"Lorsqu'un juif manifeste sa foi en D., D. le récompense par toutes sortes de bénédictions."
[Rav Aharon Kotler]
-> "Si D. a dispersé les enfants d'Israël parmi les nations, c'est pour que les convertis se joignent ainsi à eux."
[guémara Pessa'him 87b]
-> "D. aime grandement les convertis"
[Bamidbar Rabba 8]
Pessa’h : Convier des invités …
+ Pessa'h : Convier des invités ...
La première chose que l’on fait le soir du Séder est de convier des invités.
En efet, la Haggada commence par : "Quiconque a faim, vienne et mange ; quiconque est dans le besoin, vienne et se joigne à nous pour célébrer Pessa’h."
Bien qu’à l’époque moderne dans laquelle nous vivons, la probabilité qu’un pauvre rentre réellement chez nous est très faible, l’idée de convier des invités est habituellement maintenue au travers de grands Sédarim, qui comprennent souvent la famille étendue aussi bien que des gens qui n’en font pas partie.
Le Rabbi Reuven Leuchter de dire à ce sujet :
"Bien que tout au long de l’année, la nation d’Israël se trouve divisée en différents groupes et factions, le soir du Séder, nuit à laquelle nous sommes nés en tant que nation, le peuple est uni.
Cette unité, qui incarne l’état originel de la nation d’Israël nouvellement née, se manifeste dans la coutume de convier des invités.
Pendant l’année, nous pouvons nous montrer assez exigeants quant au choix des convives.
Le soir du Séder, cependant, nos portes sont ouvertes à tout un chacun.
Finalement, tous les membres du peuple juif sont des frères, et un frère est toujours convié."
=> La Séder est une déclaration d'unité nationale.
De plus, nous fêtons le soir du Séder avec des marques de noblesse : la porcelaine la plus fine est utilisée (1), nous consommons nourriture et boisson accoudés sur des coussins, et les participants se font servir les uns par les autres.
Libéré de l’esclavage pour devenir la nation chérie de D., chaque juif devient, le soir du Séder, membre de la "famille royale".
=> Au menu du Séder : unité nationale et conscience de notre noblesse ...
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(1) : Il est écrit dans le Choul'han Arou'h (472,2) à propos du Séder : "Une personne doit orner sa table des ustensiles les plus fins, selon ses moyens. Il doit préparer sa place afin de pouvoir s’asseoir accoudé, en signe de liberté."
L’étude de la Torah : Shabbath & la semaine …
+ L'étude de la Torah : Shabbath & la semaine ...
"Si quelqu’un étudie tout le Shabbath [pendant son temps "libre" alors qu’il n’est pas occupé par les autres mitsvot du jour], mais que durant la semaine, il ne réserve qu’un temps minimal à l’étude quotidienne, cette attitude est considérée par D. comme s’il étudiait la semaine entière.
D. scrute les cœurs des hommes.
Cette personne démontre [à travers ses actes accomplis le Shabbath] que, si elle avait le temps au cours de la semaine, elle le consacrerait à l’étude …
D. applique la règle selon laquelle : "les bonnes intentions de quelqu’un lui sont comptées comme une partie de ses actes" (ma’hachava tova mitstaréfet lémaassé) [et regarde cela comme s’il étudiait toute la semaine]. "
[le Noam Mitsvot – vol.I]
-> "Celui qui a pitié d’autrui, D. a pitié de lui. "
[guémara Shabbath 151b]
-> "Lorsque l’on se retient de rendre la ‘mesure’ (la pareille à ceux qui nous ont fait du mal), tous nos péchés sont pardonnés. "
[guémara Roch Hachana 17a]
L’enseignement principal des miracles de la sortie d’Egypte …
+ L'enseignement principal des miracles de la sortie d'Egypte ...
-> Le Rav Yerou'ham Leibovitz (Daat Torah - Chemot) de dire :
"La vérité est que le principal objectif de toute la sortie d'Egypte est la croyance dans le concept de miracle.
L'idée principale est de savoir et reconnaître que le cœur de l'existence est une essence spirituelle.
On doit savoir que l'existence n'est pas seulement ce que nous voyons avec nos yeux physiques ou sentons avec nos sens physiques.
Le caractère physique de la Création est seulement un habillage de la véritable existence.
Quelle est la véritable essence de l'existence [que l'expérience égyptienne démontra]?
C'est la spiritualité qui est la source de toute Création."
-> Le rav Akiva Tatz d'écrire :
"Le Sfat Emet demande pourquoi nous qualifions le déroulement du Séder de "séder", alors que le mot “séder” signifie : "ordre", c'est-à-dire à une série d’événements prévisibles et réguliers.
En effet, il est étrange que l'on célèbre la plus puissante série de miracles, le plus grand écart avec l'ordre naturel par le nom séder : "ordre"!
La réponse du Sfat Emet est inoubliable.
Pour le peuple juif, notre ordre naturel est ce qui est miraculeux!
Nous avons un séder de miracles.
Nous avons été forgés dans des circonstances incroyables, conçus dans une flambée de miracles, nés en dehors du temps.
Nous ne pouvons jamais descendre dans le naturel : pour nous, agir ainsi serait dégradant à l'extrême, transformant la matsa en 'hamets, extrêmement fatal."
On peut également citer les paroles de David Ben Gourion (en octobre 1956) : "En Israël, pour être réaliste tu dois croire aux miracles"
=> Profitons de ce Pessa'h pour enraciner le plus fortement en nous que derrière toute chose, il y a D., il y a du spirituel ...
Ainsi, rien n'est au hasard (tout est miracle divin => merci D.!), tout est pour le bien (même si pour le moment c'est dur comme l'esclavage égyptien), et tout devient possible, b"h, pour autant qu'on donne le meilleur de soi-même ... (à l'image de la mer Rouge où il fallait faire l'effort de faire entièrement confiance en la volonté de D., en avançant jusqu'à pratiquement être sous l'eau avant que D. n'ouvre la mer ...)
-> "Tout est contenu dans le fait de respecter le Shabbath …
Le saint Shabbath nous sauve de toutes les mauvaises influences. "[Rav Chakh - Yated Nééman]
-> "Lorsqu’une personne goûte à la vraie sainteté du Shabbath, celle-ci la conduit à la modestie, la crainte de la faute, la piété, et l’esprit divin. "
[Réchit ‘Hokhma – Chaar Kédoucha 7,106]
+ "Il est peu probable qu'une nation place au 1er plan de ses souvenirs une expérience de détresse et d'esclavage dans un pays étranger, à moins que ce ne fut une partie véridique et vitale de sa vie en tant que peuple."
[rav Lawrence Keleman - rapportant des propos d'un historien]
"La Torah étudiée pendant Shabbath est 1 000 fois plus bénéfique que la même Torah étudiée pendant la semaine. "
[le Ben Ich ‘Haï – paracha Chémot]
"D. témoigna Lui-même : "En vous vendant Ma Torah, c'est comme si Je M'étais vendu avec Elle", car "Je ne peux Me détacher d'Elle." "
[Midrach Chémot Rabba - 33,1]