+ "Quelle valeur ont les séli'hot si elles ne sont pas accompagnées d'un repentir sincère?
Les gens ont l'habitude de se demander l'un l'autre : as-tu déjà récité les séli'hot?
Ou bien, on s'exprime communément : je dis les séli'hot tous les matins.En fait, ce que nous voulons, c'est que D. nous dise : séli'ha : Je pardonne!
Or, cela est impossible si nous ne faisons pas téchouva.C'est pourquoi, au moment de réciter les séli'hot, chacun doit décider dans son cœur de réparer ses fautes, de les regretter et de prendre de nouvelles résolutions pour l'avenir.
Alors seulement, il conviendra d'implorer le pardon divin qui est l'ultime séli'ha."[Yessod véChorech haAvoda - chaar assiri]
"Tu agiras en toute simplicité avec Hachem, ton D." (Choftim 18,13)
Comme l'explique Rachi : "agir en toute simplicité" avec D., c'est s'en remettre à Lui sans chercher à connaître l'avenir et accepter tout avec amour.
Le 'Hafets 'Haïm d'ajouter : c'est seulement avec D. que cette conduite est de rigueur ; avec ses semblables, il faut parfois recourir à toutes sortes de stratagèmes, comme Yaakov, "un homme simple" qui dut ruser avec Lavan.
"Si, à chaque occasion, un mari fait savoir à sa femme à quel point elle lui est précieuse, et à quel point il apprécie toutes les choses qu'elle fait en permanence afin de lui rendre sa vie plus agréable, tellement de peine serait évitée, et le mariage serait le paradis."
[Rav Yéhouda Lefkowitz -
Roch Yeshiva Kétana de Ponovezh pendant 55 ans en duo avec le rav Aharon Steinman]
"La lumière dont on bénéficie grâce aux mitsvot est proportionnelle à la joie que l'on éprouve lorsqu'on les accomplit."
[Rav 'Haïm Vital]
Le rav 'Haïm Vital (Chaar Roua'h haKodech) écrit :
"Lorsqu'un homme accomplit une mitsva, lorsqu'il étudie la Torah ou qu'il prie, il doit être joyeux, plus heureux encore que s'il trouvait plusieurs milliers de pièces d'or.
Comme cela ressort de ce passage (guémara Béra'hot 30b) où le Sage Abayé se tenait devant Rava dans le plus grand amusement, avant de lui dire qu'il s'apprêtait à mettre les téfilin."
[Quelle serait notre réaction si on gagnait des millions d'euros? Quelle est notre réaction en faisant une mitsva (ex: mettre les téfilin, se retenir de dire du lachon ara, ...)? ... ]
On peut aussi citer la guémara Béra'hot (9b) avec l'enseignement de Rav Brouna :
"Un beau jour, après avoir fait précéder sa prière de la mention de la délivrance (la bénédiction juste avant la amida : "Gaal Israël"), un sourire ne quitta plus son visage de toute la journée"
Le rav 'Haïm Vital de nous dire à son sujet : "Une preuve de la confiance qu'il plaçait dans le Créateur, plus encore que si la récompense qui l'attendait était posée devant lui".
=> Joie de la récompense, mais surtout joie d'être au plus proche de D., en faisant Sa volonté, joie de faire ce qu'il y a de mieux en cet instant, avec un sentiment zen de total confiance en D.
[cf.(b"h), l'article : Soyons fier de travailler pour D. : https://todahm.com/2015/08/10/soyons-fier-de-travailler-pour-d ]
La parole et l’honneur des parents
+ La parole et l'honneur des parents :
-> "Le sens profond du kabéd (honorer) se situe au niveau de la parole ....
Les enfants devront toujours parler à leurs parents avec calme et des paroles pleines de douceur.
Avec des paroles qui montrent du bonheur et du respect comme quand on parle à un roi."
[Séfer 'Harédim - chap.12]
-> "Un homme est obligé d'honorer ses parents en employant des paroles douces et respectueuses.
