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Le don de la Torah

+ Le don de la Torah :

-> Pour Hachem, ce jour du don de la Torah est plus grand et plus glorieux que celui où il a créé le monde, l'objectif ayant été atteint.
[guémara Pessa'him 68b ; Zohar 92b]

-> Juste avant de dire les 10 Commandements, D. a fait réciter le Shéma aux enfants d'Israël.
Hachem a dit : Shéma Israël!
Le peuple a répondu : Hachem Elokénou, Hachem é'had!
Moché a conclut : Barou'h chem kévod mal'houto léolam vaèd.
[midrach Dévarim Rabba 2,31]

-> La voix de D. était si puissante que la terre entière va l'entendre, provenant du Sinaï.
[Zohar]

-> Le monde entier, le souffle coupé, reste en suspens pour écouter la présence divine.
Le soleil interrompt sa course, les eaux suspendent leurs cours, les oiseaux cessent de gazouiller, les vaches de meugler, ...
Dans les cieux, les anges se taisent et s’immobilisent.

Au moment où la présence divine se fait entendre, le silence est absolu empêchant quiconque de penser qu'une autre divinité se soit exprimée au même moment.
[Pirké déRabbi Eliézer 41]

-> Selon certaines opinions, toutes les idoles et icônes se rassemblent au mont Sinaï pour se prosterner devant Hachem.
A leur retour dans le temples et les lieux de culte, elles feront sortir des liquides et vomiront, comme pour proclamer : "Comment peut-on abandonner Hachem et servir des statues sans valeur, incapables de parler et de rester propres?"
[le Yalkout Téhilim 714]

-> Avant de dire le 1er commandement, D. énonce les 10 commandements d'une seule traite, sans qu'il soit possible au peuple juif de les saisir, entendant alors une combinaison indéchiffrable de sons.
Le message sous-jacent est que la Torah représente une entité totale, indivisible, directement prononcée par la bouche de D., et que la transgression d'un seul commandement est d'une grande gravité, autant que s'ils transgressaient toute la Torah.
[le Gour Arié]

-> En fin de compte, D. ne répétera ensuite que les 2 premiers commandements, Moché transmettant les autres.
Il est écrit : "Moché a reçu la Torah du Sinaï et l'a transmise à Israël" (Pirké Avot 1,1).
La valeur numérique du mot : Torah (תּוֹרָה) est de 611, allusion au 611 mitsvot transmises par Moché, les 2 autres des 613 mitsvot ayant été entendues directement de D.

-> Selon les Tossefot, la guématria de : Torah, et la même que celle du mot : yirat (la crainte - יראת).
Le prérequis des autres mitsvot, est le fait d'entendre directement de D. les 2 premiers commandements, qui portent sur la souveraineté et la domination de Hachem sur l'univers tout entier.

-> Lorsque Hachem va prononcer le 1er commandement, 7 sons seront émis, adaptés au niveau de chacun : Moché, les Anciens, les hommes, les femmes, les adolescents, les enfants et les nourrissons.
Les embryons eux-mêmes, encore dans la matrice, reçoivent la Torah d'une façon qui leur permet de l'assimiler.
[midrach Tan'houma 11,25]

Selon le Abarvanel, pour les jeunes enfants, le son prenait la forme d'une berceuse, et chacun entendait les sons selon son âge et son degré de compréhension.
De la même façon, les sons se faisaient supportables pour que les femmes enceintes n'en soient pas affectées.

Le Zohar dit que chaque personne du peuple a vu les mots et les a perçu selon son niveau.
Selon Rav Saadia Gaon, lorsque la présence divine parlait, les enfants d'Israël pouvaient voir les lettres et les mots apparaître à la manière de la buée sortant de la bouche lorsqu'il fait très froid.

