Si quelqu'un prive sa bouche de parole en s'abstenant de parler inutilement et en ne prononçant que des paroles saintes, il sera vraiment heureux.
[Noam Elimélé'h - Likouté Shoshana ]
=> le silence créé la joie!
Si quelqu'un prive sa bouche de parole en s'abstenant de parler inutilement et en ne prononçant que des paroles saintes, il sera vraiment heureux.
[Noam Elimélé'h - Likouté Shoshana ]
=> le silence créé la joie!
"Le Créateur [Hachem] se préoccupe de nos besoins plus que nous ne le faisons nous-même.
Il met en place seulement ce qui est pour notre bien ultime, avec une perception qui est infiniment supérieure à la nôtre."
['Hovot haLévavot - Chaar haBita'hon]
"Chaque jour, D. pleure sur ceux qui peuvent étudier la Torah, mais ne l'étudient pas"
[guémara 'Haguiga 5b]
Rav Galinsky disait : "Nous faisons pleurer D., et nous continuons notre chemin comme si de rien n'était!"
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-> "Car il a méprisé la parole de Hachem ... cette personne sera certainement retranchée , sa faute est sur elle" (Bamidbar - Chéla'h Lé'ha 15,31).
Nos Sages (guémara Sanhedrin 99a) enseignent que cela fait référence à quelqu'un qui est capable d'étudier la Torah, mais ne le fait pas.
-> On parle un petit peu durant notre moment d'étude, et alors?
Le 'Hazon Ich disait que cela révèle qu'un homme n'a pas conscience du trésor phénoménal qui est devant lui.
Il ne comprend pas que lorsqu'il s'assoit pour étudier, D. s'assoit également pour étudier avec lui (Tana débé Eliyahou Rabba 18).
Il ne réalise pas que lorsqu'il s'arrête d'étudier, il perd l'éternité.
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-> "Rabbi Lévi a dit : Toute personne qui s'arrête d'étudier la Torah et s'occupe par des paroles vaines, on lui fera manger des charbons chauds"
[guémara 'Haguiga 12b ; guémara Avoda Zara 3b]
Le midrach (Béréchit Rabba 98,19) précise que même s'ils ne sont pas chauds de l'extérieur, ils brûlerons de l'intérieur.
Ceci est une punition mesure pour mesure de son comportement.
-> Le Maharal Diskin explique qu'une partie de la punition est qu'ensuite il n'y a plus de goût dans bouche.
Même si l'on mange des choses très bonnes et agréables, cela n'aura aucun goût pour nous, à cause des charbons que nous avons mangés auparavant.
=> C'est le véritable problème de ceux qui s'interrompent dans leur étude de la Torah pour des discussions inutiles : on détruit toute la jouissance et le plaisir de l'étude de la Torah.
Après avoir parlés pour rien, nous perdons notre goût pour la Torah.
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-> Selon le Yalkout Chimoni (Yirmiya 13,292), la négligence de l'étude de la Torah (bitoul Torah) fait partie des 3 choses pour lesquelles D. pleure chaque jour.
"Il n'y a pas de perte pire, que la perte de temps"
[Midrach Shmouel - Avot 5,23]
én avéda kaavédat azman
-> Un homme s'inquiète de perdre son argent, mais pas de perdre ses jours, qui eux ne reviendront jamais.
[Ibn Ezra]
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-> Juste avant de mourir le 'Hatam Sofer a affirmé sur lui-même : "Aussi longtemps que j'étais dans ce monde, je n'ai pas perdu une seule seconde!"
[Shné Bo'er baEich - p.113]
[le 'Hatam Sofer appréciait tellement le cadeau Divin de pouvoir vivre à chaque seconde, qu'il avait comme priorité de ne jamais le perdre!]
-> "Les êtres humains deviennent tellement habitués à l'obscurité qu'ils en viennent à penser que c'est en vérité la lumière.
Mais à 'Hanoucca, nous pouvons voir ce qu'est la véritable "lumière"."