Même s'il donne à son père et à sa mère tous les honneurs possibles du monde, si jamais il les maltraite avec la parole, tout ce qu'il a fait de bien tombe à l'eau."
[le Méiri]
-> "Il faut parler avec ses parents avec pudeur et avec honte.
Même si les paroles que l'on adresse aux parents contiennent de bonnes choses, il sera interdit de les adresser à haute voix, de crier."
[Réchit 'Hochma]
-> "Et Lavan prit la parole, et aussi Béthouel, et ils dirent ..." (Béréchit 24,50)
Rachi commente : "Parce que Lavan est un méchant, il s'est dépêché de répondre avant son père".
=> De là, nous voyons qu'un enfant qui prend la parole avant son père peut être considéré comme un racha (méchant), que D. nous en préserve.
"Sois heureux de ton lot, et sois fier du peu que tu es"
[Traité Dérekh Erets Zouta 3]
"Aux yeux de nos Sages, celui qui accueille son prochain avec gentillesse est considéré comme lui ayant fait les plus beaux cadeaux du monde, même si, en fait, il ne lui a rien offert."
[Avot déRabbi Nathan 13]
Après la mort …
+ Après la mort ...
-> Comment l’âme plane au-dessus du corps :
"Au cours des 3 jours qui suivent le décès l’âme plane au-dessus du corps et pense qu’elle va y revenir. " (Talmud de Jerusalem - Mo’èd Katan, 3-15)
"Pendant 7 jours l’âme va et vient entre la maison et la tombe" (Zohar Vayé’hi 218b - 226a)
-> Un tunnel obscur :
"Quand l’âme sort de ce monde-ci, elle monte dans la caverne de Makhpéla – la porte du paradis" (Zohar - Vayé’hi 219, 250)
-> L’immense lumière :
"Rabbi Dossa dit : "le verset dit : "Car un homme ne peut pas me voir" ". Pendant la vie, les hommes ne voient pas, mais ils voient après la mort."
(Bamidbar Rabba - fin de Nasso)
"Seigneur du Monde, Tu es la lumière du monde"
(Bamidbar Rabba - Béha’alotékha 16 :5)
"Il n’y rien de plus difficile pour l’âme que de se séparer du corps, et personne ne meurt avant de voir la lumière de la présence divine. Et du fait de sa grande soif de cette vision, l’âme sort à la rencontre de la présence divine."
(Talmud de Babylone - Kidouchin 48)
"A ce moment-là, quand elle doit quitter le monde, l’âme sort du corps. Jusqu’à ce que la présence divine se révèle à l’âme ; et dans sa joie et l’amour de la présence divine, l’âme sort du corps à la rencontre de la présence divine, et si elle a du mérite, elle s’attache à la Présence divine. Et sinon la présence divine s’en va loin d’elle. Et l’âme reste dans le deuil d’avoir quitté le corps." (Zohar - Métsora 53)
"Au moment du décès, il est donné à l’homme de voir ce qu’il n’a jamais vu de sa vie."
(Zohar - Vayé’hi)
"Le monde futur est étendu, infini, découvert. Juste une grande lumière qui ressemble à la lumière de ce monde-ci."
(Séfer Hayachar - Cha’ar 14)
-> Rencontre avec des parents ou des amis :
"Au moment où le juste meurt, Hakadoch Baroukh Hou dit : "Venez les Tsadikim, venez l’accueillir !"
Et les Tsadikim disent : "Sois le bienvenu !"
(Talmud de Babylone - Ketoubot 104)
"Au moment de la mort d’un homme, il voit ses parents et ses amis de ce monde-là, et il les reconnaît – ils ont l’aspect qu’ils avaient dans ce monde-ci.
Et s’il a des mérites tous sont heureux pour lui et ils l’accompagnent. »
(Zohar - Vayé’hi 218b)
-> Toutes nos actions sont écrites en détail :
"Un peu avant qu’un homme quitte ce monde, D. lui apparaît, et lui dit : "Note tout ce que tu as accompli".
L’homme met tout par écrit, puis appose son sceau."
