Aux délices de la Torah

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Seuls les juifs bénéficient en permanence d’un éveil de bontés au Ciel grâce aux Patriarches

+ Seuls les juifs bénéficient en permanence d'un éveil de bontés au Ciel grâce aux Patriarches :

-> Il existe 2 types d'éveil : un éveil d'en bas et un éveil d'en-Haut.
Tout être humain, en initiant un éveil d'en bas, peut évoquer la compassion divine à son égard en améliorant ses actes et en implorant Hachem d'être miséricordieux envers lui.
Mais un éveil d'en-Haut, fondé sur les mérites des Patriarches, Avraham, Its'hak et Yaakov, est une dynamique qui n'est accessible qu'au peuple juif et à aucune autre nation ...

Seul le peuple juif jouit d'une telle relation avec D.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Balak 23,22 ]

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=> Hachem a de la compassion pour chaque juif (même le plus racha) en raison du mérite de nos Patriarches (éveil constant d'en-Haut) ; ainsi Sa compassion pour nous ne dépend pas uniquement de notre comportement (comme c'est le cas pour les autres nations).

Mérites & fautes = la double approche d’Hachem

+++ Mérites & fautes = la double approche d'Hachem :

"Il (Hachem) ne regarde pas le mal en Yaakov, et Il n'a pas vu de perversité en Israël ; Hachem, son D., est avec lui et l'amitié du Roi est en lui" (Balak 23,21)

-> "Il ne regarde pas le mal chez Yaakov, et Il n'a pas vu la perversité chez Israël" = cela signifie que lorsque les fautes du peuple juif s'élèvent, D. n'y prête pas attention ; Il ne souhaite pas que les transgressions du peuple juif se présentent devant Lui.
La deuxième partie de ce verset : "Hachem, son D., est avec lui", signifie que, d'autre part, lorsque leurs mérites apparaissent devant Lui en Haut, Il s'y attache (c'est-à-dire qu'Il se concentre sur eux).
C'est ce que signifie l'expression "Hachem, son D., est avec lui". Il s'attache immédiatement au peuple juif et à ses mérites.
La suite du verset explique cette dichotomie : "l'amitié du Roi est en lui" = cela signifie que cette approche d'Hachem à l'égard des fautes et des mérites du peuple juif est appelée "amitié" (téroua - תרועה) ...
[ ainsi, le mot תרועה implique à la fois que Dieu est l'ami de la nation juive, et qu'en raison de cette amitié, il applique un double standard à leur comportement : ignorant leurs démérites/fautes et se concentrant sur leurs mérites. ]
[...]

En gardant cela à l'esprit, je vais maintenant vous expliquer comment cette idée est en elle-même la signification profonde des coups de Shofar : tékia, téroua, tékia.
Le mot tékia implique "l'attachement", car les lettres du mot tékia (תקיעה) peuvent être décomposées en 2 mots : תקע י"ה (téka YA - D. s'attache), ce qui implique que D. lui-même, pour ainsi dire, s'attache au peuple juif. Cela était vrai à l'époque où le Temple s'élevait. Hachem était continuellement attaché aux juifs, car les offrandes quotidiennes (le matin et l'après midi) expiaient pours Israël. (midrach Bamidbar rabba 21,21 ; Zohar 1,259a)

En revanche, le son téroua caractérise l'état d'exil, dans lequel nous nous sommes mélangés aux nations non juives. Dans cette situation, la façon dont Hachem se rapporte à nous est symbolisée par la téroua, ce qui signifie que D. a une double approche : Il ne regarde pas nos fautes, mais regarde nos mérites.
La téroua est suivie de la tékia finale, qui correspond à l'époque de la future construction du Temple final, puisse-t-elle se faire rapidement de nos jours, amen!
Ce sera le moment où Hachem "purifiera l'esprit d'impureté du monde"(Zé'haria 13,2) ; Hachem n'aura plus à utiliser cette double approche, ignorant nos transgressions, car il n'y aura plus de transgressions du tout ; il n'y aura qu'une tékia, c'est-à-dire un attachement constant de D. au peuple juif.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Balak 23,21 ]

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=> Pendant notre exil, lorsque nos fautes ne sont pas "automatiquement" expiées par le service du Temple, Hachem utilise un double standard lorsqu'il s'agit du peuple juif, choisissant de se concentrer sur nos mérites et d'ignorer nos démérites.