[Le Rabbi de Loubavitch]
-> "Ce n’est pas Yéhouda haMaccabi qui vainquit Antiochus, mais c’est la flamme qui brille dans les cœurs juifs, c’est elle qui eut raison du faste mensonger et de la luxure prônés par la culture grecque."
[le Shem miShmouel]
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+ Les lettres du mot : 'Hachmonaïm (חשמנאים) représentent les mitsvot que les Grecs ont voulu anéantir, et qui ont été restaurées par les 'Hachmonaïm :
-> le Roch 'Hodech (ח = חודש) ;
-> le Shabbath (ש = שבת) ;
-> la brit mila, la circoncision (מ = מילה) ;
-> la nidda, les lois de pureté familiale (נ = נידה) ;
-> l'Aroussa, le décret contre les jeunes filles juives fiancées, qui devaient rendre visite au gouverneur étranger avant leur nuit de noces (א = ארוסה) ;
-> le yi'houd Hachem, renvoyant aux énormes efforts des Grecs afin d'effacer l'unicité de Hachem (י = יחוד ה) ;
-> la mézouza (מ = מזוזה).
+ "Il vit, et voici un puits ... c'est de ce puits ... sur l'ouverture du puits ..." (Vayétsé 29,2)
+ "... sur l'ouverture du puits ... sur l'ouverture du puits" (Vayétsé 29,3)
+ "... de dessus l'ouverture du puits ..." (Vayétsé 29,8)
+ "... de dessus l'ouverture du puits ..." (Vayétsé 29,10)
Le Baal haTourim fait remarquer que le mot : "béér" (un puits - באר) est mentionné ici un total de 7 fois, allusion aux 7 personnes qui montent à la Torah chaque Shabbath, puisqu'un puits d'eau représente la Torah.
La Torah fait référence à 3 personnes qui ont rencontré leur âme sœur autour d'un puits : Yaakov (יעקב), Eliézer (אליעזר) et Moché (משה), dont l'acronyme forme le mot araméen pour : "l'eau" (maya - מיה).
Les 3 grands personnages qui ont écrit la Torah sont :
-> Moché (משה), qui a écrit le 'Houmach ;
-> Rabbi Yéhouda haNassi, qui a compilé les Michnayot ;
-> Rav Ashi, qui a contribué à mettre par écrit la Guémara.
L'acronyme de ces 3 noms (משה et יהודה et אשי), forme également le mot : "eau" (maya - מיה).
=> L'eau représente la Torah, et un juif sans Torah est comme un poisson hors de l'eau.
Source (b"h) : dvar Torah du petit-fils de Rabbi Yits'hak Zev (dans son TNT)
" J’ai apaisé et fait taire mon âme, tel un nourrisson sur le sein de sa mère, tel un nourrisson, mon âme est calme en moi."
[Téhilim 131,2]
Le Gaon de Vilna (Divré Eliyahou) explique qu'un bébé se sent toujours dans les bras de sa mère, et où qu'il soit, il est toujours en sécurité.
Une fois qu'il a été nourri, il se sent totalement content, et ne se soucis pas du prochain repas (maman est là, et sera toujours là pour moi!).
Rabbi Ephraïm Wachsman prend l'exemple extrême d'un bébé dans un wagon amenant les juifs à Auschwitz.
Alors que tous les juifs sont abattus, le bébé est plein de joie, bien au chaud dans les bras de sa mère, totalement insouciant du danger imminent.
=> De même, une personne qui a confiance en D., quelque soit la situation sera sereine, car elle est dans les bras de son papa Hachem.
(Hachem li vélo yira : D. est avec moi, je n'aurai pas peur - Téhilim 118,6).
[Le roi David dit : "Quand bien même j'irai dans une vallée de ténèbres, je ne craindrai pas le mal car Tu es avec moi" (Téhilim 23,4)]
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-> Rav ‘Haïm Chemoulévitch (Si’hot Moussar 5733) rapporte la parabole suivante : un homme faisait un long voyage. De temps à autre, on lui demandait : "Où êtes-vous hébergé?"
