Aux délices de la Torah

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"D. ne juge pas la valeur des actes selon leur nombre et leur qualité, mais par rapport à celui qui les a accomplis.

Pour une même action, le jugement variera donc d'une personne à l'autre.
Ce n'est pas de l'injustice, car seul D. peut déterminer la véritable rétribution de chaque acte en fonction de la nature, le caractère, les circonstances, l'entourage, le passé ... de chaque individu."

[Rabbi Azaria Figgo - Bina lé'ithim]

"Vous tous assoiffés, allez vers l'eau" (Yéchayahou 1,55).
Nos Sages expliquent : "l'eau, c'est la Torah" (guémara Ta'anit 7a).

Rabbi 'Haïm Kanievski (Taama Diqra) de commenter :
"A propos de l'analogie entre l'eau et la Torah, nous rapporterons une Halakha du Choulkhan Aroukh (204,7) : Si on boit de l'eau lorsque l'on n'a pas du tout soif, on n'a pas besoin de réciter la bénédiction car on ne jouit de l'eau que lorsque l'on a soif, ce qui n'est pas le cas des autres boissons et aliments.

La Torah a été comparée à l'eau pour nous apprendre que celui qui n'a pas soif de Torah n'éprouve pas de plaisir à l'étudier!"

"Le corps préfère s'astreindre à mille mortifications plutôt qu'au joug Céleste!"

[Rabbi Mendel de Kotsk]

"Aspirez toujours à mieux servir D., car aucun service n'est assez digne de Lui."

[Rabbi Na'hman de Breslev]

"Ah, qu'il est facile au pauvre de compter sur D.
Sur qui d'autre, sinon?

Ah, qu'il est difficile au riche de compter sur D. quand la fortune lui sourit, le rassure, et lui chuchote : compte sur moi!"

[Rabbi Moché de Sassov]

"Si tous les juifs ensemble, petits et grands criaient :
"Père, l'exil a trop duré, envoie-nous le Machia'h!",
il viendrait sans le moindre doute."

[Rabbi Yossef Its'hak de Loubavitch]

"La soif du sacré dissipe la soif du profane"

[Rabbi Chmouel de Sokhatchov]

-> "Il faut débusquer le sacré dans le quotidien, l'extraordinaire dans l'ordinaire."
[Rabbi Na'hman de Breslev]

-> "Qui se sanctifie énormément goûte de son vivant aux délices du monde futur."
[Rabbi Elimelékh de Lizensk]

"Lorsqu'un Juif pleure, D.ieu pleure avec lui… Nous autres devons faire de même, si l’on croise un Juif en souffrance, nous devons pleurer avec lui."

Rav Mena'hem Mendel de Kotzk

"Une seule mitsva fervente et enthousiaste est préférable à 613 mitsvot accomplies dans l'indifférence."

[Rabbi Yaakov Yossef de Polnau]

D. désire le cœur, et en l'utilisant, nos actes ont une dimension toute autre ...

Prononcer des paroles de Torah d’un défunt

+ Prononcer des paroles de Torah d'un défunt :

-> "Rabban Shimon ben Gamliel a dit : le juste n'a pas besoin d'une pierre tombale élaborée afin de rendre éternelle sa mémoire.
Ses enseignements [qui sont répétés même après sa mort], sont pour lui un monument commémoratif."

[guémara Yérouchalmi Shékalim 2,5]

-> Le roi David a dit : "Je voudrais séjourner à jamais sous ta tente" (Téhilim 61,5).
Est-ce qu'il pensait vivre éternellement?
Non, il voulait dire : "Maître du monde! Puis-je mériter que l'on partage mes enseignements même après ma mort."

-> La guémara poursuit en déclarant :
"Shimon ben Nézira a dit au nom de Rabbi Yits'hak : lorsque les mots d'un sage en Torah sont répétés par un vivant [dans ce monde], les lèvres de son corps, de la tombe où il repose, commencent à bouger comme s'il étudiait son enseignement."

-> Bien que ce soit une notion totalement au-delà de notre compréhension, la guémara nous livre un très bel enseignement :
"Comment cela (le fait que les lèvres bougent lorsque des enseignements sont étudiés) va précisément profiter au défunt?
Bar Nézira a expliqué : c'est comme s'il recevait une boisson délicieuse à base de miel.
Rabbi Yits'hak diffère légèrement : c'est comme s'il buvait un vin bon et bien vieilli, dont le goût reste dans sa bouche même après qu'il ai fini de boire."

-> La guémara conclut par :
"Rav Guidal a dit : Une personne qui rapporte un enseignement au nom de la personne qui l'a dit à l'origine, verra l'auteur de ses paroles en face de lui."

-> "L'âme d'un défunt devient présente, à tout endroit et à tout moment, où ses pensées de Torah sont rapportées."
[Zohar - paracha Pin'has]

-> Rabbeinou Méchoulam commente les paroles de Rav Guidal en nous expliquant que lorsqu'on rapporte les paroles de Torah d'un défunt, son auteur nous observe de sa place au Ciel.
Cela va provoquer un sentiment particulier au défunt envers celui qui maintient son souvenir et ses enseignements.
Il va intercéder auprès des royaumes divins en faveur de ce disciple.

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[Il existe plusieurs façons de diffuser des paroles de Torah : en permettant la publication, en donnant un cours, par un apprentissage individuel, ... à chaque fois, on permet au mort de "vivre" l'expérience de bouger ses lèvres dans sa tombe (sifsosav dovévos bakéver) ].

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+ Rendre visite à un défunt :

-> "Cela amène du plaisir aux personnes décédées lorsque ceux qu'elles aiment, rendent visite à leur lieu de sépulture, et qu'elles prient pour le bien de l'âme de la personne partie."

[Séfer 'Hassidim - 450]

-> "Il se trouve qu'une personne décédée prie pour ses enfants ... De même, la prière d'un vivant pour le bénéfice d'un mort a un impact."
[Séfer 'Hassidim - 1171]

-> "S'il n'y avait pas les prières faites par les personnes décédées pour le bien être des vivants, les vivants ne pourraient survivre même pas une demi-journée."
[Ma'avar Yabok - Sfat Emet - citant le Zohar]

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Un cimetière, de par le fait qu'il est le lieu où reposent des tsadikim, possède une atmosphère de sainteté.

-> Selon le Souccat Shalom, un cimetière possède les qualités du Temple.
De nos jours, la présence divine réside sur les lieux où sont enterrés les tsadikim.
En raison de cette sainteté et du mérite des tsadikim enterrés, les prières faites dans un cimetière sont facilement acceptées par D.

 

Source (b"h) : traduction & compilation personnelle issue du livre du Rabbi Tzvi Hebel (The Neshamah Should Have an Aliyah)