[le yétser ara cherche à nous focaliser sur nos fautes, en dévalorisant nos ambitions spirituelles, et en nous faisant croire que nous sommes "moches" spirituellement parlant aux yeux d'Hachem.
Mais la réalité est tout autre : papa Hachem se focalise avec admiration sur tous ceux qu'on a pu faire, même les "petites/faciles" mitsvot (malgré sa nature, son yétser ara, il a fait Ma volonté! Waouh!), et à l'inverse Il fait abstraction de toutes nos fautes, de notre face sombre. Nous sommes donc sublimes et aimés par Hachem.
(cela ne nous dispense pas de faire une téchouva) ]

Comment réprimander autrui (selon le rav de Berditchev)

+ Comment réprimander autrui (selon le rav de Berditchev) :

-> Il y a 2 façons d'inciter le peuple juif à accomplir la volonté d'Hachem.
La première consiste à parler de manière positive, en parlant à chaque juif de ses grandes qualités et de l'endroit où son âme a été taillée à l'origine. En vérité, chaque âme juive est taillée en-Haut, depuis le Trône de Gloire d'Hachem (une âme juive provient de l'intériorité de D., tandis qu'une non-juive provient de Son extériorité).
L'incitateur explique la grande satisfaction que D. reçoit, pour ainsi dire, grâce à l'observance des mitsvot par chaque juif.
Il explique la grande joie que tous les mondes éprouvent lorsqu'un juif réalise les mitsvot d'Hachem.
Par cette "réprimande", il incite le peuple juif à accomplir la volonté de D., en acceptant le joug céleste.

La deuxième façon d'admonester le peuple juif consiste à utiliser des termes durs et humiliants, jusqu'à ce qu'il se sente obligé d'accomplir la volonté de D.

La différence entre ces 2 approches est que lorsqu'une personne réprimande de manière positive, l'âme du juif s'élève de plus en plus.
La personne qui réprimande rappelle constamment la droiture et la grandeur du peuple juif, ainsi que l'influence considérable qu'il exerce sur le monde.
Une personne qui réprimande de cette manière est digne d'être un dirigeant juif. En revanche, celui qui réprimande le peuple juif avec des mots durs n'est pas de la même trempe.

[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - 'Houkat 20,8-12 ]

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=> Il est plus efficace de réprimander les fauteurs en soulignant leur caractère et leur valeur exceptionnels, qu'en les fustigeant.

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-> Il est à noter que dans ce même dvar Torah, le rabbi de Berditchev ajoute :
"Lorsque l'on motive le peuple juif de manière positive, en louant toujours sa grandeur et sa droiture, toute la création voudra, d'elle-même, s'adapter au peuple juif, afin de réaliser l'objectif pour lequel elle a été créée "pour l'amour d'Israël".
Cependant, lorsque l'on ne raconte pas et ne promeut pas la droiture du peuple juif, chaque entité créée doit être forcée de remplir le but pour lequel elle a été créée, c'est-à-dire d'accomplir la volonté du peuple juif."

Il développement cela magnifiquement dans l'épisode où Moché frappe le rocher dans le désert : https://todahm.com/2023/08/20/lepisode-du-rocher

Quiconque réfléchit aux évènements de sa vie peut rédiger une Méguilat Esther montrant la présence évidente d'Hachem.
[rav Chlomo Wolbe - béEmounato yi'hyé - p.120]

En se concentrant sur ces moments, on commence à remarquer de plus en plus la façon dont Hachem est présent dans notre vie, même en période de difficultés, lorsque Sa main n'est pas manifeste (voir Ramban - Bo 13,16).

-> La fille du rav Yé'hezkel Levenstein, la rabbanit Zlata Guinzburg, se souvient que son père n'achetait généralement pas de cadeaux coûteux à ses enfants, mais il y avait une chose pour laquelle il les récompensait généreusement. Il avait remis à sa sœur et à elle-même un cahier en leur disant d'écrire chaque occasion où elles voyaient la Providence d'Hachem, en leur promettant de les récompenser pour chaque inscription.

-> En 1984, le rav Moché Feinstein et le rav Yaakov Kamenetsky publièrent une lettre disant notamment :
"Comme toute personne qui réfléchit le comprend, il est très important à notre époque d'inculquer la foi qu'Hachem surveille personnellement la vie de chacun. C'est particulièrement essentiel pour l'éducation des jeunes, car c'est un pilier qui supporte toute notre foi. Un bon moyen de renforcer la foi est de garder un cahier où l'on écrit chaque situation dans laquelle on voit et ressent la surveillance directe d'Hachem dans sa vie quotidienne."