Et il répondait alors : "Dans tel ou tel endroit, dans telle ville, à tel carrefour", donnant chaque fois une réponse différente.
En revanche, si on posait la même question à propos d’un nourrisson dans les bras de sa mère, on obtiendrait en permanence la même réponse : "il est dans les bras de sa mère", quelle que soit l’étape de leur voyage.
Il en est de même d’un homme qui vit avec une foi intègre en Hachem et qui place en Lui toute sa confiance : il est en permanence dans les bras de son Père céleste.
-> On demanda un jour au Gaon de Vilna : "Comment doit être la confiance en D. (le bita’hon)?"
Et il répondit :
"Le roi David nous l’a déjà expliqué dans le verset des Téhilim (131,2) : "Au contraire, j’ai apaisé et fait taire mon âme, tel un nourrisson sur le sein de sa mère, tel un nourrisson, mon âme est calme en moi".
Le bita’hon doit être comme la confiance du nourrisson qui ne se préoccupe pas de se procurer de la nourriture, sachant que sa mère le nourrira toujours à satiété et s’occupera de tous ses autres besoins.
Nous devons, nous aussi, faire disparaître toute inquiétude et toute crainte du lendemain et nous reposer entièrement sur notre Père céleste [Hachem], convaincu qu’Il pourvoira rapidement à tous nos besoins."
-> Le rav Pinkous rapporte une autre allusion à ce verset (dans son ouvrage consacré aux Téhilim) :
naturellement, tant qu’un nourrisson est petit, sa mère se dépêche de s’occuper de lui à chaque fois qu’il pleure. Elle vient voir immédiatement comment il va et de quoi il a besoin.
Dès qu’il grandit un peu, elle n’est autant inquiète que lorsqu’il se cogne.
Après un an ou deux, elle ne se hâte vers lui que lorsqu’il tombe et reçoit un coup sérieux.
La raison de cette évolution est que, plus l’enfant est petit, plus il dépend de la bonté que sa mère lui prodigue. Car il n’a alors aucun moyen de pourvoir à ses propres besoins. Plus il grandit, se renforce et peut se débrouiller par lui-même, moins sa mère se sent responsable de lui.
Il en est de même dans notre relation avec Hachem : à celui qui se repose sur Lui avec le sentiment profond de ne rien pouvoir faire seul et n’espère qu’en Lui, Hachem se dépêche de venir en aide de la meilleure manière possible.
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S'inquiéter à outrance, c'est rejeter l'idée que D. gère tout et peut tout faire dans ce monde, c'est penser que c'est uniquement nous qui avons une incidence sur notre futur, mettant de côté D.
Ainsi, assumons le fait d'être dans une situation de totale dépendance de D., bien au chaud dans ses bras, car on ne peut que y gagner en qualité de vie (plus serein), et dans la vie elle-même (pluie de bénédictions).
=> A l'image d'un bébé, crions (prions) à D., et Il ne pourra alors rien nous refuser.
C'est ainsi que même dans ses moments les plus difficiles, le roi David s'exclame : "Je m'allonge et m'endors [facilement], je me lève [avec confiance] car D. me soutiendra" (Téhilim 3,6)
Le monde n'est pas sans propriétaire, et en tant que fils unique de D., plein de miséricorde, d'amour infini envers moi, je n'ai rien à craindre ...
Même si je ne comprends pas le trajet, même s'il y a parfois des turbulences, je sais que c'est mon papa Hachem qui pilote l'avion de ma vie, et qu'Il prend le meilleur chemin possible.
Hachem dit à Moché : "Est-ce que le bras de D. est trop court?" (Bamidbar - Béaaloté'ha 11,23)
-> "Ouvre la bouche [pour demander], et Je comblerai [ta requête]" (Téhilim 81,11)
Rachi d'expliquer que D. souhaite que nous ouvrons notre bouche afin de demander tout ce que notre cœur désire.
