ils devaient prendre. Le Sifri commente que cette mitsva s'applique à toutes les générations et pas seulement à nos ancêtres dans le désert.
Mais est-il possible de suivre la nuée quand nous n'en avons pas ?

Le rav Yerou'ham Lévovitz (Daat Torah - Choftim) explique que nous avons tous une "nuée" qui nous dirige.
Les juifs dans le désert voyaient clairement la "nuée" d'Hachem ; quant à nous, nous devons garder les yeux ouverts et chercher les signes qu'Hachem nous envoie.

A partir du moment où un acte est une mitsva, notre yétser ara le rend plus difficile à réaliser

+++ A partir du moment où un acte est une mitsva, notre yétser ara le rend plus difficile à réaliser :

"Chacun craindra sa mère et son père, et vous observerez Mon Shabbath. Je suis Hachem, votre D." (Kédochim 19,3)

-> Rachi commente : "La mère a ici priorité sur le père (en étant mentionnée avant), car il est manifeste devant Hachem qu’un fils est plus porté à craindre son père que sa mère (Kidouchin 30b-31a).
En revanche, pour ce qui est de l’honneur, la Torah (Yitro 20,12) a donné priorité au père, car il est manifeste devant Lui qu’un fils est plus porté à honorer sa mère que son père, car elle le câline par des paroles de tendresse."

-> Le Maharal (Gour Aryé) commente :
La Torah mentionne la mère en premier dans ce verset pour nous enseigner que nous devons être particulièrement attentifs à la mitsva de craindre sa mère, qui est intrinsèquement plus difficile que de craindre son père. Cette vigilance supplémentaire est justifiée car toute mitsva que l'on trouve difficile à accomplir nécessite une plus grande attention.

Cependant, les mitsvot difficiles ne sont pas les seules à nécessiter de la vigilance. Même les mitsvot apparemment "faciles" exigent un effort, comme le montre la formulation de l'interdiction de consommer du sang. La Torah nous dit : "Tu te fortifieras pour ne pas manger de sang" (Réé 12,23). Rabbi Shimon Ben Azaï commente : "La Torah nous enseigne à quel point nous devons nous fortifier dans [toutes] les mitsvot. Si nous devons nous renforcer pour ne pas manger de sang, pour lequel nous avons une aversion naturelle, combien plus devons-nous nous renforcer pour les autres mitzvos". [Rachi - Réé 12,23]

=> Pourquoi est-il nécessaire de se renforcer pour éviter un acte que nous trouvons répugnant?
La réponse est que même les actes que l'on trouve normalement répugnants deviennent attrayants lorsqu'ils sont interdits par la Torah, comme l'a dit le roi Shlomo : "Les eaux volées deviennent douces" (Michlé 9,17).
Lorsqu'il nous séduit pour fauter, le mauvais penchant nous incite à commettre des actes que nous n'aurions jamais envisagés sans une interdiction de la Torah.

Cela permet de mieux comprendre la déclaration de nos Sages (guémara Baba Kama 87a), qui enseignent : "Celui qui reçoit l'ordre de faire une mitsva et qui l'accomplit est plus grand que celui qui ne reçoit pas d'ordre et qui [néanmoins] l'accomplit".
Celui qui reçoit l'ordre de faire une mitsva reçoit une grande récompense pour l'avoir réalisée, même si c'est "facile". Cela s'explique par le fait que le mauvais penchant tente d'inciter une personne à la transgresser.
En revanche, celui qui n'est pas tenu d'accomplir la mitsva est moins récompensé pour l'avoir accomplie, car le mauvais penchant ne prend pas la peine de l'en empêcher et il lui est plus facile de l'accomplir.

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=> Nous devons faire un effort particulier pour accomplir les mitsvot. Même les mitsvot faciles exigent un grand effort, car le mauvais penchant (yétser ara) travaille dur pour nous séduire et nous pousser à les transgresser. Même des actes que nous trouverions normalement répugnants paraîtront doux à ceux qui sont sous l'influence du mauvais penchant.