Même si, ici-bas, quelque chose semble être nuisible, d'en-Haut, c'est-à-dire du point de vue du Ciel, c'est une bonne chose ; son but (ultime) est bon.
Celui dont les yeux sont ouverts et qui se concentre toujours sur la perspective supérieure, Divine, se rend compte que ce qui semble mauvais est en fait bon.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - 'Houkat 21,17-18 ]

L'étude de la Torah imprègne le cœur d'émouna. Lorsqu'on étudie la Torah en profondeur, cela renforce notre émouna, car il devient si clair que la Torah vient d'Hachem que cela réveille les fondements de la foi qui se trouvent dans la Torah.
[rav Eliyahou Dessler - Mikhtav méEliyahou - vol.3 ]

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-> "La Torah d'Hachem est parfaite, elle restaure l'âme. Le témoignage d' Hachem est digne de confiance, il rend sage le simple" (Téhilim 19,8).
Le Ramban (drachat Torat Hachem Témima) écrit : Bien que toutes les [créations - ex: ciel, soleil, lune, étoiles, ... ] prouvent clairement la grandeur d'Hachem et qu'elles sont Son œuvre, la Torah est une preuve encore plus complète, car elle restaure l'âme et rend sage le simple, ce qui veut dire que la Torah écarte du cœur tout doute".

Les juifs ont préexisté à toute la création, même à la Torah. (midrach Béréchit rabba 1,4)
Cela implique que dans la mesure où nous nous identifions à notre âme intérieure, divine, Hachem nous a donné le potentiel d'interpréter la Torah en accord avec nos sensibilités divines.
[d'après rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - 'Houkat 19,2 ]

Un juif doit toujours se rappeler que toutes ses paroles, pensées et mouvements ont un impact en-Haut (au Ciel).
Par conséquent, une personne doit veiller à ce que toutes ses pensées, tous ses mouvements et toutes ses paroles soient imprégnés de la crainte de D., car toutes ses affaires créent une impression en-Haut.

Il s'agit d'un principe important dans le service Divin : un juif doit se rappeler que tous ses mouvements affectent le monde spirituel, car Hachem connaît les pensées de l'homme et exerce Sa Providence Divine sur tous les aspects des affaires de l'homme.
Ce principe est d'une importance capitale dans le culte que l'on rend à D. : [chaque juif] doit continuellement se rappeler que Hachem [se soucie profondément de lui, qu'il] veille à lui dans toutes ses actions.
[rabbi Lévi Its'hak de Berditchev - Kédouchat Lévi - Chéla'h Lé'ha 15,41 ]

L’incroyable impact d’étudier la Torah

+++ L'incroyable impact d'étudier la Torah :

+ Les lèvres bougent dans la tombe :

-> "Un homme qui mourrait dans la tente" (adam ki yamout ba'ohel - Balak 19,14)

Le 'Hida (Séfer Pné David) cite le Panim Méirot qui explique ce verset ainsi :

-> La guémara (Yébamot 96b) dit : "Quelle est la signification du verset : "J'habiterai dans tes tentes pour l'éternité" (Téhilim 61,5). Est-il possible pour une personne d'habiter dans 2 mondes (en restant dans ce monde même après sa mort)? Au contraire, le roi David dit à Hachem : "Maître du monde. Que Ta volonté soit que les paroles de halakha qui sont sorties de ma bouche soient répétées dans ce monde (après mon passage dans l'autre monde), comme l'a dit Rav Yo'hanan au nom de Rav Shimon bar Yo'haï : chaque fois qu'un talmid 'hakham (qui est passé dans l'autre monde) voit les paroles qu'il a prononcées répétées dans ce monde, ses lèvres murmurent dans sa tombe."

-> Le Séfer Bé'hor Shor (Méguila 15a) explique qu'il y a un grand avantage pour une personne décédée lorsque ses lèvres murmurent dans la tombe. C'est comme s'il avait étudié la Torah lui-même, et cela lui permet d'atteindre de nouveaux sommets dans le monde à Venir (olam aba).
Cela signifie que lorsque l'on étudie les divré Torah d'un tsadik, cela amène le tsadik lui-même à étudier la Torah simultanément.

C'est dans cet esprit que le Panim Méirot explique le verset : "Un homme qui mourrait dans la tente" = même après la mort d'une personne, celle-ci peut toujours être "dans la tente de la Torah". Lorsque les autres répètent ses divré Torah, elle étudie la Torah dans sa tombe.

Le 'Hida ajoute que cela peut également expliquer la partie suivante du verset : "quiconque entre dans la tente et tout ce qui se trouve dans la tente". Nous voyons d'après les paroles de nos Sages que si quelqu'un répète un dvar Torah qu'il a entendu quelqu'un dire au nom de quelqu'un d'autre, et que cette personne l'a raconté au nom de quelqu'un d'autre, ...
[ cela signifie que l'on peut répéter un dvar Torah qu'on a entendu d'un tsadik, qui a été transmis pendant de nombreuses générations et répété par des centaines de tsadikim au cours des siècles, et qu'à partir de ce dvar Torah, on peut faire en sorte que tous ces tsadikim prononcent des paroles de Torah dans leurs tombes. On mérite ainsi que des centaines de tsadikim deviennent nos défenseurs au Ciel. ]

Ainsi, lorsque le verset parle de "tout ce qui se trouve dans la tente", il peut être compris comme une référence à tous les tsadikim qui ont dit ce dvar Torah au nom de quelqu'un d'autre. Ils peuvent tous étudier la Torah dans leur tombe.

