Aux délices de la Torah

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+ La gratitude/reconnaissance … chez le Even haEzel

+ La gratitude/reconnaissance ... chez le Rabbi Isser Zalman Meltzer (le Even haEzel)

Lorsque le Rabbi Sholom Eisen de Jérusalem était en train de préparer la bar mitsva de son fils aîné, il était persuadé que son rav, un des grands de la génération : le Rabbi Isser Zalman Meltzer (beau-père du Rabbi Aharon Kotler) ne pouvait pas assister au Kiddouch organisé chez lui en l'honneur de son fils.
En effet, le rav était trop âgé pour supporter la longue marche à effectuer et les étages à monter.
Néanmoins, par respect, il invita personnellement le rav Isser Zalman.

Le Shabbath, au milieu de la célébration en l'honneur du bar mitsva, la porte s'ouvrit et le Rav Isser Zalman apparu totalement épuisé par les énormes efforts qu'il avait déployé pour arriver au Kiddouch.
Rabbi Sholom choqué, lui apporta une chaise et lui proposa de quoi boire et manger.

Rav Isser Zalman répondit à l'étonnement concernant sa venue en disant :
"A l'origine, je n'avais pas prévu de venir.
Mais, mon sentiment de reconnaissance/gratitude ne m'a pas laissé le choix.

En effet, après que vous m'ayez invité au Kiddouch, je me suis dit à moi-même : "Je ne peux pas le croire, Rav Shalom fait déjà une bar mitsva!
Pourquoi, me semble-t-il que c'était hier que je dansais à son mariage? "

Cette pensée m'a conduit à réfléchir à comment passe vite le temps, et j'en ai eu des pensées de téchouva (repentir).

Pour cela, je vous dois une dette de gratitude, et c'est ce qui m'a poussé à venir à votre sim'ha (la bar mitsva de votre fils)."

"N'oublie pas que la substance de ta prière n'est que la foi que tu as dans sa réalisation."

[Rabbi Na'hman de Breslev]

"Et maintenant, pardonnez donc mon péché, rien que cette fois, et implorez Hachem votre D., qu'Il enlève de sur moi seulement cette mort-ci" (Bo 10,17)

Pourquoi Pharaon a-t-il mentionné précisément cette plaie (celle des sauterelles) comme étant : "la mort" ?

Le rav Yossef Dov Soloveitchik (Roch yéchiva de Brisk) cite la réponse ironique proposée par un rabbin.

Le Baal haTourim (verset 10,14) nous apprend que les sauterelles, après s'être gavées de nourriture pendant toute la semaine, se sont reposées le Shabbath.
En d'autres termes, c'était une "plaie religieuse", plus que Pharaon ne pouvait en supporter!

Par ailleurs, le Midrach (Chémot Rabba 10,2) rapporte que les grenouilles avaient sauté dans les fours pour sanctifier le Nom de D.
Elles ont donc été tout autant une "plaie religieuse!"

[Selon Rav 'Haïm Kanievsky, les égyptiens ne forçaient pas les juifs à travailler le Shabbath (midrach Chémot rabba 5,18), c'est pourquoi en ce jour elles se reposaient également.]

Comment se fait-il que Pharaon a mieux supportée cette plaie des grenouilles (ne la caractérisant pas de : la mort)?

Une différence profonde distingue ces 2 fléaux.
Pharaon n'avaient pas lieu de redouter que de nombreuses personnes imitent le comportement "religieux" des grenouilles en sautant dans les fours.

En revanche, il avait de bonnes raisons de craindre que des multitudes suivent l'exemple des sauterelles qui se sont reposées le Shabbath.

Cette forme de "religiosité" risquait de faire beaucoup d'adeptes !

Source (b"h) : issu du "Talelei Orot" du rav Yissa'har Dov Rubin

De la gratitude : même envers les animaux …

-> De la gratitude : même envers les animaux ...

"Et contre tous les enfants d'Israël, aucun chien n'a aiguisé sa langue, de l'homme jusqu'à l'animal, afin que vous sachiez que D. a fait une différence entre les Égyptiens et les enfants d'Israël." (Bo 11,7)

Il est écrit (guémara Baba Kama 60b) : "Lorsque le prophète Eliyahou arrive dans une ville, les chiens se mettent à jouer gaiement, mais quand vient l'ange de la mort, ils poussent des cris plaintifs".

Rachi sur ce verset : "Je suis Hachem, Je ferai cela Moi-même, et non par l'intermédiaire d'un messager".
Le 'Hatem Sofer de commenter que le silence des chiens a attesté de la présence de D. en Egypte cette nuit-là, et a confirmé le fait qu'Il a Lui-même tué les premiers-nés de ce pays.