Roch Hachana – bonté envers les nations

Le guémara (Béra'hot 7a) affirme que D. est très en colère contre les rois des nations qui, pendant la journée, enlèvent leur couronne et se prosternent devant le soleil. De même, la nuit, D. est très en colère lorsque les rois voient la lune et se prosternent devant elle.

C'est pourquoi Hachem a décrété qu'à [la différence des autres Yom Tov] celui de Roch Hachana aurait lieu lorsque la lune n'est pas visible et que les nations du monde ne se prosterneraient pas devant elle.
Il s'agit là d'une grande manifestation de la compassion d'Hachem. [qui fait en sorte d'éviter d'être en grande colère au moment de juger les non-juifs]
Les actions de D. doivent nous servir de guide pour faire preuve de compassion envers l'ensemble de l'humanité.
[ rav Yonathan Eibshitz - Kéchet Yonathan]

"Qui soit allé servir d'autres divinités et se prosterner devant elles, ou devant le soleil ou la lune, ou quoi que ce soit de la milice céleste, contrairement à ma loi (litt. que je n'ai pas ordonné)" (Choftim 17,3)

-> Voir Rachi, qui dit que l'expression "que je n'ai pas ordonné" signifie "que je n'ai pas ordonné d'adorer".
De même, les 72 anciens, lorsqu'ils traduisirent la Torah pour le roi Ptolémée, rendirent ce verset tel qu'interprété par Rachi. [guémara Méguila 9b]

-> Dans la Torah, nous constatons que les gens se prosternent devant un tsadik. Par exemple, Ovadia s'est prosterné devant Eliyahou (Méla'him I 18,7).
Parce que les tsadikim possèdent en eux la Torah d'Hachem.
De même, nous constatons que Hachem a appelé Yaakov "Kel", c'est-à-dire "D." (Vayichla'h 33,20 - Méguila 18a).
Puisque Yaakov avait observé toute la Torah, il avait atteint un aspect de "Kel".
[faire les mitsvot c'est se lier toujours davantage au Divin (Hachem), et en un sens un tsadik a beaucoup d'Hachem en lui! ]
De même, en vertu des commandements de la Torah que les tsadikim observent d'une manière irréprochable, ils possèdent également cette dimension ; il est donc permis de se prosterner devant eux en signe de respect et d'admiration pour ce qu'ils ont accompli.

Mais comme le soleil et la lune ne possèdent pas les mitsvot de la sainte Torah et qu'ils n'ont rien accompli par eux-mêmes, étant simplement comme "une hache dans la main du bûcheron", il est interdit de se prosterner devant eux.
Telle est donc la signification de l'expression "devant le soleil ou la lune ... que je n'ai pas ordonnés" = qui ne possèdent pas Mes commandements, c'est-à-dire la Torah qui a été donnée à Israël.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Choftim 17,3]

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=> S'incliner devant quelqu'un est un signe de respect et de révérence. On ne peut le faire que lorsque ce respect est mérité. Les corps célestes (ex: lune, soleil), bien qu'impressionnants, ne sont que des instruments de D. et n'ont pas mérité ce respect.

[le respect se base sur les efforts faits pour faire la volonté d'Hachem, et par le fait qu'en faisant beaucoup de mitsvot, il y a beaucoup de divinité en lui, et donc on témoigne du respect pour cela également. ]

La crainte d’Hachem doit nous tirer vers le haut

+ Des larmes sans tristesse :

-> Nous devons dire le vidouï en pleurant, mais pas parce que nous sommes tristes et déprimés. Nous devons pleurer parce que nous réalisons l'ampleur des dégâts causés par la faute et la distance qui nous sépare d'Hachem, mais pas parce que nous sommes déprimés, que D. préserve ...