Rav 'Haïm Shmoulévitch (Si'hot Moussar) fait remarquer que plus on prend conscience que notre aide ne peut venir que de D., qu'Il peut tout nous donner, en se tournant à chaque fois par la parole, de tout cœur, vers Lui, alors plus notre prière aura de la valeur et sera importante aux yeux de D.
[Plus on dira à D. combien on compte sur Lui, plus Il nous exprimera combien on compte pour Lui en nous couvrant de bénédictions]
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-> "J'ai créé ce peuple, pour Moi, afin qu'il proclame Ma gloire" (Yéchayahou 43,21)
-> "Il y a un décret faisant que D. a de la compassion pour chaque personne qui l'implore"
[le Rambam]
Nos Sages (guémara Béra'hot 63a) enseignent que même un voleur, qui est sur le point de voler, s'il appelle D. à l'aide, il sera répondu.
Le rav Tsadok haCohen (Pri Tsadik) dit que puisqu'il témoigne de la confiance en D., en Lui demandant de l'aide pour réussir à voler, il mérite alors l'assistance divine.
-> "C'est testé et prouvé, qu'une prière pour la spiritualité est toujours accomplie"
[rav Yisraël Salanter - citée par le rav Eliyahou Dessler]
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-> Toute chose peut s'accomplir par la prière.
Rav Chimchon Pinkous (Shéarim béTéfila) dit que même si une personne mérite une certaine bénédiction ou délivrance, elle ne l'aura pas tant qu'elle ne l'aura pas demandé.
C'est le système que D. a mis en place, car il veut que nous nous tournons vers Lui par la prière.
[Qu'est-ce qui est plus important : l'objet obtenu par la prière ou bien le fait que nous devenons plus proche, plus lié à D., après avoir mis tous nos espoirs en Lui?]
-> La guémara (Kiddouchin 29b) enseigne que toute chose qui a été obtenue suite à la prière n'est pas considéré comme un miracle.
Ainsi, on n'utilise aucun de nos mérites en demandant une chose à D.
[Ne pas oser demander à D., pour ne pas se sentir endetter/redevable, c'est nier le fait que nous avons déjà une dette infinie à Son égard (nous ne pouvons rien, nous ne sommes rien sans Lui!, ...). ]
"Une personne pour laquelle D. a fait un miracle n'en a pas conscience"
[guémara Nidda 31b]
-> "Chaque jour, beaucoup de miracles ont lieu pour un juif, mais il ne s'en rend pas compte"
[Yaarot Dévach -1,1]
Rabbi Yonatan Eibeshutz y ajoute que c'est pour cette raison que 3 fois par jour nous disons : "Merci ... pour tous les miracles que Tu as fait pour nous chaque jour" (modim ... al niché'ha chébé'hol yom imanou).
-> "Louez D. car il est bon ; car éternelle est sa bonté" (Téhilim 106,1 - Odou lachem ki tov, ki léolam 'hassdo)
Le Sfat Emet ('Hanouca 1899) explique que bien que nous devons louer D. (odou lachem), sa bonté est éternelle, car en tant qu'humain nous ne pouvons voir qu'une partie minuscule de toutes les bontés que D. nous octroie en permanence.
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+ Quelques Téhilim ...
-> "Le monde est construit par la bonté [de D.]" (Téhilim 89,3)
-> "La bonté de D. emplit la terre" (Téhilim 33,5)
-> "D. est bon envers tous et Sa miséricorde [s'étend] à toutes Ses créatures" (Téhilim 145,9)
-> "D. [est pour moi comme] un berger, je ne manquerai de rien" (Téhilim 23,1)
-> "La bonté de D. est constamment là" (Téhilim 52,3)
+ Le Kiddouch :
-> La guémara (Pessa'him 106a) tire de la Torah (Chémot 20,8) que nous devons sanctifier le Shabbath par une expression verbale en récitant le Kiddouch sur le vin, en début de ce jour, et en prononçant la havdala à sa fin.
