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+ Les prières du Shabbat sont particulièrement appréciées en-Haut (voir Zohar II:135aff. et III:243a).

-> "La porte de la cour intérieure ... sera fermée pendant les six jours ouvrables, mais elle sera ouverte le Shabbat" (Ézéchiel 46:1 ; voir Zohar I:75b). Les jours de semaine, la prière demande donc beaucoup plus d'efforts.
Le Shabbat est un jour saint particulièrement propice. "L'autre côté" (l'impureté) est mis de côté, et il y a une manifestation de la divinité rayonnante.

La téchouva ne concerne pas seulement les fautes. Même les mitsvot ont besoin de téchouva, car nous aurions pu les accomplir avec plus de pureté, plus de passion, plus d'amour pour Hachem.
['Hafets 'Haïm ]

La prise de conscience d'une mauvaise action conduit à soumission et à la négation de l'ego ("Je suis comme de la poussière et de la cendre" - Vayéra 18,27), le niveau d'ayin (néant ; négation de soi).
Dans le royaume suprême d'ayin, toutes les transgressions peuvent être corrigées, et toutes les étincelles s'élèvent vers la sainteté.
[d'après le Maguid Dévarav léYaakov - sect.98 & 232 ]

Si nous nous souvenons que les âmes d'Israël sont gravées sous le Trône céleste, nous pouvons comprendre qu'en nous repentant et en nous perfectionnant, nous avons également un impact sur le Trône d'Hachem.

Le roi David décrit Hachem comme "Kadoch yochev téhilot Israël" (le Saint, intronisé sur les louanges d'Israël - Téhilim 22,4).
Grâce à nos prières, et à nos efforts de téchouva, nous qui sommes les porteurs du Trône céleste, grâce à nos noms inscrits sur le Trône, nous permettons à la Présence divine de s'asseoir sur le Trône.
[Sfat Emet - Yamim Noraïm 5654 ]

Notre téchouva ravive le mérite de nos Avot

+ Notre téchouva ravive le mérite de nos Avot :

Si, comme le disent nos Sages (guémara Shabbat 55a), le mérite de nos Patriarches s'est finalement épuisé au fil des millénaires, pourquoi invoquons-nous constamment ce mérite dans nos prières?

Même si le mérite des Patriarches (Avot) s'est épuisé au fil des générations, il peut encore être ravivé par la téchouva. Bien que les fautes des générations passées aient peut-être éteint la grande lumière allumée par nos Patriarches, notre téchouva sincère a sans aucun doute le pouvoir de la rallumer.
[Sfat Emet - Shabbat Téchouva 5652 ]

Les Portes de la téchouva sont toujours ouvertes

+ Les Portes de la téchouva sont toujours ouvertes :

-> Le midrach souligne que si les portes de la prière peuvent parfois être fermées, celles du repentir (téchouva) restent toujours ouvertes.
La différence peut s'expliquer par le fait que la prière implique des supplications pour des besoins individuels, de sorte que si le suppliant est jugé indigne, ses fautes non expiées empêcheront en fait que sa demande soit exaucée.
Dans cet esprit, le prophète Yéchayahou écrit : "vos iniquités vous séparent de votre D." (Yéchayahou 59,2).

En revanche, la téchouva a une portée beaucoup plus fondamentale, car elle implique la soumission totale de la personnalité à la volonté d'Hachem. Lorsqu'une personne parvient à un tel retour et à un tel engagement envers Hachem, toutes les barrières sont levées.
Ainsi, chaque fois qu'une personne désire sincèrement revenir à Hachem, elle trouvera les portes de la repentance ouvertes pour elle.
[Sfat Emet - Shabbath Téchouva 5652 ]

Sim’hat Torah

+ Sim'hat Torah :

-> "A Sim'hat Torah, chacun, même les personnes simples et ignorantes, se réjouit avec la Torah. Et grâce à cette joie pure, nous pouvons annuler des décrets sévères que même les Yamim Noraïm (Roch Hachana et Kippour) n'ont pu annuler."
[Noam Éliézer de Skoulen ]

-> "Lorsqu'un juif lève le pied pour danser à Sim'hat Torah, il peut rectifier plus que tous les tikounim accomplis depuis Roch Hachana jusqu'à Sim'hat Torah."
[Kédouchat Yomtov de Sighet - rapporté dans le Kountres kaTamar Yifra'h]

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+ Des délivrances à crédit :

-> Le Riyatz de Loubavitch dit que pendant les hakafot de Sim'hat Torah, on peut accomplir de grandes choses. Il explique qu’il existe différents types de commerçants. Certains n’offrent aucun crédit et exigent le paiement au moment de l’achat. D’autres offrent un crédit, permettant aux clients d’acheter des articles maintenant et de payer plus tard. Hachem est un commerçant qui accepte le crédit.