Par ailleurs, la Torah fait ici l'éloge des chiens en nous enseignant d'être reconnaissant du fait qu'ils n'ont pas aboyé.
En effet, Rachi dit sur le verset (Chémot - Michpatim - 22,10 - "au chien vous la jetterez") : "Au moment de la sortie d'Egypte, les chiens n'ont pas aboyé ; lorsque les circonstances le permettent, nous leur témoignons de la reconnaissance en leur jetant la viande qu'il nous est interdit de consommer."

Le Da'at Zékénim (des Baalé Tossfot) mentionne un autre de leurs mérites : "comme le chien met sa vie en danger pour protéger le troupeau face au loup, sois-lui reconnaissant.
Lorsqu'une bête est déchirée ( =tréfa = la viande étant alors interdite à la consommation) donne-la au chien en récompense de sa garde."

Un midrach nous enseigne :
Il est dit à propos des chiens en Egypte : "Aucun chien n'a aiguisé sa langue".
Pour cette raison, les chiens ont mérité que leurs excréments soient utilisés pour la préparation [le tannage] des parchemins des rouleaux de la Torah, des téfilines et des mézouzot.

=> Ce passage du midrach nous renseigne sur la dimension de la reconnaissance.
Même un animal qui n'a rien fait d'autre que de s'abstenir d'aboyer a mérité de grandes récompenses.

La Torah nous parle aussi d'un mérite qui échut à d'autres animaux : les ânes.
Parce qu'ils ont porté les bagages des enfants d'Israël à leur sortie d'Egypte, nous avons l'obligation d'accomplir la mitsva de : pétèr 'hamor ( =le rachat du 1er né de l'âne).

Ainsi, bien que l'âne soit un animal impur, son premier-né est consacré à D. et ne peut être utilisé à un usage profane que si on le rachète en offrant un agneau ( =animal pur) à sa place.

=> La récompense des ânes est supérieure à celle des chiens.
Celle des chiens est matérielle car on lui jette de la viande alors que celle des ânes est spirituelle, leurs premiers-nés sont sanctifiés!

Quelle en est la raison?

Rabbi Yossef 'Haïm Sonnenfeld répond à cette question en soulignant qu'une bonne action passive (les chiens n'ayant pas aboyé) est moindre qu'une démarche active.
Les ânes, en effet, ont apporté une aide effective en transportant leurs bagages.

Par ailleurs, quel rapport y a-t-il entre le silence des chiens et le fait que leurs excréments soient utilisés pour la préparation de saints parchemins?
Comment est-il possible de produire des objets saints à l'aide de matières fécales?

Nos Sages disent sur le verset parlant des téfilines (Chémot 13) : "Afin que la loi de D. soit dans ta bouche", qu'elles doivent être confectionnées d'une matière permise à ta bouche, c'est-à-dire la peau d'un animal pur.

La matière elle-même doit provenir d'un animal pur mais, pour la travailler, on utilisera les excréments du chien, un animal impur.

Les chiens ont gardé leur langue ("aucun chien n'a aiguisé sa langue"), leur bouche, acte contre nature pour un chien, afin d'obéir à la volonté de D.
En récompense, ils seront mêlés à la confection d'objets les plus saints.

==> Cela nous apprend qu'à plus forte raison en sera-t-il d'un homme qui, même pécheur et impur, se domine et garde sa langue, en s'abstenant de proférer des paroles contraires à la volonté divine.
Cela demande, certes, de la force, du sacrifice mais sa récompense sera immense.

["Quiconque garde sa bouche et sa langue se protège des malheurs."]

Source (b"h) : compilation personnelle issue du "Binéoth Déché" du Rav David Chaoul Greenfeld

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+ Quant l'animal instruit l'homme :

-> La Chounamit (une femme qui habitait la ville de Chounam) avait l'habitude de recevoir chez elle Elicha et son serviteur Gué'hazi, elle complimenta le prophète (en son absence) devant son époux :
"C'est un homme saint".

Nos Sages de commenter :
"Comment le savait-elle? Rav et Chmouel : l'un d'entre eux explique : parce qu'elle n'a jamais vu une mouche passer sur sa table".
[guémara Béra'hot 10b]

Rabbi 'Haïm Chmoulévitch (Si'ha 48) enseigne que nous pouvons affirmer que les mouches ont le pouvoir de ressentir naturellement la sainteté d'un homme, ce que même une personne importante et sensible à la sainteté (comme la Chounamit) n'a pu déceler.

=> Ainsi, certains animaux ressentent des choses que même des grands hommes (ou grandes femmes) ne ressentent pas, et peuvent ainsi nous instruire.

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-> "Lorsque les chiens pleurent, (c'est un signe que) l'ange de la mort arrive dans la ville.
Lorsque les chiens rient (c'est un signe que) Eliyahou hanavi arrive dans la ville."
[guémara Baba Kama 60b]

=> Ainsi, les chiens sont doués d'un flair exceptionnel, que l'homme ne possède pas, permettant de ressentir l'existence de l'ange de la mort ou du prophète Eliyahou dans la ville, et par leur réaction nous instruire.