(Yalkout Chimoni – Iyov 922)
"Sache ce qui est dessus de toi. Un œil observe – une oreille écoute et toutes tes actions sont inscrites dans un livre."
(Piké Avot 2.1)
=> "La conclusion de tout cela : il faut craindre D., et écouter ses préceptes, parce que tout l’homme se résume à cela !"
(le roi Salomon dans le dernier verset de Kohélèt 12,1)
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La guémara (Shabbath 31a), nous enseigne les questions que l'on nous posera après notre mort :
1. As-tu fait ton commerce avec foi ?
2. As-tu fixé un temps d'étude ?
3. As-tu accompli la Mitsva de se procréer ?
4. As-tu espéré avoir la délivrance ?
5. As-tu raisonné avec sagesse ?
6. As-tu compris les choses par déduction ?
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+ Etre attendu dans le futur par nos Sages ... (par le 'Hafets 'Haïm)
Lorsqu'une personne qui étudie la Torah, réussi à expliquer un enseignement difficile de Rambam, de Rachi ou des Tossafot, ces illustrent Richonim viennent à sa rencontre dans le monde de vérité, comme en témoigne ce passage de la guémara (Baba Métsia 42b) :
"Rava a déclaré : A ma mort, Rabbi Ochaya sortira à ma rencontre, car j'ai expliqué la michna selon sa vue".
Source (b"h) : en grande partie issu d'une réponse du rav Binyamin Benhamou sur Torah-Box.com
"Or, il y aura toujours des nécessiteux dans le pays; c'est pourquoi, je te fais cette recommandation : ouvre, ouvre ta main à ton frère, au pauvre, au nécessiteux qui sera dans ton pays." (Réé 15,11)
-> Le Sifri nous enseigne :
"Lorsque les juifs obéissent à D., il n'y a pas de pauvres parmi eux.
Mais, s'ils ne font pas la volonté de D., il y aura des pauvres parmi eux."
-> Rabbi Na'ham de Breslev de nous dire (Likouté Halakhot VIII) :
"La richesse parvient à chaque personne au travers de son conduit personnel.
Lorsque les juifs obéissent à la volonté de D., les ressources descendent d'une bonne façon en étant distribuées de façon équivalente à tous.
Dans le cas contraire, elles sont mal réparties, ce qui explique que certaines personnes soient très riches, et d'autres très pauvres.
Le fait de donner à la charité va rectifier cette situation.
Lorsqu'une personne qui a été bénie par un surplus d'argent, va reconnaître qu'une partie ne lui revient pas, et donne à la tsédaka, elle répare la mauvaise distribution faite.
Ainsi, en ouvrant notre main au pauvre, on ouvre le conduit de distribution des ressources qui peut alors atteindre tout le monde."
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-> Rabbi Na'hman nous enseigne aussi (Likouté Halakhot VII) :
"La charité supprime les mauvais décrets dans le monde.
En effet, lorsqu'un pauvre crie à D. l'injustice de sa pauvreté, ses cris et ses prières reviennent à poser la question suivante :
"Pourquoi n'y a-t-il personne qui aide ce pauvre?", et c'est alors que se réveille la colère et les jugements de D. (Zohar I - 10b).
Une personne qui donne à un pauvre va non seulement repousser le jugement divin, mais va aussi le transformer en compassion."
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-> "En ouvrant ta main et en donnant aux autres, tu attires un souffle de vie, qui va amener de la vitalité dans ta propre vie"
[Rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Halakhot IV - p137a]
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-> "La mitsva de la charité est équivalent à accomplir toute la Torah, car elle créé une atmosphère d'amour et de paix.
La charité amène à l'unité, comme elle annule les différences entre les personnes, et elle indique le chemin de la vérité, qui est un.
De plus, le fait de donner à la charité invoque le pardon de toutes les fautes."
[Rabbi Na'hman de Breslev - Likouté Halakhot IV - p194a]
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-> La pauvreté disparaîtra parmi les juifs seulement s'ils écoutent les paroles de D. et observent Ses commandements.