-> Le Séfer ha'Hinou'h (31) dit que le Kiddouch a pour objectif de nous rappeler la grandeur du Shabbath qui fixe dans notre esprit la croyance que D. a créé le monde en 6 jours, et s'est reposé le 7e.
-> Selon le rav Tsadok haCohen (Pri Tsadik - Kédouchat haShabbath) :
"Le fait d'arrêter de travailler le vendredi, ne prouve pas que nous nous reposons en l'honneur de Shabbath, car durant la semaine nous nous arrêtons également de travailler le soir.
Mais lorsque nous récitons le Kiddouch le vendredi soir, nous démontrons que nous nous reposons uniquement en l'honneur du Shabbath"
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-> "La guémara (Shabbath 119b) dit : "Toute personne qui prie Arvit, le vendredri soir, et récite le Vayé'houlou (la terre et le ciel ont été terminés), la Torah considère comme si elle est devenue une partenaire de D. dans la Création".
La raison à cela peut se trouver dans le midrach où Rabbi 'Hanina dit : Pour toute louange à D. qu'un juif va proclamer, il est récompensé pour cela.
Une personne qui récite le Kiddouch, atteste que D. a créé le monde à partir de rien.
En retour, D. lui donne la force de changer les lois de la nature qui régissent ce monde."
[Yétev Panim - 'Hanoucca]
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-> "Par l'unique mitsva du Kiddouch, vous devenez un partenaire de D. dans la création du monde.
Et en plus, vous assurez le fait que le monde puisse continuer à exister (pendant les 6 autres jours)"
[Or ha'Haïm - Béréchit]
-> "La mitsva du Kiddouch est supérieure au service des anges au ciel"
[Tiféret Shlomo - Shabbath Kodech]
-> "Une personne doit garder à l'esprit que l'existence de tout l'univers dépend du témoigne donné dans le Kiddouch par le mot : "Vayé'houlou" (la terre et le ciel ont été terminés - Chémot 20,11).
Il doit être récité avec l'intention d'attester que Hachem est l'Unique et le seul Créateur"
[Yéssod véShoresh haAvoda]
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-> "Toutes les créatures, dont l'âme supplémentaire, attendent avec impatience d'entendre le Kiddouch des juifs.
Les anges, les saints Patriarches et les âmes des tsadikim, nous écoutent lorsque nous le récitons avec joie et grande concentration"
[Choul'han haTahor]
-> "Il est évident que D. n'a pas besoin de notre honneur, à son égard, par le Kiddouch.
Mais par sa récitation, nous établissons clairement dans notre esprit que Hachem est le Roi des rois."
[le Noam Elimelech - Noam haNéchamot]
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-> "La guémara (Shabbath 118 a,b) promet que toute personne qui se réjouira du Shabbath va hériter de "l'héritage de Yaakov".
Cela fait référence au rêve de Yaakov dans lequel des anges montent et descendent l'échelle.
Il a atteint le plus haut degré de vision prophétique, et à ce moment de grande élévation, il n'avait plus besoin de la protection des anges car il se tenait au-dessus d'eux.
Le vendredi soir, nous récitons le Shalom Alé'hem, en souhaitant la bienvenue aux anges (qui nous escortent depuis la synagogue).
Mais lorsqu'il récite le Kiddouch, un juif est rempli de tellement de sainteté, qu'il n'a plus besoin de la protection des anges.
C'est pourquoi, nous souhaitons aux anges de partir en paix (tsété'hém léShalom)."
[Shem miShmouel - Vayétsé]
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-> "Une personne doit réciter le Kiddouch avec de la joie dans son cœur, attestant avec bonheur que Hachem a créé le ciel et la terre"
Lorsque ce témoignage est fait avec un état d'esprit heureux, D. pardonnera les fautes de cette personne."
