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Les avantages d’habiter en terre d’Israël

+ Les avantages d'habiter en terre d'Israël (par le Méam Loez - Vaét'hanan 3,27)

-> Le fait que Moché ait prié à de nombreuses reprises d'être autorisé à entrer en terre d'Israël et d'y vivre et que nos 3 Patriarches habitaient en terre sainte nous montre les avantages d'habiter en terre sainte.
Dans sa prière, Moché a dit par exemple : "Si je ne suis pas autorisé à entrer à pied en terre sainte, laisse-moi y aller par les airs comme un oiseau ou en creusant un tunnel sous le sol".
En effet, la terre d'Israël n'est pas dirigé par un ange mais par D. Lui-même, comme il est écrit : "C'est un pays qui se trouve constamment sous la surveillance de D." (Dévarim 11,12).
Même lorsque le peuple juif commet de nombreuses fautes, D. le juge et ne livre pas aux anges de destruction.

Nos Sages disent : "La terre d'Israël rend sage en Torah". Toute cette terre et son air, aussi haut que l'on monte, ne sont pas livrés à la domination d'un ange de destruction qui pourrait troubler l'esprit de l'homme, l'aveugler et l'empêcher de comprendre la Torah ...

Abbayé, l'un des plus grands sages de Babylonie, a fait l'éloge des sages de la terre d'Israël en disant : "Là-bas un sage vaut autant en sagesse et en acuité que 2 des nôtres. Comme ils habitent en terre d'Israël, l'air aiguise leur esprit. Cela ne veut pas dire que nous manquions de vivacité d'esprit [en Babylonie], mais l'air et la sainteté du pays les rend sages".

Rava, son contemporain, a dit : "Si l'un de nous allait [vivre en terre sainte], 2 de leurs sages ne seraient pas comparables à un seul d'entre nous. La preuve en est que lorsque rav Yirmiyahou était ici, il ne comprenait pas même ce que nos sages enseignaient. Mais lorsqu'il est parti en terre sainte et y a étudié, il n'eut plus d'estime pour nous et nous appelait : "les sots Babyloniens"." [guémara Kétouvot 75a]
[...]

Il est enseigné : "Quiconque habitude en terre d'Israël est comme une personne qui a un D."
Hachem répond à ses prières car aucun ange ne peut lui porter d'acquisition.
Il est également enseigné : "Quiconque habite hors de la terre [sainte] est comme une personne qui n'a pas de D.". Lorsqu'elle prie à la suite d'un malheur, de nombreux anges accusateurs retiennent sa prière et examinent ses actes pour décider si cette prière mérite de monter en Haut. S'ils l'en jugent indigne, la personne a beau appeler, D. ne lui répond pas.

Quiconque habite en terre d'Israël mérite que l'esprit saint (roua'h hakodech) repose sur lui ; son corps est sanctifié.
Lorsqu'une personne a le mérite de mourir en terre d'Israël, son âme monte immédiatement à sa place sous les ailes de la Présence Divine.

Si une personne a le privilège d'habiter en terre d'Israël, c'est le signe qu'elle est juste et qu'elle possède une part au monde futur même si les gens ne la considèrent pas comme vertueuse. Sinon, la terre ne l'accepterait pas mais la vomirait, comme l'estomac vomit un aliment avarié, ainsi qu'il est écrit : "et que la terre ne vous vomisse pas" (Vayikra 18,28).

Il en est ainsi car la personne qui habite en terre d'Israël est dépourvu de fautes. Les souffrances qu'elle y endure font expiation pour tous ses manquements. Son corps est lavé de tout péché, condition nécessaire pour habiter l'endroit où réside la Présence Divine.

Si l'homme n'est pas prêt à observer les commandements (mitsvot) lorsqu'il vit en terre d'Israël, sa faute est plus grave que celle d'un homme habitant dans un autre pays.
Imaginons 2 hommes auxquels le roi a donné un ordre. L'un loge au palais royal et l'autre à l'extérieur. Si tous 2 désobéissent, contre lequel le roi s'emportera-t-il davantage?
Sans aucun doute, contre celui qui habite dans son palais et qu'il rencontre chaque jour.

Bien que nos Sages enseignent : "Quiconque parcourt 4 coudées en terre d'Israël expie toutes se fautes" car la terre elle-même a la faculté d'expier la faute, il n'en est ainsi qu'au moment où un homme arrive de la diaspora. Dès qu'il foule le sol d'Israël et parcourt 4 coudées, ses fautes sont pardonnées, comme il est écrit : "Sa terre expiera pour Son peuple" (Dévarim 32,43). Cependant, la personne qui commet des fautes alors qu'elle habite en terre sainte sera beaucoup plus sévèrement punie que si elle vivait à l'étranger.

Lorsqu'un homme est enseveli en terre d'Israël, c'est exactement comme s'il était enterré sous l'autel dans le Temple, l'endroit où toutes les fautes étaient pardonnées grâce aux sacrifices.
Heureux sont les justes qui habitent en terre d'Israël car ils n'ont de faute ni pendant leur vie ni après leur mort.

Habiter en terre d'Israël est un mérite aussi grand que celui de la circoncision. Ceci est supérieur à tout ce qui a été créé pendant les 6 jours de la Création.
Elimélé'h a été puni avec ses 2 fils Ma'hlone et Kilyone parce qu'ils avaient quitté la terre d'Israël pour échapper à la famine (cf. Ruth 1,3-5).

La guémara raconte que rabbi El'azar ben Chamoua et rabbi Yo'hanan haSandlar ont quitté la terre sainte pour la Babylonie afin d'étudier la Torah chez rabbi Yéhouda ben Bétéra à Nétsivine.
Arrivés à Tsarda, ils ont levé les yeux et ont vu la terre d'Israël. Se souvenant qu'habiter en terre sainte équivalait à tous les autres commandements, ils ont déchiré leurs vêtements, se sont mis à pleurer et sont retournés en terre sainte.