[Méam Loez (Réé 15,5-6)]
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-> "Refuser de donner la charité est considéré comme une faute aussi grave que l'idolâtrie."
[guémara Baba Batra 10a]
Le Tsror haMor commente :
La comparaison entre l'idolâtrie et le refus de donner la charité est claire : celui qui n'aide pas les pauvres nie que D. lui a fait obtenir sa richesse.
Il croit que ses biens n'appartiennent qu'à lui.
L'homme riche et égoïste remplace la foi en Hachem par la croyance en sa propre force et en ses facultés.
De la même façon, le païen remplace D. par une idole à laquelle il attribue une puissance supérieure à celle de D.
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-> "Ouvrir la main pour faire la charité" (Réé 15,11)
Rambam commente :
"Celui qui détourne les yeux du pauvre est comme l'idolâtre, le racha, ...
Celui qui donne l'aumône de mauvaise grâce, le visage baissé vers le sol, même s'il fait au pauvre un don de 1 000 pièces d'or, perd tout le mérite de son action. Il doit lui donner avec bonhomie et ave joie et partager sa détresse".
-> "Ne sois pas partial pour le pauvre, dans son procès" (Michpatim 23,3)
Le rabbi de Lublin explique que cela veut dire qu'il ne faut pas prendre le parti de D. dans le procès que lui fait un mendiant.
-> Un homme peut pratiquer toutes les mitsvot de la Torah qui concernent les relations de l'homme avec D., il peut même parvenir jusqu'aux plus hauts sommets de l'adhésion à la divinité ; tout cela ne représente rien s'il n'est pas réellement attentif aux douleurs des hommes.
[rabbi Its’hak de Vork]
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-> "Celui qui donne une pièce d’argent à un pauvre recevra 6 bénédictions, et celui qui le réconforte par des paroles recevra 11 bénédictions"
[guémara Baba Batra 9b]
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+ Est-ce vraiment un pauvre?
-> Le Méam Loez enseigne (Réé 15,11) :
Nos Sages nous recommandent d'être reconnaissants envers les imposteurs qui prétendent avoir besoin d'argent alors qu'ils ne sont pas pauvres.
Grâce à eux, de nombreuses personnes trouvent l'excuse de ne pas donner la charité. Elles refusent de donner la charité et prétendent craindre de donner la tsédaka à quelqu'un qui ne le mérite pas.
Si ces imposteurs n'existaient pas, et ne fournissaient pas une excuse commode pour s'abstenir de donner la charité, nous serions tous considérés comme des fauteurs car nous nous sommes tous abstenus, à un moment ou un autre, de donner la charité à une personne qui la sollicitait.
L'attitude approprié est celle que la Torah indique : "il y aura toujours des pauvres dans le pays" = il y aura toujours parmi nous des nécessiteux qui auront réellement besoin de notre aide. Nous devons donc ouvrir la main à quiconque nous le demande, même si nous ne pouvons pas être certain qu'il est vraiment pauvre.
Il existe toujours une possibilité que la demande vienne d'un pauvre réellement nécessiteux.
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"Le pauvre ne disparaîtra pas de l'intérieur du pays" (Réé 15,11)
-> Ce verset est une prophétie : dans le futur, il y aura une génération (ou plusieurs) dont la majorité des gens ne sera pas méritante, donc en situation de pauvreté.
[Ibn Ezra - Dévarim 15,6]
[En effet, Rachi (Dévarim 15,4) affirme que si l'on respect la volonté de Hachem, alors il y aura des pauvres chez les autres et non chez nous ; et à l'inverse si l'on ne respecte pas la volonté de D., alors il y aura des pauvreté parmi nous. (tout dépend de notre comportement!)]
-> Le Ben Ich 'Haï enseigne :
Dans ce verset, pourquoi l'expression principale : "Le pauvre ne disparaîtra pas" (lo yé'hdal év'yone - לֹא יֶחְדַּל אֶבְיוֹן) est-elle suivie de l'expression : "de l'intérieur du pays" (mikérév aaréts - מִקֶּרֶב הָאָרֶץ)?
