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Le fait de résider en Israël est un bouclier contre le fait de fauter ...
Plus que cela, celui qui a fauté et qui vient vivre en Israël est considéré comme s'il n'avait jamais rien transgressé, comme s'il était un nouveau né qui est totalement vide de faute.

[rabbi 'Haïm Palaggi - Artsot ha'Haïm]

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-> Tout celui qui habite en Israël, la terre, elle-même, expie [ses fautes] pour lui.
[Sifri - Haazinou chap.333]

-> Tout celui qui réside en Israël aura ses fautes pardonnées.
[Rambam - Méla'him 5,11
- kol hacho'hen béErets Israël avonotav mé'houlin ]

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-> Lorsque Yaakov a rencontré son frère Essav, il était apeuré car ce dernier avait le mérite d'honoré ses parents, mais également d'avoir vécu en Israël.

Le midrach (Béréchit rabba 76,2) enseigne que les peurs de Yaakov étaient fondées sur les mérites que son frère a pu obtenir en vivant en terre d'Israël, alors que lui a vécu en galout.
[Yaakov était un tsadik énorme et Essav était inversement un racha, coupable des pires crimes contre l'homme et Hachem. Cependant, Yaakov avait peur que ses mérites ne fassent pas le poids fassent aux mérites phénoménaux de vivre en Israël.
=> Combien nous devons apprendre de cela!
(si c'est valable pour Essav, alors à plus forte raison pour nous aussi : en habitant en Israël automatiquement nous sommes lavés de nos fautes, et nous obtenons de sublimes mérites!)]

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-> " Tout celui qui vit en terre d'Israël est considéré comme un tsadik, même s'il n'en donne pas l'image. Car s'il n'était pas un tsadik le pays le vomirait, ainsi qu'il est dit : "Et le pays vomit ses habitants" (A'haré Mot 18,25)
Puisque le pays ne le vomit pas, il doit être considéré comme tsadik, même s'il est présumé mauvais."
[rav Avraham Azoulay (le grand-père du 'Hida) - 'Hessed léAvraham (Maayan 3 Nahar 12)]

-> Le Na'halat léIsraël (chap.12) ajoute :
"Ainsi, il est clair que nous n'apprécions pas les habitants de la terre d'Israël [sous leur véritable jour] avec nos yeux de chair.
En effet, l'individu n'apprécie que ce que voient ses yeux de chair, tandis que D. voit jusqu'à l'intérieur du cœur."

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-> Rabbi Méir Shapiro de Lublin (à l'origine du Daf Yomi) enseigne que : la terre d'Israël est capable de transformer une mauvaise personne (racha) en un tsadik (si elle le désire).

-> Rabbi Yaakov Yéhochoua (Pné Yéhochoua) enseigne que la terre d'Israël empêche de fauter, mais si néanmoins on en arrive à fauter, alors le mérite [de la mitsva ] de résider en Israël va intervenir en notre faveur, et cela va nous amener à regretter d'avoir fauté et à ne plus répéter cette transgression dans le futur.

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-> "Constate la différence entre les bandits de Babylonie et les bandits de grands-chemins de la terre d'Israël" (guémara Avoda Zara 26a, cf. l'explication de Rachi).
Le rav Shlomo Kluger (Avodat Avoda) explique que la différence entre la terre d'Israël et en dehors, est qu'en Israël, Hachem peut concevoir de la satisfaction fût-ce de mauvaises personnes.
En dehors de la terre d'Israël, Hachem n'a de la considération que pour ceux qui le reconnaissent et Il ne conçoit nulle satisfaction ni honneur ou plaisir des réchaïm qui ne le reconnaissent pas.

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-> "Il y a ceux dont les noms sont laids et dont les actes sont plaisants" ce sont les personnes revenues de l'exil [babylonien] ...
Ils furent dignes de monter et de construire le Temple." [midrach Béréchit rabba 71,3]

=> Que rapportent nos Sages au sujet de la minorité de juifs qui a quitté Babylone pour Israël?