Le 'Hida conclut en disant que même si la personne qui a dit ce devar Torah était une personne simple qui ne possédait pas beaucoup de bonnes actions et qui a simplement dit des mots de Torah au nom de quelqu'un d'autre, elle méritera également que ses lèvres murmurent dans sa tombe.
C'est ce que suggèrent les mots "quiconque entre dans la tente". Peu importe de qui il s'agit. Même s'il s'agit de quelqu'un de très simple, il méritera d'être dans la tente de la Torah.

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=> On peut réciter des mots de Torah, faire la mitsva d'étudier la Torah, et en plus faire bouger les lèvres de centaines de personnes dans leur tombe, qui étudient alors la Torah et obtiennent des mérites grâce à nous.
Plus on partage des paroles de Torah, plus on aura des occasions que d'autres répéteront ces paroles après notre mort, nous permettant de bouger des lèvres et d'étudier à notre tour après notre mort.

Le rav 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm 4,6) enseigne que pour chaque juif qui étudie la Torah : "à chaque mot qu'il prononce, au même moment, le même mot est prononcé par Hachem".
Par exemple, imaginons qu'en étudiant le moindre Rachi, à ce moment on a les lèvres de Rachi qui bougent, étudiant grâce à nous et également Hachem qui prononce nos paroles!

Imaginons cela avec Moché qui nous a transmis la Torah, nos Sages de la michna, guémara, ... avec tous les intermédiaires qui nous ont transmis ces enseignements, combien de bouches peuvent étudier après leur mort grâce à nous!
(nous n'aurons pleinement conscience de cela qu'après notre mort, et nous regretterons de n'avoir pas davantage étudié, donnant de la vie à autrui en les faisant étudier!
De plus, notre étude de Torah créée des anges Défenseurs, mais également nous bénéficions de l'aide au Ciel des tsadikim dont on a permis d'étudier leurs textes. [ex: moi, juif normal, j'ai donné du mérite à Rachi, à Chimon bar Yo'haï! ] )

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+ Ressusciter les morts par ses paroles :

-> Le Ben Ich 'Haï (Chné Eliyahou) dit au nom du Maharcha que même à notre époque, n'importe qui peut ramener les morts à la vie. Comment peut-on y parvenir?
En répétant un dvar Torah au nom du défunt. Lorsque l'on fait cela, le défunt parle dans sa tombe et retrouve la vie pour un court instant.

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+ Le tsadik descend à cet endroit :

-> Le rav 'Haïm Palagi (Torah vé'Haïm) écrit que si quelqu'un dit des 'hidouché Torah au nom d'un talmid 'hakham qui est passé dans l'autre monde, le tsadik descend du Ciel à l'endroit où sa Torah est étudiée.
C'est ce qui ressort du Zohar (paracha Pin'has 219b), qui relate l'histoire de Tanaïm, qui assis et étudiant la Torah, entendirent une voix céleste déclarer : "Faites de la place pour Rav Pin'has ben Yaïr qui est venu se joindre à vous".
[ selon le Zohar, Rav Pin'has était déjà décédé]

Le rav Yonathan Eibshitz explique la guémara (Yébamos 96b) comme signifiant que lorsque l'on dit sur un dvar Torah au nom d'un tsadik qui est décédé, l'âme (néchama) du tsadik vient pour être avec lui.
C'est ainsi qu'une personne peut vivre dans deux mondes simultanément. Son âme peut être dans le monde éternel et dans ce monde.

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+ Les Tsadikim apprécient que leurs divré Torah soient étudiés :

-> Le Séfer Pélé Yoetz écrit que le Yérouchalmi dit que le plaisir qu'un talmid 'hakham retire lorsqu'un dvar Torah est dit en son nom est comme lorsqu'on boit un vin vieux (délicieux).
Il poursuit en racontant qu'un jour, un décret a été promulgué pour tuer tous les juifs d'une certaine région. À ce moment-là, le Alchich haKadoch est apparu et a sauvé un homme de la mort parce que cet homme avait étudié son séfer régulièrement.

Le Séfer 'Hassidim écrit que si un tsadik explique les paroles d'un autre tsadik, à sa mort, l'autre tsadik vient l'accueillir avec un grand sourire. Il l'accompagne et dit aux anges d'être indulgents avec lui, de le présenter à Hachem et de dire du bien de lui.

Il écrit également que si quelqu'un dit un dvar Torah au nom d'un tsadik, ce dernier priera pour lui et dira du bien de lui.

