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Prier sous la forme d’un cri de détresse

"Et Yaakov dit : "D. de mon père Avraham et D. de mon père Its'hak, Hachem qui m'a dit ..." (Vayichla'h 32,10)

-> Les commentateurs (comme Abarbanel) observent que la prière de Yaakov est précédée du générique "et Yaakov dit" (vayomer Yaakov), au lieu du plus adapté à la situation : "et Yaakov pria" (pour être sauvé d'Essav). Pourquoi un tel choix de terme?

Le Imré Emet explique qu'étant donné que Yaakov était saisi par la peur (ex: pensant aux mérites spirituels d'Essav comme le respect des parents), il lui était techniquement interdit de prier, car la prière n'est permise que lorsque l'on est dans un état d'esprit serein (Erouvin 65a).
La "prière" de Yaakov n'était pas formelle ; c'était selon le langage du Sfat Emet (Béchala'h 5635) : la prière = la réaction naturelle d'un juif confronté à une crise.
Ainsi, même si les mots ne peuvent être formulés correctement, toute expression de détresse (d'un juif mettant ses espoirs en Hachem) est intrinsèquement un acte de prière.
[Imré Emet 5670]

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