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L’union entre l’âme et Hachem

+ L'union entre l'âme et Hachem :

-> Le rav Yaakov Adès enseigne :
A chaque fois que l'homme étudie la Torah ou accomplit une mitsva, il bénéficie d'un flux de spiritualité divine et son âme s'attache à Hachem.
[l'inverse est valable en cas de faute]

Certains soutiennent qu'ils ne le ressentent pas du tout, ou pas de façon intense, en particulier lorsqu'il s'agit d'une courte session d'étude.

En réalité, lors de chaque parole de Torah ou de toute mitsva, ce flux divin se déverse de façon intense.
Néanmoins, la présence du corps forme un écran (plus ou moins épais selon les personnes) qui empêche l'âme de ressentir les transformations qui s'opèrent en elle.
Hachem a créé un tel écran afin que l'homme soit confronté à des épreuves : en effet, si chacun ressentait clairement les changements qui s'opèrent dans son âme lorsqu'il accomplit des mitsvot ou commet des fautes (avérot), la notion d'épreuve disparaîtrait dans ce monde.

Après la mort, lorsque l'écran formé par le corps se retire, l'homme se rend clairement compte de l'illumination engendrée par chaque instant d'étude et chaque mitsva : il voit également comment cette lumière a déjà illuminé son âme au moment de l'étude ou de l'accomplissement de la mitsva, et combien elle l'a aidée à d'autres moments de sa vie.
Il arrive d'ailleurs souvent qu'il en ressente les effets positifs durant sa vie, sans savoir à quelle session d'étude ou à l'accomplissement de quelle mitsva ils sont dus.

Cela est comparable à un chirurgien qui opère un homme sous anesthésie locale.
Au cours de l'opération, il demande au patient l'autorisation de couper sans raison quelques centimètres de plus que le strict nécessaire. Un homme sot serait tenté de consentir, prétendant qu'il n'éprouve aucune douleur grâce à l'anesthésie. Mais s'il est intelligent, il refusera, sachant que lorsque l'effet de l'anesthésie s'estompera, chaque centimètre de la cicatrice le fera cruellement souffrir.
De plus, lorsque l'effet de l'anesthésie s'estompe, il se rend compte que la douleur provient d'un acte qui a eu lieu dans le passé.
Il en est de même pour les mitsvot et les avérot (fautes) : leurs effets ne sont clairement ressentis qu'après la mort, quoiqu'il arrive souvent que dans ce monde, l'homme éprouve un sentiment d'élévation suite à l'accomplissement d'une mitsva, qui est différent du sentiment de satisfaction que tout homme éprouve après avoir accompli une bonne action

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-> Le rav Yaakov Adès rapporte que selon certains l'étude de la Torah est le meilleur moyen de se joindre à Hachem, parce que l'âme s'élève et s'attache plus facilement à Hachem.

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