Tant que les juifs habitent en terre sainte, ils sont appelés les enfants de D., comme il est écrit : "Vous êtes des enfants pour Hachem, votre D." (Dévarim 14,1).
De même qu'un fils peut avoir accès à tous les trésors cachés de son père et entrer là où il le désire, les juifs peuvent découvrir tous les secrets de la Torah en terre d'Israël.

Celui qui habite en diaspora est comme un "serviteur" de D.
Un serviteur ne connaît pas toujours les secrets de son maître.
Lorsque Moché a prié avec tant d'insistance, il se définissait comme un serviteur : "Tu as commencé à montrer à Ton serviteur" (Vaét'hanan 3,23).
Moché a prié D. d'entrer en terre d'Israël afin d'atteindre le niveau où il serait considéré comme un fils. Hachem lui a répondu : "Tu es déjà parvenu à ce niveau lorsque Je t'ai ordonné de fabriquer le Michkan. A ce moment-là, Je t'ai révélé tous Mes secrets".

Les tsadikim qui habitent en terre sainte ont une telle influence que leur mérite protège même les juifs en diaspora. Toutefois, les tsadikim de la diaspora ne protègent que les habitants de leur région.

En effet, le monde est divisé en 7 zones. La terre d'Israël se trouve au milieu de ces 7 zones : 3 sont à l'ouest et 3 sont à l'est.
En parallèle, Hachem a créé les 7 planètes principales : Saturne (chabtaï), Jupiter (tsédek), Mars (maadim), le soleil ('hama), Vénus (noga), Mercure (kokhav) et la Lune (lévana).
Chacun de ces corps célestes dirige une de ces zones, mais le soleil est essentiel à ces 7 planètes.
De même que l'astre solaire brille sur le monde entier, l'influx spirituel que D. envoie en terre sainte profite au monde entier.
Les personnes qui habitent en terre sainte ressemblent à une femme dont les yeux sont fixés sur son époux. Ainsi, le mérite des tsadikim vivant en terre d'Israël protège même ceux qui habitent en diaspora, comme le cœur donne la vie à toutes les parties du corps.

Lorsque le Temple existait et que nous habitions sur notre terre, la bénédiction et l'abondance nous parvenaient directement de la main de D.
Les autres nations se partageaient les restes comme un esclave qui dépend de son maître.
A présent, à cause de nos fautes, la situation a changé : D. donne toute l'abondance aux nations et nous ne pouvons espérer que les restes. Pourtant, aujourd'hui encore, bien que le Temple soit détruit et que la terre sainte soit désolée, le monde entier est nourri par le mérite de la terre d'Israël.

La terre sainte est appelée "la terre des vivants" (érets ha'haïm). A la résurrection, les morts qui y sont ensevelis se lèveront les premiers, y compris Yéroboam et ses acolytes qui ont fauté et fait fauter autrui.
Ils ont déjà reçu leur châtiment lorsque Jérusalem a été détruite et que la terre sainte a brûlé pendant 7 ans par le feu et le soufre. Ils se lèveront donc à la résurrection.
De plus, grâce au mérite d'avoir été enterrés en terre d'Israël, ils sont épargnés de la punition au Guéhinam, car comme nous l'avons mentionné, la terre sainte a le pouvoir d'expier les fautes : "Sa faute expiera pour Son peuple" (Dévarim 32,43).

Ceux qui meurent en terre sainte ont un avantage supplémentaire : ils meurent par un ange de miséricorde.
Ceux qui meurent hors de la terre d'Israël sont frappés par l'ange de la mort.

Mourir en terre sainte est une très grande chose. Hors de la terre d'Israël, les hommes meurent par l'intervention de l'ange de la mort. De nombreux anges de destruction les entourent et tentent d'empêcher leur âme de s'élever. L'âme souffre et prend des chemins détournés pour pouvoir monter En Haut.
Par contre, l'homme qui a parcouru ne serait-ce que 4 coudées en terre d'Israël a l'assurance d'être attendu au monde futur (ben olam aba).
Ainsi, les hommes pieux d'autrefois aimaient la terre sainte et embrassaient sa poussière comme il est écrit : "Car Tes serviteurs se languissent de ses pierres et chérissent sa poussière" (Téhilim 102,15).
La terre d'Israël n'est pas mise sous la garde d'un ange mais elle est sous le regard de D.
Ainsi, si une personne meurt en terre sainte, l'ange de la mort n'a aucun pouvoir sur elle. Pour D., c'est comme si elle avait été enterrée sous l'autel. Son âme monte directement au Gan Eden et ni les anges de destruction ni les accusateurs célestes n'ont de pouvoir sur elle.
[b'h, voir également : http://todahm.com/2020/03/23/mourir-et-etre-enterre-en-terre-disrael ]

C'est un mérite particulier que de se soucier de fournir sa subsistance à un parent homme ou femme habitant Jérusalem, et à plus forte raison aux sages de la Torah qui habitent et étudient en terre d'Israël.
Par le mérite de ce parent ou de l'érudit, le donateur comptera parmi les premiers à se lever lors de la résurrection.

La terre d'Israël a été sanctifiée par 10 degrés de sainteté.
Lorsque Ezra est arrivé de Babylonie à Jérusalem, il a prononcé 10 décrets pour élever le peuple à ces 10 degrés. En entrant en terre sainte, Yéhochoua avait, lui aussi, posé 10 décrets qui correspondent aux 10 degrés de sainteté successifs existant dans les différentes parties du pays.

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