-> Cela signifie que nous pouvons utiliser une ségoula incroyable. Lorsque nous répétons des mots de Torah au nom d'un tsadik, celui-ci descend du Ciel pour nous aider.
À ce moment-là, nous pouvons demander au tsadik de nous aider dans tout ce dont nous avons besoin.
C'est un moment propice pour trouver le salut.
[rav Méïr Itamar Rosenbaum]

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+ Le mérite d'aider à publier un livre (de Torah) :

-> Il en va de même lorsque quelqu'un aide à publier un séfer écrit par un tsadik de la génération précédente.
Le rav 'Haim Palagi (Torah vé'Haïm) écrit que celui qui finance l'impression de livres (séfarim) mérite de s'asseoir près du talmid 'hakham qui a écrit le livre au Gan Eden.
En effet, cette personne a fait connaître au public la Torah du talmid 'hakham, et sans elle, personne ne l'aurait apprise. De cette façon, il donne au tsadik la vie après la mort, et en récompense, il peut s'asseoir à côté du tsadik.

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+ Les Baalé Tossafot sont apparus au Maharchal :

-> On raconte que le Maharchal avait une personne dont le travail consistait à le réprimander pour tout ce qu'il avait fait de mal. Un jour, le Maharchal arriva en retard à Sha'harit. La personne vint pour le réprimander, mais resta silencieux et ne le réprimanda pas.
Lorsque le Maharchal lui demanda pourquoi il ne l'avait pas réprimandé, la personne lui répondit : "J'avais peur de te dire quoi que ce soit parce que j'ai vu 2 vieillards à l'allure distinguée s'approcher de toi".
Le Maharchal répondit : "Ces deux vieillards étaient les Baalé Tossafot, Rabbénou Tam et Rabbénou Its'hak. Comme je suis resté debout tard la nuit dernière à étudier leurs paroles, ils sont venus me voir".

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+ Le Rambam est venu saluer le Beit Yossef :

-> Le Sefer Maguid Mécharim (paracha Vayakel) raconte que le Mala'h (ange) dit au Bet Yossef (rabbi Yosef Karo) que l'explication qu'il avait donnée la veille concernant les mots du Rambam était la vérité, et que le Rambam était ravi d'entendre que quelqu'un avait compris l'intention complète de ce qu'il avait écrit.
Le Mala'h a ajouté que lorsque le Beit Yossef allait mourir (niftar), le Rambam viendrait le saluer et le remercier d'avoir expliqué comment la halakha est en accord avec ce qu'il a écrit, et qu'il parlait en son nom maintenant aussi.

-> Dans l'introduction du Séfer Maguiné Shlomo, écrit par le rav Yéhochoua le Rav de Cracovie, le petit-fils de l'auteur raconte qu'après que Rav Yehochoua ait répondu à une question que Tossafot pose à Rachi, Rachi est venu le voir en rêve avec beaucoup de joie sur le visage.
Rachi lui dit : "Puisque tu as fait l'effort de me sauver de la gueule des puissants lions, les Baalé Tossafot, je viendrai te saluer dans le monde à Venir (olam aba) avec tous mes étudiants!"
Et il en fut ainsi. Le jour du décès de Rav Yehochoua, une demi-heure avant que son âme ne quitte son corps, il se tourna vers les Guédolé Israël assis autour de lui et dit : "Préparez une chaise pour Rav Shomo Its'haki (Rachi). Il vient me saluer joyeusement, accompagné de ses saints élèves, en signe de déré'h éretz pour avoir pris sa défense et répondu à la question de Tossafot sur son pchat!"

La force du bita’hon

+++ La force du bita'hon :

+ Ein od milvado :

-> Le Beit haLévi enseigne que face à un problème ou une crise quelconque, l'homme doit renforcer dans son esprit l'idée que "ein od milvado" (il n'y a rien à part Hachem).

-> Le rav 'Haïm de Volozhin (Néfech ha'Haïm 3,12) développe aussi cette idée, et écrit qu'en période de difficultés, il faut intérioriser la notion que le problème est arrivé seulement parce que Hachem l'a voulu ; si D. désire qu'il disparaisse, il partira en un instant. C'est un outil puissant grâce auquel vaincre toute difficulté ou crise rencontrée.

Le rav 'Haïm de Volozhin explique que "ein od milvado" signifie non seulement que le résultat dépend uniquement d'Hachem, mais que rien ni personne, aussi puissant et invincible qu'il semble, n'a de pouvoir sur nous, parce qu'il n'existe rien d'autre qu'Hachem.
Aussi insurmontable qu'une épreuve puisse paraître, si Hachem désire que nous la surmontions, nous la surmonterons. Mais en réalité, il n'y a pas d'épreuve : rien n'existe sauf Hachem.