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-> "Même les oiseaux reconnaissent les gens mesquins (avares)"
[guémara Sotah 38b]

Rachi d'expliquer :
"Ils (les oiseaux) reconnaissent les gens avares (à "l’œil étroit") : et ne mangent pas chez eux.
Car c'est en vain qu'il (le chasseur) déploie ses filets : c'est ainsi l'habitude des chasseurs (d'oiseaux) de jeter des graines de blé ou d'orge dans leurs filets afin que les oiseaux viennent les manger (et se faire piéger).
Et ces (chasseurs) avares, c'est en vain qu'ils gaspillent de la nourriture qu'ils jettent dans leurs filets devant les oiseaux, car ces derniers reconnaissent (leur avarice) et refusent de tirer profit de leur nourriture (graines)."

=> Certains animaux possèdent dans leur nature un flair et un pouvoir de ressentir les qualités et les défauts de individus.

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-> "Si la Torah ne nous avait pas été donnée, nous aurions appris la pudeur à partir du chat, le vol (interdit) à partir de la fourmi, les unions interdites à partir de la colombe et le 'déré'h érets' à partir du coq"
[guémara Erouvin 100b]

-> "Va vers la fourmi paresseux, observe sa façon d'agir et deviens sage"
[Michlé 6,6]

Le midrach (Dévarim rabba 5,2) de commenter :
"Que signifie : 'Observe sa façon d'agir et deviens sage'?
Observe le savoir-vivre de la fourmi qui fuit le vol.
Rabbi Chimon ben Halafta rapporte le cas d'une fourmi qui a fait tomber un grain de blé.
Toutes les autres fourmis arrivèrent, sentirent ce grain et aucune d'entre elles ne le prit.
La fourmi (qui avait perdu son grain) arriva et le récupéra bien qu'elle n'ait 'ni maître, ni surveillant, ni supérieur'."

=> Ces animaux ont naturellement ces qualités, mais l'homme doit investir des efforts afin de les acquérir.

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-> Les chiens ont été récompensés pour ne pas avoir aboyés lorsque les juifs ont quitté l'Egypte (on doit par exemple leur donner de la viande tréfa - Mékhilta Chémot 22,30).
Les grenouilles ont fait un sacrifice bien plus grand en se jetant dans des fours brûlants.
Pourquoi n'ont-elles pas eu une récompense à l'image des chiens?

Rav 'Haïm Kanievsky répond que c'est plus facile de se jeter dans une fournaise que de rester silencieux!

La naissance : un sublime cadeau quelque soit le sexe de l’enfant …

+ La naissance : un sublime cadeau quelque soit le sexe de l'enfant ...

La naissance se dit en hébreu : léda (לידה), et c'est une grande bénédiction de D.

Elle ajoute à un mari et à sa femme, un nouveau membre dans la famille.
Le terme en hébreu renvoyant à cet ajout est : végam = et aussi ... (וגם), mot ayant la même valeur numérique que le mot : naissance : 49 (לידה).

Il est intéressant de noter que les lettres de ce mot (לידה) permettent de former les mots :
-> ayéléd (הילד) = un garçon ;
-> yalda (ילדה) = une fille
=> Quelque soit le sexe de l'enfant les parents doivent être pleinement conscients que : "zé aya tov" = c'était une bonne chose! (זה היה טוב), dont la guématria est aussi de 49 ...

Parabole de notre état sans le Machia’h …

+ Parabole de notre état sans le Machia’h …
(Objectif Machia'h)

Rabbi Chimon Schwab donne une belle parabole de notre état sans le Machia’h, ainsi que de notre inconscience de la situation dans laquelle nous nous trouvons.

"Imaginez que vous êtes à un mariage.
Tout le monde est bien habillé, l’orchestre joue, les photographes n’arrêtent pas, le buffet est merveilleux.
Tout le monde passe un moment grandiose.

Une seule chose manque : la jeune mariée n’a pas montré le bout de son nez.
Qu’importe l’attractivité du cadre, la plupart d’entre nous réalise qu’un mariage sans mariée n’en n’est pas un.

Et bien, un monde sans le Machia’h est comme un mariage sans mariée.
Il n’y a qu’une différence : nous ne réalisons même pas l’absence de la jeune mariée ... "

"Le véritable service de D. est d’atteindre l’humilité dans la joie.

Comment peut-on se réjouir tout en se sentant humble ?