On peut citer :
1°/ "ils ne purent indiquer leur maison paternelle et leur filiation ; s'ils appartenaient à Israël" (Ezra 2,59 ; Né'hémia 7,61).
Rachi explique : "Parce qu'ils avaient perdu leur origine et ne savaient plus s'ils appartenaient à Israël".
=> Ainsi, nos Sages disent que les noms de ceux qui montèrent à l'époque d'Ezra étaient laids parce que c'étaient des noms païens. De plus, certains des hommes revenus étaient si déchéants qu'ils ne savaient dire s'ils appartenaient ou non à Israël.

2°/ Le Radak (Mala'hi 1,1) écrit :
"La plupart des gens qui étaient montés de Babylonie commettaient des actes condamnables. Ils avaient épousé des femmes païennes, comme il apparaît des admonestations adressées à eux par Ezra et Mala'hi : "Il a épousé la fille d'un D. étranger" (Mala'hi 2,11) ; ils profanaient le Shabbath et commettaient des fautes dans d'autres domaines, comme il est écrit dans le livre d'Ezra (Ezra 9-10 ; Né'hémia 13,14-31)."

- Le Métsoudat David explique (Ezra 9,1-2) : "Ils se livraient toujours aux abominations propres aux Cananéens, et le reste du peuple prit exemple sur eux" ;
- "Ils ne se repentirent pas de leurs mauvaises actions" (Né'hémia 9,35) ;
- "Vous suscitez encore un regain de colère sur Israël en profanant le Shabbath" (Né'hémia 13,18) ;
- "ils ont remplis la terre d'une extrémité à l'autre par leur souillure" (Ezra 9,11).

- Nos Sages (guémara Kidouchin 70a) disent qu'ils se conduisaient comme les habitants de Sodome qui fut transformée en un amas de sel.
- Le Sforno (Chir haChirim 6,11) écrit que Hachem s'est indigné envers les tsadikim et les gens de piété qui étaient demeurés en Babylonie et n'étaient pas montés en terre d'Israël, car Il n'avait personne sur qui faire reposer Sa présence Divine.

=> Au vu de tout cela, comment est-il possible d'affirmer que les actes de ceux qui montèrent avec Ezra étaient louables et que seuls leurs noms étaient laids?
Comment peut-il être dit d'une génération si pervertie et si déchéante que ses actes étaient plaisants? En quoi l'étaient-ils?

=> Le rav Yissa'har Teichtal répond :
"Force nous est alors de dire que leur charme et leur mérite consistaient en l'acte même d'Aliya et le fait qu'ils aient édifié le pays d'Israël [après l'exil en Babylonie].
Cette œuvre fut agréée par D., en dépit du fait qu'ils avaient pratiquement transgressé la Torah toute entière ...

"Tu es belle ma compagne, comme Tirtsa, pleine de charme, comme Jérusalem" (Chir haChirim 6,4).
Rachi explique que ces mots désignent ceux qui édifièrent Jérusalem et le Temple à l'époque d'Ezra.
Ainsi donc, Hachem a Lui-même qualifié ces olim de beaux et charmants.
L'acte même de l'Aliya et de l'édification les rendit dignes d'être appelés charmants.
[...]
A présent, qui de nos jours est assez noble ou assez arrogant pour qualifier les olim d'aujourd'hui de "laids" ou "pécheurs"? Qui saurait condamner leurs actes, les dénigrer et les calomnier?
C'est à travers une véritable abnégation qu'ils sont parvenus à bâtir un pays florissant. Sans en avoir conscience, ils ont accompli la grande mitsva positive : "Vous en prendrez possession et vous vous y établirez" (Dévarim 17,14).
J'affirme ouvertement que ce qu'ils accomplissent est agréable à Hachem et que leur récompense est immense.
Il nous appartient de les inviter avec amour et respect, à suivre dorénavant les voies de D. et de tout faire dans l'esprit de la Torah, selon les instructions des maîtres de la génération.
[...]
Il nous faut conclure que les juifs de diaspora ont eu tort de ne pas revenir, car par leur faute, la rédemption ne s'est pas entièrement accomplie.
S'ils étaient montés, la sainteté et la pureté se serait étendues à la nation toute entière d'Israël, les pécheurs auraient amendé leurs voies et tout aurait été parfait.
Il en va de même de l'époque actuelle. Si chacun prend part, la sainteté de la terre [d'Israël] sera complète."

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