Le mot pour "crédit" en hébreu est "hakafa". Ainsi, les hakafot de Sim’hat Torah représentent le fait qu’Hachem nous accorde des "marchandises" à crédit. Cependant, nous devons nous rappeler que nous devons rembourser notre dette en Le servant fidèlement tout au long de l’année.

-> De même, le machal suivant, au nom du rav Its'hak de Kaliv, explique pourquoi nous chantons, dansons et nous réjouissons à Sim’hat Torah :
Un homme entra un jour dans une auberge et commanda toutes sortes de mets délicats et une belle chambre. Il faisait cela jour après jour, accumulant une facture salée. Lorsque le propriétaire lui apporta la facture, il lui dit qu'il n'avait pas d'argent pour la payer.
Le propriétaire dit : "Si vous ne payez pas, j'appelle la police."
L'homme répondit : "À quoi bon faire ça? Vous ne serez toujours pas payé. J'ai une meilleure idée. Je n'ai pas d'argent pour vous payer, mais je suis un bon danseur. Je danserai devant vos invités, ce qui attirera plus de clients et vous fera gagner de l'argent. C'est ainsi que je vous rembourserai."

Le nimchal signifie que, pendant les Yamim Noraïm, nous demandons à Hachem la parnassa, la satisfaction dans la vie (na'hat) et toutes les bonnes choses. Nous avons confiance qu'Il nous entendra et nous donnera ce dont nous avons besoin.
Quand Sim'hat Torah arrive, nous n'avons aucun moyen de Le remercier. C'est pourquoi nous dansons pour Lui et, de cette façon, nous sommes envahis par des pensées de téchouva et par le désir d'accomplir des mitsvot et de bonnes actions. C'est ainsi que nous Le remercions.

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-> Le séfer Likouté Yéhouda (parachat Pin'has) cite son grand-père, le 'Hidouché Harim, qui dit que Roch Hachana et Yom Kippour sont des jours où l'on fait téchouva par crainte, Souccot par amour et Sim'hat Torah par promesse de renforcer notre lien à la Torah.

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+ L'incroyable pouvoir de bénir autrui :

-> Le verset déclare : "Voici la bénédiction que Moché, l’homme d'Hachem, a bénie sur les Bné Israël avant sa mort" (Vézot haBéra'ha 33,1).
Le séfer Beit Yaakov (Alexandre) s’interroge sur le fait qu’il semble répétitif de dire "voici la bénédiction ... qu’il a bénie". Il répond que l’intention est que Moché les bénisse et leur transmette la capacité de bénir les autres.

Il ajoute : "C’est pourquoi je crois qu’en ce jour de joie, lorsque nous terminons la Torah, chacun peut bénir ses enfants et ses amis de toutes sortes de bénédictions.
En ce jour, lorsque nous lisons cette paracha (Vézot haBéra'ha, qui est la dernière de la Torah), nous éveillons la puissance de Moché pour donner la capacité de bénir à chaque juif."

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-> La dernière paracha de la Torah commence ainsi : "Voici la bénédiction que Moché (vézot habéra'ha acher béra'h Moché), l’homme d'Hachem, a bénie sur les Bné Israël avant sa mort" (Vézot haBéra'ha 33,1).
Selon nos Sages, chaque personne qui monte à la Torah à Sim'hat Torah reçoit une bénédiction personnelle de Moché Rabbénou (d'où l'habitude que l'on fait monter tout le monde à la Torah).

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+ De la joie, même pour les gens simples :

-> Le séfer Beit Yaakov cite le rav Yaakov Aharon de Zalashin, qui demande pourquoi cette fête est appelée "Sim'hat Torah". Si nous la célébrons, c’est parce que nous sommes heureux d’avoir étudié la Torah ; alors pourquoi ne l’appelle-t-on pas "Sim'hat Israël" (la joie des juifs)?