-> Selon le rav Its'hak 'Haver (Béer Its'hak, notes sur Mayim Adirim 67), l'idée de "ein od milvado" est essentiellement le secret du bita'hon. Lorsqu'on parvient à prendre conscience qu'il n'existe rien d'autre que la volonté d'Hachem, on n'éprouve aucun désir personnel.
Lorsque l'on soumet ses désirs et ses souhaits à la volonté d'Hachem, Il réciproque en écartant du baal bita'hon toute menace venant soit de forces naturelles soit d'êtres humains.

-> Le rav Israël Eliyahou Weintraub (Yirat 'Haïm, notes sur le Néfech На Haim) explique ainsi le midrach (Yalkout Téhilim 719) disant que même un racha qui a bita'hon sera sauvé. Car le pouvoir du bita'hon est basé sur l'idée de "ein od milvado" qui peut sauver l'homme quel que soit son niveau.
Bien entendu, cela ne veut pas dire qu'un fauteur peut se dégager de la punition grâce à son bita'hon, car il sera tenu pour responsable de chaque faute dans ce monde ou dans le monde futur.

-> Le Rambam (Moré Névoukhim 3,51) écrit que la Hachga'ha (surveillance) Divine sur un homme est proportionnelle au lien de cet homme avec Hachem. L'homme parfait est celui qui n'écarte jamais sa pensée d'Hachem. Il est toujours sous sa surveillance et Sa protection directe et surnaturelle.

Ainsi, comme l'enseigne le Midrach, le roi David passait tout le Shabbat à étudier la Torah parce qu'on lui avait dit qu'il allait décéder un jour de Shabbat et qu'il savait qu'il ne mourrait pas tant qu'il étudiait la Torah. C'est seulement à un instant où il fut distrait de son étude que l'ange lui ravit son âme.

Selon le Rambam, cela explique comment il est possible que du mal arrive à un juste. Lorsqu'un homme n'est pas lié à Hachem, même pour un instant, il perd le niveau spécial de surveillance (hachga'ha) et de protection qu'il reçoit normalement et devient donc vulnérable aux forces naturelles.
[bien entendu, même les forces naturelles sont sous la domination d'Hachem et aucun mal n'arrive sans qu'Hachem ne l'ait décrété. ]

Tel est le sens de l'avertissement divin : "Je leur cacherai Ma face" (Vayélé'h 31,17).
Lorsque nous détournons notre esprit de D., nous perdons un certain niveau de Sa surveillance directe et nous devenons sujets au mal.
C'est une expression de la ségoula de "ein od milvado" : si l'on concentre intensément son attention sur cette conviction et si on lie son esprit à D., on ne subira aucun mal.

-> D'après le rav Eliahou Lopian (Lev Eliyahou - vol.2), le Rambam explique ici la force du bita'hon.
Puisque l'homme qui a confiance en Hachem pense constamment à Lui, il mérite une hachga'ha (surveillance/providence Divine) spéciale et aucun mal ne peut l'atteindre.

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-> Le Rambam prouve cette idée grâce au Téhilim n°91, appelé le "Chir chel pégaïm", le Psaume des Afflictions, car, comme l'enseigne la guémara (Chvouot 15b), on peut être protégé de tout mal en le récitant.
Ce chapitre parle de "yochev besséter Elyon", l'homme assis dans le refuge du Très-Haut, "bétsel Cha-daï yitlonan", qui résidera dans l'ombre [protectrice] du Tout-Puissant. Cet homme dit d'Hachem : "ma'hssi oumétsoudati ata" = "Tu es mon refuge et ma forteresse".
Il est miraculeusement protégé de tout mal, comme les versets le disent plus loin, parce qu'il met totalement sa confiance en Hachem.
Ce psaume 91 (téhilim) ensuite dit que même s'il se trouve sur le champ de bataille, mille hommes étant tués à son côté et dix mille de l'autre côté, il sera protégé. Il est sauvé des flèches voltigeant dans l'air, du fléau mortel, de la maladie et des dangers qui guettent aux heures sombres de la nuit.
"ki vi 'hachak vaafaltéhou" dit Hachem : "Parce qu'il M'aime, Je le sauverai". Le verbe hachak dénote davantage que l'amour; il évoque un lien particulièrement proche.
Lorsqu'un homme se lie intensément à Hachem, il bénéficie de Sa protection directe. Ce Téhilim décrit donc précisément le principe de Rambam : plus un homme se lie à Hachem, plus Il le protège.

-> Le Séfer ha'Hinoukh (512) explique pourquoi la récitation de ce psaume (téhilim) est considérée comme une ségoula de protection. Les mots de ce chapitre inspirent la personne à mettre sa confiance en Hachem et à compter sur Sa bonté. Et lorsqu'elle renforce sa foi en Hachem et compte sur Lui, elle mérite Son aide.