Avraham Avinou s'affligeait lui-même, se tenant pour responsable de chaque action, parole et pensée qui n'était pas exactement ce qu'elle devait être, mais il ne devenait pas triste et déprimé.
"La crainte d'Hachem ajoute des années [à votre vie]" (yirat Hachem tossif yamim - Michlé 10,27).
La crainte d'Hachem ne doit pas tirer une personne vers le bas. Elle devrait ajouter de la vie.
[...]

"Heureuse est la personne qui porte ses fautes et surmonte ses fautes" (Téhilim 32,1).
Ce qui signifie : ""Heureux celui qui s'élève au-dessus de ses fautes, sans que celles-ci ne s'élèvent au-dessus de lui."
Quelle que soit sa situation, il faut rester maître de la situation.
[certes on doit être conscient de ce qui ne va pas, mais cela ne pas nous submerger, nous ensevelir par de l'obscurité, de la tristesse, des choses déprimantes. ]
[rav Nathan Wachtfogel - Léket Réchimot ]

Savoir rester debout et ferme dans sa émouna, même en période d’obscurité

+ Savoir rester debout et ferme dans sa émouna, même en période d’obscurité :

"Et voici (véaya) que lorsque viendront sur toi toutes ces choses, la bénédiction et la malédiction que J’ai placées devant toi" (Nitsavim 30,1)

-> A priori, ce verset demande à être expliqué : pourquoi la Torah s’étend-elle en disant : "Et voici (véaya) que lorsque viendront sur toi toutes ces choses, la bénédiction et la malédiction", et ne se contente-t-elle pas de dire : "Et voici que lorsque viendront sur toi la bénédiction et la malédiction"?

-> Pour y répondre, le Or Ha'Haïm Hakadoch rapporte, en introduction, l’enseignement de la guémara (Béra'hot 60b) : "Un homme est tenu de bénir le mal comme le bien ... et de l’accepter avec joie", ce qui signifie qu’il est tenu de d’accepter le mal avec la même joie qu’il éprouve pour le bien.

Dès lors, on peut expliquer ce verset de la manière suivante :
Le principe général enseigné par nos Sages (midrach Béréchit rabba 42,3) est : "Chaque fois qu’il est écrit dans la Torah le terme 'Voici' (véaya), cela suggère quelque chose de joyeux."
Dès lors, l’expression 'véaya' employée dans le verset évoque donc le fait qu’un homme doit accepter avec joie et amour tout ce qui lui arrive [lorsque viendront sur toi toutes ces choses], qu’il s’agisse de "la bénédiction" ou de "la malédiction".
Et le verset précise "toutes ces choses" afin d’enseigner que l’on est tenu d’accepter la bénédiction et la malédiction de manière équivalente, de se réjouir de la malédiction comme de la bénédiction. Ceci, parce que nous croyons fermement que tout ce que le Ciel fait est pour le bien, et que même la malédiction n’est qu’une bénédiction "déguisée" sous l’aspect du mal. Mais, en réalité, elle est le véritable bien pour l’homme, et c’est précisément d’elle que viendra la bénédiction et la délivrance.

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-> Le Yessod HaAvoda fit remarquer une fois que le Nom d’Hachem (formé par l’assemblage des lettres de certains versets) préposé au déversement de la subsistance (parnassa) est : חת"ך ('hata'h= - חתך signifie "couper" - lettres finales du verset "potéa'h ét yadé'ha - פותח את ידך).
Cela suggère que s’il peut sembler parfois à un homme que sa situation n’exprime que "coupure" et "déchirure" (ex: en apparence je suis coupé d'Hachem, je suis déchiré par les difficultés de la vie), en réalité, c’est précisément cet état qui est la source jaillissante de sa subsistance.
Cela ressemble à quelqu’un à qui l’on fabrique un vêtement : au début, le tailleur commence par découper et déchirer un beau tissu. Une personne insensée (qui observerait la scène de l’extérieur) pourrait se mettre à crier : "Comment peut-on abîmer une aussi belle étoffe?". Mais, une personne quelque peu intelligente sait que chaque coupure et chaque déchirure n’est qu’une étape pour