Il répond en citant le cas d’un homme simple qui a assisté au mariage de l’enfant d’un grand tsadik. Lors du mariage, il a chanté, dansé et était extrêmement joyeux. Lorsqu’on lui a demandé pourquoi il était si heureux, il a répondu que des centaines d’hommes étaient venus de loin pour assister à cette joie.
Il a dit : "Je suis un homme simple et pauvre. Pour moi, c’est une grande joie de faire partie d’une foule aussi extraordinaire. C’est pourquoi je suis si joyeux."
De même, nous sommes tous heureux de faire partie d'une nation aussi remarquable. Même les gens simples devraient se réjouir de pouvoir célébrer avec tous les autres.

Par conséquent, si ce Yomtov était appelé "Sim'hat Israël", cela indiquerait que seuls ceux qui sont au niveau d' "Israël", c'est-à-dire ceux qui accomplissent comme il faut la Torah et les mitsvot, ont part à cette fête.
Cependant, puisqu'il est appelé "Sim'hat Torah", nous savons qu'il s'agit d'une fête célébrant la joie de Hachem, car la Torah tout entière est composée de noms d'Hachem.
Ainsi, c'est comme le jour où Hachem fait une fête, et même les gens simples peuvent se réjouir en un tel événement.

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+ Pouvoir de transmettre la Torah à sa descendance :

-> Le séfer 'Halmé 'Haguiga (écrit par l'auteur du Yessod véShoresh Ha'avoda) écrit au nom des Richonim que celui qui se réjouit avec la Torah en ce jour-là (de Sim'hat Torah) est assuré que la Torah ne se séparera jamais de sa descendance.

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+ La joie principale est pour l'avenir :

-> Le Chem miShmouel (Hochana Rabba 5681) cite son grand-père, le rabbi Mendel de Kotzk, qui a dit que la joie de Sim'hat Torah réside dans l'acceptation d'étudier la Torah dans le futur, et non dans la Torah apprise dans le passé.
Personne ne peut prétendre avoir suffisamment appris par le passé, mais chacun peut accepter d'en apprendre davantage dans le futur.

[cela met en avant le pouvoir d'avoir de grandes aspirations spirituelles sincères pour l'avenir. A Sim'hat Torah on extériorise cela par des danses, de la joie, ... ]

-> Le Beit Aharon de Karlin affirme que les premières lettres des mots "véayita a'h saméa'h" (Et tu te réjouiras pendant la fête - Réé 16,14-15), [renvoyant à la mitsva d'être joyeux à Souccot], forment le mot "chav" (faux).
Il explique cela par le fait qu' "une fausse joie vaut mieux qu'une vraie tristesse".

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+ Se réjouir avec la Torah :

-> Lors de Sim'hat Torah, nous récitons les mots : "Sissou vésim'hou bésim'hat haTorah" (Réjouissons-nous et soyons heureux avec la joie de la Torah).
Le Beit Avraham cite son père, le Divré Shmouel de Slonim, qui demande pourquoi dit-on "avec la joie de la Torah". Pourquoi ne pas simplement dire "avec la Torah" ?

Il répond que nous nous réjouissons parce que la Torah est heureuse, joyeuse, de ne pas être tombée entre les mains des non-juifs lorsque Hachem la leur a offerte, puisque s’ils l’avaient acceptée, ils ne l’auraient pas traitée avec le respect que peuple juif lui porte.

Chémini Atséret = notre prière y est très puissante

+ Chémini Atséret = notre prière y est très puissante :

-> Chémini Atzeret est un jour où les Téfila sont acceptées, tout comme à Yom Kippour.
[séfer Tiféret Shmouel - citant le rav Hersch de Rimanov]

-> "Pendant les réjouissances (de Chémini Atséret), personne n'est avec le Roi, sauf le peuple juif. Et lorsqu'on a une audience privée avec le Roi, on peut lui demander tout ce qu'on veut."
[Zohar - III,32a]

-> À ce propos, le rav Itsélé Blazer a rapporté l'histoire d'un roi sage et bienveillant qui aimait ses sujets et souhaitait savoir ce qu'ils pensaient vraiment de lui et de sa façon de diriger son pays. Il s'habilla donc comme un homme simple et se promenait parmi les habitants, écoutant leurs conversations. Un jour, il s'assit sur un banc avec un homme et lui parla de choses et d'autres. Après le départ du roi, quelqu'un lui dit : "Sais-tu à qui tu parlais? Tu parlais au roi lui-même!"

