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"Sauve-moi, de grâce, de la main de mon frère, de la main d'Essav" (Vayichla'h 32,12)

-> Le Rokéa'h rapporte un midrach selon lequel, lorsque Yaakov fuyant Essav, partit à 'Haran, Essav eut un fils qu'il appela "mon frère", afin de de ne pas oublier ce que Yaakov lui avait fait.
Quand cet enfant grandit, il lui ordonna de tuer son oncle Yaakov, en tout lieu où il le trouverait.

=> D'où la double prière de notre Patriarche : "Sauve-moi, de grâce, de la main de "mon frère", de la main d'Essav".

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-> A ce sujet, on peut rapporter le Méam Loez (Vayichla'h 32,4) :
La Torah nous indique qu'Essav vivait dans le pays de Séir, à Sdé Edom
Ceci nous apprend combien Essav était rancunier. Il n'oublia jamais ce que Yaakov lui avait fait.
- [Séir signifie, en hébreu, chèvre]. Essav voulait garder constamment à l'esprit que Yaakov s'était couvert de peau de chevreaux afin que ses bras semblent velus, quand il trompa Its'hak pour recevoir la bénédiction.
Ainsi [le nom de cette région] lui rappelait sans cesse l'usurpation de la bénédiction.
- Il nomma sa ville Sdé Edom [car Edom signifie "rouge"]. Cette couleur était celle du plat de lentilles contre lequel il avait vendu son droit d'aînesse (v.25,30).
Cela aussi, il ne l'oublia pas.

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-> "Sauve moi, de grâce, de la main de mon frère, de la main d'Essav" (Vayichla'h 32,12)
Essav représente le yétser ara.
Les termes : "de grâce, de la main de mon frère" (na miyad a'hi - נָא מִיַּד אָחִי) ont les dernières lettres qui forment אמן (amen).
Le Divré Shmouël explique que le fait de répondre amen, a la capacité de nous sauver de notre yétser ara.

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-> "Sauve moi, de grâce, de la main de mon frère, de la main d'Essav" (Vayichla'h 32,12)

Rabbi Yossef Solovetchik de Brisk disait à ce sujet :
- "de la main d'Essav" = sauve-moi de ceux qui me détestent de façon visible et qui installent la peur et la crainte sur le peuple juif ;
- mais sauve-moi également "de la main de mon frère" = de ceux qui tendent la main avec chaleur pour nous rapprocher et qui prétendent que nous sommes de la même famille et que nous avons la même Torah.
Dans le premier cas, le danger est physique ; tandis que dans le second, le danger est spirituel, ce qui est bien plus dangereux.

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