Il y a ici une allusion : les 3 lettres du mot : érets (pays - ארץ) s'écrivent respectivement : אלף (aléph), ריד (réch) et צדי (tsadi).
Les lettres qui sont "à l'intérieur" : lamed (ל), youd (י) et dalét (ד) forment le mot : dli (un seau - דלי) qui est parfois rempli d'eau et parfois vide.
De même un pauvre, qui aujourd'hui a des manques, car sa caisse est vide, peut demain s'enrichir (sa caisse peut se remplir) comme ce seau.
"Vous êtes des enfants de Hachem, votre D., ne vous tailladez point (lo titgodédou)" (Réé 14,1)
Le midrach Yalkout Chimoni d'expliquer : "Lo titgodédou = ne formez pas des clans/groupes (agoudot) opposés les uns aux autres".
Cependant, précise le Talmud (guémara Yébamot 13b), nous n'avons rien contre l'existence de 2 tribunaux rabbiniques dans une même ville.
=> Nous allons voir, b"h, 2 réponses du 'Hafets 'Haïm sur la notion de groupes au sein du peuple juif ...
-> Une personne demanda un jour au 'Hafets 'Haïm :
Qu'avons-nous besoin des " 'hassidim" (fondé par le Baal Chem Tov) et des "mitnagdim" (juifs orthodoxes s'opposant aux 'hassidim lors de leur création au 18e siècle, rassemblés sous l'autorité du Gaon de Vilna)?
Les 'hassidim eux-même sont divisés en plusieurs groupes : les uns accordent un place plus importante à la prière qu'à l'étude, d'autres aux chants et d'autres encore aux danses.
Que manquerait-il au monde si tous les juifs étaient unis en un seul groupe, priaient selon le même rite et adoptaient une conduite et un style de vie identiques?
Le 'Hafets 'Haïm lui répondit avec humeur, et douceur, comme à son habitude :
Avant de me poser cette question, tu devrais demander au tsar pourquoi son armée comprend différentes sortes de soldats : des fantassins, des cavaliers, des canonniers, des pilotes d'avion et des marins?
Pourquoi ne pas se contenter d'un seul type de soldats dotés des mêmes armes et dirigés par un seul chef?
La réponse est claire : pour vaincre l'ennemi, il faut user de différents stratagèmes et combiner divers corps de l'armée.
De même, les différents groupes de 'hassidim et de mitnagdim sont des soldats dans l'armée de D. qui combattent ensemble contre le mauvais penchant ; chacun aide à vaincre l’ennemi par son étude, sa prière ou ses chants, s'il est animé de bonnes intentions.
-> Un jour, on demanda au 'Hafets 'Haïm de se prononcer sur différentes organisations orthodoxes : lesquelles ont leur raison d'être et auxquelles est-il permis ou interdits de se rallier?
Il répondit en yiddich : "Je l'ignore. Mais quand nous allons arriver dans l'autre monde, on ne va pas nous demander : Appartenais-tu à telle organisation ou à telle autre?
On apportera un rouleau de la Torah et on nous demandera : As-tu accompli tout ce qui y est écrit?
Si nous allons répondre par l'affirmative, on nous conduira au gan Eden (paradis) ; sinon, on nous précipitera en Guéhinam (enfer)."
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-> "Vous êtes des fils pour Hachem votre D., vous ne tailladerez pas" (Réé 14,1)
Nos Sages (guémara Yébamot 13b) demandent : que veut dire : "vous ne vous tailladerez pas"? Israël est appelé enfant d'Hachem à la condition qu'il n'y ait pas d'opposition entre eux qui pourrait constituer des factions adverses.
-> Nous retrouvons également cette idée dans les paroles du prophète Mala'hi : "N'avons-nous pas tous un seul père? N'est-ce pas un seul D. qui nous a créés? Pourquoi commettrions-nous une trahison l'un contre l'autre et profaner ainsi l'alliance de nos pères?" (Mala'hi 2,10)