L'homme commença à s'arracher les cheveux et pleura amèrement : "Si je n'avais pas su que je parlais au roi, j'aurais pu obtenir tant de choses. Mais j'ai tout perdu".
A Chémini Atséret, nous sommes tous assis sur le même banc que Hachem, pour ainsi dire. Il est juste à côté de nous. Nous pouvons lui parler directement et lui demander ce que nous voulons.

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-> "J’ai une tradition transmise de génération en génération selon laquelle le 'Hozé de Lublin a dit, au nom du Baal Shem Tov, avoir entendu de la bouche d’Eliyahu Hanavi que celui qui prie comme il faut et avec concentration pendant les 3 jours de Hochana Rabba, Chémini Atséret et Sim'hat Torah pourra prier avec concentration toute l’année."
[ Min'hat Elazar de Munkatch - dans son séfer Shaar Yissa'har ]

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+ Un jour où les bénédictions sont réservées uniquement aux bné Israël :

-> Le verset (Pin'has 29,35) déclare : "Le 8e jour, ce sera un rassemblement pour vous".
Le Tiféret Shlomo précise que cette fête sera "pour vous" (la'hem), et non pour les non-juifs. En effet, ce "rassemblement" ne laisse entrer aucune force extérieure néfaste. Seuls les enfants d'Israël peuvent bénéficier de ses grandes bénédictions.
Et le verset conclut : "Vous ne ferez aucun travail pénible". Les bénédictions de Chémini Atséret vous procureront une abondante parnassa et vous éviteront tout effort excessif (dans l'année à venir).

Sim’hat Beit Hachoéva & se réjouir à Souccot

+ Sim'hat Beit Hachoéva & se réjouir à Souccot :

+ La joie d'échapper aux griffes du yétser ara :

-> Il est rapporté que la joie lors de la Sim'hat Beit Hachoéva au Temple était véritablement remarquable. Lors de cette célébration, on sonnait de la trompette et jouait de divers instruments de musique pour accroître la joie.
Le Divré 'Haïm de Sanz écrit que la raison de cette joie est le pardon de nos fautes à Yom Kippour.
Il compare cela à un prisonnier libéré et autorisé à rentrer chez lui. Bien sûr, cela le rend très joyeux.
De même, un fauteur pris au piège du yétser ara et libéré à Yom Kippour devrait être rempli de joie.

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+ Créer de la joie pour toute l'année :

-> Le verset dit : "Et tu te réjouiras pendant la fête" (vésama'hta bé'haguékha - Réé 16,14).
C'est la clé du yomtov de Souccot. Cette fête nous a été donnée par Hachem pour nous apprendre à être joyeux toute l'année.
C'est ce que dit le Gaon de Vilna : "Si l'on est joyeux tout au long des jours de Souccot, on est assuré de l'être toute l'année".
De même, le Abarbanel (Réé 16,15) écrit que les paroles de la Torah "véayita a'h saméa'h" garantissent que celui qui est joyeux à Souccot sera joyeux toute l’année.

-> Le Pélé Yoets écrit que se réjouir à Souccot est un bon signe pour toute l’année.
Il cite le Arizal selon lequel être joyeux pendant toute la durée de Souccot garantit une bonne année, remplie de joie.

-> "vésama'hta bé'haguékha ... véayita akh saméa'h" (Réé 16,14-15)
Le rabbi de Karlin dit : "vésama'hta bé'haguékha = les jours de Yamim tavim (à Souccot), il faut se réjouir. Mais que peut faire une personne qui soupire et gémit "akh akh akh" toute la journée?
La réponse est : Saméa'h. Il faut qu'elle soit si joyeuse que toute tristesse et toute amertume disparaissent en elle. "

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+ Danser à Yomtov est plus noble que la prière :

-> Le Rabbi de Karlin affirme (Beit Aharon - paracha Emor) que danser joyeusement à Yomtov est un niveau encore plus élevée que tout ce que l’on peut atteindre par la prière. En effet, lorsqu’on prie, on ne parle qu’avec la bouche, mais lorsqu’on danse joyeusement, on élève tout son corps.