-> Le rav Israël Eliyahou Weintraub (Einé Israël) explique que cette idée est basée sur le principe que Hachem récompense et punit "mesure pour mesure". Si l'on croit fermement que la seule force réelle est la volonté d'Hachem, que la nature ne suit pas son cours de son propre chef, qu'il n'existe aucune force indépendante d'Hachem et que tout arrive pour la seule raison que D. l'a voulu, alors on bénéficiera d'une protection/aide d'Hachem au-delà des lois de la nature.

[en ce sens, il est écrit : "donnez de la force à Hachem" (ténou oz l'Elokim - Téhilim 68,35). Plus quelqu'un met sa confiance en Hachem, plus il permet à Hachem de le protéger, de le combler de bonnes choses. ]

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+ Exemple de "ein od milvado" par Rabbi 'Hanina ben Dossa :

-> La source du "ein od milvado" est le récit (guémara 'Houlin 7b) à propos de Rabbi 'Hanina ben Dossa. Une sorcière cherchait à lui jeter un sort, mais il lui répondit qu'elle ne réussirait pas parce que "ein od milvado", il n'y a rien absolument à part Hachem.
Rabbi Yo'hanan demande : "La sorcellerie n'est-elle pas très puissante et dangereuse?".
La guémara répond : "Bien que ses pouvoirs magiques fussent réels, Rabbi 'Hanina était différent parce qu'il avait un grand mérite (néfich zé'houté - נפישא זכותיה)".

Le rav 'Haïm de Volozhin explique que "néfich zé'houté" n'évoque pas les nombreux mérites que Rabbi 'Hanina ben Dossa avait gagnés par la Torah qu'il avait étudiée et les mitsvot qu'il avait accomplies.
Son mérite était grand parce qu'il vivait avec une conception claire que "ein od milvado", il n'existe rien à part Hachem. Il était totalement lié à Hachem. Et lorsqu'un homme atteint un si haut niveau d'attachement, rien de mal ne peut lui arriver.

-> La guémara (Taanit 25a) rapporte qu'un vendredi soir, Rabbi 'Hanina rentra chez lui et trouva sa fille en train de pleurer. Elle lui expliqua qu'elle avait rempli par erreur les lampes de vinaigre au lieu d'huile, et qu'ils n'auraient pas de lumière le chabbat.
"Celui qui a dit que l'huile brûle dira au vinaigre de brûler" lui répondit Rabbi 'Hanina. Et les lampes ont brûlé par miracle pendant tout le chabbat.

Le rav 'Haïm de Volozhin explique que ce n'était pas de la magie.
Rabbi 'Hanina ben Dossa savait parfaitement qu'il n'y a aucune différence intrinsèque entre l'huile et le vinaigre. Une lampe brûle seulement parce qu'Hachem veut qu'elle le fasse. Pour D., une lampe alimentée par de l'huile n'est pas différente d'une lampe alimentée par du vinaigre.
Lorsqu'une personne atteint ce pur niveau de foi et reconnaît réellement que "ein od milvado", elle est armée d'une grande puissance.

-> Un autre exemple est le récit (guémara Béra'hot 33a) suivant : on informa Rabbi 'Hanina qu'un serpent causait beaucoup de dommages aux habitants de la ville.
Rabbi 'Hanina ben Dossa se rendit devant le repaire du serpent et posa le talon sur son ouverture. Le serpent lui mordit le talon et mourut sur-le-champ.
Rabbi 'Hanina apporta le serpent mort au beth hamidrach, le montra à l'assistance et annonça : "Ce n'est pas le serpent qui tue, mais le péché".
En général, la règle est qu'il ne faut pas compter sur un miracle (ein some'him al haness - voir Shabbat 32a), et il est interdit de se mettre en danger en comptant sur un miracle.
Mais pour Rabbi 'Hanina, ce n'était pas un miracle, comme l'explique Beit haLévi, parce qu'à son niveau de bita'hon, il savait (à 100%, sans le moindre doute) que tout est causé directement par Hachem, et donc, une morsure de serpent n'est dangereuse que si D. le désire.

-> La guémara (Béra'hot 17b) enseigne que chaque jour, une Voix céleste émane du mont Sinaï et proclame : "Le monde entier est nourri pour (bichevil) Mon fils 'Hanina".

Le Ben Ich 'Haï (Ben Yéhoyada - Béra'hot 17b) explique que le mot "chevil" veut dire une voie ; le mot bichevil doit être compris ici comme "sur la voie".
La Voix céleste dit que Rabbi 'Hanina était la voie, le conduit, qui véhiculait la bénédiction matérielle du ciel à la terre. La puissance de son pur niveau de bita'hon était telle qu'elle prodiguait la subsistance au monde entier.