[Zohar - Vayakel]
-> "Lorsque nous récitons le Kiddouch, on doit se concentrer avec joie sur la pensée suivante : Hachem m'a créé et m'a choisi afin d'être membre de Sa nation.
Il m'a privilégié en me donnant le saint Shabbath."
[Yessod véShoresh haAvoda]
[Nous proclamons dans le "alénou léchabéa'h" ou lorsque nous étudions la Torah : les autres nations se perdent dans des choses vaines, tandis que nous, nous faisons la volonté de D., ce qui a une valeur illimité, infinie. Quelle chance!! Merci HM!!
Le Zohar nous dit que notre plus grande joie est le fait d'être juif ...]
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-> "Lorsqu'une personne prononce le Kiddouch, elle doit faire téchouva.
Par le Kiddouch, on porte le témoignage que D. a créé le monde en 6 jours et qu'Il s'est reposé le 7e.
Mais un fauteur est disqualifié pour être témoin.
Ainsi, une personne se doit de faire téchouva afin de pouvoir être un témoin valable lors de la récitation du Kiddouch.
C'est pourquoi la guémara enseigne que lorsqu'une personne prononce le Kiddouch, toutes ses fautes lui sont pardonnées."
[Tiféret Shlomo]
-> A ce sujet, le 'Hozé de Lublin demande : Est-il permis de faire téchouva à Shabbath?
Ne devrait-on pas l'interdire car cela entraîne une personne à être plein de remords et d'avoir le cœur brisé, alors qu'en ce jour nous devons être joyeux et heureux?
Et de répondre, que concernant la téchouva, il est écrit :
-> "Supprimez donc l'impureté (orla) de votre cœur" (Dévarim 10,16) ;
-> "Hachem, ton Dieu, circoncira ton cœur" (Dévarim 30,6)
Dans ces 2 versets, la téchouva est comparée à la circoncision (mila).
De même que nous devons faire la mila durant Shabbath, alors qu'elle entraîne une blessure normalement interdite en ce jour, de même nous devons faire téchouva ce jour même si cela entraîne des sentiments de honte, de tristesse et de regret."
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-> Rabbi Chimon bar Yo'haï enseigne : le Shabbath se présenta devant Hachem et lui dit : "Maître du monde, toute la création a une âme sœur sauf moi".
Hachem lui répondit : "Ton âme sœur est l'assemblée d'Israël puisqu'elle s'est tenue devant moi au mont Sinaï".
Ainsi Hachem enjoignit aux Bné Israël de se souvenir de ce qu'Il avait dit au Shabbath concernant son âme sœur, l'assemblée d'Israël. Il se souviendront alors du Shabbath pour le sanctifier.
[midrach Béréchit rabba 11,8]
-> De la même façon que l'on ne peut pas sanctifier et s'unir avec une femme sans kidouchin, ainsi devons-nous sanctifier le Shabbath afin de pouvoir nous unir à lui et à ses délices.
Qui sont alors les témoins de cette sanctification?
Il est écrit dans la guémara (Shabbath 119b) : "Tout celui qui prie la veille du Shabbath et proclame "vayé'houlou", 2 anges de service accompagnent l'homme et posent leurs mains sur sa tête en déclarant : "Maintenant, tes péchés ont disparu, tes fautes sont expiées"."
Ce sont ces 2 anges de service qui sont les témoins de la sanctification du Shabbath par l'assemblée d'Israël.
Le 'Hida ajoute que l'homme fera particulièrement attention de se repentir avant de faire le kiddouch du Shabbath car en le prononçant, il témoigne que Hachem créa le ciel et la terre et se reposa le jour du Shabbath.
Or, le témoignage d'un racha n'est pas recevable. C'est pourquoi il faudra se repentir avant de prononcer le kiddouch pour être apte à témoigner.
Nous pouvons ajouter les paroles de nos Sages (guémara Yérouchalmi Bikourim 3,3) : "Toutes les fautes du 'hatan lui sont pardonnées le jour de son mariage".