Danser à Sim’hat Torah

+++ Danser à Sim'hat Torah :

+ Des forces pour toute l’année à venir :

-> Le Rachab de Loubavitch (cité dans Si'hot haRayatz) dit : "Les danses de Sim’hat Torah donnent la force d’étudier la Torah et d’accomplir les mitsvot tout au long de l’année."

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+ Obtenir le pardon de nos fautes :

-> Le rabbi de Munkatcher (séfer Chaar Yissa'har - Tichri - maamar Zman Sim'haténou 16) écrit que lorsque les gens se réjouissent de toutes leurs forces à Sim'hat Torah, sans se soucier du jugement de l'année, Hachem pardonne tous leurs péchés, même s'ils ont été sévèrement jugés, et exauce tous leurs désirs.

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+ Par le mérite de danser, le Guéhinam se refroidit :

-> Le rav de Tchechinov (cité dans Divré Yé'hezkel ha'Hadach) dit : "Dans le guéhinam, les âmes sont torturées et battues, mais si quelqu'un dit avoir dansé à Sim'hat Torah, il n'est pas brûlé aussi gravement."

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+ Bénédictions pour les enfants et la santé :

-> Le Yisma'h Israël vit un jour un homme très joyeux à Sim'hat Torah. Il remarqua que l'homme faisait des choses étranges et quelque peu embarrassantes et dansait de façon extravagante en l'honneur de la Torah, au point de paraître presque fou. Il savait aussi que cet homme n'avait pas d'enfants.
Il lui dit : "Parce que Mikhal, la fille de Shaoul, a critiqué le roi David pour avoir dansé de façon extravagante et s'être fait honte devant l'Aron et en l'honneur de la Torah, elle a été punie en n'ayant pas d'enfants. Puisque tu t'es fait honte pour l'honneur de la Torah, tu auras certainement un enfant."
Et il en fut ainsi. Cette année-là, l'homme eut un garçon.

-> De même, le séfer Atérets Yéchoua (Minhag Rikoudim - ot 14) affirme que, puisque le verset (II Shmouel 6,15) dit que le roi David dansa, frappa des mains et se contorsionna devant l'Aron, et que Mikhal en fut dégoûtée et, par conséquent, n'eut pas d'enfants, on peut comprendre que celui qui danse en l'honneur de la Torah méritera d'avoir des enfants.

Il ajoute que celui qui le fait méritera également une bonne santé, car les mots "hakafa" et "banim" ont la même guématria que le mot "réfua" (santé).

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+ On peut accomplir plus en dansant qu'à Roch Hachana et Yom Kippour :

-> "Lorsqu'un juif lève le pied pour danser à Sim'hat Torah, il peut rectifier plus que tous les tikounim qu'on peut faire depuis Roch Hachana jusqu'à Sim'hat Torah."
[Kédouchat Yomtov de Sighet - rapporté dans le Kountres kaTamar Yifra'h]

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+ Danser à Yomtov est plus noble que la prière :

-> Le Rabbi de Karlin affirme (Beit Aharon - paracha Emor) que danser joyeusement à Yomtov est un niveau encore plus élevée que tout ce que l’on peut atteindre par la prière. En effet, lorsqu’on prie, on ne parle qu’avec la bouche, mais lorsqu’on danse joyeusement, on élève tout son corps.

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+ Payer Hachem par nos danses :

-> Le séfer Agra déTsvi (Hagahot sur Agra déPirka - remez 347 170 - ot 2), citant le rav Its'hak de Kaliv enseigne que pendant les Yamim Noraïm, nous demandons à Hachem, pendant Yomim Noraïm, la parnassa (subsitance), la satisfaction (na'hat) et toutes les bonnes choses.
Nous avons confiance qu’Hachem ​​nous entendra et nous donnera ce dont nous avons besoin.
Lorsque Sim'hat Torah arrive, nous n’avons aucun moyen de Le remercier (et de Lui témoigner concrètement notre confiance dans le fait qu'Il a entendu et accepté nos requêtes).
C’est pourquoi nous dansons pour Lui, ce qui nous envahit de pensées de téchouva et du désir d’accomplir des mitsvot et de bonnes actions. C’est ainsi que nous Le remercions.