Effectivement, Rabbénou Bé'hayé ('Hovot HaLevavot - début Chaar haBita hon) enseigne qu'un homme ayant un bita'hon extraordinaire amène le bien-être à toute sa ville. Par son mérite, les habitants de sa ville sont épargnés des calamités et reçoivent la bénédiction.

Le commentaire Marpé laNéfech (sur 'Hovot haLevavot) écrit que tel est le sens de la proclamation : "Le monde entier est nourri pour (bichevil) Mon fils 'Hanina". Le niveau de bita'hon de Rabbi Hanina était si exceptionnel qu'il faisait descendre la bénédiction et la subsistance au monde entier.

-> Rabbi Tsadok haCohen de Lublin (Pri Tsadik - 'Hanoucca 14) remarque que ces propos de la guémara sont enseignés par Rav, qui vivait de nombreuses années après Rabbi 'Hanina ben Dossa.
On pourrait se demander comment une voix pouvait proclamer que le monde était nourri par le mérite de Rabbi 'Hanina tant d'années après son décès.
Rabbi Tsadok répond que dans chaque génération, il existe un homme tel que Rabbi Hanina, un tsaddik qui atteint un niveau élevé de bita'hon, et Hachem nourrit le monde par son mérite.

[nous ne sommes peut-être pas cet homme-là, mais chacun selon ses capacités/niveau, nous pouvons apporter de la bénédiction sur le monde par le mérite de notre bita'hon.

Le bita'hon est une mitsva pour chaque personne, selon son niveau. Bien que la plupart des gens n'atteindront pas le haut niveau qui garantit que tous leurs désirs sont exaucés, plus on développe un bita'hon solide, plus on en verra les résultats. ]

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+ Hachem est mon Rocher :

-> "[Hachem est] mon Rocher en Lequel il n'y a pas d'injustice" (tsouri vélo avlata bo - Téhilim 92,16)

-> Comme Hachem est notre "Rocher", notre lieu de refuge en lequel Il nous a dit de compter, Il doit nous aider parce que sans cela, ce serait une injustice.
Hachem doit être là pour nous, si l'on peut dire, parce que nous comptons sur Lui, parce qu'il est notre "Rocher". Il est fiable parce qu'Il sait que nous avons confiance en Lui.
[rav Yossef Zalman Bloch - Iguéret al haBita'hon]

-> Le 'Hafets 'Haïm (Za'hor LéMyriam - Chap.20) enseigne cette idée dans le contexte de Loth à Sodome. Lorsque les habitants de Sodome ont encerclé la maison de Loth pour tuer ses invités, Loth les a suppliés de ne pas faire de mal à ses invités "parce qu'ils sont venus à l'ombre de mon toit" (Vayéra 19,8). Les invités ont accepté son invitation en ayant confiance qu'il s'occuperait d'eux, et cela l'a obligé à les protéger.
À plus forte raison, écrit le 'Hafets 'Haïm, si nous avons confiance en Hachem, Il s'occupera certainement de nous, car notre confiance en Lui "L'oblige" à le faire.

Le 'Hafets 'Haïm souligne que ce message est particulièrement pertinent à notre époque. Le prophète Tséfania dit à propos de la génération précédant l'arrivée du machia'h : "Je laisserai parmi vous un peuple humble et pauvre, et ils prendront refuge (vé'hassou) en le Nom d'Hache" (Tséfania 3,12).
La façon de nous protéger à l'époque troublée et dangereuse précédant la venue du machia'h, c'est de considérer Hachem comme notre "Rocher" (unique refuge) et d'avoir confiance en Lui.

-> Le rav Nathan Wachtfogel aborde cette même idée en expliquant un épisode à propos de Rabbi Yéhouda haNassi (guémara Baba Métsia 85a).
Alors qu'un veau était conduit à l'abattage, il s'enfuit et essaya de se cacher sous le manteau de Rabbi Yéhouda. "Va-t'en! dit-il à l'animal. C'est pour cela que tu as été créé!".
On ramena alors l'animal vers l'abatteur. Pour s'être montré insensible à cet animal, dit la guémara, Rav Yéhouda haNassi fut puni par de terribles douleurs pendant de longues années.
Que Rabbi Yéhouda a-t-il fait de mal? N'est-il pas vrai que les animaux sont destinés à la consommation de l'homme?

Le rav Wachtfogel expliquait qu'une fois que l'animal avait cherché à se réfugier auprès de lui, Rav Yéhouda haNassi avait l'obligation de le protéger. Lorsque quelqu'un (ou, dans ce cas, quelque chose) compte sur une personne, celle-ci doit répondre.

Tel est le principe fondamental du bita'hon. Une fois que nous mettons notre confiance en Hachem, Il agit pour nous parce que sinon, ce serait une une injustice (avla).

Mais cela nous demande de mettre entièrement et sincèrement notre confiance en Hachem. On doit compter uniquement sur Lui.