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"Rangés chacun sous sa bannière, selon les signes, d’après leurs tribus paternelles, ainsi camperont les enfants d’Israël ; c’est en face et autour de la tente d’assignation qu’ils seront campés" (Bamidbar 2,2)

-> Le Ben Ich 'Haï commente :
On peut voir une allusion entre le campement des Bné Israël et le rassemblement après l’exil (kibouts galouyot). Car le fait de se ranger en formation pour le campement ressemble au moment où Hachem rassemble tous les Bné Israel pour revenir sur leur terre, qui avait été découpée en 12 parcelles, une par tribu, à l’instar des 12 parcelles de campement du désert.
Et de notre verset on peut voir un conseil qu’Hachem nous donne pour nous aider à y parvenir, c’est : l'unité.
En effet, les mots : "béotot lévét avotam" (selon les signes, d’après leurs tribus paternelles - בְאֹתֹת לְבֵית אֲבֹתָם), peut aussi se lire : "béotiyot" (בְאֹתֹיות - selon les lettres [des tribus paternelles]), c’est-à-dire que si on prend le nombre de lettres qu’il y a dans les noms d’Avraham, Its'hak et Yaakov, nos Patriarches, on arrive au chiffre 13 qui est la guématria du mot : é’had (Un).

=> Ce verset nous montre donc comment hâter la venue de machia’h et le retour en Israël de tout le peuple : grâce à l’unité et à l’amour entre les Bné Israël.

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-> Le Ben Ich 'Haï écrit (sur le verset Bamidbar 1,2) :
L’idée de toujours garder un œil bienveillant sur le juif qui s’égare, de lui chercher une défense plutôt que d’accuser et primordiale et même quand il y a une mistva de parler durement à quelqu’un pour l’aider à se ressaisir, cela doit être superficiel, mais au fond de soi et surtout envers le Créateur, on se doit de n’être que de bons avocats pour nos frères.

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