Aux délices de la Torah

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La toupie

+ La toupie :

-> Le séfer Ner Israël écrit que le rav Israël de Chortkov a raconté lors de l'une des nuits de 'Hanoucca qu'il se souvenait que lorsqu'il était jeune, son père, le rav David Moché de Chortkov, lui avait un jour donné une toupie pour qu'il joue avec.
Il lui avait dit : "Joue avec cette toupie et fais [ainsi] tourner tout ce qui t'oppresse [les éloignant de toi]".

Les grecs voulaient que l’on poursuive nos désirs matériels

+ Les grecs voulaient que l'on poursuive nos désirs matériels :

-> Nos Sages (midrach Béréchit rabba 2,4) disent que les Yévanim (grecs) ont décrété que les juifs devaient écrire "sur les cornes des bœufs" que "nous n'avons pas de part dans le D. d'Israël".

-> Le rav Yaakov Israël de Charkas explique qu'ils voulaient détruire la avodat Hachem que les juifs ont même à travers des objets terrestres. Nous sommes capables de servir Hachem même à travers des objets physiques. Les grecs voulaient mettre un terme à cela et nous ont fait écrire que "nous", c'est-à-dire nos vies terrestres, "n'ont pas de part en Hachem".
Ils voulaient que nous déclarions que nous ne mélangerions pas les choses terrestres/matérielles à notre service d'Hachem et que ces choses ne devraient être utilisées que pour les désirs physiques.

Shabbath est un jour propice pour faire descendre ici-bas des âmes saintes, lors de relations conjugales.
[Zohar - Yitro 89a]

La Présence divine quitte ce monde et les cris de prière des hommes ne sont plus entendus à cause de trois catégories de pécheurs :
1- Celui qui s'unit à une femme se trouvant en état d'impureté menstruelle (Nida), ce qui est extrêmement grave, étend cette impureté sur lui-même et sur tous ceux qui sont proches de lui.
Là où il va, il chasse la Présence divine. Il amène de graves maladies sur lui-même et sur les enfants conçus dans l'impureté. Il restera impur tout au long de son existence, comme il est dit : "L'impureté de la femme nida sera sur lui" (Métsora15,24).

2- Celui qui s'unit avec une non-juive déchaîne le courroux divin en portant atteinte à l'alliance sacrée et au sceau du Roi, gravé sur notre chair; après ce péché, il ne peut rétablir un lien avec Hachem que par un repentir complet et constant.

3- Celui qui fait avorter sa femme détruit l'une des constructions du Saint béni soit-Il.
[Zohar II,2a]

+ "Et ton peuple, tous des justes, ils hériteront du pays pour toujours" (Yéchayahou 60,21).
Rabbi Yéhouda déduit que les Bné Israël ont le bonheur d'être protégés par Hachem dans ce monde et dans le monde futur.
[Zohar - Vayichla'h p.178b ]

Au jour de la mort, le corps et l'âme doivent rendre des comptes avant d'être séparés. Le corps retourne à la poussière, à l'endroit d'où il a été pris, et l'âme revient devant Hachem, à l'endroit qui lui est réservé en fonction des actions accomplies ici-bas.

Lors de la résurrection des morts, le corps et l'âme se retrouveront. Le corps se relèvera de la poussière pour une vie éternelle, grâce à "une rosée de lumières" répandue sur le monde par Hachem, qui fera disparaître le mauvais penchant et donnera à la lune tout son éclat, comme il est dit : "La lune, alors, deviendra comme la lumière du soleil, et la lumière du soleil sera sept fois plus vive, comme la lumière des sept jours" (Yéchayahou 30,26).
[Zohar - 'Hayé Sarah 130b]

Rendre compte de nos fautes

Le jour où l'homme s'apprête à quitter ce monde, le jour où il doit se résigner à se séparer du souffle de vie qui l'habite encore, il prend conscience de toutes les fautes qu'il a commises durant sa vie, alors qu'il en était incapable tant qu'il était sous l'emprise de son corps.
Puisqu'il a commis ces fautes de son vivant, c'est avant de quitter ce monde qu'il doit en rendre compte et les reconnaître.
Mais les réchaïm continuent à les nier, même au seuil de la mort.
[Zohar - Lé'h Lé'ha 78b]

Relier toutes leurs paroles à Hachem

+ Relier toutes leurs paroles à Hachem :

"Yossef rapporta leurs mauvaises paroles à leur père" (Vayéchev 37,2)

-> Le rav Tsvi Hirsch de Rimanov (séfer Béerot haMayim) traduit ce verset comme signifiant que Yossef a élevé ses frères à un niveau où toutes leurs paroles étaient "à leur père" (él avi'ém), c'est-à-dire à leur Père céleste (avinou chébachamayim).

