Aux délices de la Torah

Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Le prophète Elie ne viendra ni pour ceux qui sont éloignés (de la Torah) ni pour ceux qui en sont proches, mais seulement pour faire régner la paix. "

[Edouyot 8,7]

Torah & le nombre de lettres dans la Méguila …

+ Torah & le nombre de lettres dans la Méguila ...

Bien avant la création des ordinateurs, le rav Michaël Dov Weissmandl (1903-1957) a été un des pionniers des codes de la Torah.

Peu avant Pourim 1950, il a dit à son élève, le Rav Yaakov Mordé'haï Greenwald les idées suivantes:

Est-ce que je vous ai déjà dit combien de lettres, il y a dans la méguilat Esther?

Il y en a en totalité : 12 196 lettres.

Maintenant, prenons un 'houmach.
A partir de la 1ere fois où la lettre aleph (א) apparaît, en comptant par intervalle de 12 196 lettres, on obtient le mot : Esther (אֶסְתֵּר).

[12 196 lettres après le 1er א, on arrive au ס, puis on compte encore 12 196 lettres et on obtient un : ת, puis de même 12 196 lettres plus tard, on a : ר , ce qui forme le mot : Esther - אסתר ]

La guémara 'Houlin (139b) nous dit que le nom de Mordé'haï peut être trouvé dans la Torah, dans la paracha Ki Tissa (30,23) : "myrrhe franche" (מָר-דְּרוֹר).
[Il est à noter que cette paracha tombe toujours en Adar, et au moment de Pourim]

A partir du מ de ce mot : מָר-דְּרוֹר ; en comptant 12 196 lettres, on arrive à un : ר ; puis en continuant en avant de 12 196 lettres, on a un : ד, puis en continuant de même, on obtient un כ, puis un י : le tout formant le nom : מרדכי (Mordé'haï).

[ => Aucune autre religion n'a une telle 'flexibilité' avec son texte tant au niveau macro que micro.
Qui d'autre que D., peut en être à l'origine ... ]

Source (b"h) : compilation et traduction personnelle d'un dvar Torah du rabbi Moshé Kormornick
[Le rav Its'hak Zilberstein rapporte également cela dans son véHaarev Na (vol.2 - p.224-225)]

"L’une des bases de la confiance est de croire avec certitude qu’aucune personne au monde ne peut, ni me nuire, ni m’enrichir, sans que le Créateur du monde ne l’ait voulu."

[ ‘Hovot haLévavot]

Le Ram’hal (Dére’h Hachem) de nous enseigner :
"Le point essentiel réside dans le fait que tout est véritablement juste et équitable, ainsi que le dit la Torah : "L’œuvre du Créateur est parfaite, toutes Ses voies sont justice" (Devarim 32:4).

Le rav Yossef Bentata rapporte au nom du Rachach que si chacun posait sur une place publique un sac empli de toutes ses richesses, ses misères et ses épreuves, et qu’il avait ensuite la possibilité de choisir le sac qu’il voudrait, chacun reprendrait finalement le sac qu’il venait de poser …

=> D. donne à chacun la vie qui lui est le plus appropriée et il n’y a donc strictement rien à envier.

Soyons content de notre sort car c’est sincèrement ce qu’il y a de mieux pour nous, et consacrons nous à exploiter au mieux notre potentiel (b"h).

+ Supplément :
Il est écrit dans les Téhilim (126,2) : "Alors (az) notre bouche se remplira de rires" (az yimalé ...)

Cela renvoie au futur, lorsque (az/alors) nous regarderons en arrière, et considérerons d’une nouvelle manière toutes les difficultés, les souffrances, les problèmes que nous avons traversés, et nous nous exclamerons : "Béni sois-Tu Hachem … Le Bon et Le Bienfaiteur"
Tout est pour le Bien !

Il n’est pas dit qu’il se remplira de joie, mais de rires. Nous rirons !

A l’image de 2 yeux verts dans la nuit obscure nous fixant du regard, nous laissant imaginer le pire, mais soudain on entend "miaou", et un chat bondit et détale … Ce n’était qu’un chat !

De même, lorsque la lumière se fera dans ce monde obscure et que nous verrons la vérité des choses, nous dirons alors : Oh ! Quelle blague, ce n’était que ... que pour notre bien !