C'est la raison pour laquelle les 2 anges posent leurs mains sur la tête du juif lorsqu'il sanctifie le Shabbath et lui déclarent "maintenant tes péchés ont disparu, tes fautes sont expiées" (Yéchayahou 6,7).
[Rabbi Mendel Zaks fait également un enseignement identique]
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-> La guémara (Béra'hot 40a) dit que l'arbre duquel Adam a mangé est la vigne (selon Rabbi Méïr).
En faisant le Kiddouch, nous déclarons que c'est D. qui a créé le vin, et nous réparons cette 1ere faute de dénie, d'ignorance de Hachem.
[Rabbi Aryeh Leib HaLevi Horowitz]
-> Selon Rabbi Méïr l'espèce que consomma Adam était selon Rabbi Méïr de la vigne ... Rabbi Yéhouda dit qu'il s'agissait du blé. [guémara Béra'hot 40a]
La règle générale Talmudique, quand plusieurs avis s'opposent, est présentée par cette formule : "ces paroles-ci, et ces paroles-là sont les paroles du D.. Vivant" (guémara Roch Hachana 27a ; Erouvin 13b ; Guittin 6b ; ...)
Il se trouve donc que la faute d'Adam Harichon était liée au pain et également au vin.
D'après cela, le Ben Ich 'Haï (2e année Béréchit) commente : "C'est pour cette raison que nous faisons le kidouch sur du vin et que nous faisons la bénédiction sur du pain, le soir de Shabbat. En effet, la faute d'Adam et 'Hava fut commise à travers la nourriture ; aussi, l'essentiel de la réparation doit se faire par la consommation de nourriture, à l'image de la loi Talmudique connue, appliquée pour cachériser les ustensiles, qui explique : "De même qu'il absorbe ainsi rejette-t-il" (guémara Erouvin 76b ; Shabbath 42b ; Pessa'him 30b ...).
En fait, lorsqu'Adam Harichon avala de la souillure (fruit interdit), ce sont toutes les âmes de l'humanité, appelées à venir au monde après lui, qui absorbèrent de l'Arbre de la Connaissance. Aussi la réparation consiste-t-elle à consommer des aliments permis, afin d'en extraire les étincelles de sainteté contenues à l'intérieur.
Le Ben Ich 'Haï ajoute : le sujet de la nourriture est en soi une grande réparation de la faute de l'Arbre de la Connaissance.
-> Le Rav Chlomo Kluger (dans son 'Hokhmat Shlomo) écrit :
"Lorsque nous faisons le kidouch sur le vin le vendredi soir, nous devons regarder les bougies de Shabbat" (אוח סימן רעא).
Lorsqu'Adam Harichon fauta, "les lumières du monde se sont éteintes", ce qui provoqua la fin de la vie éternelle, parce que "l'âme de l'homme est une lumière de D." et la mort est l'extinction de la lumière dans ce monde.
Lors du kidouch, en regardant les bougies de Chabbat, nous réparons, avec le vin, la faute et sa conséquence, qui fut l'extinction de la lumière du monde.
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-> "Shabbath est un semblant du monde futur et un reflet de l'époque du Machia'h où chaque jour sera Shabbath.
A ce moment, les tsadikim boiront le vin qui a été mis de côté pour eux dans le monde à venir (yayin haméchoumar).
Nous disons le Kiddouch sur le vin afin de faire allusion à cette glorieuse époque du Machia'h"
[Biour Halakha 242]
-> La guémara (Méguila 27b) rapporte :
"Les disciples de Rabbi Zakkaï lui ont demandé : "Par quel mérite as-tu mérité une longue vie?
Il a répondu : "Durant toute ma vie, je n'ai jamais manqué de dire le Kiddouch, le vendredi soir [sur le vin].
J'avais une mère âgée, et une fois, je n'avais pas de vin pour Shabbath.
Elle a vendu sa coiffe, et a acheté du vin pour [sanctifier] ce jour."