C'est ce que fait tout tsadik à chaque génération. Il prend les mots des gens et les amène directement à Hachem.

"Yaakov envoya des messagers en avant, vers Essav son frère ... il leur donna cet ordre : Vous direz ainsi à mon maître, à Essav. Ainsi parle Yaakov : J'ai vécu avec Lavan et j'ai survécu jusqu'à présent." (Vayichla'h 32,4-5)

-> Le séfer Akh Pri Tévoua explique le récit du message de Yaakov à Essav en citant le Baal ha'Akéda, qui dit qu'il y a 3 types de personnes.
Il s'agit de :
1°/ les tsadikim complets qui ne peuvent être blessés par aucun homme.
A titre d'exemple, nos Sages (guémara 'Houlin 7a) rapportent que rav 'Hanina ne pouvait être bléssé grâce à ses nombreux mérites. Les tsadikim de ce calibre n'ont pas besoin de déployer leurs propres efforts.

2°/ les personnes qui doivent faire leur propre hichtadlout pour qu'Hachem les aide. En ce qui concerne ces personnes, nos Sages (Sifri - paracha Pin'has) disent qu'elles ne peuvent pas rester assises et ne rien faire, mais qu'Hachem bénira tout ce qu'elles feront (Réé 15,18).

3°/ les personnes qui ne seront pas aidées, quelle que soit la quantité d'hichtadlout qu'elles font. Les décrets célestes ont déjà été émis contre eux et ils sont impuissants à les arrêter.

Chaque individu doit se considérer comme un "bénoni", une personne de niveau moyen. Par conséquent, il doit faire sa propre hichtadlout et il peut ensuite faire confiance à Hachem pour l'aider.

Yaakov envoie un message à Essav pour lui dire qu'il a vécu avec Lavan et qu'il possède des bœufs et des ânes. Il dit qu'il a agi comme un bénoni et qu'il s'est engagé dans la hichtadlout pour gagner sa vie.
Il dit ensuite qu'il envoie ce message à Essav afin de trouver grâce à ses yeux.
Il dit ainsi qu'il continuait à faire hichtadlout pour se sauver d'Essav. Cependant, il a précisé que, bien qu'il ait fait hichtadlout, il avait pleinement confiance en Hachem et n'avait donc pas peur de lui.
Il se préparait seulement à combattre Essav par besoin de faire hichtadlout, mais il était confiant qu'Hachem l'aiderait à la fin.

Apprendre à surveiller ses paroles, d’après la sortie d’Egypte

+ Apprendre à surveiller ses paroles, d’après la sortie d'Egypte :

-> Nous disons dans la Haggada de Pessa'h que nous avons été "anus al pi hadibour", contraints par Hachem.
Le Saraf de Magelentzia affirme que ces mots évoquent l'importance de se garder de prononcer du lachon ara et autres formes de propos interdits.

Il affirme que si nous sommes restés bloqués en Egypte pendant tant d'années, c'était en guise de punition pour la faute du lachon ara. C'est le sens des mots "anus al pi hadibour", qu'il traduit par "contraints à cause du "dibour", le discours".
Et une fois que la nation juive a cessé de prononcer du lachon ara, elle a été délivrée.
De même, la guéoula ultime viendra par le mérite de se garder de prononcer des propos interdits.

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-> Dans le même ordre d'idées, le séfer Zéra Kodech explique les paroles de la Haggada de Pessa'h : "Que dit le fils sage? Quel est ce témoignage, ces lois et ces règles que Hachem ton D. t'a prescrits ... et toi aussi, tu lui expliqueras les règles de Pessa'h : nous ne mangeons rien après l'afikoman de Pessa'h".

Le fils sage demande quelle est notre tâche principale en ce monde. Que sommes-nous censés faire pour Hachem?
Nous lui répondons que "nous ne mangeons pas après l’afikoman de Pessa’h".
Le mot "Pessa'h" peut être une forme abrégée de "pé sa'h, la bouche énonçant des paroles de Torah et de prière. Nous lui expliquons que prononcer ces paroles est notre principale occupation et notre but en ce monde. Après cela, il ne faut rien dire. Il vaut mieux se taire.

Il ajoute que c’est la raison pour laquelle les 6 Livres de la Michna commencent par un "mem ouvert" (dans le mot "Mé'émataï" de la première michna de Béra’hot) et se terminent par un "mem fermé" (dans le mot "Bachalom" de la dernière michna d’Ouktsim).
Cela suggère qu’il faut ouvrir la bouche pour étudier la Torah, mais la garder fermée une fois l’étude terminée.