En sachant que de cette manière, on accomplit la volonté de D.
Ce seul argument est déjà une raison suffisante pour être joyeux. "

[Rabbi Meïr de Apta]

Humilité n’est pas synonyme de mésestime de soi.
Je dois être pleinement conscient des talents que D. m’a donné pour les utiliser dans le cadre du service de D.
L’amour propre consiste à avoir conscience de ce que je suis capable de faire.
=> Cette connaissance doit me conduire à une manière d’agir constructive.

La vanité, c’est d’attendre des louanges pour les actes accomplis avec les dons que D. nous a confié.
Cette attente génère une attitude suffisante et arrogante, en particulier si les compliments ne sont pas à la hauteur de ce que j’estime mériter.
=> Celui qui est orgueilleux cherche probablement les acclamations pour compenser un sentiment profond d’inutilité.

==> Si je parviens à prendre conscience de mes capacités et à ressentir de l’humilité en sachant que j’ai encore beaucoup à accomplir avec elles, je gagnerai le respect de moi-même et la joie d’investir mon potentiel à accomplir la volonté divine.

Source (b"h) : issu d'un dvar Torah du rav Avraham Twerski

"Vous vous attachez à D. et vous êtes tous vivants en ce jour. " (Dévarim - Vaét'hanan - 4 ;4)

Le Rabbi Elimélé’h  de Lizhensk (le Noam Elimélé'h) demande : "Quelle est la signification des mots : "en ce jour" ?

Et de répondre : "Ils sont là pour nous enseigner que bien que nous soyons convaincus d’avoir vécu correctement cette journée d’aujourd’hui, nous ne devons pas être trop sûrs d’en faire de même demain.
Chaque jour a ses propres défis.
Nous devons, chaque jour, renouveler notre effort pour bien faire."

Les êtres humains s’inscrivent dans une routine et nous avons tendance à penser qu’une situation de statu quo va durer.

Rabbi Elimélé’h nous enseigne que la répétition des séquences de notre vie peut induire un sentiment de sécurité dangereux et trompeur.
Il faut être constamment en alerte, être reconnaissant envers D. pour la journée passée, et prier pour qu’Il continue à nous guider le jour suivant.

Chaque jour est une nouvelle opportunité, mais également un nouveau défi.

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-> Le 'Hafets 'Haïm nous dit :
" "Tu aimeras Hachem ton D. de tout ton cœur". Comment feras-tu pour y parvenir?

"Ces paroles que Je te prescris aujourd'hui seront sur ton cœur" = aie toujours présent dans ton cœur "ces paroles" que tu étudies, sans penser à tout le reste ; considère que D. te les prescrit à toi seul et à aucun autre juif, et apprends-les "aujourd'hui" comme si c'était le dernier jour de ta vie.

-> "Ces paroles que Je te prescris aujourd'hui seront sur ton cœur".
Pourquoi doivent-elles être sur notre cœur?
Rabbi Ména'hem Mendel de Kotzk répond pour qu'au moment où ton cœur va être grand ouvert elles puisent y pénétrer!

 

"Un juif doit voir plus de valeur dans un non-juif qu’aucun non-juif n'en verrait jamais dans les non-juifs."

[Rav Chimon Schwab]

=> D. nous a distingué des nations : ce doit être une responsabilité et non un titre dont on profite au détriment des autres.

-> Le Sforno d'écrire : "Et vous, vous serez pour Moi une dynastie de prêtres et une nation sainte." (chémot 19,6) ; et en cela vous serez un trésor parmi eux tous, car il faut être une dynastie de prêtres pour comprendre [pour faire comprendre] et pour instruire toute l’humanité d’appeler à l’unisson au Nom de D. "

-> Le Nétsiv (sur Béréchit 17,5) : "Le peuple d’Israël a ainsi été créé pour être une lumière pour les nations, pour corriger chaque nation avec foi, c’est le but de toute la Création : "Afin que toutes les nations du monde sachent que la main de D. est forte ; afin que tu craignes D." "

[ -> "Nos Sages disaient à propos de Rabban Yo’hanan ben Zakaï que personne, même pas un non-Juif au marché, ne lui a jamais dit "Shalom" en premier. " ]

Les actes de bonté …

+ Les actes de bonté = un excellent moyen permettant d’accélérer la venue du Machia’h …
(Objectif Machia'h)

"Si vous demandez : "Qu’avons-nous gagné à être libéré de l’Egypte, nous sommes de retour en exil ! "

Seulement, la différence est que lorsque nous étions asservis en Egypte nous n’avions pas la capacité d’accélérer notre rédemption ; cependant, dans cet exil nous pouvons l’achever à travers les actes de bonté.

C’est pourquoi [au début du Séder de Pessa’h nous convions des invités à notre table en disant] : "Que celui qui a faim vienne et joigne le Séder."

Par ce mérite [nous pouvons reconstruire le Temple] et être : "L’année prochaine à Jérusalem !" "

[le 'Hatam Sofer - commentant le : "A La’hma Anya" de la Haggada de Pessa'h]