La guémara conclut : "Lorsque la mère de Rabbi Zakkaï est morte, elle lui a laissé 300 barils de vin, et lorsque lui est mort, il a laissé à ses enfants 3 000 barils de vin".
[Puisqu'ils étaient si méticuleux sur la mitsva de sanctifier le jour de Shabbat avec du vin, alors Hachem les a récompensés par de la richesse et une abondance de vin.]
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+ Lorsque les juifs se trouvaient en Egypte, ils devaient servir les égyptiens en accomplissant toutes les 39 catégories de travaux, comme il est écrit : « Les égyptiens firent travailler les juifs avec dureté (béfaré’h - בְּפָרֶךְ) » (Chémot 1,13).
En utilisant le système de la guématria appelé « at-bach » [selon lequel chaque lettre de l’alphabet est remplacée par la lettre de l’alphabet dans l’ordre inverse : soit aléph par le tav, bét par le chin, …], le mot : « péré’h » (פרך) devient : וגל, et a une valeur numérique de : 39.
=> Ceci fait allusion aux 39 catégories de travaux que nous avons été contraints d’accomplir en Egypte.
[avec dureté (béfaré’h) = avec ces 39 catégories!]
A notre libération, Hachem nous ordonna de ne faire aucune des catégories de travaux accomplis en Egypte.
Dans le Kiddouch et la Amida, nous disons que le Shabbath "commémore la sortie d’Egypte" (zéh’er litsiyat Mitsaryim)
[Tossafot sur la guémara Pessa’him 117b – rapporté par le Méam Loez (Yitro 20,10)]
<---------------------------->
-> Le kiddouch que nous prononçons le soir du Shabbath est composé de 70 mots.
35 mots à partir de "vayé'houlou achamayim véaarets" et 35 autres mots dans la bénédiction "mékadech haShabbath" (sans la bénédiction "boré péri haguéfen).
En proclamant ces 70 paroles de louange pour le Shabbath, nous soumettons les forces impures des 70 nations du monde.
Les 35 premiers mots soumettent les 35 peuples qui descendent d'Ichmaël, tandis que les 35 mots suivants soumettent les 35 nations qui descendent d'Essav.
[Imré Noam]
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-> Le Beit Yaakov explique pourquoi on récite le kidouch sur du vin, comme nous l'enseignent nos Sages (Pessa'him 106a) : ''Souviens-toi du jour du Shabbat pour le sanctifier = ‘Souviens-toi' de lui sur du vin''.
Il explique : "Car tout ce qui est dans ce monde tend à faire oublier à l'homme et à lui dissimuler le fait qu'il existe un Créateur qui dirige tout, qui a tout accompli, qui continue à accomplir, et qui accomplira tout ce qui s'y déroule (comme les commentateurs le font remarquer, ''monde'' en hébreu se dit ''olam'' qui est de la même racine que ''élem'' qui signifie "dissimuler'').
Lorsqu'un homme travaille durant tous les jours de la semaine pour sa subsistance ou pour ses autres besoins, il peut en effet se fourvoyer en pensant que c'est grâce à la ''force de son poignet'' qu'il a réussi dans ses entreprises. Shabbat, il est donc tenu de se rappeler et de proclamer que ce n'est qu'un leurre qui lui brouille l'esprit, car tout n'est que le fruit de la volonté Divine.
Pour cette raison, il a été institué de réciter le kidouch sur du vin, car celui-ci n'a pas son pareil pour brouiller l'esprit de l'homme en le rendant ivre et confus dans ses idées. En l’utilisant pour le kidouch, il suggère ainsi que toutes les pensées qu'il entretient durant la semaine ne sont qu'un vain mirage, à l'instar du vin qui trouble son esprit.
Ainsi est-on tenu de fixer son regard sur le vin au moment du kidouch (Réma - 271,10), afin de faire pénétrer dans son cœur la émouna que, au-delà de toute cette confusion, c'est Hachem qui dirige les cieux et la terre. Grâce à cela, on pourra y puiser cette force également pour tous les jours de la semaine.