Shabbath : un cadeau de D. …

+ Shabbath : un cadeau de D. …

D. dit à Moché : "Voyez que Hachem vous a donné le Shabbath" (Chémot 16,29).
Shabbath est un cadeau spécial.

Il est écrit à ce sujet dans la guémara (Shabbath 10b) :
"Rava bar Ma’hassia a dit, Rav ‘Hama bar Gouria a dit, Rav a dit :
Lorsqu’on donne un cadeau à quelqu’un, il faut lui faire savoir, comme il est écrit : "pour savoir que Je suis Hachem qui vous sanctifie".

D. a dit à Moché : dans ma salle aux trésors, J’ai un beau cadeau du nom de Shabbath. Je veux l’offrir à Israël, va le leur dire.
[…]
Le Shabbath a son salaire propre et une beauté spéciale supérieure à toutes les mitsvot, qui nous sont cachés et qui se révéleront dans le futur. "

=> Ainsi, D. a demandé à Moché d’annoncer aux Bnei d’Israël qu’ils allaient recevoir un cadeau extraordinaire du nom de Shabbath, car si on ne leur signalait pas, ils n’en apprécieraient jamais la valeur et la profondeur.

Le Shabbath a un secret, une beauté cachée, que nos Sages comparent à un beau cadeau provenant de la salle aux trésors de D. : c’est un diamant, une pierre précieuse, une couronne royale.
C’est quelque chose que l’on ne montre pas à tout le monde, seulement aux Bnei Israël : "Voyez quel cadeau extraordinaire est le Shabbath ! "

D. nous donne chaque semaine un cadeau qualifié de : "beau cadeau" et venant de Sa salle aux trésors, qu’en faisons-nous ?

<--->

-> Rabbi Nissim Yaguen enseigne :
"Le cadeau du Shabbath est un présent Divin, qui était caché dans le trésor d'Hachem, l'endroit où Il garde les choses les plus précieuses, que nous ne pouvons même pas imaginer.
Hachem a Lui-même témoigné qu'il s'agit d'un merveilleux cadeau!

Hachem a gardé durant des milliers d'années cet extraordinaire cadeau, pour l'offrir à son fils unique, le peuple d'Israël.
Est-il possible dans ce cas de dénigrer un cadeau d'une telle valeur?
Nous avons mérité de recevoir d'Hachem 613 mitsvot. Nous avons eu le mérite d'en recevoir une, avant le don de la Torah, et c'est uniquement pour elle que Hachem a parlé "d'un bon cadeau".
[...]

Hachem appelle le Shababth le "bon cadeau", qui était gardé dans Son trésor.
Imaginons que papa nous offre un beau cadeau, par exemple : une bague en diamants, une chaîne en or sertie de pierres précieuses ; et nous jetons le précieux bijou par terre, l'écrasons et le mettons à la poubelle ...
C'est dénigrer effroyablement le cadeau et le père qui l'a offert.

De plus, le Shabbath est le signe de l'alliance entre nous et Hachem. C'est-à-dire l'enseigne du judaïsme.
Une transgression du Shabbath constitue un dénigrement du Créateur. Un homme qui profane le Shabbath, déclare qu'il n'a plus de part dans le peuple d'Israël."

-------------------------------

+ Supplément :

Le rav Sorotskin, au sujet du temps que l'on ajoute à l'entrée et à la sortie du Shabbath (Tossefet Shabbath).

Shabbath étant un véritable cadeau de D., comment savoir si le cadeau est apprécié par le klal Israël?

Il suffit de constater : si on accueille le Shabbath avant l'heure dans la joie et qu'on le fait sortir après son temps , c'est que manifestement ce cadeau nous a plus et que l'on a du mal à s'en défaire.

 

 

Pourim : le michté

+ Les mitsvot de Pourim ... (4e partie) :

(b"h) Nous allons voir aujourd'hui la mitsva du michté (festin) ...

6°/ 6e mitsva : Manger un repas de fête (le michté) :

L'état d'esprit spirituel du repas de Pourim est : rappeler les miracles de Pourim et chanter des louanges à D., avoir en tête que la consommation de ce repas est une mitsva, prendre le temps d'étudier un peu avant le repas (il y a une mitsva de commencer à étudier les lois de Pessa'h).

Le Rav 'Haïm Friedlander (Sifté 'Haïm) de dire :
"Le repas de Pourim, comme on y fait référence dans le verset : "Et on se souviendra de ces jours et ils seront célébrés par toutes les générations [et] toutes les familles" (Méguilat Esther 9,28).
Rachi explique que cette célébration a lieu au moyen de : "personnes se rassemblant pour manger et boire ensemble."