Chacun des sons émis est traduit en 70 langues afin que la Torah soit révélée dans toutes les langues.
Elle sera ainsi accessible à tous les juifs, quel que soit leur lieu de résidence et leur langue usuelle.
[guémara Shabbath 88b]

-> En ce jour extraordinaire, toutes les âmes juives, présentes et futures, sont rassemblées au Sinaï.
L'âme de ceux qui ont déjà quitté ce monde comme celle de ceux qui n'ont pas encore vu le jour vient se joindre l'assemblée debout au pied du mont Sinaï de sorte que tous les enfants d'Israël, jusqu'à la fin des temps, se trouvent personnellement liés à la Torah.
[Zohar 82a]

-> Selon la Mekhilta, le peuple voit ce qu'aucun mortel n'a jamais vu et ne verra jamais, à tel point qu'ils voient également les sons.
C'est ainsi, qu'ils ont vu le tonnerre et entendu les éclairs.
[Léka'h Tov - Chémot 20,15]

-> Le 1er mot : Ano'hi (אָנֹכִי), jaillit sous une forme perceptible pour les sens de tous ceux qui se tiennent au pied de la montagne.
Les lettres aléf, noun, kaf, et youd, brillent d'un feu ardent dans toutes les directions.
Le peuple tend les bras comme pour les saisir mais les lettres leur échappent : D. leur fait comprendre qu'Il ne se trouve pas au-dessus d'eux, mais absolument partout.
[Zohar - 81a et 82a]

-> Chacun des commandements, sous la forme d'un ange, vient demander individuellement à chaque personne présente, si elle accepte, selon son niveau, toutes les mitsvot, et tous, l'un après l'autre, répondent affirmativement : "Oui, nous les acceptons!"
[Zohar 146a]

Selon le Chela haKadoch, les embryons eux-mêmes, percevant la Révélation comme à travers une fenêtre de cristal, sont interrogés, et donnent la même réponse.

Après avoir sondé le peuple, ces anges, qui ne sont autres que les lettres elles-mêmes, déposent un baiser sur chacun des enfants d'Israël et remontent au Ciel pour se fondre dans les Tables et en former les différentes paroles.
[Zohar 146]

-> Selon le Tour (Chémot 20,15), c'est à cause des tremblements qui ont secoué le mont Sinaï qu'on a coutume de se balancer en priant et en étudiant.

-> Les flammes dévorantes, la sonnerie du Shofar et le bruit terrifiant de la voix de D. sont trop bouleversants pour qu'ils puissent les supporter.
Un grand nombre d'entre eux regrette d'avoir émis le souhait de voir directement la présence divine.
Incapable de supporter cela, les plus faibles rendent l'âme (par crainte ou par amour ardent de s'unir à D.), les plus forts battent en retraite, en espérant pouvoir mieux supporter la présence divine de loin.

Deux anges de service, Michaël et Gavriel, viennent ranimer ceux qui ont expiré ou se sont évanouis, les soutenant et les aidant à rester debout, leur prodiguant des caresses, ...

Puis, ils se dirigent vers ceux qui ont pris la fuite et leur murmurent doucement des paroles de réconfort, à la manière d'une mère prononçant des douces paroles pour rassurer un enfant apeuré : "Heureux êtes vous, peuple d'Israël! Vos souffrances et vos chagrins sont derrière vous. A présent, le bien et la grandeur vous attendent", ou bien : "Vous n'avez rien à craindre, vous êtes les enfants de D."

Sentant la bonté, la miséricorde et l'amour que D. leur témoigne, ils reviennent à la vie.
[Chir haChirim rabba 6,3]

Les anges les ramènent en un instant là où ils se trouvaient.
La même scène va se reproduire après le 2e commandement.

-> Comme le peuple l'a demandé, la voix de D. cesse de lui être directement adressée, et Moché promulgue la suite des commandements.
Michael et Gavriel, les anges de service, prennent Moché par les bras et le conduisent à travers les airs jusqu'au sommet de la montagne, à l'intérieur du arafél, ce brouillard très dense qui entoure la présence divine et où les anges eux-même n'ont pas accès (Pirké déRabbi Eliézer 41).

D. va augmenter l'intensité de la voix de Moché.
Après chaque commandement, D. fait entendre une puissante sonnerie de Shofar afin de convaincre le peuple que c'est en Son nom que Moché leur parle, et non en son nom propre.

Après être redescendu du mont Sinaï, pour "répéter" les 10 Commandements que D. lui a transmis, Moché remonte une fois de plus, pour demeurer pendant 40 jours, au terme desquels il redescendra avec les Tables de la Loi.

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