Le but du repas de Pourim est d'unifier tous les convives présents, et pour tous les membres du groupe, pour apporter de la joie chacun à ses amis.
A travers cela, nous transmettons aux générations futures notre réacceptation unique de la Torah qui advint ces jours,ce Pourim quand : "[le Peuple était] comme un seul homme avec un seul cœur"
(Rachi - Chemot 19:2 - à l'image de l'acceptation de la Torah au mont Sinaï)"

Le Rav Friedlander de conclure sur ces mitsvot positives de la fête de Pourim :
"A travers cette unité [créée par les mitsvot du jour] nous mériterons la délivrance par D. de nos jours, comme elle advint alors.

Et en réalité, ce salut est dépendant de nous.
Si on est unis et liés comme une seule entité et que nous enlevons toute forme d'égocentrisme pour un but commun : qui est l'accomplissement de la volonté Divine, alors nous mériterons la rédemption divine comme à cette époque."

[La 7e mitsva est une mitsva négative : c'est l'interdiction de faire des oraisons funèbres et de jeûner ce jour là (Choulh'an Arouh', Orah' H'aïm 697:1)]

-> Selon la guémara (Pessa'him 68b), tous nos Sages reconnaissent qu’il y a lieu de célébrer Shavouot, commémoration de l’acceptation de la Torah, par des mets et boissons délectables et des réjouissances.
=> Il ne pouvait pas en être autrement à Pourim, puisque, comme l’enseigne Rava (guémara Shabbath 88a) : "Les juifs acceptèrent de nouveau la Torah à l’époque d’A’hachvéroch, comme il est écrit : "ils confirmèrent et acceptèrent" (kiyémou vékibélou ayéoudim - méguilat Esther 9,27), ils confirmèrent ce qu’ils avaient déjà accepté".

A suivre (b"h) : l'obligation de boire du vin et la coutume de se déguiser à Pourim ...

"Si le couple est en parfaite harmonie, le Satan lui-même ne peut l’accuser. "

[Midrach Chir haChirim]

A l’inverse, les Sages nous mettent en garde : "Une maison dans laquelle règne la discorde sera finalement détruite. "
[Dérekh Erets Zouta – chap.9]

"Lorsqu’une personne arrive devant le tribunal céleste, on lui demande : "As-tu espéré en la délivrance ? " "

[guémara Shabbath 31a]

Rabbi Ber Rodshitz lors d’un séjour dans un auberge a été transporté d’allégresse par une horloge ayant une relation avec le Voyant de Lublin.

Il dit : "En général, le carillon d’une horloge est déprimant, parce qu’il nous signale qu’une autre heure de notre vie vient de s’écouler et qu’elle ne reviendra jamais.
Mais avec le Voyant de Lublin, il en va tout autrement.
Pour lui, chaque heure qui passe nous rapproche de la délivrance."

Nous pouvons percevoir le temps qui passe avec désespoir ou allégresse.
A nous de choisir ...

[L’idée de la venue à tout moment du Macchia’h est une sorte de : "ne remet pas à plus tard ce que tu peux faire maintenant, car si tu penses vraiment que le macchia’h peut arriver à tout moment, il ne te sera alors plus possible de le faire ... "

=> Ainsi, il faut vivre sa vie à fond, sans avoir de regret (j’aurai du faire, j’aurai pu, …).

A chaque instant, j’utilise au mieux les capacités que D. me donne, je fais téchouva (l’erreur est humaine), c’est ainsi que je suis véritablement prêt à sa venue non seulement par le désir mais aussi et surtout par mes actions.]

"A Shabbath, chercher à "passer le temps", c’est oublier que c’est Shabbath au lieu de le "vivre".

C’est donc en quelque sorte une atteinte à sa sainteté. "

[Rav Chimchon David Pinkous - Néfech Chimchon]

"A propos du verset : "Car comme aux 4 vents du ciel, je vous ai dispersés, dit Hachem" (Zé'harya 2,10) ;

Rabbi Yéhochoua ben Lévi a expliqué : "De même que le monde ne peut exister sans vent, il ne peut survivre sans Israël."

[guémara Ta'anit 3b]

"L’indulgence est le diamant du shalom, la pierre précieuse de l’amour et éloigne les disputes et la haine."

[le Pélé Yoéts]